samedi 19 juin 2010

Tsahal incorpore des juifs non-Israéliens

17 juin 2010
Pour pallier à la désaffection de Tsahal par les jeunes Israéliens, le gouvernement Netanyahu a décidé de recruter de jeunes juifs non-Israéliens.
Une association paravent du ministère de la Défense, Aish Machal, a mis sur place un vaste programme de recrutement, par l’entremise d’associations de jeunesse juive de la diaspora.
Les volontaires sont incorporés pour un an. Ceux qui n’ont pas de pratique suffisante de l’hébreu doivent suivre un stage préalable de six semaines mêlant préparation militaire et mise à niveau linguistique.
Le recours à des combattants non-Israéliens était fréquent les premières années de l’Etat d’Israël, mais cela s’entendait comme une mesure d’urgence avant naturalisation. Ce n’est pas le cas aujourd’hui où les recrues sont appelées à retourner dans leur patrie sans acquérir la nationalité israélienne.
Cette initiative soulève de nombreuses questions juridiques, que ce soit à propos de jeunes qui seront appelés à participer à un effort de guerre, voire à combattre, contre des alliés de leur patrie ; ou encore des poursuites pénales qu’ils encourent dans leur patrie en cas de complicité dans des crimes de guerre.
Pour le moment, le programme est embryonnaire, mais Tel-Aviv espère enrôler à terme plusieurs dizaines de milliers de jeunes juifs non-Israéliens par an.
http://www.voltairenet.org/article165909.html

"Israël n’est pas un partenaire pour la paix"

18.06.2010
"La confiance avec laquelle s'est exprimé Bachar El-Assad lors de l'interview diffusée, le 17 juin, par la BBC, illustre bien les nouveaux rapports de force au Moyen-Orient", estime Al-Quds Al-Arabi. Le président syrien a affirmé que l'assaut israélien du 31 mai contre la flottille de la liberté "augmentait les risques de guerre". Selon lui, "il est clair que le gouvernement du Premier ministre Benyamin Nétanyahou n'est pas un partenaire pour parvenir à la paix". Pour le quotidien pan arabe, "l'analyse du président syrien est minutieuse et juste. Régionalement, une nouvelle alliance est en train de se constituer entre la Syrie, l'Iran et la Turquie. Trois pays forts qui peuvent compter militairement sur le Hezbollah dans le sud du Liban et sur les forces du Hamas et du Mouvement du Jihad islamique du côté des Palestiniens. La Syrie n'est plus un pays isolé comme c'était le cas il y a trois ans. Désormais, la balance ne penche plus en faveur d'Israël."

La commission internationale d'enquête visite al-Quneitra et s'informe des pratiques israéliennes dans le Golan syrien occupé

18 Juin 2010

Qneitra / La commission internationale d'enquête dans les territoires arabes occupés a visité aujourd'hui la ville libérée d'al-Quneitra et le site d'Ein al-Tiné et s'est informé des pratiques et violations israéliennes du droit de l'homme dans le Golan syrien occupé.
   Recevant la commission internationale, le gouverneur d'al-Quneitra, M. Riyad Hjab, a présenté à ses membres une revue générale des pratiques de l'occupation israélienne contre les Golanais.
   "Les forces de l'occupation israélienne continuent d'arrêter des citoyens dans le Golan syrien occupé sur de fausses prétextes et des accusations montées de toute pièce", a-t-il dit, ajoutant qu'Israël ne cesse de planter dans le Golan occupé des mines qui ont fait jusqu'à présent 202 martyrs et 329 infirmes, dont la pluparts sont des enfants, et qu'elles ont enterré des déchets nucléaires dans 20 sites de la terre du Golan.
   "Une analyse de la terre du Golan a révélé l'existence de grandes quantités de matières radioactives et toxiques, notamment dans le village de Majdal Chams", a fait noter M. Hjeb, ajoutant que les forces de l'occupation ont confisqué des territoires du Golan afin de les utiliser à des fins militaires telles que la construction des casernes et des camps de tir.
   "En plus, les Israéliens mettent le feu dans les arbres, volent la terre fertile et dévient le parcours de l'eau du lac de Massaada vers les colonies israéliennes, tout en interdisant aux Golanais de creuser des puits artésiens", a-t-il fustigé.
   Dans un mémorandum présenté à la commission internationale d'enquête, M. Hjab a aussi affirmé que l'entité sioniste cherchait à falsifier les réalités archéologiques et historiques, et à effacer l'identité arabe du Golan.
   Le chef de la commission, délégué permanant du Sri Lanka auprès des Nations-Unies, M. Palitha Kohona, a indiqué que le Golan est "une plaie saignante" et que sa souffrance est inacceptable, "particulièrement l'interdiction par Israël aux Golanais de se communiquer".
   Dans ce contexte, M. Kohona a espéré que la commission pourrait accomplir la mission pour laquelle elle a été créée.
   "Nous espérons que la Syrie récupère tout le Golan occupé dans le cadre de la légalité internationale", a-t-il dit.
   Notons que la commission a été formée en décembre 1968 par l'Assemblée générale des Nations-Unies dans le but de discuter de la situation des droits de l'homme dans les territoires arabes occupés. Elle y effectue des visites annuelles et élabore des rapports sur les pratiques d'Israël.
     A.A. / Gh.H. 
http://www.sana.sy/fra/51/2010/06/18/293838.htm 

L’invasion des militaires sioniste contre Beit Lahya

Vendredi, 18 Juin 2010 23:45 
IRIB - Les militaires du régime sioniste s’en sont pris au nord de Beit Lahya dans le nord de la bande de Gaza. Secondés par 12 chars et 4 bulldozers, les militaires israéliens ont pénétré, de plus de 300 mètres, en profondeur de Moharrarah dans le nord de la cité Beit Lahya. D’après l’agence d’information officielle qatarie citant les sources palestiniennes, les forces israéliennes ont aussi lancé deux obus de chars contre les terres agricoles.  

La Turquie ne restera pas silencieuse devant le terrorisme d’Etat d’Israël (Erdogan)

Vendredi, 18 Juin 2010 23:38 
IRNA - Le Premier ministre turc réitère que la Turquie ne restera pas silencieuse, face au terrorisme d’Etat du régime sioniste et de ses actes illégaux. Le Premier ministre turc a rappelé, lors de son discours, à Ankara, diffusé, en direct, par les chaînes de télévision, qu’en dépit de toutes les critiques et menaces des médias et des milieux dépendants, le gouvernement turc ne renoncera, ni à son droit, ni au droit du peuple turc. "Ankara poursuivra ses efforts, au sein des instances internationales, pour dénoncer le non respect des règles internationales par le régime sioniste.", a dit Recep Tayyip Erdogan.  

Allégement du blocus de Gaza: L’UNRWA dénonce la tromperie israélienne

Vendredi, 18 Juin 2010 22:40 
IRNA - L’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) trouve la nouvelle décision israélienne d’alléger le blocus de Gaza « une tromperie afin de fourvoyer l’opinion publique mondiale ». « Israël avait publié, aussi, auparavant, des communiqués qui parlaient de certains allégements dans le transfert des marchandises vers Gaza ; ce qui, dans les faits, n’a jamais vu le jour. Nous ne voyons, donc, pas de raison pour être optimistes », a affirmé Christopher Gunness, porte-parole de l’UNRWA. Nous saluons les efforts visant à atténuer la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza, mais le besoin principal des habitants de cette région consiste en une levée complète du blocus, a-t-il ajouté.  

Battu par "Israël" en mer, Larudee brisera le blocus de Gaza par air

Israel - 18-06-2010
Par Paul Larudee

Paul Larudee est un bénévole défendant les droits de l'homme et fondateur des mouvements Free Gaza et Free Palestine. Il travaille comme technicien de pianos à El Cerrito, en Californie. Pour de plus d'informations, veuillez visiter le site Free Gaza Movement.
Paul Larudee, un citoyen américain ayant visité la Jordanie en 1965, s'était informé de près sur la cause palestinienne, et s'est engagé depuis à défendre le doit du peuple palestinien. Depuis, il a compris que quiconque s'oppose à Israël doit le payer cher. Toutefois, cet activiste, ne lâche pas prise. Travaillant au profit du Mouvement de la Solidarité Internationale (ISM) et du Mouvement Free Palestine, Larudee avait pris part à la flottille d'aide à Gaza le 31 Mai 2010. Dans une interview accordée à notre site anglais, Larudee a expliqué en détails ce qui s'est passé lors de son périple.
"Nous nous attendions à quelque chose et le commandant de bord a annoncé à 2 heures du matin que les Israéliens nous ordonnaient de nous éloigner et de ne pas nous diriger vers Gaza. Deux heures après, nous pouvions voir leurs petites embarcations se rassembler autour de nous, et les Israéliens sont montés ensuite à bord de la flottille".
"J'ai rejoint le groupe qui défendait la cabine du capitaine. Nous avons verrouillé la porte afin que les Israéliens ne puissent pas entrer, mais ils ont utilisé des pistolets électriques, des grenades assourdissantes et des matraques et ils ont brisé les vitres de la timonerie, puis ils nous ont menottés pendant un certain temps. J'ai parlé à mes amis grecs, et nous nous sommes mis d'accord pour que je saute à l'eau. Je me suis assuré que tout le monde pouvait me voir, parce que je voulais beaucoup de témoins, et quand les Israéliens se sont approchés de moi, j'ai sauté. Mon objectif était de retarder les Israéliens, de les perturber, et d'encourager les autres à bord du navire à résister".
Larudee était à bord du navire Sfendoni lorsque le raid a eu lieu. Les Israéliens avaient attaqué simultanément le Mavi Marmara, tuant neuf militants turcs. La vidéo postée sur Youtube montre les militants à bord de Mavi Marmara en train de résister fortement aux commandos de la marine israélienne qui ont apparemment tué au moins deux militants avant de monter à bord.
L'enregistrement montre également que les activistes résistaient aux soldats qui ont envahi le bateau alors qu'il se trouvait dans les eaux internationales et qu'ils brandissaient des drapeaux blancs au moment où les Israéliens ouvraient le feu en leur direction.
"Je n'ai pas exclu la possibilité que les Israéliens puissent dès le début recourir à ce niveau de force".
Larudee a été sauvagement battu à plusieurs reprises. Il ne s'est pas identifié en tant qu'Américain, mais il a confirmé que les Israéliens savaient qui il était.
Quand les navires ont été arraisonnés au port d'Ashdod, Larudee et d'autres ont refusé de signer les documents dans lesquels ils doivent reconnaitre avoir pénétré illégalement dans les "territoires israéliens".
"Je les ai forcés à me transporter partout. Je n'ai prononcé aucun mot. Ils étaient très rudes avec moi. Ils ont mis mon bras derrière mon dos et m'ont menotté. Il s'agissait essentiellement de torture.
J'ai crié, mais je leur ai dit aussi "vous pouvez me casser la jambe pour m’empêcher de marcher." Alors ils ont fini par me porter ici et là. Il y avait des caméras là-bas et j'ai deviné que la presse israélienne - qui a probablement été censurée par la suite - utiliserait les images. Ils semblaient nerveux de voir des caméras, alors ils m'ont fait passer rapidement. Ils ne voulaient pas me porter parce que ça a été douloureux et que je criais fort. Ils n'ont même pas essayé d'être un peu plus doux. C'était une mauvaise image pour eux, pour cette raison ils ont cherché une civière et on m'a transporté d'un endroit à un autre. Ils n'ont pas voulu transmettre cette image non plus, parce que je ressemblais à une personne grièvement blessée. Alors, ils m'ont rapidement mis dans une ambulance et m'ont emmené à l'hôpital."
À l'hôpital, Larudee a refusé le traitement et les radiographies. Il a vu le capitaine grec du Sfendoni, Theodorus Boukas, mais les Israéliens les ont empêchés de se parler et ont laissé leur captif américain sans pantalon pendant un certain temps.
"Ils ont déchiré mon pantalon sur le navire, ils ont refusé de me donner un autre à l'hôpital et ils m'ont dit : "tu auras un nouveau pantalon quand tu quitteras nos terres." Alors ils m'ont emmené au centre de traitement et ils m'ont mis dans un fauteuil roulant parce que je ne pouvais pas marcher. Encore une fois, je me suis plaint pour obtenir un pantalon mais ils ont refusé. Je me suis levé et j'ai crié afin d'en recevoir un. Alors, entre dix et douze soldats m'ont porté dans une chambre, cogné ma tête contre le sol, m'ont frappé dans les côtes, et tordu mon bras. Je criais à pleins poumons, et malgré ça, quand ils m'ont mis dans le fauteuil, j'ai crié fort : "Vous avez oublié quelque chose, vous avez oublié mon pantalon ! Vous pouvez me battre, vous pouvez tordre tous les membres de mon corps, vous pouvez me tirer une balle dans la tête mais je ne vais pas cesser d'insister pour avoir de pantalon." En fait, j'ai fait tout cela pour que les médias qui étaient présents là-bas me filment, mais ils ont été probablement censurés.
"Ils m'ont ensuite jeté dans un fourgon cellulaire et peu de temps après, ils ont emmené Theodorus Boukas et nous ont emmenés à la prison Givon. Toutefois, d'autres étrangers, et certainement tous les autres Américains et les Grecs ont été incarcérés dans des prisons différentes."
Larudee raconte que, le lendemain, toujours en prison, il insistait pour rencontrer un représentant de son ambassade, et lorsque le représentant est arrivé, le directeur de la prison a demandé de tous les activistes emprisonnés de porter des chemises.
"Il m'a dit : Tiens, j'ai une chemise pour vous. Alors j'ai dit : Non, je ne vais pas la porter, alors il a dit : Eh bien, ce sont les règlements et si vous ne la portez pas, vous ne pouvez pas voir le représentant. J'ai dit : Bon, allez lui dire qu’il est venu ici pour rien. Alors il a commencé à me dire que c’était une belle chemise et que c’était le règlement. Je lui ai dit : Ecoute, ne joue pas avec moi. Je comprends pourquoi vous voulez que je porte la chemise, parce que vous ne voulez pas que l'ambassadeur ou quelqu'un d'autre voient ce que vous m’avez fait, alors je vais comme ça ou vous pouvez dire au Conseiller Général que vous n'allez pas le laisser me voir. Il s’est mis très en colère mais il a dû me laisser voir le Conseiller général."
Larudee décrit aussi la cellule où les Israéliens l'avaient mis avec le capitaine :
"Ils m'ont placé avec le capitaine, dans une cellule très petite, sans fenêtre et sans lumière. Ils savaient que j'étais diabétique, je leur ai dit que ce n'était pas acceptable et que je voulais une chambre aérée et avec de la lumière, sinon je ne prendrais ni nourriture, ni eau, ni médicaments. En fait, ils ont vidé toutes les cellules autour de nous pour que nous ne puissions communiquer avec personne".
Les autorités de l'occupation israéliennes voulaient empêcher Larudee de quitter vers la Grèce, où une importante cérémonie d'honneur l'attendait.
Les soldats nous ont ensuite transportés à bord de l'avion sans nous informer à l'avance. Une fois arrivé à l'aéroport, j'ai rencontré un groupe de militants grecs en train de discuter. En fait, ils disaient à un avocat qu'il était préférable que je parte avec eux en Grèce car mon arrivée aurait un impact positif et servirait la cause.
Le Premier ministre a envoyé un avion militaire spécial pour transporter tous les Grecs. Les Israéliens toutefois n'ont pas accepté que je fasse partie du groupe grec ainsi que deux autres Français. Mais les Grecs ont insisté. Ils ont dit : nous ne partons pas sans Paul. Les Israéliens étaient face à un problème. En fin de compte, j'ai décidé de ne pas voir mon avocat. Je pense que les Israéliens voulaient que je parte vers Istanbul, là-bas personne ne s'apercevrait de moi parce qu'il y avait neuf turcs tués et tout le monde les attendait.
Mais si j'étais arrivé en Grèce, une grande fête aurait été organisée, et on aurait pris des photos de moi avec mes blessures. Ca aurait été une importante nouvelle et c'est pourquoi les Israéliens ne voulaient pas que j'aille en Grèce. Ils m'ont frappé encore deux fois à l'aéroport."
Après la Grèce, Larudee a pris l'avion pour les États-Unis où il a été surpris par les médias américains qui couvraient l'événement de la flottille parce que, dit-il, "il est très difficile de les pousser à réagir, mais en fait ils ont réagi. Je ne m'attendais pas à grand chose de la part de la télévision Fox News, mais je pense que la couverture en général était très utile. La sympathie pour les Palestiniens et l'attention prêtée à leur cause ont de plus en plus grandi. Les Américains n'ont pas cru aux allégations que les pacifistes de la flottille étaient des terroristes, des extrémistes, ou des militants. Ils étaient convaincus que les navires étaient des navires d'aide et que personne à bord n'était armé. Toute cette propagande a été lancée par certains médias, mais les Américains n'y ont pas cru".
Dans un article publié dans le Huffington Post, Larudee écrit son point de vue sous forme de protestation : "Ce n'est pas un choix sage pour les Américains d'être complices de crimes d'Israël à travers notre droit de veto à l'ONU ou notre aide massive à Israël alors que nous en avons plus besoin. Il est temps de dire la vérité sur Israël : un Etat voyou que nous devons cesser de dorloter".
Le militant américain a souligné que si Israël a échoué à obtenir ce qu'il voulait par la force et projetait de l'obtenir par plus de force, alors ce serait une "folie".
"La définition de la folie est de faire la même chose à plusieurs reprises en s'attendant à d'autres résultats, mais à chaque fois on obtient les mêmes résultats. Alors, eux, ils cherchent à utiliser la même force, ils ont essayé d'utiliser la force avec moi mais je leur ai dit que quand vous utilisez la même force, vous obtiendrez les mêmes résultats. C'est la seule chose qu'ils savent faire... Je préfère aller à Gaza. Pour eux, quoi qu'ils fassent ils ne pourront pas embellir leur image, même s'ils nous permettent d'aller à Gaza.
"Ils pensent que ce pauvre Israël est un petit pays qui tente de se défendre, telle est l'image que les Américains ont d'Israël aux Etats-Unis. Mais en réalité, Rachel Corrie, moi et d'autres sommes en colère parce que nous sommes déçus. Nous estimons qu'il est nécessaire que certaines choses ne doivent pas être faites en notre nom et que nous devons attirer l'attention du peuple américain qui a été dupé. Ils seront tous aussi en colère et participeront avec nous pour se débarrasser de ce problème".
Larudee dit qu'il soutient une enquête internationale sur le crime israélien commis dans les eaux internationales, ajoutant qu'un groupe d'avocats en "Israël, aux Etats-Unis et en Europe" travaille de concert pour porter plainte contre Israël. Il a également dit que le meilleur endroit pour déposer cette plainte est la Cour Pénale Internationale et que le pays qui doit y aller est la Turquie parce que le meurtre a eu lieu sur le navire turc, les martyrs sont turcs et la scène du crime est dans les eaux internationales".
Le militant américain a annoncé qu'il y a d'autres plans pour briser le siège de Gaza, certains sont en cours en préparation et d'autres ont déjà reçu l'approbation.
"Nous travaillons fortement pour briser le blocus par voie aérienne, et nous avons fait quelques études préliminaires sur la façon de le faire. Nous sommes en contact avec les autorités de Gaza, c'est un plan très précis."
"Je dévoile aussi un autre plan qui se fait en coordination avec les réfugiés palestiniens au Royaume-Uni et aux États-Unis. Près de 100 Palestiniens, détenteurs de passeports européens et américains, se réuniront pour partir ensemble à l'aéroport Ben Gourion le même jour dans plusieurs avions commerciaux."
"Peu nous importe si Israël le sait, en fait nous voulons que tout le monde connaisse notre projet. Nous ne dévoilons pas la date et, le plus important, le nom des participants. Ce qu'ils font actuellement, c'est qu'ils cherchent des copies sur leurs terres et leurs propriétés, ainsi que les photos de leurs familles qui y vivaient avant 1948. Ils insisteront pour aller à leurs domiciles. Chacun d'eux viendra d'une ville différente d'Europe et de l'Amérique du Nord. Et chacun d'entre eux sera suivi d'un comité de soutien. Ils accorderont des interviews à la presse avant de voyager. De cette façon, les interviews pourront être divulguées à la presse juste après leur arrivée.
Des Palestiniens les recevront ainsi qu'une équipe juridique et certainement les médias. Ils résisteront, ils seront presque certainement emprisonnés et les Israéliens les renverront à leur domicile le plus rapidement possible, mais ils vont résister et ils refuseront d'aller à l'avion." 

Des Juifs contre Israël aux USA : plus nombreux, plus affichés, plus organisés

18/06/2010  
Les 19 et 22 juin, juste avant le Forum social US, les juifs d’Amérique du nord se rassembleront à Detroit pour défier le racisme, le colonialisme et l’impérialisme ; d’abord et avant tout, en participant à la lutte pour vaincre le sionisme et décoloniser la Palestine.
En juin 2010, les deux extrêmes du spectre politique juif US vont se trouver en rivalité à un moment historique. Alors qu’Israël et le mouvement sioniste se battent pour garder leur influence d’un siècle sur l’esprit des juifs, un nouveau projet émerge qui s’écarte du sionisme et adhère à un engagement renouvelé pour une humanité partagée.
Les 19 et 22 juin, juste avant le Forum social US, les juifs d’Amérique du nord se rassembleront à Detroit pour défier le racisme, le colonialisme et l’impérialisme ; d’abord et avant tout, en participant à la lutte pour vaincre le sionisme et décoloniser la Palestine.  
L’Assemblée des juifs états-uniens 2010, "S’opposer au racisme et à l’apartheid israélien", tombe à un moment où il y a grande urgence à construire sur les récents succès du mouvement de solidarité avec la Palestine, et où les entreprises et le gouvernement des Etats-Unis continuent de commettre de graves injustices en Palestine - sans parler de celles dans leurs propres communautés.
L’ORGANISATION SIONISTE MONDIALE 
Ce rassemblement a lieu juste à la suite du 36è Congrès de l’organisation sioniste mondiale (OSM) qui se tient à Jérusalem la même semaine. L’OSM a été fondée en 1897, au 1er Congrès sioniste, pour servir d’organisation chapeautant le mouvement sioniste. A leur prochain rassemblement, le Congrès va sans aucun doute réaffirmer et recentrer ses stratégies pour défendre la légitimité d’Israël contre les condamnations grandissantes et les tentatives pour rendre Israël responsable de ses crimes de guerre et empêcher le succès du mouvement de boycotts, désinvestissements et sanctions.
L’OSM est à la fois un symbole et une institution fondatrice de la pensée et de l’action politiques sionistes qui nous ont conduits au moment historique d’aujourd’hui.
On retrouve une illustration de cette désastreuse trajectoire dans les communiqués de presse de l’OSM publiés lors de l’invasion de la bande de Gaza par Israël, pendant l’hiver 2008/2009.
Par exemple, le 12 janvier 2009, quand la plupart des actes horribles de massacre sont déjà portés à la connaissance du public, l’OSM s’oppose à la résolution 1860 du Conseil de sécurité des Nations-Unies qui appelle à un cessez-le-feu immédiat, la qualifiant d’ « anti-Israël » et la critiquant pour ne pas demander une « assistance humanitaire » pour Israël.  
De nombreuses organisations sionistes influentes se sont fait l’écho des mêmes positions, tandis que des organisations sionistes « plus modérées » bavassaient et cafouillaient. A lire leurs justifications, leurs soutiens et même leurs encouragements à ces crimes inqualifiables, il est pénible d’imaginer qu’un cœur qui bat puisse avoir été relié à la main qui les a écrits.
De même, le 31 mai de cette année, un effort monumental pour briser le siège illégal et paralysant de la bande de Gaza a été torpillé par le gouvernement israélien. Une flottille de six navires, avec 700 militants de la paix et de la solidarité, venant de plus de 40 pays, apportant 10 000 tonnes d’aides humanitaires, a été agressée par la marine israélienne qui en a pris le contrôle, tuant et blessant des militants sur un navire battant pavillon turc et ce, dans les eaux internationales.  
L’inhumanité et l’illégalité de ces actes sont indéniables, et elles le sont de plus en plus aux yeux de l’opinion publique.  
Il monte une prise de conscience partout dans le monde tant de la faillite morale et politique d’Israël, que de l’autoritarisme, de la violence et du fanatisme pharisaïque des autorités israéliennes et de parties de plus en plus grandes de l’opinion israélienne.
LA LUTTE CONTRE LE SIONISME
Surmonter les idées et les pratiques des sionistes est crucial, d’abord et avant tout en raison de l’impact de leur racisme et colonialisme institutionnalisés contre le peuple de Palestine, et plus largement ceux de la région.
Cet impact sioniste se manifeste par l’exigence que la force politique, juridique et économique des peuples et cultures juifs et européens doit s’imposer aux cultures et peuples aborigènes.
Ce racisme est aussi la cause d’un transfert et d’une aliénation des juifs Mizrahi (juifs d’origine africaine et asiatique), de leurs diverses histoires, langues, traditions et cultures, et de la marginalisation et de l’exploitation économique de la population Mizrahi comme des travailleurs migrants dans la société israélienne.
Le sionisme est aussi de l’antisémitisme en ce qu’il rejette les cultures et les histoires des juifs - incluant tant les juifs « autres » qu’européens que les
« victimes » juives européennes dont il a essayé de s’écarter pour créer un
« nouveau juif ».
Tout en rejetant les victimes juives dévirilisées de l’Europe chrétienne, il se sert de leur mémoire pour justifier et perpétuer un racisme et un colonialisme européens de même qu’un Etat juif militarisé.
Egalement, le sionisme favorise l’islamophobie en Palestine, et plus largement dans la région, aux USA et dans le monde entier.
Le ressentiment et la colère envers les juifs vivant en Israël et ailleurs, suscités par la violence et la domination militaire israéliennes, sont utilisés à leur tour pour justifier toujours plus de violence sioniste.
Le sionisme perpétue l’exceptionnalisme juif et évoque une version de l’histoire juive déconnectée de l’histoire et de l’expérience juives. En faisant du génocide nazi une exception, les juifs se mettent à part des victimes et survivants des autres génocides au lieu de s’unir avec eux.
Comme tel, le sionisme nous implique dans l’oppression du peuple palestinien et dans l’avilissement de nos propres héritages, de nos propres combats pour la justice et alliances avec nos frères humains.
La stratégie qui montre qu’Israël est un Etat d’apartheid obtient un succès grandissant, et son argumentation en faveur des boycotts, désinvestissements et sanctions (BDS) contre Israël est particulièrement fondée.
Les avancées dans ce domaine perturbent les organisations sionistes en Israël et dans le monde.
Cependant, des institutions sionistes comme l’OSM, l’AIPAC (Comité aux Affaires publiques israélo-américaines), la Ligue anti diffamation, le Centre Simon Wiesenthal, B’nai B’rith, et d’autres, aux Etats-Unis et ailleurs, disposent de millions de dollars pour protéger Israël de ses responsabilités dans sa politique d’apartheid et ses crimes de guerre qui se multiplient, et pour promouvoir la colonisation, le nettoyage ethnique, le vol et la destruction de la terre palestinienne.
Un soutien mutuel Israël/USA  
La convergence d’intérêts entre l’Etat israélien, les intérêts capitalistes mondiaux, spécialement ceux des fabricants d’armes, des entreprises pour la reconstruction
« post-conflits » et des entreprises privées de sécurité, comme celles de l’industrie pétrolière, est de plus en plus forte. Les réactions islamophobes en Europe occidentale, aux Etats-Unis et au Canada, la xénophobie en général, cherchent à faire des musulmans et des immigrés des boucs émissaires de la crise universelle du capitalisme et à les utiliser pour justifier une guerre et une occupation perpétuelles.
Les agressions militaires états-unienne et israélienne dans la région se soutiennent et se renforcent mutuellement. Malgré les préoccupations américaines devant les dégâts de la politique israélienne sur l’image des Etats-Unis, la puissance économique et militaire d’Israël dans la région est considérée comme vitale par Washington.  
En corollaire, il est de plus en plus évident que les lobbies pro-israéliens aux Etats-Unis vont s’opposer aux efforts des antis guerres. Les organisations sionistes et le lobby pro-israélien s’alignent de plus en plus sur les néoconservateurs US et partagent leur engagement dans l’agenda de guerre, d’occupation et/ou de sanctions contre l’Iraq, l’Afghanistan, l’Iran, le Pakistan, le Liban et la Syrie.
PLACER LA PALESTINE AU CENTRE D’UN AGENDA ANTI GUERRE  
Les juifs antisionistes aux Etats-Unis peuvent jouer un rôle en montrant au mouvement anti guerre que des progrès significatifs ne seront pas possibles sans s’opposer au rôle qu’Israël joue dans le déclenchement et la justification de l’agenda de guerres des Etats-Unis.
Après des décennies de débats et d’hésitations, la Palestine reste toujours un point de friction dans le mouvement anti guerre américain. La remise en cause du financement d’Israël par les Etats-Unis est évitée de crainte que cela ne nuise aux critiques contre l’occupation US de l’Iraq et de l’Afghanistan.  
A l’inverse de cette préoccupation, placer la Palestine carrément au centre d’un agenda anti guerre aux Etats-Unis est la clé d’un changement plus fondamental dans la politique et la pratique américaines, dont la guerre est nécessairement la stratégie.
A notre tour, par le renforcement du mouvement anti guerre, nous pouvons contribuer aux efforts pour réduire l’isolement du combat palestinien, faire avancer l’opposition à l’islamophobie et s’en prendre directement à la relation mutuelle efficace entre les Etats-Unis et Israël.
Responsabiliser les gouvernements israéliens, américains, et le soutien sioniste international ne viendra pas d’un changement de politique US mais grâce à un changement de l’opinion publique états-unienne et par le débat, en fomentant un mouvement populaire, en usant de sanctions juridiques internationales et américaines, et en soutenant l’appel palestinien au BDS.  
L’Assemblée des juifs US de 2010 se veut contribuer à ces efforts et refléter une rupture d’avec le sionisme, lequel œuvre depuis la Deuxième Intifada à faire sauter le carcan des accords d’Oslo. L’Assemblée se place dans la continuité de la longue histoire de la participation juive aux combats d’émancipation humaine. Les nôtres sont parmi ces voix de plus en plus fortes de juifs qui veulent rompre avec le courant qu’a été le sionisme et qui décline - un courant qui n’est qu’une trahison de notre humanité, comme il nie en même temps celle des Palestiniens.
Les juifs portent une accusation spécifique contre le sionisme tout en étant partie intégrante du mouvement de solidarité. Quand les juifs ne sont pas nets - que ce soit au sujet de leur propre confrontation au sionisme, ou de la priorité des exigences du combat populaire palestinien -, la participation juive menace de confusion plutôt que d’apporter une clarification et un renforcement du mouvement de solidarité avec la Palestine.
Nous devons faire attention à ne pas présumer que notre engagement et notre investissement pour surmonter le sionisme prétendent à « l’égalité » dans le combat ; outrepasser notre rôle actuel dans le mouvement nuit à la direction palestinienne dans son propre combat, renforçant ainsi la centralisation des voix juives que le sionisme encourage et que le racisme suggère.  
De même, assimiler la nécessité de la libération et de la sécurité palestiniennes à la sécurité de la plupart des juifs dans les pays occidentaux est inopportun.
L’Assemblée sera l’occasion de réfléchir sur nous-mêmes, en tant que membres du mouvement états-unien et international pour la justice, et de faire la clarté sur notre politique et nos pratiques de sorte que nous puissions améliorer notre efficacité.  
L’antisionisme juif n’est pas une identité, c’est une politique pour développer et agir, et un lieu d’affrontement du sionisme. S’organiser pour gagner l’approbation - ou une légitimité au regard - de l’opinion populaire juive, des organisations sionistes libérales, ou de l’opinion publique US, mine notre capacité à être solidaires.  De la même manière, dans le long terme, réécrire les exigences palestiniennes (par exemple, exclure le droit au retour dans les campagnes BDS) pour s’adapter aux agendas qui renforcent la paix en tant que stratégie de maintien d’un Etat juif exclusif, ne va pas à l’encontre de la politique et des principes sionistes.  
Cependant, dans le court terme, toute participation qui fait avancer BDS est utile pour délégitimer Israël.
C’est en se développant et en partageant de telles distinctions qu’on approfondira et augmentera la possibilité d’une véritable alternative au sionisme, et la capacité des juifs à contribuer à un mouvement de solidarité avec la Palestine, puissant et efficace. Ce sont les questions que nous espérons faire monter et explorer avec les juifs et nos partenaires dans ce combat, lors de l’Assemblée 2010 des juifs américains.
Notre engagement à nous confronter au sionisme s’intègre dans notre engagement à supprimer les menaces de racisme, d’antisémitisme, d’élitisme, de fascisme, de colonialisme et d’impérialisme qui nourrissent le sionisme et qui sont institutionnalisées dans les structures de l’apartheid d’Israël.  Nous voulons au contraire renforcer la continuité avec les mouvements historiques et actuels pour l’émancipation humaine, la lutte de classe, l’égalité, la démocratie et la justice. Ces liens ont toujours existé dans l’histoire juive, contre la collaboration juive avec ceux qui veulent opprimer.
SIGNATAIRES DU TEXTE :
Gabriel Ash est militant, écrivain et membre de premier plan dans l’IJAN (réseau mondial juif antisioniste) http://www.ijsn.net/home/ - il écrit parce que la plume est parfois plus puissante que l’épée, et parfois non.
Emily Katz Kashawi est militante, professionnelle de la communication et maman de deux jumeaux.
Mich Levy est militant, éducateur et organisateur international avec IJAN.
Sara Kershnar est militante, et organisateur internationale d’IJAN.
Source : Alter info
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=142744&language=fr 

Un petit pas pour Israël, un grand pas pour la communauté internationale!

18/06/2010  
A la suite de consultations ministérielles et des pressions internationales, Israël a décidé de faciliter l'entrée des biens "à usage civil dans la bande de Gaza et d'élargir l'accès aux matériaux pour des projets civils qui sont sous supervision internationale" sans renoncer au contrôle du reste des produits.    
"Le gouvernement veut poursuivre les procédures de sécurité existantes pour prévenir l'entrée d'armes et de matériel de guerre", a prétendu le cabinet israélien dans un communiqué. 
L'application concrète est renvoyée à des réunions "dans les jours qui viennent". Mais Benjamin  Netanyahu a déjà prévenu que le blocus maritime serait maintenu.
L'Autorité palestinienne a jugé cette avancée insuffisante, exigeant la levée totale du blocus alors que le mouvement palestinien Hamas a réclamé la fin du blocus imposé à l'enclave pauvre et surpeuplée, dont plus de 80% de la population dépend de l'aide étrangère.    "Nous rejetons la décision sioniste, qui constitue une tentative de contourner la décision internationale d'une levée complète du blocus de la bande de Gaza", a déclaré Ismaïl Radwane, un dirigeant du Hamas.
Certes, la décision israélienne a été saluée par les Etats-Unis qui ont espéré que la mise en œuvre de ce "principe" améliorera la situation dans le territoire palestinien.  
Le chef de l'ONU Ban Ki-moon l'a qualifiée d'"encourageante", mais a dit souhaiter toujours un changement fondamental de la position israélienne  sur ce blocus, a déclaré son porte-parole.
L'envoyé spécial du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU) Tony Blair s'en est félicité, précisant que le Quartette allait continuer ses discussions avec Israël pour "donner corps à ces principes" et examiner le rôle que pourraient jouer l'Autorité palestinienne et l'UE aux points de passage.  
A Bruxelles, la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, a exprimé un "grand intérêt", tempéré par le fait qu'il s'agit d'une "décision de principe" dont elle a espéré l'application rapide.  
Le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos, dont le pays assure la présidence de l'UE, s'est félicité de cette initiative grâce à laquelle "au lieu d'avoir une liste des biens interdits, il y aura à l'inverse une liste" des produits autorisés". 
 Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a salué un "premier grand progrès", estimant toutefois qu'il ne serait pas "suffisant" s'il n'aboutissait pas à la fin du blocus et de la contrebande.  
Selon les médias israéliens, les nouvelles règles devraient prévoir l'établissement d'une "liste noire" de quelque 120 produits ou matériaux interdits, susceptibles d'utilisation à des "fins militaires", comme les matériaux de construction, dont les tuyaux, le ciment et le gravier, tandis que le reste serait libre d'entrée à Gaza.
Une centaine de produits sont actuellement autorisés, contre 4.000 avant 2007, d'après l'organisation israélienne des droits de l'homme Gisha. 
Les félicitations pleuvent ainsi de toutes parts sur "Israël". Reste à voir l'application concrète sur le terrain pour juger si la nouvelle décision israélienne n'est que de la poudre aux yeux pour épargner toute mesure efficace internationale.   

Des militantes déterminées à briser le blocus de Gaza depuis le Liban

18/06/2010  
Des militantes ont affirmé jeudi leur détermination à rallier Gaza depuis le Liban à bord d'un bateau chargé d'aides médicales afin de briser le blocus en dépit des avertissements israéliens. 
Une cinquantaine de femmes, dont 20 libanaises, chrétiennes et musulmanes, se sont réunies pour la prière dans une grotte près de Maghdouche, dans le sud du Liban, pour demander la bénédiction de leur bateau, baptisé "Mariam" (Marie).
"Mariam commence à atteindre ses visées puisque des officiels israéliens ont exprimé leur peur et ont envoyé des avertissements et des menaces avant de décider d'assouplir le blocus de Gaza", a déclaré à l'AFP la porte-parole du groupe, Rima Farah qui n'a pas avancé de date pour le départ du navire.
"Les participantes sont déterminées à avancer et nos seules armes sont notre foi en la vierge Marie et en l'humanité", a-t-elle affirmé, insistant sur la non affiliation de ces femmes à aucune organisation.
Samar al-Hajj, l'organisatrice de l'expédition à laquelle doivent selon elle se joindre des militants européens et des journalistes a dit que le navire était "désormais prêt". "Nous n'avons pas peur" a-t-elle encore déclaré.
Le ministre israélien de la guerre Ehud Barak a prévenu jeudi le Liban qu'il serait tenu pour responsable de tout départ de bateaux de ses ports à destination de la bande de Gaza.
A Paris, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a aussi sévèrement mis en garde le Liban contre l'envoi de ce navire.Réagissant aux menaces israéliennes, le Premier ministre libanais Saad Hariri et son homologue égyptien Ahmed Nazif ont dénoncé à Beyrouth l'attitude israélienne contre les militantes.
"Le gouvernement israélien continue de menacer le Liban", a affirmé Hariri lors d'une conférence de presse conjointe. "Il y a des flottilles en provenance d'Europe", a-t-il ajouté, "Le ministre israélien de la Défense va-t-il attaquer l'Europe ou d'autres pays qui envoient de l'aide à Gaza?", s'est il interrogé.
Le Premier ministre égyptien, en visite au Liban, a mis pour sa part Israël en garde contre les "terribles conséquences" qu'aurait une attaque contre ce bateau, "comme on l'a vu avec la flottille turque de la liberté" arraisonnée le 31 mai. 

Tentatives israéliennes pour retracer la ligne bleue ???

18/06/2010  
L’entité sioniste est soupçonnée de vouloir retracer en cati mini la ligne bleue qui sépare le Liban de la Palestine occupée. 
C’est le quotidien israélien Maariv qui l’a révélé, indiquant que l’armée israélienne et l’ONU ont entamé dans le plus grand secret une délimitation des frontières de la région orientale de la barrière qui sépare le Liban de la Palestine occupée. 
La  dixième chaîne de la télévision israélienne a de son côté repris l’information, soulignant que le travail se faisait dans les régions qui n’ont pas été délimitées, et qu’il consiste à reproduire chaque centimètre tout au long de la frontière, surtout celles revendiquées par le Liban. Des rencontres hebdomadaires auraient lieu entre des officiers israéliens et ceux de la Finul, qui utilisent dans le retracement des cartes datant des années vingt du siècle dernier.  
Selon le correspondant de la dixième chaîne, «  cette opération pourrait durer de longues années » et de préciser que «  dans cette région frontalière explosive, tout le monde est conscient que chaque centimètre peut avoir de l’impact ; et que chaque erreur peut faire déclencher un conflit ».
Alors que selon l’officier de contact israélien avec la Finul, le lieutenant Yountas Kornicus, «  le véritable tonneau de poudre est les hameaux de Chébaa ».
Interrogé par AlManar, une source de l’armée libanaise a assuré que personne ne s’est adressée à elle sur le sujet du tracé de la frontière, signalant ne pas être au courant d’un tel effort. Elle a affirmé que l’armée libanaise ne permettra à personne de retracer la ligne bleue, tout en rappelant les réticences libanaises sur certain tracés.

Abbas appelle Washington à poursuivre ses efforts pour la levée totale du blocus de Gaza

19/06/2010
Lors de sa rencontre, hier, avec l’émissaire US George Mitchell, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a jugé « nécessaire » la poursuite des efforts américains pour parvenir à la « fin totale du siège de la bande de Gaza ».
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a souligné hier devant l'émissaire américain George Mitchell, qu'il a reçu à Ramallah en Cisjordanie occupée, la nécessité de lever totalement le blocus israélien de la bande de Gaza. « M. Abbas a jugé nécessaire la poursuite des efforts américains et internationaux pour parvenir à la fin complète et totale du siège de la bande de Gaza », a indiqué à l'AFP le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina. Pour le président palestinien, une telle levée favoriserait des progrès dans les négociations indirectes que conduit l'émissaire américain entre Israël et les Palestiniens, a ajouté le porte-parole. Le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a indiqué que M. Abbas considère le blocus comme « une sanction collective » infligée aux 1,5 million d'habitants de Gaza, et appelle Israël à ouvrir tous les points de passage avec le territoire palestinien. Le président palestinien a réaffirmé qu'un « allègement du blocus était insuffisant », selon M. Erakat.
Israël s'est engagé jeudi à assouplir son blocus imposé depuis quatre ans à la bande de Gaza en facilitant l'entrée des biens à usage strictement civil, mais l'Autorité palestinienne et le Hamas qui contrôle le territoire ont exigé sa levée totale.
Au sujet d'un projet israélien controversé de 1 600 nouveaux logements à Jérusalem-Est, « M. Mitchell a assuré que la garantie donnée à la partie palestinienne d'une cessation de la construction dans les colonies était maintenue et ne changerait pas », a affirmé M. Erakat. L'émissaire américain, qui a rencontré jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, au début d'une nouvelle série de négociations indirectes israélo-palestiniennes, est attendu aujourd'hui en Égypte pour des entretiens avec les responsables de ce pays.
Parallèlement, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a déclaré hier qu'Israël n'est pas prêt pour la paix, mais que les pays arabes lui donneront une chance pour prouver sa sincérité avant de rompre les pouparlers indirects engagés avec les Palestiniens. La Ligue a donné son feu vert en mai dernier à M. Abbas pour engager, pour une durée de quatre mois, ces pourparlers dits de proximité sous l'égide de M. Mitchell. « Nous avons décidé d'évaluer ce qui se passe à la fin de l'été, ou au début de l'automne. Si, après cette évaluation, nous en arrivons à la conclusion qu'il y a des progrès, alors nous serons prêts à bâtir notre politique sur cette base », a dit M. Moussa. Mais, selon lui, « (...) les pourparlers indirects (...) ne produisent pas de résultats. Il nous faut résoudre ce problème ».
La Ligue arabe pourrait saisir le Conseil de sécurité des Nations unies si les pourparlers ne produisent pas de résultats d'ici à l'automne, a-t-il ajouté, lors d'une rencontre avec le président russe Dmitri Medvedev, en marge du Forum pour le développement économique de Saint-Pétersbourg.

Appel aux parlementaires du monde : Il faut soutenir Hanine Zoubi

publié le vendredi 18 juin 2010
Balad

 
La membre de la Knesset Hanine Zoubi (Balad) fait face à des menaces de mort depuis que la commission interne de la Knesset a voté en faveur la révocation de son immunité parlementaire pour avoir participé à la flottille humanitaire qui allait vers Gaza et aux protestations contre le blocus.
Le 7 Juin 2010, la commission interne de la Knesset, le parlement israélien, a voté par une majorité de sept voix contre une pour demander la levée de l’immunité parlementaire de MK Hanine Zoubi (représentante du Rassemblement National Démocratique - Balad). Cette décision de la commission fera perdre à MK Zoubi trois droits dont jouissent habituellement les membres du Parlement d’Israël. Premièrement, son passeport diplomatique sera annulé. Deuxièmement, ses privilèges concernant ses voyages à l’étranger seront réduits. Et troisièmement, ses frais de justice couverts lors de son mandat parlementaire ne seront plus assurés par la Knesset. Avant de prendre effet, la révocation de ces privilèges doit être approuvée par la séance plénière de la Knesset. Un vote sur ces questions pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine.
La décision de la commission interne du parlement est intervenue à la suite de plusieurs jours de séances orageuses à la Knesset, au cours desquelles MK Zoubi a été accusée par ses collègues parlementaires d’être une « terroriste » et une « traîtresse ». De plus, elle a essuyé des remarques racistes et sexistes si offensantes et insultantes que certaines ont été supprimées du compte-rendu officiel. Vu cette ambiance de haine, il est fort probable que la séance plénière de la Knesset approuve les recommandations de la Commission interne [1].
Contexte -MK ZOUBI et la flottille pour la LIBERTÉ de la bande de Gaza
Le blocus militaire imposé à la bande de Gaza depuis bientôt quatre ans a transformé Gaza en une prison à ciel ouvert, la plus grande au monde, avec ce que Amnesty International a appelé « une crise humanitaire » d’un « niveau catastrophique ». À ce jour, il y a eu peu ou pas du tout de pression internationale sur Israël pour lever le blocus, pas même après l’agression massive d’Israël sur Gaza en 2008-2009 qui a duré trois semaines, au cours desquelles quelque 1400 Palestiniens ont été tués. Le double objectif de la "Flottille pour la Liberté de Gaza ", la semaine dernière, était de fournir une aide tellement nécessaire à environ 1,4 million de Palestiniens, et en même temps de briser le silence, et la complicité, de la communauté internationale sur le siège, ce qui est précisément la raison pour laquelle MK Zoubi a accepté l’invitation à y participer.
Avec des centaines de militants venus de 40 pays, MK Zoubi, qui représente divers regroupements de citoyens juifs et palestiniens d’Israël qui s’opposent au siège et qui ne veulent pas que ce blocus soit perpétré en leur nom, prit la mer avec un message humanitaire clair : mettre fin au siège, mettre fin à l’occupation, mettre fin à l’oppression du peuple palestinien.
A la suite de l’attaque navale israélienne contre la flottille humanitaire le 31 mai 2010 au cours de laquelle neuf militants turcs ont été tués, MK Zoubi, jouissant de l’immunité parlementaire, a été la première à être libérée de la détention illégale et le premier témoin de visu à raconter ce qui s’était passé lorsque les bateaux ont été interceptés dans les eaux internationales. En donnant ainsi le premier compte-rendu qui contredit le porte-parole de l’armée et les journalistes qui les accompagnaient, MK Zoubi a suscité la colère du public israélien en défiant la version officielle israélienne des événements [2]. En réaction, les ministres israéliens et la Knesset ont appelé à ce qu’elle soit privée son immunité parlementaire, renvoyée de la Knesset et poursuivie en justice. Le ministre israélien de l’Intérieur, accusant MK Zoubi de « trahison », a demandé au procureur général l’autorisation de la déchoir de sa citoyenneté.
Au lieu d’affirmer les droits politiques, civils et humains fondamentaux de MK Zoubi, y compris la liberté d’expression, la Knesset a plutôt rallié la troupe et pris la défense de l’armée pour tenter de faire taire MK Zoubi en lui rognant les ailes. Le 2 Juin 2010, l’un des jours les plus orageux que la Knesset ait connu, MK Zoubi a été attaquée non seulement verbalement mais aussi physiquement par des membres de la Knesset appartenant à la droite israélienne, le courant dominant.
Dans leur tentative de "tirer sur le messager », ces législateurs ont attisé les campagnes de haine appelant à exécuter MK Zoubi. Depuis la "Flottille pour la liberté de Gaza" la semaine dernière, MK Zoubi a reçu plus de 50 menaces de mort. Par crainte d’actes de violence contre elle (y compris de la part d’autres membres du parlement), la Knesset a dû lui assigner des gardes pour sa sécurité personnelle. À ce jour, aucun parti officiel élu (ni le Parti Travailliste, ni Kadima ni le Likoud) ne s’est prononcé en faveur de son droit à la vie et la liberté.
APPEL À L’ACTION
La persécution de MK Zoubi n’est que la dernière vague de la répression politique contre les citoyens palestiniens d’Israël, dont font partie les multiples tentatives d’empêcher le parti BALAD de participer à des élections générales et de discréditer les militants arabes, les intellectuels et les dirigeants politiques qui défendent l’idée d’un État démocratique, un "État pour tous ses citoyens."
Déjà mis en marge de la politique, les citoyens palestiniens d’Israël et leurs alliés politiques juifs israéliens font face à une campagne virulente de provocations, de criminalisation et de haine cautionnée par l’État. En d’autres termes, l’espace étroit de la légitimité politique se rétrécit très vite, et la dernière chasse aux sorcières dont est victime MK Hanine Zoubi est un cas typique en la matière. Mais c’est plus que cela, c’est aussi un test qui peut constituer un précédent. Si le monde soutient le parlement israélien et le laisse retirer les droits politiques de MK Hanine Zoubi, l’étape suivante sera de la priver de ses droits civils. Et s’ils peuvent faire ceci avec un élu, ils pourront certainement le faire avec un citoyen ordinaire, respectueux de la loi mais dissident. .
Les parlementaires jouissent d’une immunité et de privilèges, non pas pour qu’ils puissent agir en dehors ou au-dessus des lois mais pour qu’ils puissent les utiliser comme moyens pour atteindre, selon leur conscience, des objectifs responsables. Si participer à une flottille internationale pacifique visant à aider une population civile assiégée, appauvrie et qui subit une crise humanitaire provoquée par l’homme et perpétrée par son propre gouvernement n’est pas un acte de conscience ou un devoir civique, alors qu’est-ce que c’est ?
Nous vous demandons de contacter les représentants de la Knesset et le gouvernement d’Israël (liste des contacts ci-dessous) et de les inciter à respecter le droit de MK Hanine Zoubi d’exercer son travail de parlementaire au nom des citoyens palestiniens d’Israël et de leurs alliés politiques juifs, sans violence, ni menace, ni intimidation, ni punition, ni censure. Nier ses droits en tant que législatrice, c’est nier le droit de ses électeurs d’être représentés ; défendre ses droits en tant que législatrice c’est défendre le droit de ses électeurs d’être vus, entendus et pris en compte.

Coordonnées

Reuven Rivlin
Président de l’Assemblée Nationale(Knesset) rrivlin@knesset.gov.il
00972 2-675344402-fax 6496193
Benjamin Netanyahu Premier Ministre pmo.heb@it.pmo.gov.il
téléphone-fax : 00972 2-670551202-5664838
Tzipi Livni Présidente de l’Opposition zlivni@knesset.gov.il
00972 2-640845802-6496659
Eliyahu Yishai Ministre de l’Intérieur sar@moin.gov.il
00972 2-670140102-5666376
Présidents de GROUPE PARLEMENTAIRE
Dalia Itzik Kadima
dizik@knesset.gov.il 00972 2-649675602-6496055
Zeev Elkin Likkud
zelkin@knesset.gov.il 00972 2-640814502-6496438
Daniel Ben Simon Travaillistes
dbensimon@knesset.gov.il
00972 2-640885002-6496415
Chaim Oron Meretz
horon@knesset.gov.il 00972 2-6408348-403-6961728
Juin 9, 2010
Au nom du groupe parlementaire Balad
MK Jamal Zahalka | bureau 02-6408184 | fax : 02-6753182 | jzhalka@knesset.gov.il
MK Hanine Zoubi | bureau : 02-6408029| fax : 02-6496595 | hzoaby@knesset.gov.il
Pour plus de détails, prière de contacter Mme Yasmine Daher au 054 4884961 | balad.parliamentarian.group@gmail.com
[1] en France, l’eurodéputé P. Le Hyaric a lancé une pétition pour soutenir H Zoubi :Pétition pour une députée arabe israélienne menacée
ajout de notes : C. Léostic, Afps

Résolution du Parlement européen sur l’opération militaire israélienne contre la flottille humanitaire et le blocus de Gaza

publié le vendredi 18 juin 2010


 
Adoptée par le Parlement européen ce jeudi 17 juin à une très large majorité (470 votes pour, 56 votes contre et 56 abstentions)
Le Parlement européen,
-  vu ses résolutions antérieures sur Gaza, en particulier celles du 15 janvier 2009 sur la situation dans la bande de Gaza(1) et du 18 février 2009 sur l’aide humanitaire à la bande de Gaza(2),
-  vu la Déclaration de Venise de 1980,
-  vu les déclarations antérieures du Quatuor pour le Moyen-Orient, en particulier celle du 19 mars 2010 réaffirmant les principes fondamentaux définis le 26 juin 2009 à Trieste et celle du 11 mai 2020 sur la relance des pourparlers de proximité entre Israéliens et Palestiniens,
-  vu les résolutions 1860 du 8 janvier 2009 (S/RES/1860(2009)) et 1850 du 16 décembre 2008 (S/RES/1850(2008)) du Conseil de sécurité des Nations unies,
-  vu la déclaration de la haute représentante de l’Union/vice-présidente de la Commission Catherine Ashton, au nom de l’Union européenne, sur l’opération militaire israélienne menée contre la flottille, publiée le 31 mai 2010,
-  vu la déclaration du président du Conseil de sécurité des Nations unies (S/9940) du 31 mai 2010,
-  vu les conclusions du Conseil du 8 décembre 2009 sur le processus de paix au Proche‑Orient,
-  vu la déclaration du Président du Parlement européen, Jerzy Buzek, du 31 mai 2010,
-  vu la résolution adoptée le 2 juin 2010 par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur les graves attaques des forces israéliennes contre le convoi maritime d’aide humanitaire,
-  vu la résolution adoptée par l’Assemblée générale de l’OMS le 18 mai 2010,
-  vu le rapport du Programme alimentaire mondial et de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) publié en novembre 2009 sur la situation à Gaza,
-  vu l’article 110, paragraphe 4, de son règlement,
A. considérant que l’opération militaire menée par Israël dans les eaux internationales, le 31 mai 2010, contre une flottille d’aide humanitaire en route pour Gaza a entraîné la mort de neuf civils et blessé 38 civils ainsi que sept soldats israéliens,
B. considérant que les points d’entrée et de sortie à la frontière de Gaza sont fermés depuis juin 2007, après que le Hamas eut pris militairement le pouvoir, et que l’embargo sur la circulation des personnes et des marchandises a accru la pauvreté, paralysé la reconstruction et étouffé l’économie dans la bande de Gaza, entraînant la création d’un marché noir généralisé contrôlé par le Hamas, entre autres ; considérant que ce blocus n’a pas abouti à la libération de Gilad Shalit, escomptée par les autorités israéliennes et maintes fois réclamée par le Parlement européen ; considérant que ce blocus n’a pas atteint son objectif, qui était de porter un coup aux extrémistes, et que, dans la mesure où il touche plus particulièrement les groupes les plus vulnérables de la population, il a conduit à une radicalisation croissante,
C. considérant que d’après les déclarations antérieures des organes des Nations unies, le blocus de la bande de Gaza représente une sanction collective qui est contraire au droit humanitaire international,
D. considérant que 80 % des habitants de Gaza sont tributaires de l’aide alimentaire, que plus de 60 % sont touchés par l’insécurité alimentaire, que le chômage avoisine les 50 % et que la situation sanitaire et environnementale s’est sérieusement dégradée,
E. considérant que 3 600 camions d’aide alimentaire seulement sont entrés à Gaza au cours des trois premiers mois de l’année, contre 36 000 au cours du premier trimestre de 2007, et que 80 produits seulement sont autorisés à entrer à Gaza alors que l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) estime que 6 000 produits sont nécessaires pour satisfaire les besoins humanitaires essentiels,
F. considérant que les Territoires palestiniens sont, parmi les pays tiers, le principal bénéficiaire des fonds de l’Union et que cette aide a joué une rôle important dans les efforts visant à atténuer la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza ; considérant que l’Union européenne continue à fournir une aide humanitaire essentielle dans la bande de Gaza, notamment par le canal de l’UNRWA,
G. considérant que la solution reposant sur deux États reste le fondement essentiel d’une paix durable entre Israéliens et Palestiniens et qu’il importe dès lors d’éviter toute initiative unilatérale de nature à compromettre cette perspective ; considérant que les pourparlers de proximité en cours pourraient déboucher sur la reprise de négociations de paix directes en vue de mettre en place un État palestinien viable, cohabitant dans la paix et la sécurité avec l’État d’Israël,
H. considérant que, jusqu’ici, le Hamas continue de faire obstacle à l’entrée à Gaza de la cargaison humanitaire de la flottille,
1. présente ses condoléances aux familles des victimes ;
2. condamne l’attaque contre la flottille dans les eaux internationales, qui constitue une violation du droit international ;
3. demande que soit rapidement menée une enquête internationale et impartiale sur cette attaque ; insiste pour que les principes de responsabilisation et de responsabilité soient respectés et invite instamment la haute représentante/vice-présidente et les États membres de l’Union à faire en sorte que toutes les mesures appropriées soient prises pour que cette demande produise ses effets ;
4. invite instamment Israël à lever immédiatement le blocus de Gaza, ayant entraîné une catastrophe humanitaire et une radicalisation croissante qui devient une source d’insécurité pour Israël et pour toute la région ;
5. demande que toutes les attaques contre Israël cessent immédiatement et avertit que ceux qui les commettent doivent assumer pleinement leur responsabilité ;
6. invite instamment la haute représentante/vice-présidente et les États membres de l’Union européenne à prendre des mesures pour assurer l’ouverture durable de tous les points de passage à destination et en provenance de Gaza, y compris le port de Gaza, avec un contrôle international adéquat de l’utilisation finale, afin de permettre la circulation sans entrave des produits humanitaires et commerciaux nécessaires à la construction et à une économie autonome, de même que les mouvements monétaires et la libre circulation des personnes ;
7. invite instamment la haute représentante/vice-présidente à prendre immédiatement l’initiative en soumettant au Quatuor un plan de l’Union européenne en vue de lever le blocus de Gaza et d’aborder les préoccupations d’Israël en matière de sécurité en assurant le contrôle international des points de passage, y compris en réévaluant le mandat de la mission d’assistance à la frontière de l’Union européenne (EU-BAM), avec éventuellement une dimension maritime, ainsi qu’en réactivant cette mission et en déployant une force navale internationale pour surveiller le rivage de Gaza ;
8. rappelle que, même si l’Union est disposée à prolonger son assistance aux Palestiniens, cet engagement n’est pas à durée indéterminée et souligne que, si l’aide humanitaire doit demeurer inconditionnelle, l’Union doit jouer un rôle politique débouchant sur des résultats concrets en vue de la création d’un État palestinien viable, qui soient conformes à l’importance de son aide financière ainsi qu’à son poids économique dans la région ;
9. exprime son soutien aux pourparlers de proximité entre Israël et l’Autorité palestinienne et souligne la nécessité de les poursuivre en vue de la reprise de négociations directes ;
10. est convaincu qu’il est nécessaire et urgent de procéder à une réforme approfondie de la politique de l’Union à l’égard du Proche-Orient afin de jouer un rôle politique décisif et cohérent, avec des moyens diplomatiques efficaces, dans l’intérêt de la paix et de la sécurité dans cette région voisine qui revêt un intérêt stratégique vital pour l’Union européenne ; estime que cette réforme doit s’étendre à toutes les politiques de l’Union, y compris, entre autres, la politique commerciale et la politique de développement ;
11. salue le travail accompli par l’UNRWA et, conscient du goulet d’étranglement financier auquel cette agence sera confrontée avant la fin de l’année, demande à la communauté internationale des donateurs de tenir les engagements pris et d’augmenter encore ses contributions ;
12. fait observer que les événements récents ont sérieusement détérioré les relations entre la Turquie et Israël ; encourage le gouvernement turc à axer ses efforts diplomatiques et politiques sur des mesures visant à adoucir le sort de la population palestinienne et à contribuer au processus de paix au Proche-Orient ;
13. se félicite de la récente ouverture du point de passage de Rafah par les autorités égyptiennes ;
14. demande la libération immédiate du sergent israélien Gilad Shalit qui a été enlevé par le Hamas sur le sol israélien le 25 juin 2006 et qui, depuis, est détenu au secret à Gaza ;
15. invite instamment le Conseil à prendre les mesures nécessaires pour convoquer sans délai le Conseil d’association UE-Israël afin de discuter de la situation actuelle ;
16. engage également le Conseil à prendre les mesures nécessaires pour convoquer le comité mixte UE-Autorité palestinienne ;
17. charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil, à la Commission, à la haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, aux gouvernements et aux parlements des États membres, au Secrétaire général des Nations unies, à l’envoyé du Quatuor au Proche‑Orient, au Secrétaire général de la Ligue des États arabes, au gouvernement israélien, à la Knesset, au Président de l’Autorité palestinienne, au Conseil législatif palestinien, au gouvernement et au parlement turcs ainsi qu’au gouvernement et au parlement égyptiens. [1]
[1] voir aussi la déclaration de l’eurodéputé communiste P. Le Hyaric :

Patrick Le Hyaric à Catherine Ashton : Vous avez les moyens d’agir pour Gaza, alors des actes maintenant !

Un débat a eu lieu mercredi 16 juin au Parlement européen à propos de l’attaque de la flottille humanitaire et du blocus de Gaza. A cette occasion, j’ai interpellé Catherine Ashton, la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères. Voici mon intervention :
Cela fait trop longtemps que les institutions internationales, y compris les organes européens, font des vœux, utilisent les mêmes mots, les mêmes bonnes intentions proclamées sans actes clairs pour la sécurité, la paix et l’existence d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967.
Il faut maintenant des actes nets et forts de l’Union européenne.
Il y a eu un acte de piratage au sens du droit international dans les eaux internationales contre un convoi humanitaire.
Ce n’est pas en laissant faire cette mascarade d’enquête où le criminel crée lui-même son propre tribunal qui fera avancer quoi que ce soit.
Ce n’est pas non plus en se satisfaisant d’un vague projet d’allègement de cet impitoyable blocus que le processus de paix et l’indispensable souveraineté des peuples avancera. C’est la levée du blocus que nous devons exiger et obtenir.
Vous avez des outils pour cela. Oui, Madame la Haute Représentante, créons des missions de supervision européenne associées à d’autres Etats aux points de passage terrestre et maritime.
Suspendez l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël tant que le blocus ne sera pas levé et que la colonisation se poursuivra.
Faites cesser les importations de produits des colonies israéliennes en Cisjordanie.
Cessons les coopérations en matière de technologies militaires et cessons les ventes d’armes à Israël.
Enfin, qui fera une enquête sur les européens qui ont été tabassés dans les prisons israéliennes ?
Un dernier mot, je souhaiterais que notre parlement demande l’arrêt des menaces qui frappent la députée de la Knesset Haneen Zoabi.
Vous avez les moyens d’agir, alors, Madame Ashton, des actes maintenant. http://patricklehyaric.net/2010/06/....
communiqué par la Plateforme des Ong françaises pour la Palestine
ajout de note : C. Léostic, Afps

Confusion médiatique autour du bateau Mariam

19/06/2010
Le comité organisateur de l'expédition du bateau Mariam pour l'envoi d'aides médicales à Gaza, et dont l'équipage sera formé uniquement de femmes, a publié hier un communiqué précisant que seules Samar el-Hajj, coordinatrice du comité organisateur de l'expédition, et Rima Farah, porte-parole de l'expédition, sont habilitées à parler au nom de Mariam. Le communiqué a souligné dans ce cadre que toute information qui n'émane pas de ces deux sources serait fausse.
Le texte faisait ainsi référence à un autre communiqué publié plus tôt au nom « du comité de coordination avec les médias » et qui déplorait les informations parues dans certains médias selon lesquelles le but des femmes volontaires pour cette expédition « est de se livrer à une gesticulation médiatique et faire des sorties en mer ». Ce communiqué avait également démenti toute rumeur selon laquelle des femmes du monde artistique, comme les chanteuses May Hariri et Haïfa Wehbé, seraient à bord du bateau. Or en soirée, May Hariri a annoncé dans un communiqué « qu'elle serait à bord de Mariam, sauf si des changements interviennent de la part du comité organisateur de l'expédition ».
Par ailleurs, dans une interview accordée à l'agence al-Markaziya, Rima Farah a assuré que « le mouvement se poursuit jusqu'à la levée du blocus sur Gaza ».
Rima Farah a expliqué que « des femmes de différentes communautés, unies par des liens d'amitié, ont décidé de mener cette expédition après l'échec de la flottille de la liberté et du bateau de Marmara ». « Elles entendent ainsi dire qu'elles ne craignent pas les menaces israéliennes », a-t-elle souligné.
Rima Farah a noté par ailleurs que le comité organisateur étudiait la possibilité d'augmenter le nombre de volontaires, d'autant que plus de 400 femmes au Liban ont déjà déposé leurs demandes, en plus des demandes provenant de Syrie, du Koweït et d'Égypte. Elle a également indiqué que plus 282 000 signatures ont déjà été récoltées.
Rima Farah a en outre précisé que « l'expédition revêt un caractère humanitaire et non ludique et qu'elle sera menée à bord d'un bateau marchand et non touristique ». « Une immense photo de la Sainte Vierge y sera levée et le bateau sera chargé de médicaments pour traiter le cancer des enfants, les cancers du sein et du col de l'utérus, ainsi que des affaires pour les enfants et une jarre d'huile bénie », a-t-elle poursuivi. Notant que des cantiques religieux seront diffusés tout au long de l'expédition, Rima Farah a affirmé que celle-ci n'est pas soutenue par le parti de Dieu (Hezbollah), mais qu'il s'agit du « parti de la mère de Dieu ». Et de démentir enfin les rumeurs selon lesquelles Haïfa Wehbé aurait exprimé le souhait de rejoindre l'expédition.

Le Hezb se dégage de tout lien avec les navires ; les USA redoublent de conseils à l’égard de Beyrouth...

19/06/2010
Les États-Unis ont officiellement averti le Liban de ne pas prendre à la légère les mises en garde israéliennes concernant tout navire d'aide qui partirait du Liban en direction de Gaza, quelle que soit sa cargaison - médicaments, nourriture, etc. Le conseil américain est simple : la marine israélienne arraisonnera ce navire et emprisonnera les activistes.
Selon des sources diplomatiques rapportées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane, ce sujet était au cœur de la discussion hier entre le Premier ministre Saad Hariri et l'ambassadrice des États-Unis, Michelle Sison.
Ces sources n'ont toutefois pas voulu se prononcer sur le point de savoir si le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, mettra à exécution ses menaces à l'encontre des navires Naji el-Ali et Mariam, ou si c'est simplement de l'intimidation. Ces sources rappellent simplement que si Israël n'a pas hésité à réagir comme il l'a fait avec la flottille de la liberté alors qu'il entretient des relations diplomatiques, stratégiques et économiques avec la Turquie qui, à titre d'exemple, lui achète des armes pour plus de six milliards de dollars, il hésitera bien moins s'il s'agissait d'un pays « ennemi » comme le Liban...
Signalons, à propos des menaces israéliennes contre les deux navires libanais, que le Hezbollah a publié un communiqué rendant hommage à « toutes les mesures humanitaires visant à briser le blocus contre Gaza », ainsi qu'au « courage » de tous les activistes. « Le succès de telles entreprises est lié à leur caractère civil et populaire, voilà pourquoi nous tenons depuis le début à ce que le Hezbollah en reste éloigné, tant au niveau de la coordination que du soutien logistique, ou de la participation. Nous ne faisons pas cela parce que nous ne sommes pas généreux, mais parce que nous ne voulons pas donner à l'ennemi un prétexte supplémentaire pour s'attaquer aux navires », affirme encore le communiqué publié par le parti de Dieu.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/661583/Le_Hezb_se_degage_de_tout_lien_avec_les_navires_%3B_les_USA_redoublent_de_conseils_a_l%27egard_de_Beyrouth....html

Des instituteurs grecs restaurent une école primaire dans le camp de réfugiés de Jabalia

[ 18/06/2010 - 09:57 ]

Jabalia – CPI
Le Syndicat des instituteurs grecs a adopté le projet de restauration d’une institution de l’éducation nationale de la bande de Gaza. Cette décision est venue après une visite rendue par une délégation représentant le Syndicat à la bande de Gaza pour se rendre compte de la situation réelle du peuple palestinien assiégé depuis quatre ans.
La délégation des instituteurs a montré sa détermination à restaurer une école primaire du camp de réfugiés palestiniens de Jabalia. Elle mettra une somme de vingt mille euros pour le faire et pour élargir cette école qui prend actuellement deux mille six cents élèves, soixante élèves par salle. L’école prendra le nom de Sibros Macobolos, l’instituteur grec qui avait été derrière cette initiative, mais qui est mort avant de voir le projet se concrétiser.
La délégation grecque a rencontré, le 10 juin, Ismaël Haniyeh, premier ministre palestinien, ainsi que des représentants palestiniens, officiels et populaires. Ces derniers ont exprimé leur gratitude aux Grecs qui font tout pour rompre l’injuste blocus.

La décision d’alléger le blocus n’a aucun intérêt

[ 18/06/2010 - 10:01 ]

Gaza – CPI
Le gouvernement israélien a annoncé, hier jeudi 17 juin 2010, sa décision d’alléger l’injuste blocus imposé depuis plus de quatre ans contre la Bande de Gaza et contre ses habitants civils. Il prétend vouloir laisser passer plus de produits dans la bande de Gaza.
Le groupe « Changement et réforme » du Conseil Législatif Palestinien a déclaré que cette décision était sans intérêt dans les faits.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, le groupe « Changement et réforme » a confirmé que les occupants israéliens ne veulent que duper l’opinion publique internationale. Cette tentative vise à embellir l’image de l’occupation dans le monde, en essayant de donner l’impression qu’ils lèvent le blocus. Par contre, ils n’ont aucune intention de le faire. C’est une tentative pour échapper de ces pressions internationales refusant le blocus.
Le groupe a mis le monde en garde contre un silence face à ce blocus en croyant à cette décision israélienne.
Il a appelé à garder la pression internationale, à acheminer de nouveaux convois pour rompre l’injuste blocus, par la terre comme par la mer, et à poursuivre les chefs de l’occupation israélienne, en tant que criminels de guerre.

Jumelage entre la ville d’Istanbul et la ville de Gaza

[ 18/06/2010 - 10:03 ]

Istanbul – CPI
Le conseil municipal de la ville d’Istanbul a déclaré, hier jeudi 17 juin 2010, sa décision de jumelage entre sa ville et la ville palestinienne assiégée de Gaza. Ce jumelage fait partie du soutien perpétuel donné par le peuple turc au peuple palestinien, surtout le peuple de la bande de Gaza vivant sous le blocus depuis quatre ans.
Une grande majorité du conseil municipal a approuvé le projet de jumelage présenté par le parti Al-Saada. Les membres opposants du conseil, appartenant du parti républicain, l’ont refusé.
Le conseil a rendu la décision à monsieur le maire pour la signer.
Par ailleurs, le conseil municipal de la ville d’Istanbul a catégoriquement condamné le massacre pratiqué par l’armée israélienne contre les solidaires internationaux qui étaient à bord de la flottille internationale « La liberté ». Le massacre a tué neuf citoyens turcs et en a blessé des dizaines.
Cette décision de jumelage entre une ville turque et une ville de la bande de Gaza vient après un autre jumelage entre la ville grecque d’Akhranon et celle de Khan Younes, ville palestinienne de la bande de Gaza.

Les Israéliens veulent jeter de la poudre aux yeux, avec leur décision d’alléger le blocus

[ 18/06/2010 - 10:05 ]

Damas – CPI
Le mouvement de la résistance islamique Hamas a confirmé que la décision du gouvernement de l’occupation israélienne à alléger le blocus terrestre imposé contre la bande de Gaza n’est qu’une volonté de jeter de la poudre aux yeux du monde entier. C’est une tentative destinée à désamorcer la mobilisation de l’opinion publique internationale. Les occupants israéliens veulent pratiquer quelques modifications marginales, pour ne pas lever complètement le blocus.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, hier jeudi 17 juin 2010, le mouvement du Hamas a appelé à mettre fin au siège du peuple palestinien, complètement, à ouvrir tous les points de passage terrestres et les voies maritimes, à assurer le mouvement des personnes et des produits en direction et à partir de la bande de Gaza.
Le mouvement a ajouté que notre peuple et tous les hommes libres du monde ne seront pas dupés par ces mesures prises pour la forme seulement. Ces mesures ne changeront rien à la vraie tragédie dans laquelle vit notre peuple de la bande de Gaza, une tragédie causée par l’injuste blocus et sa continuation. Cela dit, il faut que les caravanes terrestres et les flottilles maritimes continuent à venir rompre, pour toujours, l’injuste blocus imposé sur la bande de Gaza.

La Turquie étudie la possibilité de baisser ses relations avec l’Entité sioniste

[ 18/06/2010 - 10:07 ]

Ankara – CPI
La Turquie veut qu’"Israël" s’excuse de la mort de citoyens turcs et qu’elle indemnise leurs familles, qu’elle accepte une enquête internationale et qu’elle libère les trois cargos turcs immobilisés par "Israël", dit un diplomate turc à l’Agence France Presse.
Le diplomate, qui a préféré de ne pas divulguer son identité, confirme que si "Israël" ne répond pas positivement à ces exigences, la Turquie baissera le niveau de ses relations avec l’Etat hébreu. La Turquie veut aussi la levée complète du blocus, non pas qu’elle ne fasse que l’alléger.
Dans le même contexte, la Turquie a gelé, hier jeudi 17 juin 2010, seize de ses accords conclus avec l’Entité sioniste. Parmi ces accords se trouvent des transactions d’une valeur de plusieurs milliards de dollars, concernant des avions, des chars, des missiles.
Elle a aussi gelé des plans dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, ainsi que des manœuvres communes.
Le gouvernement turc a recommandé aux entreprises privées turques de geler ou d’annuler totalement leurs transactions avec l’Entité sioniste.
Pour sa part, le ministre du commerce turc Zafer Shaghélyan a dit que la Turquie prendra des mesures des plus sévères, si les entreprises israéliennes boycottent les produits turcs.