mercredi 5 mai 2010

Des détails du blocus de Gaza révélés : les articles autorisés ont changé au fil du temps


Gaza - 04-05-2010
Par Layelle Saad

Israël impose une politique très calculée de blocus sur la bande de Gaza qui est un « pilier central du conflit armé avec le Hamas », selon des documents cités dans une affaire judiciaire israélienne. La BBC s’est procuré les documents présentés à un tribunal israélien, documents qui détaillent la politique exacte du blocus. Parmi les éléments le plus choquants que contient le document, on trouve des informations sur le nombre exact de calories nécessaires aux Gazaouis.
L’affaire fait surface après qu’un groupe israélien pour les droits de l’homme, Gisha, ait porté plainte pour tenter de déterminer ce qui est exactement admis à entrer à Gaza et pourquoi.
Les articles autorisés ont changé au fil du temps, ce qui a obligé les organisations humanitaires et les importateurs commerciaux a sans cesse tenté de deviner ce que serait approuvé. L'absence d'explication sur ce qui serait permis et ce qui ne le serait pas a laissé de nombreuses personnes perplexes quant à but exact du blocus.
« Je ne vois pas comment empêcher les enfants de recevoir des jouets et empêcher les usines d'obtenir des matières premières répondent aux besoins de sécurité israéliens, » a déclaré Sari Bashi, directrice de Gisha à la BBC. « Beaucoup d’interdictions sont parfaitement arbitraires, » a expliqué Bashi.
Pour exemple, la cannelle est autorisée, mais la coriandre est interdite.
« La coriandre est-elle plus dangereuse ? Est-elle plus importante pour l'économie de Gaza que la cannelle? C'est une politique qui semble complètement absurde, » a-t-elle ajouté.
La révélation que le blocus est le pilier central du conflit avec le Hamas éclaire le mystère du caractère arbitraire du siège.
La BBC a également appris l’existence de quatre documents relatifs à la façon dont fonctionne le blocus : comment sont traitées les demandes d'importations dans la Bande de Gaza, comment sont contrôlées les pénuries à l’intérieur de la Bande de Gaza, la liste officielle de ce qui est autorisé et un document intitulé « Consommation des aliments dans le la Bande de Gaza - lignes rouges », qui fixe l'apport calorique minimum nécessaire au million et demi d’habitants de la Bande de Gaza, selon leur âge et leur sexe.
Le blocus est considéré par beaucoup comme une « punition collective » de la population et l’imprévisibilité du siège provoque tout autant de problèmes que les pénures.
La BBC a également appris qu'à partir de mars, seulement 81 articles ont été autorisés à entrer, et les chaussures ont été ajoutées à la liste. Il y a trois ans, 4.000 articles étaient autorisés.
Ici la liste complète des articles autorisés à entrer à Gaza.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13798&type=temoignage&lesujet=Blocus

Les obstacles israéliens

Edition du 5 mai 2010
Les Israéliens, c’est connu, ont l’excuse facile. Comme celle qui consiste à absoudre le Premier ministre israélien et faire porter sur d’autres l’échec du processus de paix. Les autres, bien entendu, ce sont les extrémistes, comme si le sionisme n’était pas déjà un extrémisme. C’est justement sur ce tableau que surfe la classe politique israélienne pour faire pression sur les Palestiniens ou, en d’autres termes, amener ces derniers à renoncer à certaines de leurs revendications. S’opposer à cette logique, c’est faire échec aux modérés, et même faire le jeu des extrémistes et la suite est connue. Comme cette grave atteinte au patrimoine des Palestiniens incluant les attaques contre les mosquées, au nombre desquelles, l’incendie qui a visé la nuit dernière une mosquée de Cisjordanie.
Qui sont justement ces extrémistes, si ce n’est le produit d’un système qui les a encadrés et protégés ? Ce sont eux qui peuplent les colonies édifiées sur les territoires palestiniens, en vertu de choix politiques précis, comme celui qui consiste à annexer et judaïser les territoires occupés. Des politiques définies et menées par les dirigeants israéliens. Shimon Peres, l’actuel président travailliste d’Israël, fait prix Nobel de la paix, est connu pour être l’architecte de la politique de colonisation. C’est lui qui a fait échouer le processus d’Oslo en bloquant son application. Et la classe politique israélienne a toujours souscrit ce que les Israéliens appellent les questions consensuelles. Et il s’agit précisément des territoires palestiniens et arabes qu’Israël refuse de restituer.
Il y a aussi une constante dans la politique israélienne, celle qui consiste à ne jamais prendre d’engagements précis, et le processus d’Oslo en comportait au moins un, celui de la création d’un Etat palestinien, à l’issue de ce qu’il a été convenu d’appeler des négociations sur le statut final des territoires palestiniens. La feuille de route a connu le même sort parce que ce document, mis au point en 2003, prévoyait la même perspective pour 2005.
Comment dans ces conditions qualifier les pourparlers entre Palestiniens et Israéliens ? Tout d’abord et du point de la forme, il y a une régression, ce cycle venant dix-sept ans après des négociations directes. Quant au fond, il incite tout juste à la prudence. Israël n’a annoncé aucun changement dans sa politique. Les Etats-Unis, qui font preuve depuis janvier 2009 d’une réelle perspicacité, développent par contre une approche nouvelle, selon laquelle la persistance du conflit du Proche-Orient menacerait leurs propres intérêts. Un même discours tenu par les plus hauts responsables américains et qui plus est, soulignent nombre d’analystes, porté sur le terrain dès les premiers mois du premier mandat du nouveau président. En termes de timing, la précision est importante et beaucoup y perçoivent une rupture et accordent à la démarche de Barack Obama, un préjugé favorable. En attendant que le processus laborieusement engagé par les Américains prenne réellement forme, ou encore qu’il surmonte les obstacles israéliens.
Par Mohammed Larbi
http://www.elwatan.com/Les-obstacles-israeliens

Le Shin Beth traque les activistes internationaux

04/05/2010  
Le service de sécurité israélien Shin Beth a reconnu qu’il traque les activistes pacifistes internationaux œuvrant en Cisjordanie occupée en solidarité avec les Palestiniens faisant l’objet des  agressions israéliennes.
Selon le quotidien israélien Haaretz, le Shin Beth répondait à une requête présentée par une militante australienne d’un mouvement de solidarité avec le peuple palestinien Brigitte Chapel présentée auprès du Haut tribunal israélien vu que des membres de ce service de sécurité israélien l’avait arrêtée le mois de février dernier dans la localité palestinienne de Bir Zeit. Précisant que les autorités israéliennes ne devraient pas avoir la compétence d’exercer leur autorité en Cisjordanie, Chaptel avait souligné que son arrestation n’était pas légitime et avait le droit de retourner à Bir Zeit.
Ce que le tribunal sioniste lui a refusé, arguant que Tchepel a enfreint un ordre militaire israélien promulgué en 1970, interdisant à tout étranger de se trouver en Cisjordanie plus de 48 heures ainsi qu’un autre ordre, promulgué en 2000, interdisant l’entrée dans la zone A, soumise au contrôle de l’Autorité palestinienne, en fonction des accords d’Oslo.

Incursion terrestre et attaque maritime israélienne contre la bande de Gaza

04/05/2010    
Huit chars israéliens et un bulldozer, appuyés par au moins un hélicoptère, ont pénétré mardi matin de 400 mètres dans le sud de la bande de Gaza, ont indiqué des témoins palestiniens et des responsables des services de sécurité du Hamas.  
Le bulldozer a déblayé les débris d'une mosquée endommagée durant la guerre israélienne fin 2008 et début 2009 contre la bande de Gaza, selon les mêmes sources qui n'ont pas fait état d'affrontements.  
Par ailleurs, les bateaux de guerre israéliens ont ouvert le feu massivement sur les pêcheurs palestiniens présents à la côte nord-ouest de la bande de Gaza.  
Les tirs de mitrailleuses ont provoqué d'importants dégâts dans certains bateaux de pêche, et les pêcheurs ont dû quitter les eaux immédiatement.
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=136109&language=fr

Sionisme, nihilisme et destin

mercredi 5 mai 2010 - 06h:28
Djerrad Amar
Liberté
Les assassinats de leaders dans tous les conflits ne sont pas des faits exceptionnels. Ils sont souvent des actes qui traduisent l’impuissance ou l’échec de ceux qui en usent. Israël en a fait un moyen faisant partie intégrante du système de noire propagande du sionisme ; une manœuvre de combat pour sortir de l’enlisement. Incapable de faire la paix, il se retrouve inapte aussi à faire la guerre suite aux déboires qu’il subit, mais surtout face à l’amélioration de la puissance de riposte des pays de la région et du rapport de force que bouleverse l’Iran.
(JPG)
L’armée israélienne, sur-équipée et sur-armée par ses soutiens occidentaux, est connue pour sa brutalité et sa cruauté.
Comment qualifier ce gouvernement qui menace d’une guerre, simultanément, les Palestiniens, les Libanais, les Syriens et les Iraniens ! Si ce n’est pas une impression de puissance simulée qui traduit, en fait, un échec ! Attend-il une guerre de concert avec l’Occident ou bien carrément “par procuration” ? Ce qui est bien reçu, par Israël, c’est que si le Liban et la Syrie ont prévenu de riposter en bombardant toutes les villes ainsi que les zones vitales c’est qu’ils le feront si Israël déclenche l’agression. Cependant, Israël mesure les conséquences internes et les répercussions régionales et internationales.
Elle sait qu’elle perdra la majorité de sa population uniquement par exode sachant que plus de 500 000 Israéliens ont des passeports américains, selon l’avocat Franklin Lamb. Voici les propos de M. Avraham Burg (ex-président de la Knesset, ex-président de l’agence juive) (le Monde du 10/06/07) “Avoir défini l’État d’Israël comme un État juif est la clef de sa perte. Un État juif, c’est explosif, c’est de la dynamite.” Il qualifie l’occupation de la Cisjordanie “d’Anschluss” et prédit “une explosion sans fin”. Il conclut : “La réalité israélienne n’est pas excitante, mais les gens ne veulent pas l’admettre. Nous sommes au pied du mur. Demandez à vos amis s’ils sont sûrs que leurs enfants vont vivre ici. Au maximum, 50% diront oui. Autrement dit, l’élite israélienne est déjà partie, et sans élite, il n’y a pas de nation.”
Auparavant, les sionistes étaient tellement obnubilés par leur impression de puissance du fait des soutiens de leurs lobbies et de ceux qu’ils croient leurs fidèles, qu’ils s’estimaient “les maîtres” en se permettant tous les abus que condamnent la raison et les lois internationales. Aujourd’hui, faute de ne pouvoir s’engager dans une guerre franche, il semble ne leur rester que les assassinats de leaders qui résistent en usant même, effrontément, de passeports de pays “amis”. Un professeur (Michael Robin) à l’American Enterprise Institute propose carrément l’assassinat des leaders politiques et des commandants iraniens pour ‘changer de régime’ ; estimant que “cette stratégie est plus efficace et plus rapide que l’option miliaire”.
Cette guerre souterraine ne peut cependant être déclenchée sans le soutien, de pays alliés d’Occident ou Arabes. Ils disposent, ainsi, d’atouts incomparables : de l’argent que fournissent les organisations sionistes, de passeports occidentaux où la collusion entre les élites dirigeantes et les sionistes est sans réserve, d’une impunité sur leur territoire lorsqu’ils commettent des coups tordus, mais aussi le coup de main de certains régimes arabe. L’Égypte en faisant condamner, récemment, des combattants, déclarés, libanais au même moment où elle causait la mort de 4 Palestiniens dans un tunnel dit “de survie” par asphyxie est la faute la plus abjecte envers des peuples dignes. Cependant, cette méthode sournoise et illégale de combat peut ouvrir légitimement la voie à un nouveau front dont le théâtre sera les pays où s’active le sionisme ; si des mesures sévères et coercitives ne sont pas prises.
Tapages médiatico-politiques
Tous les tapages médiatico-politiques actuels que les Américano-sionistes propagent suivant un jeu de rôle - à propos d’imminence d’une guerre, de fabrication d’armes nucléaires de l’Iran, de Scud livrés par la Syrie, de menace de frappe nucléaire - fait d’accusations, de rétractations, de menaces, de démentis ne sont que diversions et propagandes qui visent à cacher le caractère belliqueux, colonialiste d’une idéologie dans l’impasse d’une part et à mettre en gêne, par la pression, d’hypothétiques “actions” ou “préparatifs”, d’autre part. La perversion sioniste veut même atteindre le droit naturel et divin de se défendre.
Le sionisme se découvre chaque jour devant un Occident médusé de se voir dicter sa politique au point de lui inspirer des lois scélérates ; par exemple, considérer comme crime - par assimilation antisémitisme - le seul fait de critiquer Israël ou les personnes juives du sérail ! L’Occident découvre, aussi, que le sionisme n’a plus comme finalité “la création d’un ‘État juif’” - à la suite duquel il aurait dû être aboli - mais un objectif sournois visant la domination des gouvernements, en parasitant aussi leur culture par des références perverses (sexe, drogues et autres comportements déviants) sous le prétexte de démocratie et de liberté, et ce, pour bien être servi et bien se servir. C’est la raison pour laquelle toutes les solutions avancées pour mettre fin au conflit au Moyen-Orient, par lequel il existe, sont systématiquement sabordées.
La paix signifierait la fin de l’alibi permettant l’existence de cette idéologie et donc la “fin de mission” de toutes les organisations sur lesquelles s’appuie le sionisme pour imposer son hégémonie. Marc Hillel écrivait dans son livre Israël en danger de paix : “Le plus mauvais service que pourraient rendre à Israël les États arabes serait de faire la paix avec lui” et de trancher “le danger arabe doit rester une profession de foi”.
L’écrivain Yoram Bar Porath annonce dans Yediot Ahronot du 12 juillet 1972. “C’est le devoir des leaders israéliens d’expliquer à l’opinion publique, clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps. Le premier de ces faits, c’est qu’il n’y a pas de sionisme, de colonisation ou d’État juif, sans l’éviction des Arabes et l’expropriation de leurs terres.” Avant, David Ben Gourion qui ne voyait pas d’autre issue que la guerre disait : “Si j’étais un leader arabe, je ne signerai jamais un accord avec Israël. C’est normal ; nous avons pris leur pays... Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ?” (Nahum Goldman dans Le Paradoxe juif).
Le sionisme est également dangereux pour les juifs d’abord. Ces derniers voient que le racisme et l’antisémitisme sont consubstantiels à cette idéologie. “Le sionisme a besoin de l’antisémitisme au point même de le susciter si nécessaire”, conclut l’Union juive française pour la paix allant dans le sens du “père” du sionisme lorsqu’il déclara : “Les antisémites deviendront nos amis les plus loyaux, les nations antisémites nos alliées.” Et à M. Ahmadinejad d’asséner : “Les sionistes, ne sont ni des juifs, ni des chrétiens, ni des musulmans, ni des athées. Ils ne pratiquent aucune religion, et la plus grande escroquerie qu’ils y aient réussi à commettre, c’est de faire croire qu’ils défendent les juifs.”
En effet, en s’inspirant de l’histoire douloureuse des juifs, le sionisme est en train de donner prétexte en suscitant les mêmes mécanismes et les mêmes allégations fallacieuses qui ont légitimé, à l’Europe du Moyen-âge, les violences, les expulsions et les massacres de juifs ; “pour conjurer le sort” lorsque des catastrophes économiques, mais aussi naturelles les atteignaient. En ces temps-là, le juif était le “bouc émissaire” ; celui par lequel les “malheurs et péchés arrivent”. Paradoxalement, c’étaient les Arabes et les musulmans qui les accueillaient et les protégeaient ! Le monde est devant un “abcès purulent” qui s’étend en détruisant les éléments sains. C’est la raison pour laquelle cette idéologie nihiliste doit être combattue par tous les moyens pour la faire disparaître, comme toutes les idéologies totalitaires ; d’abord au Moyen-Orient où elle est l’alibi éternel, puis en Occident où elle devient envahissante, outrageante, attentatoire à la souveraineté et enfin prétexte aux racismes.
Voici ce que disent des associations juives : “Notre soutien au peuple palestinien n’est pas seulement un acte de solidarité. Nous sauvons aussi notre peau au nom d’histoires et d’identités que le sionisme veut faire disparaître.” Et au chef d’orchestre Daniel Barenboim de critiquer durement Israël, lors de la remise du prix de la Fondation Wolf (Haaretz du 10 mai 2004). “Avec de la douleur au cœur, je pose la question, aujourd’hui, de savoir si une situation de conquête et de contrôle est compatible avec la Déclaration d’Indépendance d’Israël ?” Et de s’interroger : “Y a-t-il une logique dans l’indépendance d’un peuple, si c’est au prix des droits fondamentaux d’un autre peuple ?”... “L’État d’Israël peut-il se permettre de se bercer d’un rêve totalement irréaliste - l’ambition de trouver une résolution idéologique au conflit - au lieu de chercher à obtenir une solution pragmatique et humaine, fondée sur la justice sociale ?”
Avant de terminer, rappelons que l’Amérique a toujours été en partenariat stratégique avec Israël ; pour préserver ses intérêts. Toutes décisions stratégiques que prend Israël ne peuvent se faire sans un ordre, un accord formel ou tacite des décideurs des Américains. Dès lors, aucune solution équitable aux conflits du Moyen-Orient ne sera décidée si les intérêts américano-sionistes ne sont pas mis en jeu ou compromis par une liaison de cause à effet.
Si tel est le risque, le pragmatisme américain saura retrouver rapidement la voie de la raison. La dernière sortie médiatique de Netanyahu sur une imminente reprise du processus de paix, suite à une rencontre avec George Mitchell, se comprend comme une plaisanterie dans la mesure où les conditions des antagonistes - arrêt/poursuite de la colonisation - sont antinomiques. Une fois pour toutes, le sionisme ne saurait s’accommoder d’une paix au Moyen-Orient !
Des citations éloquentes
Voici ce que répond Freud le 26 février 1930 à l’association lui demandant de signer la pétition condamnant les Arabes pour une émeute en 1929 (lettre cachée durant 70 ans) : “Je ne peux faire ce que vous souhaitez... Il est sûr que je sympathise avec ses buts... [le sionisme]. Mais, d’autre part, je ne pense pas que la Palestine ne pourra jamais devenir un État juif, ni que les mondes chrétien et islamique soient prêts à ce que leurs lieux saints soient sous contrôle juif. Il m’eut paru plus judicieux d’établir une patrie juive sur une terre moins chargée d’histoire... Je concède avec tristesse que le fanatisme infondé de notre peuple soit en partie à blâmer pour avoir éveillé la méfiance arabe. Je ne puis cultiver de sympathie pour une piété mal dirigée qui transforma un morceau du mur d’Hérode en relique nationale offensant, ce faisant, les sentiments des autochtones. Jugez vous-même maintenant si...je suis la personne qu’il faut pour conforter un peuple pris dans l’illusion d’une espérance injustifiée.”
Einstein qui fut un supporter du sionisme déclare : “...La conscience que j’ai de la nature essentielle du judaïsme se heurte à l’idée d’un État juif doté de frontières, d’une armée, et d’un projet de pouvoir temporel.” Le 25 novembre 1929, il écrit à Weismann : “Si nous nous révélons incapables de parvenir à une cohabitation et à des accords honnêtes avec les Arabes, alors nous n’aurons strictement rien appris pendant nos deux mille années de souffrances et mériterons tout ce qui nous arrivera.”
“...Notre but est de frapper le Liban, la Transjordanie et la Syrie. Le point faible est le Liban, parce que le régime musulman est artificiel et facile pour nous de le déstabiliser. Nous devrons établir un état chrétien ici, et ensuite nous frapperons la Légion arabe, éliminerons la Transjordanie ; la Syrie tombera à son tour. Puis, nous bombarderons, avancerons et prendrons Port-Saïd, Alexandrie et le Sinaï.” Ben-Gourion, mai 1948 au général Staff.
“Je ne connais pas cette chose appelée règle internationale. Je jure que je brûlerais tout enfant palestinien qui sera né dans ce quartier. La femme palestinienne et son enfant sont plus dangereux que l’homme, parce que l’existence des enfants palestiniens signifie que des générations continueront, mais l’homme cause un danger plus limité.” Ariel Sharon, 1956, au général Merham.
“Nous devons utiliser la terreur, l’assassinat, l’intimidation, la confiscation de terres, et la coupe de tous les services sociaux pour débarrasser la Galilée de sa population arabe.” Israël Koenig.
4 mai 2010 - LIBERTE - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.liberte-algerie.com/edit...

Routes palestiniennes : renforcer l’Etat ou l’annexion israélienne ?

mardi 4 mai 2010 - 13h:23
Nadia Hijab et Jesse Rosenfeld
The Nation
Le Premier ministre de l’autorité palestinienne Salam Fayyad a mis en jeu sa crédibilité politique en garantissant un État palestinien pour 2011 sur la Cisjordanie entière, Gaza et Jérusalem Est, un programme adopté avec enthousiasme par la communauté internationale.
(JPG)
La Cisjordanie occupée est ravagée par un réseau de murs et de checkpoints, ainsi que par un réseau routier réservé aux seuls colons juifs.
Un les plans ambitieux de l’AP inclut des routes et d’autres infrastructures dans la Cisjordanie, avec des fonds fournis par les États-Unis, l’Europe et d’autres donateurs.
Fayyad a argumenté que ce développement rendra impossible d’ignorer la réalité d’un État palestinien. Pourtant, beaucoup des nouvelles routes facilitent l’expansion des colonies israéliennes et ouvrent la route à la mainmise sur les grandes routes de Cisjordanie pour un usage israélien exclusif.
Pendant des décennies, Israël a mené ses propres projets d’infrastructures dans les territoires occupés de Cisjordanie et de Jérusalem Est. Ceci inclut un réseau routier ségrégué qui, avec le Mur de séparation commencée en 2002, divise les zones palestiniennes les unes des autres tout en rapprochant d’Israël les colonies — toutes illégales selon la loi internationale.
Maintenant, armées d’informations provenant des Nations unies et de leurs propres recherches, des ONG palestiniennes sonnent l’alarme. Leurs preuves mettent l’accent sur le degré par lequel la construction de routes par l’autorité palestinienne facilite l’objectif israélien d’annexion de vastes régions de Cisjordanie — rendant impossible un État palestinien viable.
Les routes actuellement en construction dans le gouvernorat de Bethléem sont un exemple de premier choix, car elles compléteront la séparation du bloc de colonies de Gush Etzion, qui inclut certaines des premières colonies israéliennes, de la Cisjordanie palestinienne, en avalant des parties supplémentaires de Bethléem en cours de route. L’AP construit ces routes avec des financements de l’US Agency for International Development (USAID) et du contribuable américain au bout du compte.
Les Palestiniens de Bethléem n’avaient pas saisi les implications des constructions de routes PA-USAID jusqu’à une réunion organisée le mois dernier par Badil, le groupe pour les droits des réfugiés. Des représentants des conseils locaux, des camps de réfugiés, des bureaux du gouvernorat et des O.N.G. ont été choqués par l’information présentée, et appellent à une halte de la construction des routes pour jusqu’à ce que les risques soit estimés.
Il est peu vraisemblable que l’AP ou USAID avancent délibérément des plans d’annexion israélienne. Cependant, plusieurs facteurs conspirent pour aider Israël à bénéficier de l’aide des donateurs au développement palestinien et à faucher la terre des pieds des Palestiniens. Par exemple, il est impossible de construire dans la plupart des zones sans l’accord d’Israël, et la permission n’est habituellement donnée que quand elle convient aux plans israéliens.
En tant que ministre des travaux publics, Mohammad Shtayyeh a défendu le plan de remise en état et de construction de routes de l’AP : « Tous ces efforts ont amélioré l’infrastructure palestinienne et entrent dans les plans du gouvernement », a-t-il dit. Mais, a-t-il ajouté, « ce travail a besoin d’un cadre politique pour terminer l’occupation ». (Shtayyeh a démissionné de son poste depuis). Quant à USAID, il insiste pour dire que l’AP est responsable de la sélection des projets, et que son rôle se limite à l’estimation économique et technique et au financement.
Mais une recherche par l’Applied Research Institute of Jerusalem (ARIJ), le respecté institut palestinien sur les ressources naturelles, révèle quelques faits accablants : 32 % des routes de l’AP financées et réalisées par USAID s’insèrent exactement dans une proposition de l’administration civile israélienne (cad. l’autorité militaire d’occupation) présentée aux donateurs en 2004. Israël voulait que les donateurs financent quelque 500 km de routes alternatives pour servir aux Palestiniens qu’il rejetait du réseau routier principal (voir le diaporama). Les donateurs rejetèrent la proposition à cette époque là, mais il s’avère maintenant que les travaux d’AP-USAID ont effectivement réalisé 22 % du plan israélien.
Quand on fait remarquer que beaucoup des roues alternatives pourraient faciliter l’expansion des colonies, la ségrégation de type apartheid et l’annexion en retirant les Palestiniens du réseau principal — opérant ainsi contre un État palestinien — Shtayyeh dit, « Nous ne voyons pas ça ainsi. Les Israéliens empêchent les gens d’utiliser ces routes, et notre job est de trouver des moyens pour que les gens survivent. Ça ne veut pas dire que ces routes sont des structures permanentes ».
L’unité technique des négociations (NSU) de l’OLP a soigneusement étudié les périls du développement de l’infrastructure sous occupation après que la Cour Internationale de Justice ait réaffirmé en 2004 d’illégalité du mur Israélien en Cisjordanie occupée. Le NSU a préparé un manuel avec un guide sur la façon de construire sans devenir complice de la colonisation israélienne. Interrogé pour savoir si l’AP était consciente du rôle que ces routes joueraient dans l’annexion coloniale, un collaborateur du NSU, s’exprimant anonymement car il n’était pas autorisé à parler aux médias, a dit à The Nation, « Nous avons présenté notre argumentaire au bureau du Premier ministre et à Mohammed Shtayyeh, et ils sont bien informés du problème ».
Lors d’un meeting avec Badil et d’autres O.N.G. palestiniennes locales, un haut responsable au ministère des travaux publics palestinien aurait critiqué certaines municipalités palestiniennes pour avoir exacerbé le problème en traitant directement avec les donateurs, sans considérer l’intérêt national. Il a aussi visé les agences d’aide internationale, disant que les donateurs occidentaux insistaient pour satisfaire les colonies israéliennes. Par exemple, dit-il, les donateurs allemands permirent à la colonie israélienne de Psagot de se connecter au système de traitement des eaux usées d’El Bireh malgré les objections de l’AP. Il a ajouté qu’USAID va dans le sens des priorités de l’AP « tant qu’Israël n’objecte pas ».
Route vers la dépossession
Les accords d’Oslo entre Israël et l’OLP ont facilité la réalisation du système routier israélien ségrégué. L’AP, établi en principe pour une période intérimaire de cinq ans en 1994, contrôle la zone A, quelques 17 % de la Cisjordanie. Israël et l’AP contrôlent conjointement la zone B, tandis qu’Israël garde un contrôle absolu de la zone C, quelques 60 % de la Cisjordanie. Pas par coïncidence, les zones A et B incluent 96 % de la population palestinienne, tandis que la zone C inclut les colonies et la plus grande partie des terres agricoles, y compris la fertile vallée du Jourdain. De plus, Israël contrôle complètement le développement à Jérusalem Est, annexé de facto depuis 1967.
Israël continue à renforcer ces accords intérimaires pour les rendre permanents, le contrôle de la construction de routes étant un de ses outils principaux. USAID explique que « seules » les routes situées dans les zones B et C (plus de 80% de la Cisjordanie) demandent une coordination avec les autorités israéliennes. Les routes situées en zone B sont envoyées à la Liaison ‘Civile’ de District d’Israël pour coordination sécuritaire, tandis que celles en zone C sont soumises à « coordination sécuritaire et permis de construire » si bien que la Liaison peut vérifier « la conformité avec les plans directeurs existants et la confirmation des droits de passage ».
La directrice de Badil Ingrid Jaradat Gassner a dit que l’AP reçoit permission rapide de l’Administration ‘Civile’ Israélienne pour les constructions en zone C qui peuvent s’incorporer dans les plans routiers israéliens. Elle ajoute que les routes ne sont pas toutes un problème, mais celles qui ne se relient pas aux routes principales ou qui servent de substituts à des routes établies inquiètent sérieusement.
Après que les donateurs aient rejeté son plan de réseau alternatif en 2004, Israël a commencé quand même à construire les routes, les appelant plus tard « routes tissus de vie ». « En plus d’être racistes, ces routes sont un gâchis », a dit Sarit Michaeli, porte-parole de B’Tselem, l’association israélienne des droits de l’homme. « les routes ‘tissus de vie’ sont faites pour résoudre un problème qui a été imposé illégalement par Israël dans la plupart des cas ».
A la mi-2009, le bureau de Coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) estimait que les autorités israéliennes avaient asphalté 95 km de routes alternatives, dont 43 tunnels et franchissements inférieurs, soulevant des problèmes non seulement politiques mais environnementaux sur l’impact de ce réseau supplémentaire sur une zone aussi petite que la Cisjordanie. OCHA décrit les routes ‘tissus de vie’ comme un des mécanismes pour contrôler les déplacements des Palestiniens et faciliter celui des colons Israéliens. B’Tselem estime qu’Israël a dépensé quelque 44,5 M$ dans le réseau routier ‘tissus de vie’ - un faible prix pour la saisie de vastes étendues de terres.
L’impact humain
Nidal Hatim, un dramaturge local, éditorialiste et militant online avec le mouvement boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), ne peut pas prendre la route principale entre Bethléem et son village de Battir, juste au dehors de la ville. La route 60 est la route principale Nord-Sud passant par le centre de la Cisjordanie. « Pour aller sur la route, nous devons passer par le checkpoint et faire demi-tour », dit-il. « J’ai une carte d’identité palestinienne de Cisjordanie, alors je ne peux pas passer le checkpoint ». A la place, il prend une route latérale accidentée construite actuellement par l’AP avec le soutien d’USAID. La route varie de ciment instable à rue résidentielle à route de terre et gravier, passant de part et d’autre et sous la route 60 à quatre voies qui sert surtout aux colons Israéliens maintenant. Passant par un tunnel partiellement terminé, la voiture cale une seconde sur une forte pente non goudronnée en bordure d’une oliveraie.
D’après Hassan Awaineh, membre du conseil municipal de Battir, le tunnel va devenir le seul point d’accès connectant les 20.000 habitants de Battir et des villages avoisinants à Bethléem.
Michaeli de B’Tselem affirme que le double système routier de Cisjordanie « va renforcer le contrôle israélien sur le long terme. Le tunnel qui connecte avec Battir peut être contrôlé par une seule jeep de l’armée ».
Le tunnel permettra à Israël d’intégrer pleinement le bloc de colonies de Gush Etzion à Israël et de le séparer de la population palestinienne, dit une travailleuse d’une ONG occidentale. « Une fois le tunnel terminé, c’en est fini », dit-elle, anonymement parce qu’elle n’a pas le droit de parler aux médias. Assis sur son porche à Battir, surplombant la vallée où passe le train Tel-Aviv - Jérusalem, Awaineh indique la station maintenant défunte de Battir, où les trains stoppaient sous les régimes ottomans et britanniques. Depuis, Battir a eu la moitié de sa terre confisquée par Israël, et l’activité palestinienne y est interdite. Awaineh se penche, le soleil se reflète sur ses cheveux blancs, et il soupire. « A la fin, ils rendront la vie difficile pour les étudiants allant à l’école, pour les travailleurs allant travailler et les cultivateurs allant à leurs champs », dit-il. « Les gens seront forcés à partir pour Bethléem ».
« Ceci fait partie de la politique israélienne d’ « amincissement » des zones palestiniennes, dit le travailleur de l’ONG. « Ce n’est pas du nettoyage ethnique déclaré mais plutôt du déplacement pas à pas, juste comme ce qui a été fait aux Palestiniens restés en Israël en 1948 ». Ce qui se passe à Battir et son voisinage dans la zone C s’est déjà produit dans la zone de Jérusalem-Ramallah et ailleurs en Cisjordanie.
Comment ça marche
Une diapo d’une présentation Powerpoint produite par OCHA sur les développements dans la zone de Gush Etzion montre graphiquement comment les routes construites par l’AP-USAID sont connectées aux routes israéliennes de ‘dérivation’ existantes ou prévues qui repoussent les Palestiniens hors du réseau principal. La diapo a disparu du site web d’OCHA après une présentation aux organisations donatrices mais The Nation en a obtenu une copie. ARIJ a produit ses propres cartes montrant l’impact du développement de Gush Etzion. L’achèvement du mur de séparation va rompre l’accès des Palestiniens à la portion de la route 60 entre Bethléem et Hébron. Israël pousse de plus en plus les Palestiniens hors de la toute 60 et sur d’autres routes comme la route 356, dont Israël a remis en état une partie. Bien commode pour Israël, l’AP a remis en état un autre segment de la 356 avec le soutien de donateurs étrangers, et un troisième segment est en cours de réhabilitation avec l’aide d’USAID.
« Quand vous regardez tout l’ensemble, il semble que nous n’allons plus utiliser la route 60 très longtemps », dit Gassner, la directrice de Badil, dans son bureau de Bethléem.
Cela empire. La remise en état de la route 356 a donné un nouveau souffle à plusieurs colonies juives du gouvernorat de Bethléem. ARIJ fait remarquer que les colonies de Teqoa et de Noqdim ont vu leur temps de trajet à Jérusalem réduit de 45 à 15 minutes, encourageant les colons à acheter des propriétés dans le bloc, où les prix ont grimpé de 70%. A l’inverse, les Palestiniens seront poussés de la route 60 vers la route 356 verront leur temps de trajet d’Hébron à Bethléem quadrupler à 100 minutes. Et bien sûr Israël a rendu Jérusalem de plus en plus hors limites pour les Palestiniens de Cisjordanie.
Tollé palestinien
Il est certain que les Palestiniens ont besoin et ont droit à une infrastructure sûre et fonctionnelle et que les communautés le réclament. Il est aussi clair qu’Israël exerce un pouvoir écrasant sur les territoires palestiniens occupés, mettant de nombreux obstacles sur le chemin des actions indépendantes. De plus, les communautés dépendent des bonnes grâces de l’AP pour l’aide au développement, qui dépend lui-même du financement de donateurs comme USAID.
Néanmoins, ceux sur la ligne de front n’acceptent pas un développement à n’importe quel prix, et les militants demandent que les constructions de routes soient stoppées jusqu’à ce que des estimations des risques politiques soient faites. « Personne de veut voir les mauvaises routes construites en une nuit », dit Gassner.
« Les gens ici ont besoin de résister », dit Hatim, le militant dramaturge. Marchant près d’une station de taxis palestiniens au coucher du soleil et regardant le tunnel qui connecte son village à Bethléem tandis que les voitures de colons filent au dessus, il ajoute, « Nous devons cibler aussi l’AP et USAID. Les gens doivent boycotter USAID et ses prestataires. Tant que le problème est Israël, l’AP et USAID, nous devons lutter sur les trois fronts ».
Awaineh de Battir, qui est proche de l’AP, a une critique plus rentrée et met l’accent sur le rôle israélien. Mais quand on le presse, il est clair sur la nécessité de résister à l’isolement et au déplacement de sa communauté. « Nous devons encourager les gens à rester ici et à survivre. L’AP et USAID doivent construire des routes pour le peuple palestinien, pas pour les colons au nom des Palestiniens ».
Les auteurs remercient Eli Clifton d’Inter-Press Service pour son aide.
* Nadia Hijab est analyste indépendante et membre permanente du bureau de l’Institute for Palestine Studies à Washington, D.C. Plus...
* Jesse Rosenfeld écrit sur le Moyen-Orient depuis 2007 et est l’éditeur de http://www.thedailynuisance.com. Plus...
30 avril 2010 - The Nation - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.thenation.com/article/pa...
Traduction de l’anglais : Jean-Pierre Bouché
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8649

Comment être juif et raisonnable ?

publié le mercredi 5 mai 2010
Pierre Stambul

 
Une pétition intitulée Jcall initiée par plusieurs personnalités européennes qui se revendiquent juives a obtenu de nombreuses signatures. Face à la politique du gouvernement Nétanyahou et au soutien inconditionnel dont il bénéficie de la part d’associations comme le CRIF, l’appel se veut être une alternative pour une paix « raisonnable ».
Quelle est la réalité de cette guerre ?
Celles et ceux qui défendent les droits du peuple palestinien expliquent inlassablement que la politique israélienne vis-à-vis des PalestinienNEs est criminelle. Il y a le crime fondateur, l’expulsion de la majorité des PalestinienNEs de leur propre pays en 1948 (puisque, paraît-il c’était une terre sans peuple), la confiscation des terres, les villages rasés, l’interdiction faite aux réfugiés de rentrer chez eux. Il y a les crimes qui ont suivi : les guerres, les assassinats dits ciblés, l’occupation, les discriminations inscrites dans la loi, les colonies, la construction du mur, les check-points, les emprisonnements massifs …Les signataires veulent défendre l’Etat d’Israël qualifié de démocratique. Mais les 50% de PalestinienNEs qui vivent entre Méditerranée et Jourdain ne connaissent aucune démocratie. Ils ont le « choix » entre le blocus impitoyable de Gaza, l’occupation et la colonisation en Cisjordanie, les destructions de maison et les expulsions à Jérusalem Est ou la sous-citoyenneté dans l’Israël d’avant 1967.
En prônant une paix « raisonnable », les signataires renvoient en apparence sur un pied d’égalité les « extrémistes des deux camps » comme si l’occupant et l’occupé vivaient des situations symétriques. Ils reprennent à leur compte le complexe de Massada. Ils évoquent la menace pour les IsraélienNEs de devenir minoritaires face aux PalestinienNEs. Pour eux, le point central, c’est la sécurité d’Israël. Comme si celles et ceux qui vivent l’insécurité quotidienne et qui ont été jetéEs (*) à la mer n’étaient pas les PalestinienNEs. La pétition parle à peine de la Palestine, comme si cette guerre était une affaire intérieure juive. Peut-on faire une paix « raisonnable » en ignorant « l’autre » à ce point ? Un point de départ intéressant mais bien limité.
Ce qui différencie les signataires de la pétition de J Call des supporters de Nétanyahou, c’est que les premiers ont enfin réalisé que la politique israélienne est suicidaire pour celles et ceux qu’Israël prétend défendre. Effectivement, il est tout à fait improbable que le peuple palestinien soit écrasé à terme (comme l’ont été les peuples indigènes d’Amérique du Nord et d’Australie) et donc incapable de réclamer ses droits. Personne ne peut sérieusement penser qu’une politique basée sur la domination, la violence et l’humiliation puisse être éternelle.
Ce qui les différencie aussi, c’est qu’ils réalisent que la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) initiée par la société civile palestinienne et reprise dans le monde par des associations, des syndicats ou des Etats commence à écorner sérieusement l’image d’Israël et à provoquer son isolement.
Pas de remake d’Oslo
En 1988, l’OLP a fait une concession incroyablement généreuse : accepter de limiter le futur Etat palestinien à 22% de la Palestine historique. Les accords d’Oslo qui ont suivi ont été dès le départ un marché de dupes : on a parlé de la sécurité d’Israël mais jamais de la réalité : l’occupation, les colonies, les discriminations, l’inégalité. Entre la signature des accords et l’assassinat de Rabin, 60000 nouveaux colons ont été installés. L’Autorité Palestinienne n’a jamais été considérée comme l’embryon d’un futur état. Elle avait pour mandat essentiel de « faire la police ». Les signataires de l’appel Jcall doivent comprendre que recommencer un tel processus n’a strictement aucun sens. Être raisonnable, ce sera aborder les questions essentielles, ce sera régler la question fondamentale des 500000 Israéliens installés en Cisjordanie et à Jérusalem Est. Puisque le texte propose une solution sur la base de deux Etats, comment peut-il être silencieux sur la question des frontières ? Pourquoi ne dit-il pas par exemple que les IsraélienNEs installéEs dans les territoires conquis en 1967 devront partir ou accepter la citoyenneté palestinienne ?
Et les signataires de Jcall peuvent-ils expliquer pourquoi Oslo a échoué alors que les PalestinienNEs ont été les seuls à faire des concessions ? Sont-ils capables de comprendre tout ce qui n’est pas abordé dans leur texte : la question du sionisme qui ne donne aucune place aux Palestiniens, la question de la manipulation des histoires et des identités juives, l’incapacité pour la société israélienne d’accepter l’égalité ?
Gauche/droite
L’appel Jcall voudrait incarner dans le monde juif européen un courant de gauche, humaniste. C’est très important, il faut se référer aux droits fondamentaux. Pourtant dans l’histoire d’Israël, celles et ceux qui disent incarner la gauche ont participé à tous les mauvais coups contre la Palestine : Ben Gourion est au pouvoir en 1948 quand le pays est nettoyé ethniquement et que les biens des réfugiés sont confisqués. La gauche travailliste est au pouvoir lors de la guerre de 1967 et c’est elle qui décide de coloniser. C’est un ministre travailliste (Ben Eliezer) qui décide la construction du Mur qui balafre la Cisjordanie. Les travaillistes Peretz et Barak ont joué un rôle important dans la guerre contre le Liban ou le massacre de Gaza. Plusieurs signataires de l’appel Jcall ont d’ailleurs approuvé ces deux guerres.
Bien sûr, il est fondamental qu’à l’intérieur d’Israël il y ait une « rupture du front intérieur » et les Juifs du reste du monde ont un rôle important à jouer. Encore faut-il qu’il s’agisse d’une rupture. Il existe en Israël une courageuse minorité qui se bat pour l’égalité des droits et contre l’occupation. Mais la gauche et la droite sionistes sont d’accord sur l’essentiel et partagent les mêmes valeurs. D’ailleurs les gouvernements d’Union Nationale se multiplient. Barak gouverne avec Lieberman et Pérès avec Nétanyahou. Peut-on penser qu’une solution « raisonnable » n’aborde pas cette question ? Ne remette pas en cause la base idéologique de cette guerre ? Les paix en Algérie, au Viêt-Nam, en Afrique du Sud ont été rendues possible par un important virage idéologique. Les signataires de Jcall pensent-ils qu’une paix « raisonnable » est possible sans une remise en cause des fondements même de l’idéologie qui a conduit Israël de guerres en guerres ? Ces signataires se disent attachés à un Etat juif et démocratique. Ne croient-ils pas, comme l’a écrit Shlomo Sand, qu’il s’agit d’une contradiction totale et qu’un Etat juif est totalement contraire au droit international qui ne différencie pas les citoyens selon leurs origines ?
Boycott et image
L’initiative Jcall intervient alors que le gouvernement israélien se moque ouvertement de ses désaccords avec Obama et continue d’être soutenu avec parfois de vagues critiques par l’Union Européenne. Mais l’image d’Israël est ternie. Les opinions publiques bougent. Le BDS remporte des succès. Les signataires de l’appel Jcall critiquent Nétanyahou, pas par désaccord avec la violence et l’occupation, mais parce que cette politique met en danger Israël et qu’ils veulent sauver ce pays.
Il faut aller plus loin. À l’image de l’universitaire israélien Névé Gordon qui a dit être pour le boycott « parce que c’est la seule façon de sauver mon pays ».
À partir de leurs préoccupations et de leurs peurs, les signataires doivent se poser les questions fondamentales. En tant que Juifs, ils seront obligés de revenir sur le processus qui a transformé des descendants de parias en bourreaux d’un peuple. Ce n’est pas une fêlure dont la paix a besoin ou une relégétimation d’Israël mais une vraie rupture.
La paix passe par le droit international, par les droits fondamentaux, par l’égalité des droits. Il n’y aura pas de paix sans remettre en cause le colonialisme, l’occupation, l’apartheid. Il n’y aura pas de paix en ignorant les Palestiniens.
Encore un effort camarades !
(*) Dans son film « la Mécanique de l’Orange », Eyal Sivan montre comment la population de Jaffa a été jetée à la mer en 1948.

Interdiction des réseaux de portables israéliens en Cisjordanie

publié le mercredi 5 mai 2010
Karim Lebhour

 
Les Palestiniens dénoncent une forme de « colonisation économique ».
Les opérateurs israéliens, qui ne sont redevables d’aucune licence, ni de taxes, représentent 12 % du marché palestinien.
Après avoir banni les produits fabriqués dans les colonies juives, l’Autorité palestinienne part en guerre contre les réseaux de téléphone portable israéliens en Cisjordanie. Les Palestiniens accusent les opérateurs israéliens de concurrence déloyale.
Les Palestiniens de Cisjordanie ont l’habitude de jongler entre les réseaux de téléphone portable israéliens et palestiniens. Grâce à leurs antennes dans les colonies, sur les hauteurs, la réception des opérateurs israéliens est souvent bien meilleure.
Ils représentent 12 % du marché palestinien et ne payent aucune licence, ni taxe à l’Autorité palestinienne. Les Palestiniens dénoncent une forme de « colonisation économique ». D’autant qu’Israël interdit aux opérateurs palestiniens d’utiliser la technologie 3G à haut-débit.
L’Autorité palestinienne a donc décidé d’interdire la vente de cartes SIM israéliennes. Cette mesure fait suite à une campagne du gouvernement de Salam Fayyad contre les produits fabriqués dans les colonies juives.
En revanche, les sanctions prévues contre les ouvriers palestiniens qui travaillent à la construction des colonies israéliennes ont été suspendues, faute de pouvoir leur proposer un autre emploi.

La politique étrangère française manquerait-elle de visibilité au Moyen-Orient ?

publié le mercredi 5 mai 2010
Georges Malrunot

 
C’est un ministre jordanien, qui s’interroge : « Nous ne savons plus où la France se positionne au Moyen-Orient ? Nous avons noté un réalignement de votre politique sur les Etats-Unis et en faveur d’Israël, mais pour quels résultats ? », se demande cet officiel.
« Même si Chirac ne pesait pas tant que cela sur les événements de notre région, au moins ses prises de position conduisaient les peuples du Moyen-Orient à avoir une image positive de l’action de la France », ajoute ce ministre, qui poursuit : « En plus, il y a de la confusion. On entend votre ministre des Affaires étrangères (Bernard Kouchner, ndlr) soutenir l’idée d’une proclamation anticipée d’un Etat palestinien, avant d’être démenti par votre président de la République, Nicolas Sarkozy ? ».
Un ancien chef de la diplomatie jordanienne renchérit : « c’est vrai qu’on a du mal à déchiffrer la politique française depuis quelques temps ». Et de citer en exemple l’Irak, pays avec lequel la France s’est rapprochée depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, Paris allant jusqu’à proposer à Bagdad l’établissement d’un « partenariat stratégique ».
Mais dans le même temps, la France apparaît comme l’un des pays les plus en pointe contre l’Iran, voisin influent de l’Irak, que les dirigeants irakiens n’ont pas du tout envie de voir déstabiliser par une offensive militaire occidentale. Trouver la logique ?
« Et si on rappelait davantage Israël à ses obligations, poursuit un diplomate français à Paris, on aiderait les pays arabes modérés ayant fait la paix avec Israël comme l’Egypte ou la Jordanie, et qui sont aujourd’hui affaiblis par l’intransigeance du Premier ministre Benjamin Netanyahou ».
Conclusion tirée par un diplomate britannique en poste en Jordanie : « depuis que nous avons convoqué un diplomate israélien à Londres, pour protester contre l’utilisation par le Mossad de faux passeports britanniques, toutes les portes s’ouvrent devant nous ».
publié sur le blog du Figaro "L’Orient indiscret"

L’incendie d’une mosquée jette une ombre sur la reprise du dialogue israélo-palestinien

05/05/2010
Une mosquée a été partiellement détruite hier par un incendie dans 
le village d’al-Loubban al-Charquiya, au nord de Ramallah en 
Cisjordanie. Le sinistre a été attribué par les responsables locaux 
palestiniens à des colons juifs. Abed Omar Qusini/Reuters
Une mosquée a été partiellement détruite hier par un incendie dans le village d’al-Loubban al-Charquiya, au nord de Ramallah en Cisjordanie. Le sinistre a été attribué par les responsables locaux palestiniens à des colons juifs. Abed Omar Qusini/Reuters
L'émissaire américain George Mitchell commence une nouvelle mission pour préparer le lancement des pourparlers indirects.
L'incendie d'une mosquée dans le village d'al-Loubban al-Charquiya, en Cisjordanie, a jeté hier une ombre sur la reprise du dialogue israélo-palestinien. Mahmoud « Abbas condamne l'incendie d'une mosquée (...) par des colons extrémistes et considère que la responsabilité en incombe au gouvernement israélien parce que l'armée protège les colons. Cette attaque criminelle menace les efforts pour relancer le processus de paix », a indiqué le bureau du président palestinien. Toutefois, selon des enquêteurs israéliens sur place, le sinistre pourrait avoir été provoqué par un court-circuit.
La reprise des contacts israélo-palestiniens, qui s'annoncent difficiles, est attendue dans les prochains jours après le feu vert donné samedi par la Ligue arabe à M. Abbas pour des discussions indirectes, dites de « proximité », sous l'égide de l'émissaire américain George Mitchell. Ces pourparlers, qui prendront la forme de navettes de M. Mitchell entre Jérusalem, Ramallah et Washington, sont censés durer quatre mois. Ils sont interrompus depuis près de 18 mois. En guise de préparatifs, le président américain Barack Obama a eu lundi une conversation téléphonique de 20 minutes avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Selon l'ambassade des États-Unis, M. Mitchell devait consulter hier les membres de son équipe. Il rencontrera aujourd'hui M. Netanyahu à Jérusalem et s'entretiendra vendredi avec M. Abbas à Ramallah. Les Palestiniens doivent officiellement donner leur aval au lancement des négociations indirectes lors d'une réunion du comité exécutif de l'OLP samedi. Selon les médias israéliens, M. Netanyahu n'a pas l'intention de nommer une équipe spéciale de négociateurs pour ne pas, dit-on, favoriser des fuites dans la presse. Les discussions du côté israélien seront conduites par Yitzhak Molho, avocat proche du Premier ministre.
Peu d'analystes accordent la moindre chance à ces discussions. Un des chefs des renseignements militaires israéliens, le général Yossi Baidatz, a estimé hier que le président palestinien « irradie le pessimisme ». M. Abbas « prépare déjà le terrain de manière à pouvoir blâmer Israël pour l'échec des discussions, si en effet elles échouent », a-t-il dit devant une commission parlementaire. Pour le quotidien anglophone de droite Jerusalem Post, les « attentes sont à ce point limitées que tout succès constituerait une véritable surprise ».
Entre-temps, M. Abbas a rencontré hier à Riyad le roi Abdallah d'Arabie saoudite, a indiqué un diplomate palestinien. « Le roi a exprimé sa solidarité totale avec les Palestiniens et leurs dirigeants », a-t-il affirmé. « Il s'est dit également favorable à une réconciliation entre le Fateh (le mouvement de M. Abbas) et le Hamas » islamiste, qui contrôle la bande de Gaza, a-t-il ajouté. En soirée, M. Abbas s'est rendu en Égypte pour rencontrer le président Hosni Moubarak.
Sur le terrain, huit chars israéliens et un bulldozer, appuyés par au moins un hélicoptère, ont pénétré de 400 mètres dans le sud de la bande de Gaza, ont indiqué des témoins palestiniens et des responsables des services de sécurité du Hamas. Le bulldozer a déblayé les débris d'une mosquée qui avait été très endommagée durant l'opération « Plomb durci » menée par l'armée israélienne à la fin de 2008 et au début de 2009 contre la bande de Gaza, selon les mêmes sources qui n'ont pas fait état d'affrontements. Interrogé par l'AFP, un porte-parole de l'armée n'a pas été en mesure dans l'immédiat de confirmer ou de démentir ces informations. 

Al Zahar : On refuse la couverture arabe aux crimes de l’ennemi occupant sioniste

[ 04/05/2010 - 12:57 ]
Gaza - CPI

Le célèbre dirigeant du Hamas, Dr. Mahmoud Al Zahar a déclaré, le lundi 3/5, que son mouvement refuse décisivement la couverture arabe à l’occupation israélienne qui ne cesse d'exécuter solennellement ses crimes et violations sauvages contre le peuple palestinien, au moment où l’ennemi s’est trouvé confronté à des vraies querelles diplomatiques au monde entier.
«Ces négociations indirectes dont l’occupation se précipite pour les adopter n’ont pour objectif que d’améliorer sa relation avec la direction de la maison blanche, ainsi que d’autres pays», a souligné Al-Zahar, lors d’une déclaration au journal Al Jazeera net.
Le haut leader du Hamas a prévu que ces négociations ne vont rien réaliser au peuple palestinien, au contraire elles vont donner l’initiative opportune à l’occupation pour la poursuite des extensions coloniales, ainsi que l’accentuation du judaïsme et la confiscation de plus de terres et droits palestiniens.

rme à Netanyahu son engagement pour la protection de la sécurité de l’occupation

[ 04/05/2010 - 12:44 ]
Al Nassera- CPI

Le président américain, Barak Obama a téléphoné au premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, avant le début de la reprise des négociations indirecte entre les sionistes et l’autorité palestinienne, en le rassurant qu’il va assumer sa responsabilité entant que président des Etats-Unis pour la protection de la sécurité d’Israël (l’occupation).
Des  masses médias hébreux ont souligné qu’Obama a effectué un coup de téléphone avec Netanyahu en le rassurant et l'encourageant que la maison blanche va protéger la sécurité de l’entité sioniste, en l'exhortant à s’engager favorablement pour les négociations indirectes avec l’autorité palestinienne, cette semaine, afin d’accéder à des négociations directes ultérieurement.
Ces affirmations sionistes sont venues synchroniquement avec l’arrivée de l’émissaire de la maison blanche à la région, George Mitchell qui va rencontrer, le mercredi prochain Benjamin Netanyahu, à Tel Aviv, avant de rencontrer l’ex-président palestinien Mahmoud Abbas, le vendredi, à Ramallah.

Une séance urgente à la Knesset pour discuter des démolitions des maisons à Taïba

[ 04/05/2010 - 13:06 ]
Palestiniens de 48 – CPI

Le président du bloc de l'assemblée à la Knesset sioniste, Dr. Jamal Zahalka, a présenté une demande pour la tenue d'une séance urgente au niveau de la commission de l'intérieur à la Knesset  afin de discuter de la question des démolitions des maisons palestiniennes dans la ville de Taïba, dans les territoires palestiniens occupés en 1948, après la démolition de la maison de la famille d'al-Achkar.
Cette demande est venue après que la commission sioniste de planification a décidé d'exécuter les ordres de démolition, en ignorant l'appel de la commission de l'intérieur à la Knesset de geler la démolition des maisons à Taïba.
La demande a comporté des informations sûres de l'existence d'un plan pour démolir des dizaines de maisons à Taïba, durant les semaines prochaines, chose qui va exploser les situations.

Des colons sionistes brûlent une mosquée à Naplouse

[ 04/05/2010 - 13:44 ]
Naplouse – CPI

Des colons sionistes ont brûlé, aujourd'hui à l'aube 4/5, la mosquée principale dans le village de Laban est, au sud de Naplouse, en Cisjordanie occupée.
Le président du conseil du village, Jamal Daraghemah, a dit dans une déclaration de presse, que les colons sionistes ont brûlé la mosquée en soulignant que des témoins oculaires ont entendu les voix des voitures qui s'approchaient de la mosquée, avant l'aube de mardi.
Il a ajouté que la mosquée située, au centre du village, est encadrée par trois colonies sionistes : Eila, labouna et Shilo, où l'occupation a confisqué plus de 30% des terres du village palestinien.
Il a affirmé que le village s'expose aux attaques répétées des colons sionistes qui ont brûlé plusieurs champs agricoles et coupé des arbres fruitiers.
On note que c'est le troisième événement après que le crime d'incendie de la mosquée de Yassouf et l'attaque contre la mosquée de Hawara par des colons sionistes.

Le Chabak sioniste pourchasse les solidaires internationaux pro-palestiniens

[ 04/05/2010 - 14:03 ]
Al Nassera - CPI

Le service des renseignements sionistes internes «Chabak» a reconnu officiellement qu’il cible les solidaires internationaux qui soutiennent la question palestinienne, notamment en Cisjordanie occupée, en les accusant de participer à des manifestations populaires et pacifiques pour contester contre la politique d’apartheid de l’occupation.
Le journal sioniste, Haaretz, a rapporté dans sa dernière édition que des responsables au Chabak ont reconnu qu'ils ont empêché l’activiste australienne, Brigitte Chapelle, de retourner à son pays, en la poursuivant et ramassant des informations sur elle, en l'accusant d’avoir participé à des protestations contre l'état de l’occupation.
De sa part, l’avocat de l'activiste Chapelle a exprimé ses contentements, après que l’occupation a reconnu, en fin de compte, qu’elle contrôle et domine les régions prétendues sous le contrôle de l’autorité palestinienne, en indiquant que Chapelle réside dans le village de Birzeit, à Ramallah.
Notons que Chapelle est une activiste australienne, militante au mouvement international de solidarité avec le peuple palestinien, et qui est entrée dans les territoires palestiniens, en août 2009, pour participer aux activités populaires et pacifiques contre les pratiques et violations de l’occupation israélienne, notamment le mur sioniste discriminatoire.

Des nouveaux creusements sionistes près d'al-Aqsa

[ 04/05/2010 - 14:59 ]
Al-Qods occupée – CPI

Les habitants du quartier de Selwan et des régions qui encadrent la mosquée sainte d'al-Aqsa ont dévoilé, hier lundi 3/5, que les autorités de l'occupation effectuent de nouveaux creusements secrets dans la région des palais Omeyades, près d'al-Aqsa.
Les Palestiniens ont souligné que l'autorité des patrimoines prétendus sionistes effectue des travaux de construction, durant la nuit, dont le versement du bêton armé dans la région des palais Omeyades, au sud de la mosquée d'al-Aqsa.
Des témoins oculaires du quartier de l'Oued de Helwa ont dit que les travaux ont commencé, depuis la nuit dernière, sous la protection de l'armée et de la police sioniste.
Ils ont indiqué la découverte des travaux de bêton armé dans des fosses qui ont été déjà préparées.

Dr. Khalil al-Hayya : Le soutien de la résistance réalise l'unité nationale

[ 04/05/2010 - 15:29 ]
Gaza – CPI

Le membre du bureau politique du mouvement Hamas, Dr. Khalil al-Hayya a condamné fortement la décision de l'autorité palestinienne dirigée par l'ex-président, Mahmoud Abbas, pour reprendre les négociations indirectes avec l'ennemi sioniste.
Il s'est interrogé : "Jusqu'à quand vont-ils continuer ces négociations inutiles qui n'ont rien réalisé au peuple palestinien depuis des dizaines d'années?
Dr. Khalil a affirmé que le soutien du choix de la résistance réalise l'unité palestinienne, en soulignant que son mouvement tente d'arriver à un consensus national qui protégera les principes et droits palestiniens.
Lors d'un festival dans la mosquée d'al-Islah, au quartier de Choujaïa, Dr. Khalil a dit, le lundi soir 3/5, que le peuple palestinien a pu faire face aux plans sionistes qui visent de l'obliger à renoncer à ses droits et principes.
Il a déclaré que l'attachement au choix de la résistance contre le projet sioniste représente le seul moyen pour le retour des réfugiés, ainsi que la protection des terres et des lieux saints face à la judaïsation et la colonisation, en montrant que l'occupation essaye d'expulser tous les Palestiniens hors de la Palestine.
"La situation faible que vit notre région est à cause du manque de décisions et positions courageuses et sérieuses par la nation arabe et islamique contre les pratiques et politiques de l'occupation israélienne en Palestine occupée", a-t-il ajouté.
Enfin, il a attiré l'attention que le peuple palestinien a pu créer des victoires par le sang des martyrs, en déclarant que les familles palestiniennes ont présenté de grandes sacrifices pour la question palestinienne légitime.

Netanyahu punit les captifs Palestiniens pour fuir les pressions intérieures

[ 04/05/2010 - 17:45 ]
Gaza - CPI

Le haut comité national pour le soutien des captifs palestiniens qui souffrent énormément dans les geôles de l’occupation israélienne, notamment durant le mandat du premier ministre, Benjamin Netanyahu, qui a annoncé devant la Knesset qu'il va adopter des restrictions très sévères contre les prisonniers, a considéré ces mesures et pratiques sionistes de tentative pour fuir les pressions populaires des colons extrémistes sionistes contre son gouvernement afin de l’obliger à mettre fin au dossier de Gilad Chalit et de le rendre à sa famille sain et sauf.
Le responsable médiatique du comité, Riyad Al Achekar a souligné, le lundi  3/5, que Netanyahu vit actuellement une crise politique et des querelles diplomatiques, notamment à l’intérieur de l'entité sioniste, pour cela il tente par tous les moyens de fuir les pressions des colons extrémistes qui exigent l’accomplissement de l’opération d’échange des captifs pour la libération du sergent, Gilad Chalit.
Al Achekar a ajouté que Netanyahu veut serrer les mesures punitives contre les captifs innocents, en leurs interdisant de regarder la télévision, en les privant de la visite de leurs familles, les isolant dans des cellules individuelles pour des durées non fixées, et en empêchant l’entrée des livres et des journaux.
En attirant l’attention de l’opinion publique et de la communauté internationale à l’échec très flagrant de la politique d’apartheid, et des punitions collectives contre les captifs qui ont entamé, récemment, une grève générale pour que l’occupation améliore leur situation très catastrophique dans les geôles sionistes, Al Achekar a mis en garde contre cette nouvelle mesure discriminatoire qui va faire exploser la situation dans toutes les prisons sionistes et poussera les détenus palestiniens à se soulever contre les pratiques inhumaines et inacceptables de l’ennemi occupant.

En choquant l'entité sioniste, Guing appelle à mettre fin au blocus

[ 04/05/2010 - 18:38 ]
Al-Qods occupée – CPI

Les déclarations de presse du coordinateur des opérations de l'UNRWA, John Guing, qui a appelé la communauté internationale à mettre fin au sévère blocus sioniste contre la Bande de Gaza, à travers la mer, et d'envoyer des bateaux pour briser le blocus, ont représenté un choc pour l'entité sioniste qui a considéré que ces déclarations, sans précédent, représentent un grand danger.
Lors d'un entretien avec un journal norvégien, Guing a dit que la communauté internationale doit prendre ses responsabilités envers cette affaire et discuter comment peut-on casser le blocus? En soulignant à la possibilité de mettre fin à cela.
"Nous appelons le monde à envoyer des bateaux aux côtes de la Bande de Gaza et nous croyons qu’"Israël" ne pourra pas arrêter tous ces bateaux parce que la mer est ouverte, et que des associations des droits de l'homme ont pu, au passé, prendre des pas similaires en confirmant qu'on peut briser le blocus", a-t-il ajouté.
Guing a porté l'Égypte et l'entité sioniste responsables de la continuation du blocus en s'interrogeant : "Comment Israël peut-elle fuir ses responsabilités envers le blocus, et comment l'Égypte refuse-t-elle l'entrée des aides à Gaza?
"La communauté internationale doit faire entrer les aides à Gaza à travers la mer comme elle a fait à Haïti", a ajouté Guing.
Les niveaux politiques de l'entité sioniste ont exprimé leur choc et leur étonnement de ces déclarations, en soulignant qu'elles sont, sans précédent.
Des sources sionistes ont affirmé que le gouvernement sioniste va présenter une plainte officielle à l'ONU pour savoir comment un représentent officiel de l'ONU peut-il demandé aux pays européens d'envoyer des bateaux de façon illégale, à Gaza, sans des autorisations et des coordinations précédentes, selon les prétentions sionistes.
Notons que les autorités occupantes imposent un sévère blocus contre la Bande de Gaza, depuis plus de 4 ans consécutifs, en causant la mort des centaines de malades.

La Grande Bretagne refuse l'entrée du représentant du Mossad

[ 04/05/2010 - 18:50 ]
Al-Qods occupée – CPI

Des milieux politiques et sécuritaires sionistes ont exprimé leur colère et mécontentement du refus du gouvernement britannique pour accepter un nouveau représentant du Mossad comme un attaché à l'ambassade de l'entité sioniste, à Londres, jusqu'à maintenant.
Le journal sioniste, Yediot Ahronot a dit, le mardi 4/5, que le gouvernement britannique fuit de permettre au nouveau président de l'équipe du Mossad d'entrer dans ses territoires, en s'opposant à d'anciens accords entre les deux côtés (l'entité sioniste et la Grande Bretagne) qui permettaient l'entrée du représentant du Mossad.
Le journal a rapporté d'après des responsables sionistes, leur inquiétude et mécontentement de cette position britannique et du gel des relations entre le Mossad et les services britanniques.
"Le seul défi pour l'arrivée du nouveau représentant du Mossad, à Londres, est la condition du gouvernement britannique que l'entité sioniste doit signer sur un nouveau document en s'engageant à ne pas utiliser les passeports britanniques lors des futures opérations du Mossad", a ajouté le journal.
Il a souligné que les responsables sionistes refusent de signer sur un tel document parce qu'il comporte une reconnaissance claire au crime d'assassinat d'al-Mabhouh.
On souligne que les autorités britanniques ont expulsé l'ancien représentant du Mossad, à Londres, suite au scandale des passeports falsifiés utilisés par le Mossad pour assassiner le leader au mouvement du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh.

Al Ghoul met en garde contre les nouvelles mesures punitives contre les captifs Palestiniens

[ 04/05/2010 - 19:05 ]
Gaza- CPI

Le ministre des captifs et libérés, Mohamed Faradj Al Ghoul, a demandé au rapporteur des nations unies chargé des droits de l’homme, dans les territoires palestiniens occupés, Richard Falk et la commission onusienne des droits de l’homme à la nécessité d’assumer leurs responsabilités juridiques et humaines pour la protection des captifs palestiniens qui souffrent extrêmement dans les prisons sionistes et d’intervenir immédiatement pour arrêter les pratiques sauvages des autorités occupantes.
Lors d’une conférence de presse, le mardi 6/5, le ministre palestinien a mis en garde contre les tentatives des dirigeants sionistes pour accentuer les mesures oppressives contre les détenus innocents, en indiquant que cette tentative du gouvernement sioniste pour augmenter la punition collective contre les captifs est venue suite à son échec, très flagrant, pour traiter convenablement l’opération d’échange des prisonniers palestiniens contre le soldat sioniste capturé par la résistance nationale, Gilad Chalit, tout en qualifiant ces mesures de fuite à des pressions populaires sionistes exercées par les colons contre Netanyahu pour libérer le sergent par n’importe quel prix.
Al Ghoul a appelé la Ligue arabe, ainsi que la commission de l’ONU chargée des droits de l’homme,  la Croix-Rouge, les institutions et les organisations locales, régionales et internationales, à se mobiliser sur tous les niveaux, et d’intervenir rapidement pour arrêter les violations de l’occupation contre les captifs innocents et de dévoiler la sauvagerie pratiquée sioniste contre eux, et surtout de prendre l’initiative pour presser sur l’occupation et garantir aux prisonniers une libération digne et immédiate.

Un jeune palestinien tombe en martyr lors de l'effondrement d'un tunnel au sud de Gaza

[ 04/05/2010 - 19:15 ]
Gaza – CPI

Des sources médicales palestiniennes ont annoncé, le mardi matin 4/5, qu'un jeune palestinien a été tué après l'effondrement d'un tunnel sur les frontières entre la Bande de Gaza et l'Egypte.
Le directeur des urgences et des secours au ministère de la santé, Dr. Mouwia Hassanein a dit que le jeune, Ahmed Mohamed Sakr, 19 ans, est mort suite à l'effondrement d'un tunnel utilisé pour faire entrer les besoins nécessaires des habitants de la Bande de Gaza assiégés par les forces occupantes depuis plus de 4 ans successifs.
Hassanein a affirmé que l'effondrement n'a pas causé d'autres victimes.
Les autorités égyptiennes avaient assassiné, la semaine dernière, quatre jeunes palestiniens, alors que 8 autres ont été blessés après que les forces égyptiennes ont lancé du gaz délétère dans un tunnel sur les frontières entre les territoires égyptiens et la Bande de Gaza.

Des colons sionistes brûlent des oliviers au village de Hawara

[ 04/05/2010 - 19:23 ]
Naplouse – CPI

Des colons sionistes de la colonie de "Yatsahar" ont brûlé, le mardi matin 4/5, des dizaines de surfaces de terres agricoles près du village de Hawara, au sud de la ville de Naplouse.
Des témoins oculaires ont dit que des dizaines de colons sionistes ont brûlé 10 dunums des terres plantées d'arbres oliviers et fruitiers.
Les habitants du village ont tenté d'éteindre l'incendie, mais les soldats occupants qui protégeaient les colons sionistes ont obligé, par la force, les Palestiniens de se retirer.
Les colons de Yatsahar brûlent les terres agricoles et les arbres fruitiers des Palestiniens, de façon continuelle et programmée, sous la protection de l'armée sioniste qui empêche les pompiers d'arriver au lieu de l'incendie pour éteindre le feu.
On note que cet événement est venu après qu'un groupe de colons sionistes de la colonie de Yatsahar ont incendié, la nuit dernière, la mosquée principale du village de Laban Est, au sud de Naplouse.