dimanche 4 avril 2010

Haaretz : la Maison Blanche nie les allégations de crise avec Netanyahu

03/04/2010  
A peine dix jours après l’éclatement d’une soi-disant crise entre les Américains et les Israéliens, sur fond de la poursuite des colonisations à l’est de Jérusalem AlQuds occupée, la Maison Blanche serait personnellement montée au créneau pour annoncer que rien n’en était.
S’adressant à la communauté juive américaine, selon le quotidien israélien Haaretz, par la voix d’un porte-parole, elle aurait assuré que l’impression véhiculée par les médias sur « une tension qui entache la relation entre l’administration Obama et le cabinet de Netanyahu est une impression ne reflète pas la réalité ».
S’agissant des circonstances qui ont entouré la dernière rencontre à Washington entre les deux hommes,  présentées par certains médias comme étant le signe d’une crise entre eux deux, vu entre autre qu’elle ne s’était pas terminée par une déclaration commune, le responsable américain aurait prétexté, à la foi du journal israélien que la l’organisation de la réunion avait été décidée à la dernière minute, après l’élimination de tournée du président américain en Indonésie et en Australie.  « Il n’y avait pas assez de temps pour organiser une rencontre officielle » précise-t-il. Avant d’indiquer que «  le président américain a rencontré le Premier ministre israélien plus que qu’un autre dirigeant dans le monde ». En effet, la dernière rencontre était la quatrième du genre entre les deux dirigeants, depuis leur investiture.
A signaler que les allégations médiatiques sur une crise entre les deux directions sont difficilement prises au sérieux par l’opinion publique arabe, dont une bonne partie croit sincèrement que ce ne sont que des faux-semblants israélo-américains pour duper les dirigeants arabes et l’opinion publique, et leur faire croire que la superpuissance américaine cherche sérieusement à résoudre le conflit arabo-israélien.
Dans un sondage effectué par Near-East Consulting, 67% des 900 Palestiniens sondés entre les 27 et 31 mars ont affirmé que la position américaine à l'égard de la Cause palestinienne n'a nullement changé.

Scénario pour une agression caractérisée

Fort de l’impunité internationale, Israël multiplie les frappes aériennes contre Gaza, en attendant de lancer comme le promettent ouvertement ses dirigeants une invasion sur le terrain aussi meurtrière et destructrice que celle de décembre 2008. Les prétextes immédiats au parachèvement d’une invasion, qui n’a observé qu´une pause momentanée, ne manquent pas et au besoin, l’Etat hébreu saura les trouver.
Rien ne paraît donc freiner l´élan pris par le Premier ministre israélien dans son projet de poursuivre la judaïsation de la partie Est de Al Qods. Au contraire, la colère des Palestiniens plutôt que de trouver auprès de la communauté internationale le soutien actif face à ce genre de provocation, ne semble pas suffire  pour faire revenir le Premier ministre israélien sur ses intentions. Mieux, un climat de tension à Al Qods, semble entrer parfaitement dans le scénario voulu par Netanyahu Le « tir de roquettes » sur Israël par les combattants du Hamas et la perte par l’armée israélienne, la semaine dernière, de deux soldats au cours d’un affrontement avec un commando de Hamas, sont autant d´arguments pour le Premier ministre israélien de mettre en avant la « sécurité » d’Israël. Cet argument ajouté à celui de l’objectif iranien de « raser Israël de la carte » permettra de légitimer aux yeux d’une communauté internationale manipulable par le lobby juif, une nouvelle invasion de la  bande de Gaza pour terminer le « travail »  commencé en décembre 2008.  Depuis plus d’une année Gaza est dans le noir. Plus d´électricité pour les hôpitaux, ni médicaments, ni eau, ni produits alimentaires, plus rien ne passe par ce bout de frontière avec l’Egypte. Un génocide qui se poursuit à Gaza sur fond de judaïsation de ce qui reste des terres arabes en Cisjordanie. La communauté internationale ne va pas plus loin que des déclarations de compassion, au mieux d´indignation face à un tel affront. Aucune action concrète n´est envisagée pour prévenir une nouvelle agression, sans doute encore plus meurtrière que la précédente. L’enjeu pour Netanyahu est d’enterrer définitivement le projet de création d’un Etat palestinien avec pour capitale Al Qods. Fort du soutien du lobby juif aux Etats-Unis, le Premier ministre israélien sait que la Maison Blanche n’ira pas plus loin que des regrets diplomatiques en cas d’une invasion de Gaza ou de son bombardement massif. Rien n´est mis en mouvement par la communauté internationale pour prévenir une nouvelle opération génocidaire  Pas plus que  Washington, l’Union européenne, le Quartet ou les puissants de ce monde  n´osent évoquer des sanctions internationales de nature à forcer Israël à se retirer derrière les frontières de juin 67.  Israël sait que le silence de la communauté internationale, l´absence de sanctions par le Conseil de sécurité,  est le meilleur encouragement à la poursuite de la judaïsation de Al Qods. Il sait aussi que l´invasion de Gaza aura  au moins, le privilège de retarder indéfiniment la création du futur Etat palestinien. Tout le reste ne sera que « bonnes intentions » de la communauté internationale pour se donner bonne conscience face à la pire des injustices qu’un peuple  ait connue. Une injustice dans laquelle l’Europe et les Etats-Unis ont une indiscutable responsabilité historique
B. H.
http://www.elmoudjahid.com/accueil/monde/55466.html

Réseaux d’agents : « Israël » espionne les finances libanaises

03/04/2010  
Nouvelle arrestation dans le cadre  du feuilleton des réseaux d’espionnage travaillant au Liban pour la solde de l’ennemi sioniste.
Selon le quotidien libanais arabophone Al-Akhbar,  l’agent Mounir S. (originaire du casa de Jbeïl) a été arrêté il y a deux semaines et s’avère travailler pour le compte d’Israël depuis 2005.   
 Or, cette fois-ci, le coupable est  très différent de ses compères. Alors que ces derniers étaient chargés de missions sécuritaires, de surveillance, de collecte d’informations sur les militants de la Résistance, voire d’assassinats, Mounir qui est un employé haut placé dans la Banque libano-canadienne était chargé de missions dans le monde des finances.
Sachant qu’il dirige un  département consacré au blanchiment de fonds, ce qui lui permet d’avoir accès à tous les transferts de fonds opérés, ainsi qu’à tous les comptes bancaires de tous les détenteurs de comptes. Il peut également enquêter sur des transferts et des comptes bancaires qui semblent douteux, tout en obtenant toutes les informations nécessaires.
 A la foi des proches de l’inculpé, interrogés par le correspondant d’Al-Akhbar, Mounir aurait été recruté par son frère, Michel, ancien membre des Forces Libanaises puis membre de la milice collaboratrice d’Antoine Lahad, ALS, et qui a fui en Palestine occupée depuis le retrait israélien du Liban en 2000. Mounir aurait effectué dernièrement de nombreux voyages à l’étranger. 
Selon une source informée sur l’enquête en cours au Liban, les détails techniques sollicités par le Département des renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI), dont entre autre sur la personnalité de l’inculpé, laissent présager qu’il avait fourni un travail énorme à l’entité sioniste.
Il semble également qu’Israël ait voulu s’infiltrer dans tout le système bancaire libanais, aussi bien pour s’informer des sources de financement de la résistance que pour collecter des informations liées aux domaines sécuritaire, militaire, économique et financier.
Certains observateurs ont opéré un lien entre cette affaire et une affaire qui remonte à 2006, lorsque des Israéliens disposant de la nationalité canadienne ont porté plainte contre la banque en question, réclamant des indemnisations de millions de dollars, sous prétexte qu’ils ont été blessés durant la guerre de juillet 2006 par les roquettes de la résistance libanaise.
Les plaignants israéliens avaient également prétendu que la banque qui possède une branche dans le Québec facilitait le financement de la Résistance par le biais de deux fondations, « Yousr » et «  Ash-Shahid », et qui figurent dans la liste américaine des organisations terroristes. Cette plainte et d’autres portées aux États-Unis avaient été perçues par les gens du milieu comme étant un chantage qui vise le secteur banquier libanais dans le monde et qui voudraient lui soustraire des indemnités. L’une d’entre elles a d’ailleurs été rejetée depuis deux mois, rapporte Al-Akhbar. 

Le haut comité de suivi du Congrès national palestinien appelle à l'affrontement des pratiques israéliennes contre les terres et les lieux saints à al-Qods et en Cisjordanie

03 Avr 2010
Damas /   Réuni aujourd'hui à Damas, le haut comité de suivi du Congrès national palestinien a appelé à l'affrontement de l'escalade israélienne contre les terres et les lieux saints islamiques et chrétiens à al-Qods et en Cisjordanie.
Dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion au cours de laquelle il a discuté des derniers développements de la question palestinienne et dans la région en général, le comité de suivi a insisté sur la nécessité de mobiliser toutes les potentialités du peuple palestinien face à l'escalade et à l'agression israélienne ininterrompues, invitant toutes les forces et factions et les forces actives populaires palestiniennes à assumer leurs responsabilités face à l'occupation israélienne et à affronter ses plans agressifs.
Le comité a réitéré son souci de la réalisation de la réconciliation nationale interpalestinienne sur la base du soutien de la résistance et de l'attachement aux droits et aux constantes nationaux.
Le comité qui a examiné en détail les menaces et l'agression israélienne continues et les opération de judaïsation et de colonisation à al-Qods, a affirmé que les assistants avaient examiné des formules de l'action nationale et qu'ils s'emploieraient à établir les mécanismes de cette action pour l'étape prochaine.
Gh.H.
http://www.sana.sy/fra/55/2010/04/03/281087.htm

Ahmadinejad : une offensive contre Gaza ne fera que rapprocher Israël de "sa mort"

03/04/2010  
En réaction aux menaces du vice-Premier ministre israélien Sylvan Shalom, contre la bande de Gaza, le président iranien, a affirmé ce samedi, qu'une nouvelle offensive israélienne contre ce territoire, ne fera que rapprocher l'entité sioniste de sa mort".
Les Israéliens "cherchent un prétexte pour attaquer Gaza", a ajouté,  M. Ahmadinejad lors d'un discours public à Sirjan (sud-est de l'Iran) retransmis par la télévision officielle.
"Je veux dire aux sionistes et à ceux qui les soutiennent qu'il y a déjà eu assez de crimes comme cela. Une nouvelle aventure ne vous sauvera pas mais vous rapprochera de votre mort certaine", a-t-il averti.
LES PRESSIONS RENFORCENT LA DETERMINATION DE L'IRAN
S'agissant du nucléaire, M.Ahmadinejad a affirmé que les pressions internationales ne font que "renforcer la détermination" de l'Iran à poursuivre la voie du développement.
"Ne pensez pas que vous pouvez stopper le développement de la nation iranienne sur la voie du progrès", a réitéré le président en évoquant les menaces de nouvelles sanctions agitées par les Occidentaux pour obliger Téhéran à stopper son programme d'enrichissement d'uranium.
"Vous pouvez vous agiter dans tous les sens, publier des déclarations, adopter des résolutions", a poursuivi M. Ahmadinejad. "Plus votre animosité à notre égard est ouverte, et plus la nation iranienne sera déterminée à aller de l'avant".
M. Ahmadinejad a réaffirmé que l'Iran avait "coopéré au plus haut degré" avec la communauté internationale pour essayer de la convaincre que son programme nucléaire était pacifique.
"Si vous voulez stopper la prolifération, détruisez vos armes nucléaires et dépensez cet argent pour vos peuples", a-t-il ajouté à l'adresse des dirigeants des puissances nucléaires. 
Le président américain Barack Obama a affirmé vendredi que Washington allait "continuer à faire pression" sur l'Iran pour l'obliger à changer de politique, en recherchant le soutien d'une "communauté internationale unie pour (avoir) une position plus forte".
M. Ahmadinejad a répliqué en l'accusant de n'avoir "rien changé" à la politique hostile à l'Iran de ses prédécesseurs.
"M. Obama est arrivé avec l'annonce d'un changement, et nous l'avons accueilli favorablement. (...) Mais qu'est-ce qui a changé? Les pressions sont toujours là. Les sanctions sont toujours là. Les politiques (de Washington) en Irak et en Afghanistan sont toujours les mêmes", a-t-il relevé.

Les réponses de Leila Shahid

samedi 3 avril 2010 - 09h:25
Eurojar - BabelMed
Nommée par Yasser Arafat comme première femme représentant l’OLP en Europe, Leila Shahid occupe plusieurs postes dans plusieurs capitales européennes avant d’assumer depuis 2006 celui de représentante auprès de l’Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg.
(JPG) Leila Shahid « déteste les CV » mais n’a aucun problème à révéler sa date de naissance à Beyrouth, Liban, le 13 juillet 1949. C’est bien ce pays qui en a fait une francophone et une francophile convaincue. Originaire de parents nés en Palestine et mêlée de très près au combat nationaliste et anticolonial britannique, elle grandit dans un milieu politisé et engagé dans le combat pour défendre la cause palestinienne. Après des études d’anthropologie à l’Université américaine de Beyrouth, elle rejoint l’Ecole pratique des hautes études en sciences sociales à Paris pour une recherche sur la structure sociale des camps palestiniens au Liban qu’elle a bien connue comme militante politique.
Nommée par Yasser Arafat comme première femme représentant l’OLP en Europe, elle assume les postes de Déléguée générale de Palestine en Irlande (1989), aux Pays-Bas (1990), en France (1993) et à l’Unesco avant d’atterrir à Bruxelles comme représentante auprès de l’Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg (depuis 2006).
Elle considère que sa mission est assez singulière comme représentante d’un Etat qui n’existe pas encore, mais qui occupe une place très importante comme la dernière nation au monde qui lutte pour une reconnaissance officielle, clé pour la paix en Méditerranée. Interview...
La situation politique est très instable dans les territoires palestiniens. Le Hamas et l’Autorité palestinienne sont plus que jamais opposés. Israël poursuit la construction du mur et ne veut pas interrompre la colonisation en Cisjordanie. Comment sortir de l’impasse actuelle ?
Il est évident que nous sommes dans une vraie impasse aujourd’hui. La raison principale est que les négociations auxquelles l’Autorité palestinienne, et plus spécifiquement le Président Abbas, a consacré plus de 16 ans depuis Oslo, sont aujourd’hui au point mort parce que le nouveau gouvernement israélien veut recommencer tout à zéro. Or depuis Oslo en 1993 nous avons avancé sur un certain nombre de dossiers sur la base des paramètres des négociations c’est-à-dire :
-  qu’il s’agit de négocier la fin de l’occupation militaire qui a conquis par la force militaire les territoires de Cisjordanie, de Gaza et de Jérusalem-Est, sur la base des Résolutions du Conseil de Sécurité 242 et 338. Les frontières de cet Etat sont les seules reconnues par la communauté internationale c’est-à-dire les frontières de 1967 sauf accord entre les deux parties,
-  que Jérusalem-Est fait partie de ces territoires occupés,
-  que les colonies israéliennes sont érigées en violation du droit international et sont illégales, comme le mur de séparation d’ailleurs, et sont reconnus comme tel par la décision de la Cour de Justice de la Haye de 2004 ainsi que les résolutions des Conseils européens et du Conseil de Sécurité des Nations-Unies,
-  que le statut des réfugiés palestiniens doit être négocié comme le propose l’Initiative arabe de 2002 sur la base de la Résolution 194 de l’AG des Nations-Unies et en accord avec les deux parties concernées.
L’Autorité Palestinienne a négocié avec 7 gouvernements différents en 16 ans, aucun n’ayant pu arriver au terme de son mandat ! Le dernier texte négocié reprenant la plupart des obligations des deux parties est la Feuille de Route qui a été adoptée à Annapolis par les Etats-Unis et toute la communauté internationale. Il est impensable aujourd’hui de remettre en cause tout ce qui a été accompli et d’affirmer comme le dit le PM israélien : un refus de reconnaître à la fois les frontières de 1967, le statut de Jérusalem-Est, l’illégalité des colonies et du mur et les droits des réfugiés palestiniens.
Tout gouvernement a des obligations à l’égard du gouvernement qui le précède et Israël doit choisir si elle veut être un Etat de droit ou si elle veut être un Etat hors du droit, je dirais même "hors-la-loi" dans le monde.
Pour sortir de cette impasse, il y a des responsabilités internationales. Pourquoi dans tous les autres conflits territoriaux du monde, en Asie, en Afrique, dans les Balkans, nous avons vu une mobilisation internationale pour faire respecter le droit ? Les Palestiniens seraient-ils une espèce humaine qui n’aurait pas droit au droit ??
Certains disent que la solution de deux États n’a plus de sens. Qu’en pensez-vous ?
Beaucoup de Palestiniens et d’Israéliens deviennent de plus en plus sceptiques quant à la possibilité de créer un Etat Palestinien dans les territoires occupés en 1967. Et ceci à cause des colonies, des routes de détournement, des camps militaires et du mur de séparation qui annexent plus de 50% du territoire palestinien et qui isolent Jérusalem Est de la Cisjordanie.
Ehud Barak disait, lui-même, à la Conférence de Herzlia il y a une semaine que si Israël n’acceptait pas tout de suite la solution de deux Etats elle devra bientôt accepter d’être un Etat d’apartheid avec une majorité de population arabe à l’horizon de 2020. Malheureusement, malgré ce que dit Ehud Barak, le gouvernement Netanyahou continue une politique de l’autruche. C est suicidaire comme politique parce que c’est celle qui produit la pire des violences, celle du désespoir. Et elle enflamme la région contre Israël et ses alliés dans le monde.
Personnellement, je crois que ce qui comptera dans la réalisation de la solution des deux Etats, c’est la volonté politique des deux partis et celle des Etats forts dans le monde. En ce qui nous concerne, nous avons déjà commencé, malgré tout l’arsenal israélien, à mettre en œuvre le plan du Premier ministre palestinien intitulé "mettre fin à l’occupation, bâtir l’Etat" et ceci avec l’aide de tous nos amis dans le monde et notamment l’Union européenne. Mais il est évident que pour forcer le retrait de l’armée il faudra une volonté politique internationale et une reconnaissance officielle de la souveraineté palestinienne sur les territoires de 1967. C’est bien moins compliqué que d’imposer à Israël un Etat laïc et binational, que la majorité des Israéliens ne souhaitent pas. Quant aux Palestiniens. Ils veulent un Etat à eux et le plus rapidement possible.
Le Tribunal Russell sur la Palestine devrait démarrer son travail cette année. Savez-vous où on en est et comment il va procéder ?
Je suis une des signataires de l’Appel du Tribunal Russel avec mon amie et complice israélienne Nurith Peled. Face à l’impunité d’Israël depuis 44 ans que dure l’occupation militaire et après toutes les guerres et les massacres que la population civile palestinienne mais aussi libanaise ont vécus nous avons suivi l’exemple du Vietnam et du grand philosophe Jean-Paul Sartre en appelant les personnalités intellectuelles, sociales, juridiques, politiques et culturelles à lancer un Tribunal d’opinion qui jugera les responsabilités israéliennes mais aussi internationales dans la non application du Droit en Palestine. Le plus incroyable c’est que nous avions lancé avec le Sénateur Belge Pierre Galand cet appel il y a 2 ans avant l’offensive sur Gaza et à la suite de l’avis consultatif de La Cour de Justice de la Haye. La réaction des personnalités du monde et des ONG a été encore plus grande après la tragédie de Gaza. Les organisateurs ont décidé d’avoir plusieurs sessions de ce Tribunal dans différents continents et dans différentes villes. La première session de ce Tribunal aura lieu à Barcelone le 1er Mars et examinera le rôle de l’Europe et ses responsabilités dans la non application du droit et de la justice.
Selon vous, la lutte pour la reconnaissance des droits des Palestiniens se situe-t-elle encore dans l’opinion palestinienne sur le terrain politique ou l’affrontement a-t-il pris un tour irrémédiablement religieux ?
Bien sûr qu’elle reste entièrement une question politique de caractère national et anticolonial. L’émergence de mouvement à base islamiste comme le Hamas n’est pas une question religieuse autant que politique. Je m’explique. L’Islam comme idéologie politique remonte aux Frères musulmans en Egypte et l’arrivée au pouvoir des Mullahs en Iran en 1979. La religion devient alors une idéologie politique instrumentalisée par une force sociale qui a recours à l’Islam comme nouveau discours politique. Dans le cas du Hamas et même du Jihad Islamique la première revendication des deux mouvements n’est pas de développer la foi parmi les gens mais bien de libérer la Palestine de l’occupation militaire. C’est donc des mouvements nationaux à base sociale et idéologique islamiste. Ils représentent à mon avis une régression dans le Mouvement national palestinien de L’OLP qui a été toujours laïc depuis sa fondation mais qui a perdu de sa crédibilité aux yeux de ses électeurs à cause de l’échec des négociations et de l’avènement d’un Etat indépendant. Le vote en faveur du Hamas en 2006 était plus un vote de sanction qu’un vote dû aux convictions religieuses. Par exemple à Bethlehem le maire chrétien de la ville a été élu avec les voix du Hamas ! Ceci dit, je crois que le soutien au Hamas a diminué aujourd’hui parce qu’il est jugé lui aussi sur ses échecs plus que sur ses promesses.
Après vous, une autre femme, Hind Khoury, a été nommée représentante de la Palestine en France. Est-ce une stratégie de la part de l’Autorité palestinienne, fondée sur la conviction qu’en choisissant une femme comme représentante, elle offre une image de modernité de la société palestinienne ? Et quelle place occupe aujourd’hui la femme palestinienne dans la construction de l’édifice national ?
J’ai été nommée comme première femme ambassadeur par le Président Arafat en 1989 en Irlande. A l’époque c’était la Première Intifada en Palestine occupée et le monde entier découvrait que la résistance des Palestiniens était bel et bien la résistance de toute une société. Les femmes dans cette Intifada de 1987 avaient joué un grand rôle. Le Président Arafat voulait nommer une femme ambassadeur comme un hommage à leur rôle et son choix est tombé sur moi bien que je n’étais à l’époque qu’une militante modeste du mouvement Fateh. Je ne suis pas sûre qu’aujourd’hui ce soient les mêmes convictions qui régissent les décisions de L’Autorité. Le mouvement des femmes palestiniennes qui tente de protéger les acquis de la lutte des femmes s’est un peu assagi malheureusement parce qu’il est très difficile de concilier lutte politique et lutte sociale dans un combat de libération nationale.
En fin de compte, attendez-vous toujours quelque chose de l’opinion européenne, comme lorsque vous avez entrepris ce tour des villes et des banlieues françaises de 2003 à 2005 dont vous rendez compte dans Les banlieues, le Proche-Orient et nous ?
Cette tournée des banlieues françaises avec mes deux complices Michel Warchawski et Dominique Vidal était spécifique à la France. En France, il y a eu un phénomène de ghettoïsation des générations d’origine maghrébines dans des banlieues. Alors nous avons voulu aller vers eux et nous avons en quelque sort brisé le Mur invisible qui nous séparait. C’est cette expérience que le livre raconte.
Êtes-vous optimistes quant à un rôle efficace de l’Union européenne, notamment après la déclaration en décembre dernier des ministres des Affaires étrangères européens qui ont appelé à ce que Jérusalem devienne une capitale partagée entre Israéliens et Palestiniens ? Pensez-vous que l’Europe puisse prendre une position claire concernant les frontières de l’Etat palestinien futur, notamment les frontières de Juin 67 ?
La déclaration du Conseil européen du 8 décembre était une grande victoire pour nous parce qu’elle a permis de rappeler les paramètres de toute solution au problème du Moyen-Orient, comme définis ci-dessus. Ce sont les positions de L’Union européenne mais elles n’avaient jamais été dites sur ce ton et avec une telle fermeté. Cela a produit l’effet contraire finalement. Maintenant il faut faire en sorte qu’elles soient appliquées. Les nouvelles institutions européennes après la mise en œuvre du Traité de Lisbonne, c.-à-d. le poste du haut représentant de la politique étrangère et de la politique de sécurité, Lady Catherine Ashton, et le poste de président du Conseil européen, ont modifié les mécanismes de prise de décision. Nous sommes dans une période de transition où j’espère que l’Europe continuera à être mobilisée autant sur le plan économique que sur le plan politique.
Quelle place réservez-vous aux jeunes Palestiniens désespérés dans vos plans et stratégies politiques et économiques ?
Justement le plan du gouvernement palestinien du Premier ministre Fayyad intitulé "Mettre fin à l’occupation, construire l’Etat" se veut avant tout une révolution conceptuelle, une manière de redonner confiance aux jeunes générations. Et ceci en leur montrant que, malgré l’occupation, on peut commencer à construire les infrastructures de l’Etat à tous les niveaux, montrer au monde que l’Etat palestinien est une réalité. Là, ils seront bien obligés de le reconnaître ! C’est justement l’apport de l’aide européenne qui a permis de lancer plus de 1 000 projets en Cisjordanie qui ont créé de l’emploi, ouvert des opportunités de formation pour les jeunes, assuré une croissance de l’économie... Il est évident que la condition du succès à long terme restera la souveraineté totale du territoire palestinien. Mais entretemps, ce programme réinvestit les jeunes en particulier, dans la tâche de construire leur avenir malgré et contre l’occupation.
Février 2010 - BabelMed - Eurojar
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8463

En sursis : les jeunes de Palestine en Cisjordanie aujourd’hui

samedi 3 avril 2010 - 09h:38
Toufic Haddad - BabelMed
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Ahmed Subhi, 26 ans, attend sous le soleil de fin d’après-midi devant une longue file de voitures et de bus qui patiente au « Check-point 300 » - le principal terminal militaire israélien séparant Bethléhem de Jérusalem. Chaque jour, vers 4 heures, une nouvelle vague de cars de touristes quitte la ville pour rentrer dans les hôtels israéliens, à Jérusalem, après être allés visiter dans la journée la Basilique de la Nativité, considérée comme le lieu de naissance de Jésus. Malgré les messages bibliques formatés que leur délivrent leurs guides, ils ne peuvent passer à côté du conflit politique actuel. Les troupes israéliennes inspectent chaque véhicule qui entre et chaque véhicule qui sort de Bethléhem, ville séparée de Jérusalem par un énorme mur de béton de 8 mètres de haut, équipé de snipers et de caméras de vidéo surveillance.
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Subhi a cependant fait de cette attente d’inspection imposée à chaque véhicule, une occasion d’attirer l’attention des touristes. C’est à ce moment-là qu’il prononce les quelques phrases d’espagnol, de russe, de polonais, d’italien, d’anglais ou de roumain qu’il connaît, dans le but de vendre les chapelets faits en olivier qui pendent sur son avant-bras, ou la flûte en bois qu’il a appris à jouer avec l’autre main.
Subhi fait partie d’une génération sacrifiée d’adolescents et de jeunes adultes palestiniens, qui ne voient guère plus loin que le lendemain, un autre jour passé à vendre des babioles bon marché aux touristes fatigués. Le taux de chômage officiel de Bethléhem, 19 %, est le plus élevé de Cisjordanie (dont la moyenne est au total de 15%), mais il est bien plus bas que dans la bande de Gaza (33%). « Si je fais 50 shekels en une journée (environ 15 dollars) », explique Ahmed, « je serai content. 10 shekels iront pour mes cigarettes, et le reste pour ma famille ».
Les épreuves quotidiennes subies par l’ensemble des Palestiniens qui vivent en Cisjordanie, terre occupée par les Israéliens, sont multiples. Elles incluent à la fois les signes bien visibles d’une occupation militaire, et un obstacle moins visible mais tout aussi insidieux, de nature bureaucratique, psychologique et sociale.
Les Palestiniens âgés de 18 à 35 ans représentent 27 % de la population totale de Cisjordanie. Un peu plus de 40% d’entre eux ont moins de 18 ans.
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Les jeunes Palestiniens sont particulièrement marqués par l’occupation israélienne, qui dure depuis 42 ans. Leur jeunesse est une période durant laquelle ils sont forcés d’intérioriser la discordance entre l’instinct qui les pousse naturellement à vivre librement et à rechercher le bonheur, et l’impossibilité de le faire, à cause de l’occupation. C’est ce qui produit chez les jeunes Palestiniens la propension naturelle à s’engager politiquement, traditionnellement présente dans toute l’histoire palestinienne.
L’occupation israélienne touche les aspects les plus élémentaires de l’existence dans l’ensemble des Territoires palestiniens occupés (OPT).
1 500 décrets militaires - pas de loi civique ni fédérale - régulent la vie des Palestiniens. En effet, ici, le droit de ces derniers à avoir des droits - c’est-à-dire, le droit à la citoyenneté - est tout simplement inexistant. Les Palestiniens sont contraints d’utiliser des cartes d’identité d’une couleur différente de celle des juifs israéliens, ce qui les empêche de disposer des protections humaines les plus élémentaires.
Le signe le plus visible de l’occupation qui pèse sur les 2,4 millions de Palestiniens qui vivent en Cisjordanie est la matrice du système israélien de barrages militaires : plus de 500 check-points, des barrières et des obstacles terrestres fragmentent leur existence.
Les entreprises commerciales, les rassemblements sociaux ou familiaux, les besoins médicaux ou les inscriptions à l’école sont tous soumis au bon vouloir des soldats israéliens - dont beaucoup ont le même âge que les jeunes Palestiniens - qui régulent les déplacements à l’intérieur de la Cisjordanie.
Coupés de leurs camarades palestiniens, des juifs israéliens et de la communauté dans son ensemble, de nombreux Palestiniens comme Subhi se sont résignés à une vie très « localisée », que par prudence, ils regardent au-delà des barrières de béton.
« Rêver, ici, c’est étreindre la douleur et la déception. Pour l’instant, nos vies sont réduites aux quelques kilomètres carrés de Bethléhem, alors que bien évidemment, comme tout le monde, je veux vivre, voyager, faire des expériences ».
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Pour l’instant cependant, l’ouverture au monde extérieur ne peut se faire que de manière indirecte, via la télévision satellite et Internet, avec les réseaux sociaux comme Facebook, qui est utilisé tout particulièrement.
A l’issue de la série d’interviews menées pour cet article, Internet s’est avéré extrêmement populaire, autant pour les loisirs que pour la communication des jeunes Palestiniens, de toutes les classes sociales et de tous les sexes. Même la plupart des camps de réfugiés situés en Cisjordanie voient leurs connections augmenter, bien que le service soit relativement pauvre, pour les critères européens. Cet usage d’Internet reflète les déformations qui marquent l’espace et de la géographie dans les Territoires occupés. Il est plus facile pour les Palestiniens de voyager en Jordanie que de visiter Jérusalem - qui dans le cas de Bethléhem se situe à seulement 10 km de là. Des générations entières de jeunes Palestiniens grandissent désormais sans n’avoir jamais vu la mer, ou sans avoir rencontré leurs familles dispersées dans la diaspora palestinienne.
Le mariage est aussi l’une des grandes questions auxquelles sont confrontés les jeunes Palestiniens. L’âge moyen du mariage est ici de 22 ans pour les femmes palestiniennes, et de 26 ans pour les hommes. En raison de la structure matrimoniale traditionnelle, les obligations financières du mariage retombent sur l’homme, qui en fonction de sa classe sociale, est censé payer au moins 10 000 dollars, en or pour la dot, en vêtements pour son épouse, et en festivités pour les noces. En outre, la plupart des hommes sont censés être en mesure d’offrir à leur épouse un foyer meublé, qu’ils en soient propriétaires ou locataires, ce qui élève les coûts considérablement. Dans une région dont le PIB par personne est de 2 900 $, cela signifie que pour obtenir ces sommes, les hommes sont contraints d’emprunter aux membres de leur famille proche et plus étendue. De ce fait, l’indépendance financière et dans une certaine mesure, l’indépendance personnelle des jeunes Palestiniens est compromise, puisqu’ils dépendent de la famille au sens large -phénomène qui, entre autres, a renforcé les aspects tribaux de la société palestinienne.
Bien sûr, la manière dont les Palestiniens vivent l’occupation dépend fortement des critères spécifiques, comme le genre, le groupe social, la confession religieuse, la situation géographique ou encore la classe économique. Les jeunes originaires d’un camp de réfugiés rural comme le camp Fawwar, qui vont à l’école des Nations-Unies durant leur enfance, connaissent une existence radicalement différente de la jeunesse des classes moyennes de la banlieue de Ramallah, qui étudie dans des écoles privées anglophones.
Ceci étant dit, s’il y a bien une chose qu’on peut dire sur cette génération, c’est qu’elle semble particulièrement défavorisée. Les générations précédentes avaient plus de liberté de mouvement, et la possibilité de gagner des salaires plus élevés, lorsque le marché du travail israélien était ouvert. Mais ce n’est plus le cas. De plus, les luttes politiques de ces générations (la première et la seconde Intifadas, ou soulèvements) n’ont pas réussi à atteindre leur but. La perte de confiance dans la politique a pris le pas.
Le mouvement national palestinien lui-même subit actuellement une période de crise, avec des schismes profonds entre le Fatah et le Hamas, ce qui paralyse la capacité des Palestiniens moyens d’influer sur les changements. Un pourcentage croissant d’individus a le sentiment qu’aucune faction ne les représente, et les sondages d’opinion ont indiqué que plus de 40% des gens songent à l’émigration. Le découragement de cette jeune génération de Palestiniens est à cet égard indéniable. Leur destin est tout simplement lié à trop de dimensions qui ne dépendent pas d’eux.
Mars 2010 - BabelMed - Traduction de l’anglais Marie Bossaert
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8464

Les prisonniers palestiniens et leur droit de visite

publié le samedi 3 avril 2010
Salah Hamouri

 
Israël interdit aux familles de Gaza de rendre visite à leurs prisonniers depuis près de 4 ans. Ce mois d’avril est un mois de solidarité avec les familles de Gaza et des territoires occupés. Pendant ce mois, il n’y aura aucune visite familiale pour marquer la solidarité de tous les prisonniers
L’Etat d’Israël viole le droit international et la 4ème Convention de Genève en transférant les prisonniers palestiniens et en les détenant sur son territoire. Une puissance occupante n’a pas le droit de déplacer sur son territoire la population occupée.
De plus, Israël interdit aux familles de Gaza de rendre visite à leurs prisonniers depuis près de 4 ans.
Ce sont des centaines de familles sans nouvelles de leurs proches. La détention du soldat Shalit à Gaza sert de prétexte à cette interdiction. Une centaine de familles des territoires occupés n’a pas non plus le droit de visite et ceci bien avant la capture du soldat Shalit. Souvent les motifs invoqués pour cette interdiction sont sécuritaires, souvent, les mères âgées sont interdites de visite sous prétexte qu’elles sont « dangereuses » pour la sécurité de l’Etat.
Ce mois d’avril est un mois de solidarité avec les familles de Gaza et des territoires occupés. Pendant ce mois, il n’y aura aucune visite familiale pour marquer la solidarité de tous les prisonniers et de leurs parents avec les familles de Gaza et avec toutes celles qui n’ont pas droit de visites.
Les prisonniers sont tous solidaires. Toutes les factions politiques, les associations de défenses des prisonniers participeront à ce mouvement. Il y aura aussi différentes manifestations de solidarité en Palestine pendant ce mois d’avril.
Nous comptons sur votre solidarité pour faire connaitre ce mouvement et la situation des prisonniers dans les geôles l’occupation israélienne.
Pour que tous les prisonniers et particulièrement ceux de Gaza aient droit de visite n’hésitez pas à écrire aux autorités israéliennes, à l’ambassade d’Israël en France.
Salah Hamouri
Ambassade d’Israël en France : 3, rue Rabelais Paris.
Téléphone 01 40 76 55 00.
Fax : 01 40 76 55 55

Le Hamas prend les menaces d’Israël au sérieux

Le Hamas dit vouloir maintenir le calme à Gaza, après une série de frappes israéliennes ces derniers jours, les plus importantes depuis la dernière guerre, en janvier 2009. Israël tient le Hamas pour responsable de l’augmentation des tirs de roquettes depuis le territoire et a menacé d’intensifier ses opérations militaires. Dans les rangs du Hamas, la menace d’une nouvelle grande offensive israélienne dans la bande de Gaza a été prise suffisamment au sérieux pour susciter une mise au point. « Nous savons exactement qui sont derrière ces tirs de roquettes » a indiqué le porte-parole du Hamas, précisant que des négociations sont en cours avec les autres factions pour, dit-il, « empêcher les actes individuels ».
Car ces dernières semaines, plusieurs groupes armés ont revendiqué des tirs de roquettes sur Israël. Au moins une vingtaine de tirs se sont produits le mois dernier, mettant ainsi fin à une période relativement calme depuis la guerre de janvier 2009.
A Gaza on murmure que cette brusque montée de tension trouve son origine dans l’exaspération d’une partie de la branche militaire du Hamas décidée à reprendre la lutte armée. Les dirigeants du Hamas à Gaza estiment au contraire que le régime pourrait ne pas survivre à une nouvelle confrontation avec Israël dont beaucoup pensent qu’elle est à terme inévitable.

Israël menace Gaza d’une offensive de grande ampleur

publié le samedi 3 avril 2010
Radio Canada et Karim Lebhour

 
La nuit dernière (1 au 2 avril) , des chasseurs F16 israéliens ont effectué six raids contre la bande de Gaza, blessant trois enfants et Israël menace d’une nouvelle offensive. Le Hamas prend ces menaces au sérieux.
Si le Hamas ne cesse pas les tirs de roquettes sur Israël, l’armée israélienne lancera une offensive de grande ampleur sur Gaza, a déclaré vendredi le vice-premier ministre israélien Sylvan Shalom à la radio publique israélienne.
Cet avertissement intervient alors que l’armée de l’air israélienne a déjà effectué plusieurs frappes contre la bande de Gaza dans la nuit de jeudi à vendredi.
Selon le chef des services d’urgences palestiniens à Gaza, cité par l’AFP, les opérations ont fait trois blessés, des enfants âgés de 2 à 11 ans.
Le Royaume-Uni s’est dit « préoccupé » par ces attaques et a appelé les deux partis à faire preuve de retenue. Même son de cloche du côté des ministère français des Affaires étrangères qui a demandé à « toutes les parties à faire preuve de responsabilité » et à « prendre les mesures courageuses mais nécessaires pour rétablir la confiance ».
Représailles
L’aviation israélienne a frappé à quatre reprises dans une zone proche de Khan Younès. Un cinquième missile aurait frappé une usine de fromage, dans la ville de Gaza et des hélicoptères auraient attaqué à deux reprises le camp de réfugiés de Nusseirat.
Un porte-parole de l’armée israélienne a confirmé les attaques, indiquant qu’il s’agissait de représailles à un tir de roquette qui a frappé Ashkelon, dans le sud d’Israël, quelques heures plus tôt. Il a affirmé que les raids israéliens visaient deux usines de fabrication d’armes et deux entrepôts de stockage d’armes.
Le Hamas soutient plutôt que 10 sites ont été touchés : une usine de fromage, un complexe de cinéma et des terrains où s’entraînent ses militants.
Provocation de groupes armés
Les attaques à la roquette perpétrées par les groupes armés palestiniens se sont multipliées ces dernières semaines. L’une d’elles a tué un ouvrier thaïlandais travaillant dans un kibboutz du sud d’Israël. Selon un bilan de l’armée israélienne publié jeudi, plus de 40 roquettes et obus de mortier ont été tirés de Gaza depuis le début de l’année, dont près de la moitié en mars seulement.
L’armée israélienne y répond systématiquement, généralement par des frappes aériennes dans les heures qui suivent.
Le week-end dernier, des accrochages violents près de Khan Younès ont opposé les forces israéliennes à des combattants palestiniens, coûtant la vie à deux soldats et à deux Palestiniens. Puis, mardi, des tirs israéliens à Gaza ont tué un adolescent palestinien, en plus de blesser 10 autres Palestiniens.
Il s’agit de la plus sérieuse flambée de violence dans la bande de Gaza depuis la fin de l’offensive israélienne qui, entre décembre 2008 et janvier 2009, avait fait plus de 1400 morts du côté palestinien. 
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Associated Press et Reuters http://www.radio-canada.ca/nouvelle...

Obama, Sarkozy et la pax atlantica au Moyen-Orient

publié le samedi 3 avril 2010
Mustapha Hammouche

 
OPINION :
Course contre la montre au Proche-Orient, où le temps joue contre les Palestiniens chaque jour dépossédés d’un pan supplémentaire de leur territoire qui, pendant ce temps, s’amplifie...Le président français croit avoir assez fait en proclamant sa simple “solidarité” avec le chef de la Maison-Blanche “dans sa condamnation du processus de colonisation”…
Barack Obama et Nicolas Sarkozy se sont désolés qu’il n’y ait pas encore “unanimité internationale” contre l’Iran. Il n’est pas nécessaire d’être fervent pacifiste pour s’inquiéter de l’entrée d’un régime comme celui de Khameneï dans le club atomique, mais il ne faut pas être spécialement antisioniste pour convenir que le libertinage d’Israël en matière de légalité internationale se moque de “l’unanimité universelle” contre son processus effréné de colonisation.
Quand Sarkozy ose la creuse remarque que “la colonisation n’amène rien à la sécurité d’Israël”, il prend bien soin de la faire précéder par l’avertissement de principe : “Tout le monde sait combien je suis engagé au service de la sécurité d’Israël.” La formulation, en elle-même, illustre la frayeur de certains dirigeants occidentaux quand ils risquent d’être soupçonnés de plaisanter avec “la sécurité d’Israël”. Par la suite, cette sécurité justifie à peu près tous les excès de l’État hébreu.
Sarkozy, visiblement ému par la difficulté qu’éprouve Obama à imposer un universel accord pour un surplus de sanctions contre l’Iran, s’est engagé à mobiliser Angela Merkel et Gordon Brown pour réaliser l’unanimité européenne, dans un premier temps, contre Téhéran. Mais, s’agissant des nouvelles colonies israéliennes, le président français croit avoir assez fait en proclamant sa simple “solidarité” avec le chef de la Maison-Blanche “dans sa condamnation du processus de colonisation”… qui, pendant ce temps, s’amplifie.
Course contre la montre au Proche-Orient, où le temps joue contre les Palestiniens chaque jour dépossédés d’un pan supplémentaire de leur territoire (avant 1967, la Palestine résiduelle comptait 45% du territoire de la Palestine historique ; aujourd’hui, il est question dans la variante la plus favorable de 22% !). Mais aussi course contre la montre dans les usines nucléaires de l’Iran où il s’agit d’atteindre le plus haut niveau d’enrichissement de l’uranium avant “l’unanimité internationale”. Peut-être gêné par le veto chinois, le partenariat transatlantique, pourtant problématique quand il s’agit d’un simple appel d’offres pour des avions ravitailleurs, se transforme en sainte alliance quand il s’agit de la sécurité d’Israël.
Il est navrant d’enregistrer qu’il ne reste que l’aventurisme nucléaire d’un régime comme celui d’Ahmedinejad, pionnier de l’islamisme belliqueux et meurtrier, à opposer à un projet israélienne hégémonique et provocateur.
Netanyahu vient de tester son impunité de la manière la plus spectaculaire, en dotant ses tueurs de passeports des premières puissances européennes, par ailleurs très regardantes en matière de “papiers”, et en humiliant, sous le regard universel, le vice-président de la première puissance mondiale. Pourquoi une simple condamnation le ferait-il hésiter à poursuivre la colonisation ? Au demeurant, Obama ne lui demande plus que… quatre mois de suspension du processus colonial. Dans ce contexte, l’illusion de dialogue n’est que passe-temps et alibi d’une complaisance générale.
Finalement, l’Iran n’inquiète que par ce qu’il menace le fait accompli contre le droit national palestinien. Ce projet de pax atlantica qui impose aux Palestiniens et leurs soutiens, s’il en existe, cette alternative du diable : la guerre ou un Moyen-Orient sans Palestine.
publié par Liberté en Algérie

Proche-Orient : Obama pourra-t-il être un arbitre (enfin) impartial ?

publié le samedi 3 avril 2010
Philippe Marlière

 
Barack Obama nous surprendra-t-il sur le terrain miné du conflit israélo-palestinien ? Parmi les présidents états-uniens, sera-t-il le premier « honest broker » (« arbitre impartial ») entre les deux parties ?
Reconnaîtra-t-il l’infini déséquilibre des forces en présence ? D’un côté, Israël, puissance nucléaire et coloniale (le « flic des Etats-Unis au Proche-Orient », comme le souligne Noam Chomsky). De l’autre, l’« Autorité » palestinienne de Mahmoud Abbas, entité sans pouvoir, dont la ligne de compromis mou avec Israël n’a amené que revers et déboires à un peuple déjà meurtri par les interventions militaires israéliennes et le blocus de Gaza.
Pourtant, rien ne devrait inciter à l’optimisme. Depuis la présidence Clinton, les Etats-Unis n’ont rien fait pour contrarier le fait colonial des Israéliens, se contentant de le condamner de manière purement formelle. George W. Bush donna même son appui à l’entreprise coloniale peu avant son départ de la Maison Blanche sans que cela ne suscite d’émotion particulière.
Obama n’a pas dissipé l’image très pro-israélienne des Etats-Unis
Depuis le refus, par Yasser Arafat, du « deal en or » concocté par Bill Clinton à Camp David en juillet 2000, les Etats-Unis n’essayent même plus de maquiller leur parti-pris pro-israélien.
Ce « deal en or » prévoyait de reconnaître l’annexion d’une partie des terres occupées par Israël depuis 1967. Il entérinait la mainmise israélienne sur la partie arabe de Jérusalem ou encore apportait une fin de non-recevoir au droit au retour des Palestiniens expulsés en 1948 et en 1967.
Qu’Arafat ait dû porter seul la responsabilité de l’échec de Camp David, qui « ruina » la présidence Clinton (avant que Monica Lewinsky ne vienne définitivement l’achever), montre bien de quel côté penche la machine médiatico-diplomatique aux Etats-Unis.
Lors de la première année de sa présidence, Obama n’a rien fait pour dissiper l’image très partisane de son pays sur ce dossier. Aux prises avec Benyamin Netanyahou, un homme de la droite extrême et hostile à l’arrêt de la colonisation, Obama a peiné à se démarquer de ses prédécesseurs.
De « profondes divergences de vue » avec Netanyahou
Il a quand même bien compris que l’arrêt inconditionnel de la colonisation est le préalable à toute reprise des négociations. Pourtant, Barack Obama est allé d’échec en échec, humilié par la politique jusqu’au-boutiste du Premier ministre israélien jusqu’à la semaine passée.
A cette occasion, Netanyahou a essuyé un premier refus : Obama a demandé l’arrêt de la construction de logements dans la partie arabe de Jérusalem. Le Premier ministre israélien a estimé qu’il s’agissait d’une exigence « irraisonnable » et « illogique ». L’administration américaine a, fait inhabituel, rendu public son désaccord.
Un porte-parole de la Maison Blanche n’a pas hésité à parler de « profondes divergences de vue » entre les deux hommes. Quand Netanyahou a déclaré que c’était à ses yeux la même chose de construire des maisons à Tel Aviv et à Jérusalem, Obama lui a répondu qu’il n’était pas d’accord.
La teneur de cet entretien privé a filtré en direction des médias américains (caricaturalement favorables aux positions israéliennes), ce qui marque un changement de stratégie au sein de l’administration Obama.
Ce contrepied médiatique a plongé Israël dans l’embarras et a paru suffisamment sérieux pour que le lobby pro-Israël mène une contre-offensive de grande ampleur par l’entremise de l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC).
Le redoutable et redouté lobby pro-Israël au Congrès
Il s’agit, en la matière, d’une institution de masse dont l’objectif est de faire adopter au Congrès les « politiques et décisions les plus favorables à Israël ». Une majorité d’élus au Sénat et à la Chambre des représentants est membre de cette organisation.
Les universitaires John Mearsheimer et Stephen Walt ont souligné le rôle influent d’AIPAC dans l’élaboration de choix politico-militaires des Etats-Unis, le présentant comme le « bras armé » du gouvernement israélien au Congrès (« The Israel Lobby and US Foreign Policy », 2007).
AIPAC a déclaré que les « trois quarts » des membres du Congrès avait signé sa lettre ouverte exigeant la « fin des critiques » à l’égard d’Israël, car ce type de querelles doit être réglé en « tête-à-tête et non sur la place publique ». Et préconisé un resserrement des liens entre l’administration étatsunienne et le gouvernement israélien.
Les campagnes d’intimidation contre les critiques de la politique israélienne sont redoutables et redoutées. La vigueur des attaques fait très souvent rentrer dans le rang les rares éléments récalcitrants. Ici, la contre-offensive n’a pas semblé perturber l’administration Obama.
Robert Malley, l’ex-bras droit du président Clinton pour les affaires israélo-arabes, a confié que cette confrontation était « délibérée » du côté du gouvernement fédéral. Elle serait la preuve de la « détermination » d’Obama sur la question. Les colons israéliens mettent en danger les GI’s d’Afghanistan
L’avenir nous dira si l’infime espoir suscité par l’opposition obamesque était illusoire ou pas. Il apparaît pourtant difficile pour Obama de rebrousser chemin car il perdrait la face et toute crédibilité pour le plus grand malheur des Palestiniens.
Le président américain aurait d’autant plus tort de relâcher son effort que le fait colonial israélien est en passe de devenir impopulaire au Capitole. On y estime que l’extrémisme de Netanyahou met en danger la vie des GI’s en Irak et en Afghanistan.
Si l’administration Obama parvient à convaincre l’opinion publique que l’arrêt de la colonisation israélienne est dans l’intérêt des Etats-Unis, alors peut-être sera-t-il possible d’envisager à moyen terme le retour à une vraie solution négociée. Mais nous n’en sommes pas encore là.
Philippe Marlière est Maître de conférences à Londres
publié par Rue89

Deux prisonniers toujours en prison après la fin de leur peine

[ 03/04/2010 - 18:06 ]
Par Maan News
Israël refuse de libérer deux prisonniers palestiniens qui ont purgé leur peine, a rapporté hier le Mouvement populaire pour le soutien aux prisonniers et aux droits palestiniens.
Le coordinateur du Mouvement, Nash’at al-Waheidi, a déclaré que le service pénitentiaire israélien avait informé Raed Abu Mugheseib qu’il serait libéré après avoir purgé ses six années et demi de prison. Cependant, l’administration de la prison militaire Ketziot a tranféré le détenu à la prison voisine de Beer Sheva pour qu’il y soit détenu selon la loi israélienne de 2002 sur l’incarcération des combattants illégaux.
Al-Waheidi a ajouté que les autorités israéliennes ont refusé de libérer Munir Abu Diba’a après qu’il ait purgé sa peine de 11 ans en mars dernier. Il a souligné que le tribunal militaire israélien a décidé serait expulsé parce qu’il n’a pas de papier d’identité palestinien. Le Ministre des prisonniers et des affaires des ex-prisonniers de l’Autorité palestinienne a fait appel de la décision, considérant que tant la détention que la déportation étaient illégales.
Al-Waheidi a appelé les organismes internationaux pour les droits de l’homme a faire pression sur Israël pour qu’il libère les prisonniers qui ont purgé leur peine, et qui sont maintenus en détention selon la loi sur les combattants illégaux.
La loi autorise le chef d’Etat major de l’armée israélienne à détenir quiconque s’il est fondé à penser que lui ou elle « prend part à une activité hostile contre Israël, directement ou indirectement » ou « appartient à une force engagée dans une activité hostile contre Israël. » Les détenus peuvent être maintenus jusqu’à 14 jours sans accès à un avocat, dont ils ont un choix limité.
Tous les prisonniers détenus en vertu de cette loi sont automatiquement considérés comme étant une menace de sécurité et peuvent être incarcérés sans accusation ni procès aussi longtemps que durent les hostilités contre Israël. Un détenu peut faire appel à sa détention devant la haute cour de justice d’Israël.
Mais, si l’on en juge par des appels similaires déposés dans des cas de détention administrative, le tribunal ne remet pratiquement jamais en cause une décision militaire de détention d’un individu.
  Source : Maan News   
  Traduction : MR pour ISM 

Salam Fayad légitimise l'Etat national juif et efface le droit au retour‏

[ 03/04/2010 - 18:21 ]
Par Agences de presse
Lors d'un entretien avec Ha'aretz, Salam Fayad, premier ministre de l'autorité de Ramallah, a déclaré que les colons ne représentaient pas la majorité des Israéliens, que ces derniers partageaient des valeurs universelles avec les Palestiniens et qu'il n'avait aucun problème avec l'idée d'une Palestine Etat national pour les juifs.
Le premier ministre de la collaboration palestinienne à la conférence d'Herzliya (31.01 au 03.02.2010) pour l'équilibre et la sécurité nationale de l'Etat sioniste. (photo AFP)
Il a ajouté qu'il n'avait pas de souci non plus avec l'essence du sionisme, ni avec la notion que la terre d'Israël est une terre biblique. Monsieur Fayad a également indiqué que l'autorité palestinienne allait prendre en considération le retour des réfugiés palestiniens et préparer les infrastructures "à l'intérieur du futur Etat palestinien", sans mentionner une seule fois le droit au retour.
Salam Fayad a présenté ses meilleurs vœux à l'occasion de la Pâques juive, annoncé que "l'humanité va fêter l'année prochaine la naissance de l'Etat palestinien" et ajouté qu'il espérait bien que les Israéliens participeraient à ces festivités. Le premier ministre de l'autorité de Ramallah a rappelé qu'il appuyait les résolutions du Quartet concernant l'établissement d'un Etat palestinien dans les deux ans à venir. Il a déclaré qu'il était "très fier que le monde voit de ses yeux cet Etat apparaître et évoluer et qu'il allait s'y habituer de même que ses voisins israéliens, pour lesquels cet Etat ne sera pas quelque chose qui leur arrive de l'extérieur mais un Etat qu'ils vont construire avec nous."
Articles en arabe sur arabs48.com et aljazeera.net, traduits par Nadine Acoury.
__________________
Fayad prêt à célébrer aux côtés d'"Israël" "l'usurpation de la Palestine"
AlManar.com, 3 avril 2010.
Après avoir participé, fin janvier 2010, à la conférence sioniste d'Herzliya, à Jérusalem occupée, le premier ministre palestinien Salam Fayad, s'est dit prêt à participer aux soi-disant "cérémonies d'indépendance d'"Israël", oubliant ainsi les douleurs des milliers de Palestiniens chassés de leurs foyers après l'usurpation de la Palestine.
Lors d'un entretien accordé au quotidien israélien Haaretz, Fayad a soutenu la vision israélienne de l'instauration d'un Etat palestinien vivant en toute harmonie au côté de l'Etat d'"Israël". Ajoutant qu'il n'a pas de problème de croire au fait qu'"Israël" est la terre mentionnée dans le Torah.
Fayad s'est même dit convaincu de trouver une solution médiane à l'usurpation par "Israël" de la partie orientale de la ville sainte de Jérusalem occupée.
S'agissant de la Cisjordanie, Fayad a reconnu que ses "forces de sécurité" répriment les libertés, sous prétexte d'interdire toute incitation contre l'entité sioniste et ses pratiques. Il a appelé à oublier les souffrances du peuple palestinien, considérant que ce qui importe actuellement, c'est la relance des négociations loin de toute divergence liée à la "version historique" pour que celle-ci ne devienne pas à un cauchemar.
Fayad a en outre renoncé au droit du retour des réfugiés palestiniens à leur territoire occupé en 1948, indiquant que l'Etat palestinien sera capable de les accueillir dans les territoires occupés en 1967.
Note de la rédaction : rappelons qu'aux élections législatives de janvier 2006, remportées par le Hamas, le parti "Troisième voie", dirigé par Salam Fayad et Hanan Ashrawi, a obtenu 2,41% des voix.

Tel-Aviv-Washington-Londres : axe du mal, architectes du crime contre l'Humanité

[ 03/04/2010 - 18:48 ]
Mohammed GUÃTARNI
Israël continue à refuser, en toute souveraineté, d'obtempérer aux résolutions de l'ONU qui est, pourtant «sa mère» à qui il doit l'existence. Il ne se soumet à aucune d'elles.
Il ne se gène aucunement à les rejeter les unes après les autres comme des raquettes de cactus avec une arrogance criminelle, narguant outrageusement l'opinion internationale et… arabe tout particulièrement.

Tel-Aviv-Washington-Londres : axe du mal, architectes du crime 
contre l'Humanité
L'État hébreu agit dans une totale impunité parce que conforté, en cela, par Washington et encouragé par Londres. Deux Alliés indéfectibles du crime organisé contre l'Humanité en Irak, en Afghanistan et, peut-être, bientôt en Iran. Auquel cas, il faut ajouter la division et la désunion des gouvernants arabes face à l'ennemi commun, non seulement aux Palestiniens, mais à tous les Arabes. Nos dirigeants, aux cœurs arides et esprits desséchés, le savent trop bien mais refusent de l'admettre. C'est un véritable «crash» nationaliste que vit, aujourd'hui, la Nation arabe dans sa chair en ce que ses politiques n'ont aucune culture sur «la grammaire» politique des puissances mondiales.
 Ils feignent d'oublier que le monde d'aujourd'hui est la maison du fort.
Autrement formulé, de nos jours, il faut « ÊTRE » ou ne pas naître. Avec plus d'un millier de morts et près de 5.000 blessés en trois semaines d'agression, en 2009, cela dépasse le simple massacre pour prendre des proportions d'un véritable génocide, voisin du nettoyage ethnique, au vu et au su des puissances mondiales et surtout sous le regard impuissant des dirigeants arabes. Et ce n'est pas assez. Israël continue et continuera de tuer les Palestiniens aujourd'hui et demain et toujours.
 C'est la loi du plus fort. Faibles et divisés, les États arabes ne trouvent rien de plus urgent que de se perdre en réunions aussi stériles qu'inutiles en raison de leurs dissensions et pleutreries séculaires. Ils ne décident jamais rien contre leur maître Israël ou, tout au plus, décident ce qu'ils n'oseront jamais entreprendre si ce n'est de petites condamnations du bout des lèvres sur les ondes des radios et TV, juste de quoi redorer leur conscience
(?) et se refaire une virginité (violée depuis longtemps), devant leur opinion respective. Israël n'est pas à son premier raid sur un pays arabe. D'autres ont précédé, sur l'Irak durant la guerre Iran/ Irak, sur le Liban en 2007.  
 Il est à son énième agression sur le territoire palestinien faisant fi des Droits de l'Homme (arabe) les plus inaliénables: « le Droit à la vie », sans le moindre scrupule ni envers les femmes, ni envers les enfants, ni envers les vieux. Jamais les dirigeants arabes n'ont osé relever le défi-comme au temps de Boumediène, Nasser… - en pourvoyant leurs frères Palestiniens en armes lourdes et/ou en intervenant militairement pour bombarder collectivement Tel-Aviv et faire autant de victimes. Ne serait-ce que pour rendre aux Arabes leur dignité et puis … advienne que pourra. Les veuves et orphelins israéliens ne sont pas meilleurs que les veuves et orphelins palestiniens. Ce n'est pas la conférence de Syrte (Libye) qui pourra remédier à la situation pitoyable pour apporter une quelconque solution, ni à la Palestine, ni à Jérusalem en tant que sa capitale. Les Palestiniens se verront acculés à faire d'autres concessions aux Israéliens après moult concessions déjà faites.
 Les dirigeants arabes ont-ils définitivement perdu leur cœur pour ne garder que leur corps (politique) empaillé et inerte ? En tout «État» de cause, ils semblent se complaire dans leur torpeur légendaire. Pourtant, tous les peuples arabes savent qu'Israël n'est pas l'ennemi des seuls Palestiniens ou du Hamas, mais de tous les Arabes de l'Atlantique au Golfe persique. Les gouvernants feignent-ils de l'ignorer ? Aussi, tout un chacun sait qu'il est le 51e État d'Amérique implanté en plein cœur du monde arabo-musulman pour s'approprier son énergie (pétrole et gaz naturel).
 Les Israéliens ont fait usage de véritables armes de destruction massive, pourtant interdites, contre des civils ghazaouis désarmés qui ont servi de cobayes aux chercheurs militaires américains qui ne cessent d'innover et de développer celles-ci (armes à destruction massive) devant le monde entier. Il faut être un réel « État-voyou » pour fouler aux pieds toutes les résolutions internationales de l'ONU, de Genève, des Droits de l'Homme et de ne pas s'y conformer, soutenu en cela par d'autres États tout aussi boucaniers et flibustiers. Hamas ne fait que défendre la Terre Sainte de ses aïeux. Utiliser des missiles au phosphore blanc interdits sur une région où la densité moyenne par habitant au kilomètre carré est la plus élevée au monde (plus de 4.000 habitants/km2) relève de l'immoral. Tels sont, donc, «ces hommes qui se prétendent civilisés» (???), qui détruisent l'Humanité. Les dirigeants arabes doivent cesser de compter sur les États-unis et d'en faire un allier pour trouver une solution de paix au Proche-Orient. L'équipe d'Obama avait annoncé la couleur de sa feuille de route politique: elle ne négociera jamais avec Hamas tant qu'il n'aura pas reconnu l'État hébreu. Les jeux sont faits. Les dirigeants arabes doivent savoir à quoi s'en tenir et, par conséquent, assumer pleinement leurs responsabilités morale et politique devant Dieu, l'Histoire, leurs peuples et la Nation toute entière. Ils n'ont rien à espérer de l'équipe Obama. Les quatre vingt-dix minutes d'entretien Nétanyahou/Obama n'ont abouti à aucune résolution concrète pour la paix au Proche-Orient.
 Il est aussi clair que l'eau de roche que ces agressions ne sont pas seulement une expédition punitive contre le seul Hamas, mais une démonstration de force ferme et catégorique à l'attention de tous les États arabes velléitaires qui envisageraient, un jour, se mesurer à l'hégémonie sioniste.
 Si ces derniers décident, un jour, à surpasser leur ego et resserrer leurs rangs, ils pourront infléchir, non seulement les États-unis et leur allié criminel, mais l'Occident dans son ensemble. Ils ont tous les atouts en leur faveur pour sortir de leur vassalité vis-à-vis de l'Occident: les 75% de l'énergie mondiale (pétrole et gaz) se trouvent en territoires arabo-musulmans, le canal de Suez, les richesses des sols et sous-sols, la position géographique méditerranéenne enviable, la parfaite maîtrise des langues étrangères (français et anglais), les moyens humains et autres.
 En plus, les pays arabes ont deux ciments sociaux solides qui ne perdent jamais de leur teneur: la même langue (l'arabe) et la même religion
(l'Islam) pour former une nation forte, soudée, puissante et instruite. Si les Arabes venaient à s'entendre (ne pas se leurrer, ce jour ne «pointe» point à notre horizon) pour refuser de vendre leurs énergies: pétrole et gaz, à l'Occident comme ce fut le cas en 1973, ils pourraient en faire une arme à «désolation» massive.
 Ils parviendront à infléchir les alliés irascibles d'Israël pour les obliger à rouler à bicyclette faute de carburant et à transir de froid en hiver, faute de gaz. Mais nos gouvernants seront-ils à même de prendre un pareil courage - (que dis-je ?) - un pareil risque ? Ceci relève de la chimère. Toute honte bue, ils restent rivés à leur pouvoir, depuis des lustres, grâce à l'appui «conditionnel » des États-unis, leur bénédiction et leur volonté plutôt que ceux de leurs peuples respectifs. 
Bien que Ghaza vive au rythme cyclique des raids israéliens et souvent à huis clos depuis fort longtemps, avec leurs lots réguliers de morts, de blessés, de destructions des supra et infrastructures de toute la région, les dirigeants arabes multiplient inutilement leurs réunions infructueuses comme celle de Syrte qui, à l'instar des autres, n'apportera rien de nouveau, encore moins de concret si ce n'est une humiliation supplémentaire. Ils se permettent, même, le luxe de faire passer leurs dissensions au-dessus de ce qui est plus urgent: imposer aux Israéliens un processus de paix durable, fiable et viable. Huit (08) chefs arabes étaient absents, comme si cela ne les concernait nullement. Il s'agit, pourtant, du deuxième Sanctuaire musulman et de la troisième Mosquée sacrée. On se réunit à Qatar et au Koweït pour le cessez-le-feu, à Syrte contre la judaïsation de Jérusalem. Honnêtement, peut-on gagner des guerres à partir des salons cossus? C'est prendre ses rêves pour des réalités. C'est ce qui encourage l'État hébreu à perpétrer et encore perpétuer ses agressions à répétition sur les Palestiniens. Ces derniers ne comptent plus sur aucun des États arabes en raison de leur lâcheté. Que faut-il de plus à nos gouvernants pour revenir à la raison et former une nation une et indivisible, forte et soudée ? Que leur faut-il de plus pour comprendre qu'il est temps de penser à la nation et cesser de «panser» leurs régimes folkloriques plus que politiques, des systèmes antiques et révolus qui ne répondent à aucune ambition si ce n'est à celle qui veut les tenir en vie sous perfusion au grand dam de la nation tout entière? Le Tribunal pénal international (TPI) n'est pas fait pour juger Tel-Aviv, Washington ou Londres - véritables architectes du crime contre l'Humanité - pour empêcher la Judaïsation d'El Qods Ech Charif. A la cadence où vont les choses, il faut s'attendre à la judaïsation de toute la Palestine sous le regard impuissant des Arabes. L'État hébreux voit grand et … pense loin. C'est le regard des dirigeants arabes qui est étriqué. Ils refusent de penser plus loin que le bout de leur pouvoir, souvent usurpé. Par exemple, aucune sanction n'a été prononcée à l'encontre d'Israël en 2009. Il a fallu qu'elle vienne du Président vénézuélien Hugo Chavez lorsqu'il a «chassé» l'ambassadeur d'Israël de son pays. Est-il plus arabe que les Arabes eux-mêmes ? Honte à toute la nation !
 
 Mohammed GUÃTARNI
 Docteur ès lettres Maître de Conférences Université de Chlef  Le Quotidien d'Oran/ Algérie.

Les enfants d’Al-Khalil, une innocence brisée par les tribunaux de l’occupation israélienne

[ 04/04/2010 - 03:33 ]
Gaza – CPI

La fillette Sohad Al-Awiwi a treize ans seulement. Les autorités de l’occupation israélienne l’ont relâchée après cinq heures de détention. Ayant été choquée, elle a perdu connaissance quand ils ont mis la main sur elle. Ils ne l’ont relâchée qu’après avoir signé un document l’engageant à ne pas toucher à la sécurité des colons sionistes.
Contre les enfants
Depuis le début de cette année 2010, plus de 36 enfants ont été l’objet de toutes sortes de torture de la part de l’autorité d’occupation israélienne.
Par ailleurs, l’ordre militaire n° 132 émis du chef de l’armée israélienne, en Cisjordanie, délimite l’âge de l’enfant à celui qui a moins de seize ans. Cela vient à l’encontre du premier article de l’accord sur l’enfant selon lequel l’âge plafond de l’enfant est 18 ans.
Dans la ville d’Al-Khalil, les occupants israéliens mènent une vaste campagne contre les habitants de la ville dont les enfants. Durant le seul mois de février, les forces israéliennes d'occupation ont arrêté plus de 120 Palestiniens. Trente d’entre eux ont été transférés vers les centres d’enquête d’Asqalan et Al-Maskobiya.
Les enfants de l’ancien bourg
Durant les semaines passées, les autorités de l’occupation israélienne ont visé les enfants palestiniens dont ceux de l’ancien bourg. L’enfant Al-Hossein Al-Mohtassib est un exemple bien parlant de la tragédie dans la quelle vivent les enfants de cette ville. Il a été enfermé pour dix-huit jours durant, accusé d’être un danger pour la sécurité de l’occupation israélienne.
L’adolescent Haroun Abou Mirz, 15 ans, habitant de l’ancien bourg, est un autre exemple. Il a été présenté aux tribunaux sionistes d’où il n’a pu sortir que sous une caution de 1500 shekels. En effet, les forces israéliennes d'occupation tentent de laisser les colons s’imposer dans l’ancien bourg et d’y écraser tout aspect arabe.
Les enfants du camp d’Al-Aroub
Le camp de réfugiés d’Al-Aroub et le village de Beit Amer se trouvent au nord de la ville d’Al-Khalil. Depuis le début de l’année 2010, les Israéliens mènent une campagne d’arrestation contre les adolescents dont l’âge se trouve entre les 16 et les 18 ans. Pour un oui ou pour un non, ils sont emmenés dans un centre de détention.
Un bon nombre d’enfants sont même torturés, physiquement comme psychologiquement. Les enfants Adham Ayyoub, 17 ans, Amjad Al-Asïss, Adham Abou Taïma, 14 ans, et Salah Al-Titti, 14 ans, ont été arrêtés de leurs maisons, au camp Al-Aroub, après un raid dans tout le quartier.
La chance des enfants Ibrahim Awad, 17 ans, Mahdi, 16 ans, et Qossay Hassan, 15 ans, n’a pas été meilleure. Ils ont été frappés par les crosses de fusils avant d’être arrêtés.
Plus de 15 élèves de l’école mixte Zata, à l’est de la ville d’Al-Khalil, ont été détenus, après que les maisons de leurs parents avaient été fouillées.
Dans les villages de Saïr et de Yatta, du département d’Al-Khalil, dans le camp Al-Faria et le village de Salwan, dans le département d’Al-Quds, les autorités israéliennes ont arrêté plusieurs enfants dont Mohammed Syam, Mohammed Oda, Mohammed Zaytoun, Mohammed Al-Abbasi. Ces enfants ne sont âgés qu’entre 11 et 13 ans, disent des sources bien informés. Elles ajoutent que ces enfants ont été l’objet de frappes et de positions intenables.
Des balles réelles
Cette année 2010, les soldats israéliens ont utilisé des balles en caoutchouc contre les enfants palestiniens, et même des balles réelles. L’adolescent Majed Jradat, 16 ans, du village de Saïr, a atteint été par une balle en caoutchouc à la main et au ventre, une balle tirée par les soldats d’occupation israélienne, d’un point militaire.
Par ailleurs, une force israélienne a agressé l’adolescent Abou Arqoub, 16 ans, du village de Dora. Et les adolescents Ahmed Moslih, 17 ans, et Bahaa Alami, 15 ans, ont été blessés par des balles en caoutchouc, lorsque les soldats israéliens ont attaqué des enfants du village de Safa, au nord de la ville d’Al-Khalil. Et lors d’une attaque de soldats de l’occupation israélienne dans le même village, l’adolescent Hocham Khalil, 5 ans, a été asphyxié.

Les autorités égyptiennes font exploser des tunnels sur les frontières de la Bande de Gaza

[ 03/04/2010 - 19:13 ]
Gaza – CPI

Les services de la sécurité égyptienne ont fait exploser, aujourd'hui à l'aube, le samedi 3/4, un tunnel sur les frontières entre les territoires égyptiens et la Bande de Gaza.
Des sources médicales palestiniennes ont dit que l'explosion n'a fait aucun blessé.
On souligne que les autorités égyptiennes poursuivent leurs campagnes contre les tunnels utilisés pour faire entrer les besoins nécessaires aux habitants de la Bande de Gaza assiégés par le blocus sioniste injuste qui dure depuis plus de 4 ans successifs.

Un membre du congrès américain arrive à Gaza

[ 03/04/2010 - 18:43 ]
Gaza – CPI

Un membre du congrès américain est arrivé, le samedi à midi 3/4, à la Bande de Gaza, à travers le passage de Rafah.
Le porte-parole du gouvernement palestinien, à Gaza, a dit que le membre du congrès américain, Keith Ellison, qui s'occupe des affaires de l'environnement, est arrivé aujourd'hui à midi, à la Bande de Gaza à travers le passage frontalier de Rafah.
On note que les Gazaouis vivent sous un sévère blocus sioniste injuste qui dure depuis plus de 4 ans consécutifs.

Les orphelins de Gaza appellent à casser le blocus sioniste

[ 03/04/2010 - 18:36 ]
Gaza – CPI

Des dizaines d'enfants orphelins palestiniens ont organisé, le samedi 3/4, un sit-in dans la ville de Gaza pour appeler à la levée du blocus sioniste imposé injustement contre les habitants de la Bande de Gaza.
Les enfants ont porté des panneaux qui confirment leur droit à la vie en toute dignité, en appelant à également à leurs droits d'être dédommagés après la perte de leurs familles.
Lors d'un sit-in à l'occasion de la semaine de l'orphelin arabe, les enfants ont appelé les côtés palestiniens et arabes officieux à les soutenir pour pouvoir vivre en dignité.
Ils ont appelé aussi à la formation des organisations de bienfaisance qui les aident et protègent, et au déploiement  des efforts nécessaires pour les soutenir sur tous les niveaux.

Plus de mille activistes décident de briser le blocus injuste à traveres des voyages maritimes

[ 03/04/2010 - 17:51 ]
Istanbul - CPI

Des activistes des droits de l'homme de plusieurs pays ont organisé une conférence de presse, le vendredi 2/4, dans le siège de "l'organisation des secours et des aides humanitaires turques, dans la ville d'Istanbul, pour exprimer leur fort refus à la politique d'apartheid de l'occupation, ainsi que leur détermination de briser le blocus imposé illégalement contre les habitants de la Bande de Gaza assiégé depuis plus de 4 ans consécutifs.
Les participants ont annoncé le début des activités de leur campagne visant à briser le blocus imposé arbitrairement contre la bande de Gaza, à travers la mer sous le titre, "notre destination est la Palestine et notre cargaison est la liberté", en révélant que deux bateaux vont se diriger vers la Bande de Gaza, le 15 avril prochain.
L'un des participants, Yaldirim a attiré l'intention aux grandes souffrances des habitants de Gaza et leur énorme tragédie qui persistent depuis des années, en indiquant aux appareils de dialyse et aux médicaments.
"La force de ceux qui défendent les droits de l'homme est plus forte que celle des armes, et nous faisons actuellement les efforts que doivent faire nos gouvernements", a souligné le porte-parole du mouvement "free Gaza", Houeida Arif dans une conférence.
De son côté, l'activiste grec, Fangelios Besias, a exprimé ses mécontentements envers le silence international, très ferme, dont la communauté internationale devant les grandes souffrances et la tragédie, sans précédent, des habitants de la Bande de Gaza.
L'activiste grec a appelé les pays méditerranéens à la nécessité d'œuvrer ensemble pour briser le blocus injuste.
Il est à noter que sept bateaux de la Turquie, de la Grande Bretagne, de la Grèce, de l'Irlande transportant des aides humanitaires, médicales, ainsi que des matériaux de construction comme le ciment et le fer pour la reconstruction de Gaza, vont se diriger vers la Bande de Gaza totalement assiégée.
Parmi les participants dans cette conférence de presse :
 
- Le journaliste et chef de l'organisation, Boulent Yaldirim 
- Le Président du Bureau de l'association "Mazloum-der" à Istanbul, Jihad Gukdmir.
- Le président des legs des organismes bénévoles en Turquie, Najatti Jelan.
- Le dirigeant au parti turc "Saada", Erol Erdogan.
- Le dirigeant au parti turc de la grande union, Perm Karajan.
- Des activistes des Etats-Unis, de la Grande Bretagne, de la Grèce et de l'Indonésie.