vendredi 2 avril 2010

Israël, frappé par la plaie biblique des ténèbres, par Akiva Eldar

1er Avril 2010
« Depuis 43 ans, Israël a été gouverné par des gens qui ont refusé de voir la réalité, » écrit Akiva Eldar, éditorialiste à Haaretz, et le pays poursuit aveuglément sa route vers le précipice, au milieu des ténèbres, en maltraitant ses alliés, sans percevoir que l’occupation et la colonisation des territoires palestiniens - dont l’illégalité avait été reconnue dès 1967 par Theodor Meron, un conseiller juridique du gouvernement - ne seront jamais admises par la communauté internationale. Mais le compte à rebours a commencé, prévient-il, depuis que le Quatuor, réuni à Moscou, a repris à son compte le plan du premier ministre palestinien qui prévoit la création d’un Etat d’ici 24 mois.
par Akiva Eldar, Haaretz, 29 mars 2010
L’une des pires plaies d’Egypte a frappé les enfants d’Israël en cette Pâque. Ils s’en vont en trébuchant dans l’obscurité complète, se cognant aveuglément contre quiconque se trouve sur le chemin qui les mène au bord du précipice. Les amis chaleureux, les amis tièdes, les ennemis glaçants : Jordanie et Turquie, Brésil et Grande-Bretagne, Allemagne et Australie - tous sont traités de même.
Et comme si cela ne suffisait pas, l’Etat juif, frappé de myopie, est également entré en collision frontale avec l’allié qui lui offre un soutien existentiel. Israël est devenu un danger environnemental pour lui-même, et représente sa plus grande menace. Depuis 43 ans, Israël a été gouverné par des gens qui ont refusé de voir la réalité. Ils parlent de « Jérusalem unifiée », tout en sachant qu’aucun autre pays n’a reconnu l’annexion de la partie orientale de la ville. Ils ont envoyé 300 000 personnes coloniser des terres qu’ils savent ne pas leur appartenir. Dès Septembre 1967, Theodor Meron, le conseiller juridique du ministère des Affaires étrangères, notait qu’il existait une interdiction catégorique de toute colonisation civile dans les territoires occupés, en vertu de la Quatrième Convention de Genève. Meron - qui allait devenir le président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, et est maintenant un membre de la Cour d’appel à la fois pour ce tribunal et de celui créé pour le Rwanda - avait écrit au Premier ministre Levi Eshkol, dans un mémorandum top-secret : « je crains qu’il n’y ait aujourd’hui une grande sensibilité dans le monde sur toute la question de la colonisation juive dans les territoires occupés, et tous les arguments juridiques que nous essayons de trouver ne supprimeront pas les fortes pressions internationales et également celles des États amis. »
Il est vrai que depuis de nombreuses années, nous avons réussi à avancer tâtons dans l’obscurité et à maintenir cette pression à distance. Nous l’avons fait avec l’aide de nos voisins, qui ont été atteints par la même myopie.
Cependant, la Ligue arabe a marqué dimanche le huitième anniversaire de ses propositions de paix, qui offrent à Israël la normalisation en échange de la fin de l’occupation et d’une solution concertée au problème des réfugiés, conformément à la Résolution 194. Mais Israël se comporte comme si il n’avait jamais entendu parler de cette initiative historique. Durant cette dernière année, il était trop occupé à vouloir affirmer un droit douteux à établir une colonie illégale à Sheikh Jarrah, à Jérusalem-Est. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, en fermant les yeux face à la réalité, a tenté de convaincre le monde que ce qui s’applique à Tel Aviv s’applique également à Sheikh Jarrah. Il refuse tout simplement de voir que le monde est fatigué de nous. Il lui est plus aisé de se préoccuper de ses partisans de l’AIPAC, affligés eux aussi de courte vue. Ce soir, ils clameront « l’an prochain à Jérusalem reconstruite » - y compris bien évidemment les constructions de Ramat Shlomo.
Hillary Clinton n’est pas juive, mais c’est elle qui a dû rappeler aux Juifs de l’AIPAC ce que fera la démographie à leur démocratie juive préférée au Moyen-Orient. Quelques jours auparavant, elle était revenue de Moscou, où elle avait pris part à l’une des plus importantes réunions du Quatuor. Les politiques et les médias israéliens étaient trop occupés par la froideur de l’accueil qui attendait Netanyahu à la Maison Blanche. Ils n’ont pas même pas considéré la décision prise par les États-Unis, l’Union européenne, la Russie et l’Organisation des Nations Unies, de transformer en projet international le plan unilatéral de création d’un Etat émanant du Premier ministre palestinien Salam Fayyad.
Le Quatuor a déclaré qu’il soutenait ce plan, proposé en août 2009, et qui vise à établir un Etat palestinien dans les 24 mois. C’était là une affirmation de l’engagement sérieux des Palestiniens pour que le futur État ait un gouvernement convenable et approprié et se comporte en voisin responsable. Cela signifie qu’Israël dispose de moins d’un an et demi pour arriver à un accord avec les Palestiniens sur des frontières permanentes, le statut de Jérusalem et les réfugiés. Si les Palestiniens s’en tiennent à la voie proposée par Fayyad, on peut s’attendre à ce que en août 2011, la communauté internationale, conduite par les États-Unis, reconnaisse la Cisjordanie et Jérusalem-Est en tant que pays indépendant occupé par une puissance étrangère. Est-ce que Netanyahu tentera encore d’expliquer que Jérusalem-Est n’est pas une colonie ?
Depuis 43 ans, l’opinion publique israélienne - les écoliers, les téléspectateurs, les membres de la Knesset et les juges de la Cour suprême - ont vécu dans les ténèbres de l’occupation, que certains appellent une libération. Le système scolaire et ses manuels, l’armée et ses cartes, la langue et notre « héritage » ont été mobilisés pour contribuer à maintenir les Israéliens aveugles à la vérité. Par chance, les gentils voient clairement le lien existant entre la menace d’un contrôle iranien renforcé sur le Moyen-Orient et la malédiction du contrôle israélien sur les lieux saints islamiques.
Lundi soir, lorsque nous lirons la Haggada de Pâque, nous devrions noter quelle est la plaie qui fait suite aux ténèbres. Cela pourrait nous ouvrir les yeux. [1]

Publication originale Haaretz, traduction Contre Info

[1] Les ténèbres sont la 9ème des 10 plaies d’Egypte. La dernière est la mort des nouveaux nés - ndlr

Le président al-Assad souligne à Kerry la gravité des pratiques d'Israël dans les territoires palestiniens occupés et de son refus obstiné des exigences de la paix

01 Avr 2010
Damas / Le président Bachar al-Assad s'est entretenu avec le sénateur américain John Kerry, président du Comité des affaires étrangères du Sénat US, des relations bilatérales, des développements dans la région et des perspectives de la paix.
Le président al-Assad a réitéré au sénateur Kerry, qu'il a reçu aujourd'hui, et la délégation qui l'accompagne, la position de la Syrie qui travaille en faveur de la paix juste et globale et souligné l'importance d'un rôle américain soutenant celui de la Turquie au processus de paix.
Il a souligné à cet effet la gravité des pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés et du rejet persistant par Israël des exigences de la paix.
Au cours de cette rencontre il était question de la nécessité de la poursuite du dialogue entre la Syrie et els Etats-Unis sur la base du respect mutuel et des intérêts communs afin de parvenir à des solutions positives des questions d'intérêt commun.
Au chapitre irakien, le président al-Assad et le sénateur Kerry ont manifesté l'espoir que les élections irakiennes serait le point de départ vers l'instauration de la sécurité et de la stabilité en l'Irak et le rétablissement de son unité.
Le sénateur américain a tenu à cette occasion à exprimé l'espoir de voir progresser les relations syro–américaines.
Ont assisté à l'audience, le ministre des Affaires Etrangères, M. Walid a-Mouallem, la conseillère politique et médiatique à la présidence de la République, Mme Bouthayna Chaaban, le vice-ministre des Affaires Etrangères, M. Fayçal al-Meqdad, et le directeur de l'administration des Etats-Unis au ministère des Affaires Etrangères.
Parlant ensuite à la presse, le sénateur américain qui avait également mené des entretiens avec le ministre des affaires étrangères M. Walid al-Mouallem, s'est dit très heureux de retourner en Syrie et de mener avec le président al-Assad des entretiens approfondis et globaux "très positifs", sur les questions de la région.
"J'était toujours favorable au dialogue syro–américain et je déploierais davantage d'efforts en vue de faire progresser les relations bilatérales", s'est exprimé M. Kerry, tout en parlant de "rôle clé" de la Syrie dans l'instauration de la paix et de la stabilité dans la région.
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Il a ajouté que l'échange des points de vue sur l'affrontement des divergences verse dans l'intérêt commun des deux pays, qui ont, toujours selon M. Kerry, grand intérêt à échanger les avis pour régler les divergences et de vastes domaines de coopération.
De même, M. Kerry a trouvé que la décision du président américain, Barak Obama, d'envoyer un ambassadeur en Syrie et la dernière visite du sous-secrétaire d'état aux affaires politiques, William Burns, en Syrie, démontrent que le dialogue avec la Syrie est prioritaire pour le gouvernement américain, et au plus au niveau.
Faisant savoir qu'il avait présidé, il y a plusieurs semaines, une séance d'audition du comité des relations extérieures sur la nomination de Robert Ford comme ambassadeur auprès de la Syrie, M. Kerry a affirmé qu'il avait informé le président al-Assad que le président Obama, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, et lui-même, sont engagés à faire passer cette nomination au Séant le plus vite possible.
"Lors de nos entretiens, nous avons convenu qu'il y a nombre de moyens nous permettant, à nos deux pays et à d'autres pays, de contribuer efficacement au changement des dynamises existants, et affronter les problèmes", a poursuivi M. Kerry, affirmant que la Syrie et les Etats-Unis ouvreront ensemble à régler les différences en vue de soutenir la paix, la stabilité et la prospérité dans la région.
Pour M. Kerry il y a des choses que la Syrie, les Etats-Unis, Israël et la Turquie pourraient faire, "chacun de son côté, individuellement ou d'une manière bilatérale", en vue de créer des opportunités réelles.
Comme président du comité des relations extérieures au séant américain, M. Kerry est convaincu que la diplomatie et le dialogue politique avec la Syrie contribuent à la réalisation de la paix globale dans la région, "C'est cela notre défi, et nous sommes engagés à l'affronter", a –t-il insisté.
De même, M. Kerry a affirmé que les Etats-Unis appuient le développement des relations syro – libanaises.
N.S. / Gh.H. 
http://www.sana.sy/fra/51/2010/04/01/280835.htm 

Si vous êtes un Palestinien à Jérusalem Est…

Jérusalem - 01-04-2010
Par Talal Shihadeh 
Le projet stratégique de tous les gouvernements sionistes a été de confisquer la terre, d’isoler le peuple palestinien dans des zones limitées et de rendre sa situation intenable pour l’obliger à émigrer.
A Jérusalem Est, 34% de la terre a été confisquée directement, 52% a été considérée comme « zone verte », un périmètre dans lequel il est interdit aux Palestiniens de construire, même alors qu’ils sont obligés de payer tous les ans de lourds impôts à la municipalité sioniste pour la terre qu’ils n’utilisent pas. S’ils ne paient pas les impôts requis, la municipalité la vend. Les acheteurs sont toujours, bien sûr, des organisations coloniales sionistes.


















. Si vous êtes un Palestinien à Jérusalem Est, vous devez payer une taxe de plus de 25.000 dollars à la municipalité sioniste pour obtenir le permis de construire votre maison. Si vous ne payez pas, ou si vous construisez sans autorisation, les bulldozers sont prêts à démolir votre maison.
. Si vous êtes un Palestinien à Jérusalem Est, vous n’avez pas le droit de réparer ou de rénover votre maison. Si vous le faites, il serait moins cher d’acheter une maison en Cisjordanie que de payer les frais de la violation.
. Si vous êtes un Palestinien à Jérusalem Est, fermez vos magasins, parce que vous n’arriverez pas à payer les taxes municipales pour le maintenir ouvert. 25% des magasins de Jérusalem Est sont fermés aujourd’hui.
. Si vous êtes un Palestinien à Jérusalem Est, et marié à quelqu’un de Cisjordanie, votre conjoint ne sera pas autorisé à vivre avec vous à Jérusalem Est ; si vous voulez vivre avec votre mari ou votre femme, vous devez déménager en Cisjordanie.
. Si vous êtes un Palestinien vivant en Cisjordanie, à Gaza ou à l’étranger, vous n’êtes autorisé ni à travailler ni à venir à Jérusalem.
. Si vous êtes un Palestinien à Jérusalem Est, vous pouvez aller au diable… c’est la terre promise juive.
Chaque année le 30 mars, le peuple palestinien commémore l’anniversaire de la Journée de la Terre, ce jour de mars 1976 où le gouvernement sioniste d’occupation a confisqué des milliers d’hectares de terre palestinienne en Galilée, conduisant au déplacement du peuple palestinien vivant à l’intérieur des territoires occupés en 1948 (le soi-disant Israël). Une grève générale et des manifestations pacifiques s’en sont suivies dans divers villages tandis que le peuple palestinien commençait à défendre sa terre confisquée. Six Palestiniens ont été tués, une centaine d’autres ont été blessés et il y eut des centaines d’arrestations.
34 ans après la première Journée de la Terre, la confiscation de la terre palestinienne continue, et un Etat palestinien indépendant reste un rêve.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13656&type=temoignage&lesujet=Nettoyage%20ethnique

Une campagne internationale pour solliciter l'Unesco à défendre Jérusalem

01/04/2010  
Un groupe d'associations civiles libanaises, ont tenu, mercredi, à l'hôtel Bristol, une conférence, lors de laquelle elles ont lancé une campagne internationale de soutien à Jérusalem et aux lieux saints en Palestine.
Les participants, dont à leur tête, l'ancien premier ministre, Salim Hoss, des responsables palestiniens et des attachés culturels des ambassades d'Indonésie et d'Iran, ont appelé l'UNESCO à exercer des pressions sur "Israël" pour le pousser à appliquer les résolutions de l'ONU.
M.Hoss s'est également dit surpris de la réaction des dirigeants Arabes et du Vatican à l'égard de la judaïsation de la ville sainte de Jérusalem occupée et de la poursuite de la colonisation dans les territoires occupés.
"Il est surprenant comment, en Occident, la violation des droits de l'homme en Palestine passe sous silence, alors que les organisations occidentales s'en prennent violemment contre de simples violations dans nos pays", a conclu M.Hoss.

Une attaque de l’Iran est-elle imminente ?

jeudi 1er avril 2010 - 19h:11
Par Alex Lantier
Ces dernières semaines il y a eu une série d’articles de presse ainsi que de communiqués d’experts militaires signalant avec force que, soit le gouvernement Obama soit le gouvernement israélien, voire les deux, pourraient s’orienter vers une attaque contre l’Iran.
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Zombis de l’armée américaine...
Certains articles de presse ont fourni tellement de détails et ont été tellement provocateurs qu’il est difficile de déterminer s’ils décrivent ou non les projets actuels d’une action militaire ou s’ils n’ont pour objet que d’augmenter « simplement » la pression sur le régime clérical de Téhéran. Même si les Etats-Unis et Israël sont en premier lieu engagés en ce moment dans une guerre des nerfs, la logique politique et militaire de leurs actions mènent inexorablement à la guerre.
Hier, le World Socialist Web Site a rapporté que la Brookings Institution avait simulé des jeux de guerre dans lesquels l’Iran était la cible (voir : « Washington ratchets up war threats against Iran »). Des équipes de hauts responsables américains - « jouant » les Etats-Unis, Israël, l’Iran et d’autres puissances régionales - ont cherché à déterminer l’issue d’une attaque israélienne contre les usines nucléaires iraniennes. Ce jeu de guerre a tenté de présenter le conflit comme restant initialement limité à des échanges de tirs ciblés entre Israël et l’Iran.
Les décideurs politiques américains ont toutefois fait savoir, qu’ils envisageaient de monter finalement un assaut massif contre l’Iran. Le jeu de guerre a couvert une semaine de guerre - durant laquelle, celle-ci s’est étendue à des groupes iraniens ou pro-iraniens au Liban, en Israël, dans les territoires occupés, dans la péninsule arabe et le Golfe persique - avec les Etats-Unis s’apprêtant à annihiler de vastes sections de l’armée iranienne.
Ceci a été dans la presse américaine la série la plus en vue d’annonces provocatrices contre l’Iran. La semaine passée, des articles sont parus selon lesquels les Etats-Unis étaient en train de stocker des bombes à charge pénétrante (bunker-busting bombs) dans des aérodromes à Diego Garcia, pour détruire des présumées installations nucléaires iraniennes ainsi que des articles faisant état de projets israéliens de larguer des bombes nucléaires sur ces mêmes installations.
Il y a un lien évident entre l’intensification des préparatifs pour des actions militaires et l’échec apparent de la « Révolution verte », soutenue par les Etats-Unis, à créer une dynamique politique et à jouir d’un soutien social indispensable pour le renversement du gouvernement de Téhéran.
Le mouvement de la Révolution verte, qui n’a jamais bénéficié de soutien en dehors d’une couche limitée de la classe moyenne, est devenue plus faible que jamais durant les derniers mois de 2009. Dans le même temps, Washington a augmenté la pression sur l’Iran lors des négociations sur son programme nucléaire en appelant à l’adoption de sanctions par le Conseil de sécurité de l’ONU. En décembre 2009, le New York Times publiait un article intitulé « La montée de la ligne dure modifie le regard sur le programme nucléaire iranien » qui décrivait l’augmentation du pouvoir de factions généralement pro Ahmadinejad au sein de l’armée iranienne.
Il est significatif que les articles de presse actuels sur des préparatifs de guerre paraissent après que le personnel américain de haut rang a pris connaissance de l’échec de la Révolution verte.
Contredisant des mois de propagande médiatique, Richard Haass, le président du Conseil des Affaires étrangères, a dit le 14 février à CNN que les Etats-Unis ne disposaient pas d’éléments pour valider les affirmations des porte-parole de la Révolution verte selon lesquelles leur candidat, Mir Hossein Mousavi, avait remporté les élections en juin dernier. Questionné au sujet d’un sondage américain indiquant, immédiatement avant les élections, un score de 57 pour cent pour Ahmadinejad contre 27 pour cent pour Mousavi, Haass a répondu, « Je ne sais pas si l’opposition a eu 25 pour cent, 50 ou plus. »
Pour le moment, les mandataires de la Révolution verte à Washington ont été marginalisés. Les Etats-Unis ont réagi à ce revers en divulguant des informations à la presse suggérant qu’une opération militaire était en préparation.
L’une des raisons de ces articles menaçants pourrait bien être d’inciter Téhéran à prendre une quelconque action défensive que les Etats-Unis pourraient présenter comme un casus belli en servant de prétexte à justifier une attaque contre l’Iran. Une autre possibilité est que les Etats-Unis (et Israël) s’attendent à ce que l’escalade de la pression sur l’Iran produise de nouvelles fractions au sein de l’élite dirigeante à Téhéran. D’une manière ou d’une autre, Washington est déterminé à retrouver le contrôle politique et économique sur l’Iran qu’il avait connu avant la révolution de 1979, à l’époque des journées trépidantes où le Shah remplissait les fonctions d’agent principal de la CIA à Téhéran.
La crise iranienne illustre la continuité fondamentale de la politique de l’impérialisme américain, contrairement aux affirmations selon lesquelles Obama poursuivrait une politique fondamentalement différente de celle de Bush. En fait, nous ramenant à la sinistre campagne mensongère de Bush sur les présumées « armes de destruction massives », les responsables américains intensifient les menaces et ce, bien qu’ils admettent ne pas avoir d’« idées précises » laissant supposer l’existence d’armes nucléaires iraniennes.
Une attaque américaine et/ou israélienne contre l’Iran serait un acte criminel impérialiste monstrueux. Des milliers d’Iraniens seraient tués dès les premières heures de la guerre. De plus, une guerre contre l’Iran aurait des répercussions internationales incalculables et rapprocherait la planète toute entière de la date d’une conflagration nucléaire mondiale.
30 mars 2010 - WSWS (World Socialist Web Site) - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.wsws.org/francais/News/2...

Les jours de Netanyahu pourraient bien être comptés

jeudi 1er avril 2010 - 12h:46
George S. Hishmeh
The Palestine Chronicle
Les juifs américains soutiennent leur pays dans son rôle actif pour aider à une résolution du conflit israélo-arabe, même si cela signifie pour les Etats-Unis de « déclarer publiquement leurs désaccords avec les Israéliens et les Arabes.
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Même les Israéliens sont aujourd’hui mécontents de leur Premier ministre autosatisfait.
Croyez-le ou non, Benjamin Netanyahu pourrait revenir à Washington la semaine prochaine. Le Premier ministre israélien a apparemment essuyé le crachat - pas une ondée - sur son visage, qu’il a mérité après sa rencontre stressante avec le Président Barack Obama le mois dernier, sur la fin des constructions dans les colonies israéliennes illégales sur la terre palestinienne occupée, spécialement à Jérusalem-Est où les Palestiniens espèrent établir leur capitale. Mais reste à voir s’il n’a pas toujours la queue basse.
Le Premier ministre israélien sera probablement l’un des 40 dirigeants du monde à participer à la conférence au sommet sur la sécurité nucléaire, les 12 et 13 avril, conférence initiée par le Président Obama afin de « renforcer la coopération internationale dans la prévention du terrorisme nucléaire ». Ce qu’il pourra dire à cette conférence sera suivi avec un grand intérêt par tous ceux qui attendent impatiemment la moindre révélation sur l’arsenal nucléaire d’Israël.
Quoi qu’il en soit, le relâchement sérieux dans les relations U.S./Israël, ces dernières semaines, a atteint un niveau sans précédent et le Président américain se sent à l’aise dans une position soutenue par l’establishment militaire américain et par l’opinion publique aux Etats-Unis, et même en Israël.
Le général David Petraeus, commandant des forces américaines au Moyen-Orient, estime que le conflit israélo-palestinien fomente un sentiment anti-américain dans la région, en raison de la perception d’un parti pris U.S. en faveur d’Israël. A son avis, un règlement israélo-arabe relève d’un intérêt stratégique urgent pour les Etats-Unis.
De plus, un sondage qui vient d’être réalisé par Zogby Interactive révèle que plus de quatre Américains sur cinq (81%) estiment que le conflit israélo-palestinien a un impact négatif sur les intérêts U.S., avec une majorité tant chez les Démocrates (88%) que chez les Républicains (77%). Plus significatif encore, 51% des Etats-uniens pensent que du fait de leur incapacité à faire cesser les colonies israéliennes, les Etats-Unis sont moins respectés dans le monde.
Même les Israéliens sont aujourd’hui mécontents de leur Premier ministre autosatisfait. Un sondage publié dans le quotidien israélien Maariv indique que plus de 48% des Israéliens considèrent les relations U.S./israéliennes comme mauvaises, à comparer avec les 14% qui les trouvent bonnes, et les 37% qui les estiment convenables.
En Europe, la vague monte également contre le régime israélien de droite. Les diplomates israéliens en Europe s’attendent « même à une discorde plus grave avec l’Union européenne », indique Ha’aretz, autre quotidien israélien. Lors d’une visite à Washington cette semaine, le président français Sarkozy a déclaré qu’il soutenait les Etats-Unis dans la condamnation des activités israéliennes de colonisation dans la Jérusalem-Est arabe. Il a également félicité Obama pour avoir essayé d’engager les deux parties dans des pourparlers de paix : « L’absence de paix » dans la région « est un problème pour nous tous » - ajoutant que cela alimente le terrorisme à travers le monde.
Que Netanyahu vienne ou non à Washington pour la conférence au sommet, la question la plus importante, pour ce qui concerne l’administration américaine, c’est ce qu’il amènera avec lui dans ses bagages, ou ce qu’il enverra, en engagements écrits sur le processus de paix, comme l’a demandé la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton. Selon Ha’aretz, la demande découle de l’expérience américaine, où l’administration U.S. fut « trop souvent trompée par la politique "du clin d’œil et de l’allusion" d’Israël, et elle estime que si la parole n’a aucune signification, l’écrit aura peut-être une plus grande validité. »
Le quotidien poursuit : « Les Israéliens et Etats-uniens chevronnés n’ont pas besoin de chercher dans les archives pour trouver des documents et des accords que le gouvernement israélien a signés mais qui ont fini par n’avoir pas plus de valeur que du papier d’emballage ».
L’édito catégorique du Ha’aretz contraste vivement - et atrocement - avec la lettre que 327 membres de la Chambre des Représentants U.S. ont envoyée à la Secrétaire Clinton (bizarrement pas à Obama) : « Nous écrivons pour réaffirmer notre engagement pour le lien indéfectible qui relie notre pays à l’Etat d’Israël et pour vous exprimer notre profonde préoccupation devant les tensions actuelles. Nous pensons qu’il est préférable de résoudre de telles divergences dans le calme, la confiance et l’assurance, comme il sied à des alliés stratégiques de longue date »
C’est la même orientation qu’a prôné le lobby proisraélien, American Israeli Public Affairs Commitee (AIPAC), à sa conférence annuelle le mois dernier à Washington. Mais dans une claque publique à ce lobby souvent qualifié par les médias U.S. d’« influent » ou de « puissant », le groupe juif libéral, connu sous le nom de J Street, a publié un sondage disant qu’à quatre contre un (82% - 18%), les juifs américains soutiennent leur pays dans son rôle actif pour aider à une résolution du conflit israélo-arabe. Et 73% le soutiennent même si cela signifie pour les Etats-Unis de « déclarer publiquement leurs désaccords avec les Israéliens et les Arabes ».
En un mot, tout cela veut dire que les jours de Netanyahu dans sa fonction sont comptés, a fortiori alors qu’il a dans sa coalition des gens d’extrême droite comme les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur, respectivement Avigdor Lieberman et Eli Yishai.
* George S. Hismeh est journaliste, basé à Washington. Il a rédigé cet article pour PalestineChronicle.
On peut le contacter à l’adresse : hishmehg@aol.com
Washington D.C., le 31 mars 2010 - The Palestine Chronicle - traduction : JPP
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8448

Kerry : Damas est « un acteur essentiel » pour la paix dans la région

02/04/2010
L'engagement de la Syrie en faveur de la paix au Proche-Orient est une « priorité » pour Washington car Damas est un « acteur essentiel » pour atteindre ce but, a estimé hier le sénateur américain John Kerry après un entretien avec le président syrien Bachar el-Assad. « La Syrie est un acteur essentiel pour réaliser la paix et la stabilité dans la région », a déclaré dans un communiqué le président de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, en visite à Damas. « La décision de l'administration Obama d'envoyer un ambassadeur à Damas est la preuve que l'engagement de la Syrie est une priorité au plus haut niveau de notre gouvernement », a-t-il ajouté. La nomination de Robert Ford, le diplomate choisi par le président américain pour occuper ce poste, doit encore être confirmée par le Sénat, une étape que M. Kerry a promis de rendre « aussi rapide que possible ». « La Syrie et les États-Unis sont profondément intéressés par un échange franc sur leurs divergences, mais aussi sur leurs très nombreux sujets d'accord, concernant les perspectives de paix » au Proche-Orient, a encore dit M. Kerry. « Il y a des choses que les États-Unis (...), la Syrie (...), Israël et la Turquie peuvent faire, certaines sont unilatérales et d'autres multilatérales, mais nous devons tous travailler ensemble pour saisir les véritables occasions », a-t-il dit.
Le sénateur américain a également appelé la Syrie à contribuer à empêcher l'approvisionnement en armes du Hezbollah. « Nous demeurons profondément préoccupés par l'afflux d'armes via cette zone pour le Hezbollah. C'est quelque chose qui doit cesser pour promouvoir la stabilité et la sécurité régionales », a-t-il conclu. 

A Naplouse, des colons sionistes volent une source d’eau

[ 02/04/2010 - 03:54 ]
Gaza – CPI

Les Sionistes continuent à ronger les biens et les richesses des Palestiniens, leurs mosquées, leurs eaux…
Des sources locales dans la ville de Naplouse rapportent qu’un groupe de colons ont mis la main, hier jeudi 1er avril 2010, sur une source, non loin du village de Dir Al-Hattab, à l’est de la ville. Ils ont installé plusieurs caravanes dans ses alentours, une tentative visant à construire une nouvelle colonie.
Ce groupe de Sionistes, ajoutent les sources, sont partis de la colonie Alon Moriah déjà installée sur les terrains du village palestinien. Ils ont apporté avec eux des caravanes et une citerne d’eau pour s’installer à côté de la source.
A noter que les colons avaient pratiqué plusieurs incursions afin d’explorer la zone, dans l’intention de la voler.

Le Hamas n’a qu’une seule stratégie (3 et fin)

[ 02/04/2010 - 00:45 ]
Dr. Azzam At-Tamimi

Il est clair qu’aucune de ces deux parties ne peut se placer dans l’autre camp. L’autorité de Ramallah représente la façade officielle du mouvement du Fatah et de l’OLP. Sa légitimité, elle le tire de l’accord d’Oslo. Cet accord l’a créée comme un partenaire dans un processus de paix et de sécurité, financé et dirigé par les Etats-Unis, pour l’intérêt de l’Entité sioniste. Au fil du temps, cette autorité est devenue une partie intégrale du projet sioniste. Ainsi, le mouvement du Fatah et l’OLP ont perdu de leur crédibilité concernant le projet national palestinien. Dans l’autre camp, le mouvement du Hamas tire sa légitimité de son projet islamique et national. Son projet croit en la nécessité de la libération. Il insiste sur le choix de la résistance armée comme un moyen de chasser l’Entité sioniste de la Palestine, toute la Palestine.
De ce fait, le Hamas n’a d’autre choix que de défendre sa position par tous les moyens, et de se retenir de faire des initiatives et des compromis désagrégeant sa crédibilité. Il s’engage à ne céder à aucune pression qui ne fait qu’empirer la donne. Il est évident que la bande de Gaza gouvernée par le Hamas est assiégée, mais elle est au moins libre. Si elle n’avait pas été libre, elle n’aurait pas été encerclée de partout. Cependant, la Cisjordanie dirigée par l’autorité palestinienne est toujours occupée par les Sionistes. Si elle n’avait pas été occupée, l’autorité n’aurait pas existé. Elle tire de l’occupation sa force pour fournir aux occupants israéliens et leurs colons la sécurité.
Le Hamas reste sage en voulant, par principe, la réconciliation et l’unité nationale palestinienne. Toutefois, il n’est pas sage d’accepter la réconciliation à tout prix. Pour la faire, le Hamas doit poser certaines conditions.
Tout d’abord, le point de passage de Rafah doit rester ouvert face aux gens et aux produits. C’est un point frontalier entre deux pays arabes, comme il en existe tant entre les autres pays arabes. Donc les mouvements, via le passage, doit être réglé par les accords arabes et selon les intérêts communs palestino-égyptiens, loin de toutes conditions sionistes et américaines.
Puis il faut reconstruire Gaza. Il faut donc laisser passer tous les produits nécessaires à cette construction : ciment, fer, aluminium, bois, engins et j’en passe.
Par ailleurs, il faut arrêter toutes sortes de coordination sécuritaire existant entre l’autorité de Ramallah et l’Entité sioniste. Et il faut que cette autorité libère les membres du Hamas et de toutes les autres factions palestiniennes qui avaient été enfermés selon cette coopération sécuritaire. Cela exige qu’on commence par chasser le général Dayton et par démanteler le service qui travaille sous son égide en Cisjordanie.
Enfin, il faut lier les élections législatives et présidentielles à la réconciliation de façon à assurer des élections transparentes et à laisser aux gens le libre choix.
On pourrait croire que les parties internationales et régionales ne sont pas obligées de donner de crédit aux conditions du Hamas, que les souffrances dans lesquelles vivent le gens de la Cisjordanie et de la bande de Gaza constituent une forte pression sur le mouvement du Hamas, au profit de la communauté internationale dirigée par les Etats-Unis. Mais la réalité est tout autre. La communauté internationale soutenant l’Entité sioniste est en crise, les difficultés ne cessent de se renforcer, jour après jour. Et d’un autre côté, le peuple palestinien, dans l’ensemble, ne blâme pas le Hamas, mais surtout les parties internationales et régionales qui soutiennent "Israël". Et le mur en acier que l’Egypte construit sur la ligne séparant Rafah du Sinaï et Rafah de Gaza n’est qu’un reflet de la profondeur de la crise du régime égyptien. Il le construit après l’échec de toutes ses tentatives visant à obliger le Hamas à signer le document de réconciliation.
En résumé, le Hamas reste le plus fort dans ce jeu. Et sans aucun doute, s’il change sa place de résistance et de patience, son cas ne sera pas mieux, peut-être pire : plus de pressions. Donc le mouvement du Hamas n’a qu’à rester sur sa position et résister contre toutes les pressions. Pour terminer : le Hamas n’a qu’une seule stratégie.
Article écrit par Dr. Azzam-Tamimi , auteur du livre Le Hamas, chapitres non-achevés
Traduit et résumé par le CPI

L'occupation interdit aux Palestiniens d'arriver à la mosquée d'al-Aqsa pour la protéger

[ 01/04/2010 - 13:25 ]
Al-Qods occupée – CPI

La police sioniste a appliqué, depuis le soir de mercredi 31/3, des mesures exceptionnelles aux alentours de la mosquée sainte d'al-Aqsa, dans le but d'interdire aux croyants Palestiniens d'arriver ou de rester à l'intérieur de la mosquée sainte pour la protéger, après les menaces des colons sionistes de l'envahir, à l'occasion de la fête juive de pourim.
Des sources locales ont dit que la police sioniste a augmenté l'existence de ses éléments aux alentours d'al-Aqsa et ont fermé ses portes.
Elle a interdit également les jeunes maqdissis ayant moins de 25 ans de faire la prière du Maghreb (nocturne) dans la mosquée.
Les gardiens d'al-Aqsa ont dit que la police sioniste a effectué une campagne de fouille dans les esplanades de la mosquée sainte.
Il est à noter que des groupes extrémistes de colons sionistes ont appelé à des marches dans la cour d'al-Bouraq (lamentation) et dans les rues et marchés de la vieille ville, et de se diriger vers les esplanades de la mosquée d'al-Aqsa pour célébrer la fête de pâque juive.

Abou Zouhri : Le Fatah renonce à la résistance militaire

[ 01/04/2010 - 11:42 ]
Gaza - CPI

Le porte-parole du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri a affirmé que la décision du Fatah d'adopter la stratégie des marches pacifiques seulement contre le colonialisme et le mur d'apartheid, montre  pratiquement qu'il a renoncé à la résistance militaire, et que cette décision n'est qu'une mesure formelle qui a pour objectif de couvrir sa politique agressive et hostile contre la résistance en Cisjordanie.

Lors de ses déclarations publiées, le mercredi 31/3, Abou Zouhri a affirmé que le choix du Fatah à la résistance populaire seulement vise à couvrir ses agressions contre les manifestations et la résistance qui se déroulent en Cisjordanie pour soutenir al Aqsa et faire face aux violations et crimes de l'occupation.

"Cette décision représente une annonce officielle du mouvement Fatah pour renoncer à la résistance militaire, ce qui va la transformer en une société civile, dans un pas de violation à son histoire de lutte armée contre l'occupation", a souligné Abou Zouhri.

Le journal Israël d'aujourd'hui : Hamas surpasse Israël au niveau stratégique

[ 01/04/2010 - 12:58 ]
Al Nassera - CPI

Le journal sioniste, "Israël d'aujourd'hui" s'est bien intéressé à l'opération des brigades d'Ezzeddine Al Qassam, la branche militaire du Hamas exécutée, à Khan Younès, en tuant un colonel et un officier sioniste, en qualifiant cette opération d'être de la même qualité et hauteur de l'attaque qui a conduit à la capture du sergent, Gilad Chalit.
Le journal hébreu a qualifié la réussite de l'opération des brigades d'Al-Qassam comme une forte stratégique au profit du Hamas face à Israël, en la qualifiant d'une grande frappe à l'armée israélienne qui n'a réalisé aucun de ses objectifs annoncés durant sa guerre "Plomb durci" contre la Bande de Gaza.
"Les dirigeants du Hamas savent bien comment traiter les choses, au niveau politique et sur le terrain face à Israël, notamment en ce qui concerne le dossier de Gilad Chalit qui représente actuellement une grande gifle à nos dirigeants", a souligné le journal.

La fermeture de la mosquée d'Al-Ibrahimi fait partie de l'escalade agressive sioniste

[ 01/04/2010 - 12:38 ]
Al Khalil - CPI

Les députés islamiques dans la ville occupée d'Al Khalil ont condamné la dernière décision sioniste qui interdit aux Palestiniens de lever l'appel à la prière dans la mosquée d'Al-Ibrahimi, ainsi que sa fermeture pendant des jours devant les priants.
Dans une déclaration de presse, les députés ont condamné, le mercredi 31/3, la politique sauvage et très oppressive de l'occupation israélienne qui viole solennellement toutes les lois, règles et chartes humaines, religieuses et internationales, en dénonçant ces violations et agressions sionistes contre les lieux saints dans les territoires palestiniens occupés, notamment à Al-Khalil, Bethléem et Al-Qods occupée.
Les députés islamiques ont appelé à une intervention immédiate et à une Intifada urgente pour protéger les lieux saints profanés, violés et agressés par les autorités occupantes sionistes qui encouragent les colons extrémistes et leurs pratiques racistes et discriminatoires.

La sécurité égyptienne fait exploser un tunnel en blessant 4 palestiniens

[ 01/04/2010 - 12:26 ]
Gaza – CPI

Quatre palestiniens ont été blessés après que les services de la sécurité égyptienne ont fait exploser un tunnel sur les frontières entre la Bande de Gaza et les territoires égyptiens.
L'agence "Qods Presse" a rapporté d'après une source médicale, à Rafah, que les quatre Palestiniens ont été transportés à l'hôpital suite à leur blessure dans cette explosion.
L'explosion effectuée par la sécurité égyptienne dans un tunnel proche du quartier de Brésil a causé des dommages en brisant les fenêtres des maisons palestiniennes dans cette région.
La sécurité égyptienne a annoncé qu'elle a trouvé 10 tunnels sur les frontières entre la Bande de Gaza et l'Egypte.
On note que les Gazaouis utilisent les tunnels pour faire entrer leurs besoins nécessaires après que les forces occupantes ont fermé toutes les entrées de la Bande, en renforçant le blocus inhumain qui dure depuis plus de 4 ans consécutifs.

Des bombardements de l'artillerie et des navires sionistes contre Beit Lahia

[ 01/04/2010 - 12:23 ]
Biet Lahia – CPI

Les vedettes militaires sionistes ont bombardé, le jeudi à l'aube 1/4, les barques des pêcheurs palestiniens près des plages de la ville de Beit Lahia, au nord de la Bande de Gaza, alors que les chars sionistes ont bombardé le nord de cette ville.
Des sources de la police maritime, à Gaza, ont dit au correspondant du centre palestinien d'information que les vedettes militaires sionistes ont ouvert le feu de leurs armes lourdes sur les barques des pêcheurs palestiniens dans la région de Suidania et de Waha, à l'Ouest de Beit Lahia, en causant beaucoup de dommages.
D'autre part, les chars sionistes installés sur les frontières nord de la Bande de Gaza ont bombardé les terres et les propriétés des palestiniens au nord-ouest de la ville de Beit Lahia, sans qu'aucune victime ne soit enregistrée.

Les fidèles du prétendu temple juif se prêtent pour envahir jeudi la moquée d'Al-Aqsa

[ 01/04/2010 - 13:10 ]
Al Qods occupée - CPI

Le groupe des fidèles du prétendu temple juif a publié, le mercredi 31/3, un communiqué appelant à une marche massive, aujourd'hui jeudi, dans la vieille ville d'Al-Qods occupée, en se dirigeant vers la mosquée sainte d'Al-Aqsa, à l'occasion de la fête de pâque juive.
Ces extrémistes sionistes ont renouvelé leur appel à la démolition de la mosquée sainte d'Al-Aqsa pour l'instauration de leur prétendu temple juif.
Le groupe des extrémistes sionistes a annoncé sur son site électronique qu'il va se diriger, le jeudi 1 Avril, vers la montagne du temple, en évoquant la démolition d'Al-Aqsa.
Le site a souligné qu'à partir de cet endroit on doit se manifester contre les pressions qui viendront du monde entier, notamment celles de Barak Obama qui veulent diviser Al-Qods comme une solution entre les Israéliens et les Palestiniens, d'après ses propos.

Obama : Nos relations avec Israël sont très solides

[ 01/04/2010 - 10:24 ]
Washington - CPI

Le président américain, Barak Obama a renouvelé la confirmation que les relations entre son pays et l'occupation israélienne sont parfaitement très solides, malgré que Washington avait considéré que le gouvernement de Benjamin Netanyahu a humilié les Etats-Unis, en annonçant l'approbation de 1600 nouvelles unités coloniales durant la visite de Joe Biden, à Tel Aviv.
Obama a déclaré que les relations américaines avec Israël sont très solides, en soulignant son engagement personnel pour garantir la sécurité d'Israël.
Lors de son entretien avec "NBC", le mardi 30/3, Obama a ajouté qu'il y a des désaccords entre les alliés sur la méthode d'encouragement des négociations avec les palestiniens, en indiquant que Netanyahu connait bien qu'il faut adopter des mesures courageuses, et que le coté palestinien doit prendre des pas similaires.

Les palestiniens de 1948 ne possèdent maintenant que 3.5% de leurs terres

[ 01/04/2010 - 10:16 ]
Arrai jordanien – CPI

Les palestiniens qui habitent dans les territoires palestiniens occupés en 1948 célèbrent la 34ème commémoration de la journée de la terre, au milieu des appels à la communauté internationale de presser sur l'occupation israélienne afin d'arrêter la politique de confiscation, reprendre les droits légaux et stopper les campagnes de judaïsation, ainsi que le siège imposé contre la mosquée sainte d'al-Aqsa et l'annexion des lieux saints islamiques à la liste prétendue des patrimoines sionistes.
Le député arabe à la Knesset, Mohamed Baraka, a expliqué les mesures oppressives sionistes contre les Palestiniens dans les territoires occupés en 1948, en disant que l'occupation publie chaque semaine de nouvelles décisions qui ciblent les Palestiniens.
Il a indiqué également aux campagnes de démolition contre les maisons palestiniennes dans la région d'al Jalil, al-Mouthalath et au Néguev, en soulignant que les Palestiniens des territoires occupés en 1948 représentent 20% seulement des habitants, et qu'ils possédaient 75% des terres, alors que maintenant, ils ne possèdent que 3.5% de leurs terres à cause de la politique de confiscation et de judaïsation.
Baraka a condamné fortement la campagne sioniste contre les dirigeants palestiniens dans les territoires occupés en 1948, comme le Cheikh Raed Salah et Saïd Nafah.
Enfin, il a appelé au renforcement de la lutte populaire pour faire face aux agressions et violations continuelles sionistes.

Une journaliste israélienne secrètement détenue, dans « la seule démocratie du Proche-Orient »

Publié le 1er-04-2010
Une journaliste israélienne, Anat Kam, est secrètement soumise depuis des mois à des arrêts domicilaires, et va prochainement être jugée pour espionnage et trahison, révèle l’agence de presse palestinienne Ma’an.

Anat Kam est accusée d’avoir, pendant son service militaire, réussi à soustraire de nombreux documents secrets montrant comment l’armée viole, non seulement le droit international, mais aussi la loi israélienne en matière d’exécutions sommaires de Palestiniens. Elle doit comparaître le 14 avril.
En l’occurrence, explique Ma’an, depuis un arrêt de la Haute Cour israélienne de 2006, l’armée conserve certes la faculté de procéder à des assassinats extra-judiciaires (dits « assassinats ciblés »), mais seulement s’il s’agit d’adversaires définis comme étant des « combattants ».
En pratique, ni l’armée, ni les escadrons de la mort du Shin Bet ne se sont arrêtés à de telles « broutilles juridiques », et ont continué de tuer qui ils voulaient. Les Palestiniens non armés qu’elle assassine lors de raids diurnes ou nocturnes sont invariablement mis sur le compte d’un « délit de fuite » obligeant à ouvrir le feu (de la même manière que la soldatesque française assassinait ses prisonniers algériens, dans le cadre de la procédure appelée « corvée de bois »).
Anat Kam, poursuit Ma’an, est accusée d’avoir transmis ces documents au journaliste du Haaretz Uri Blau, qui a publié un article sur le sujet en novembre 2008. Article qui avait passé le cap de la censure, affirme Ma’an, car il n’exploitait qu’une toute petite partie des documents, dévastateurs pour un système se piquant de démocratie, fournis par Anat Kam.
Mais, poursuit l’agence de presse palestinienne, la cible prioritaire de la caste militaire, au-delà de la jeune Anat Kam, reste bien le journaliste confirmé Uri Blau lui-même, qui a quitté Israël, et se trouverait actuellement au Riyaume-Uni.
Ma’an indique que l’affaire Kam est un secret de polichinelle pour la presse israélienne et les correspondants étrangers accrédités dans le pays, mais qu’aucun d’entre eux n’a osé jusqu’à présent braver la censure sur ce dossier.
Le reportage complet de Ma’an, en anglais, se trouve à : http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx ?ID=272097
CAPJPO-EuroPalestine

Une tribune libre pour le BDS, dans le lemonde.fr

Publié le 1er-04-2010
Le journal lemonde.fr a accepté de publier une tribune libre en faveur du boycott, co-signée par quatre militants de la campagne BDS, en réponse aux élucubrations d’un contributeur sioniste parues quelques jours plus tôt.

La voici : "Pour la Campagne Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) à l’égard d’Israël, l’heure est semble-t-il en France à la criminalisation et aux attaques diffamatoires. La tribune publiée par Me Michaël Ghnassia sur Le Monde.fr du 24 mars n’en est qu’un exemple. La rhétorique déployée par ce dernier renvoie un geste citoyen pour obtenir l’application du droit international, le boycott, à une "hérésie morale". Le boycott a pourtant une histoire en forme d’arme des sans-armes, que Me Ghnassia semble bien oublier : boycott des bus de Montgomery en 1955 à l’appel de Martin Luther King, boycott de l’Afrique du Sud contre l’apartheid à la fin des années 1970… A une échelle plus modeste, en janvier 2001, des ouvriers de Calais et Ris-Orangis menacés de licenciements appelaient à boycotter leur propre compagnie, Danone.
Aujourd’hui, la Campagne internationale BDS, dont des dizaines d’associations, de syndicats et de partis politiques sont signataires, relaie l’appel de la société civile palestinienne lancé en 2005, enjoignant aux "hommes et femmes de conscience du monde entier [d’]imposer de larges boycotts et [de] mettre en application des initiatives de retrait d’investissements contre Israël tels que ceux appliqués à l’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid".
Un appel repris depuis en France et dans le monde, et qui s’inscrit d’abord dans un contexte politique dont Me Ghnassia ne saurait ignorer les derniers développements les plus tragiques : lorsqu’Israël proclame il y a trois semaines la construction de 1 600 logements supplémentaires à Jérusalem-Est, continuant ainsi à coloniser et à expulser des familles palestiniennes, il s’agit d’une violation totale de la résolution onusienne 242.
Le rapport de la commission Goldstone, accusant Israël de "crimes de guerre" et de possibles "crimes contre l’humanité" lors de la guerre contre Gaza en janvier 2009, et qui a fait plus de 1 400 morts palestiniens, a été adopté par le Conseil des droits de l’homme et l’Assemblée générale de l’ONU, sans que pourtant rien ne soit fait par les grandes institutions internationales pour mettre fin au blocus imposé à l’ensemble de la bande de Gaza.
Or toute l’essence et l’éthique de la Campagne BDS se situe à ce point précis : à l’heure où ni la communauté internationale, ni l’Union européenne et encore moins la France, ne jouent leurs rôles dans l’application des résolutions internationales votées par l’ONU, il s’agit bien de construire un mouvement citoyen, "par le bas", exerçant des pressions économiques et politiques sur Israël afin qu’il applique les résolutions votées par les Nations unies. C’est cela, la Campagne BDS, et rien que cela : l’exigence du droit, et de tout le droit, à l’heure où les puissances internationales abandonnent justement ces "sans-droits" que sont aujourd’hui les Palestiniens.
Michaël Ghnassia écrit à juste titre que "la justice des hommes s’est construite sur ce principe de la responsabilité individuelle, qui est aujourd’hui un droit fondamental à valeur constitutionnelle, consacré par la Déclaration des droits de l’homme et l’ensemble des conventions internationales".
Or c’est justement à cette notion de responsabilité individuelle que nous appelons. Responsabilité individuelle de citoyens, qui s’interrogent sur les Accords d’associations entre Israël et l’Union européenne qui ne valent, comme l’indique leur article 2, que si Israël "respecte les droits de l’homme". Responsabilité de consommateurs également : lorsque l’entreprise israélienne Agrexco/Carmel, exportant fleurs, fruits et légumes, compte s’installer dans le port de Sète, nous sommes en droit de dénoncer le fait que cette entreprise exporte 70 % des productions des colonies israéliennes installées dans les territoires de Cisjordanie (en toute illégalité, selon les normes du droit international), et de refuser d’en consommer les produits.
Me Michaël Ghnassia écrit encore que "l’objet de cette campagne-propagande n’a finalement pour but que de réduire une nation, composée d’individus aux opinions et aux engagements aussi différents que ceux qui peuvent exister en France, en un unique ennemi désincarné et sans humanité : l’’Israélien’ ou le ’sioniste’". Or, faut-il aussi le rappeler, la campagne de boycott, de désinvestissement et de sanctions, lancée à l’initiative d’acteurs politiques, syndicaux et associatifs palestiniens, a été reprise et soutenue en Israël même par des mouvements pacifistes et anticolonialistes israéliens, qui, comme la Coalition des femmes pour la paix alimente depuis quelques années un site nommé "A qui profite l’occupation" (Who Profits from the Occupation ?), permet de cibler les entreprises israéliennes et étrangères impliquées dans la colonisation. C’est cela qu’omet de dire Me Michaël Ghnassia : la Campagne BDS n’a justement aucune couleur confessionnelle.
Elle s’étend de la société civile palestinienne aux mouvements anticolonialistes israéliens, des syndicats britanniques au Conseil des étudiants de Berkeley (Californie) demandant à leur université de se désinvestir de sociétés américaines impliquées dans la fabrication d’armes israéliennes. C’est peut-être ce caractère pluriel, internationalisé et antiraciste de la Campagne BDS qui fait peur aujourd’hui à un gouvernement israélien dans lequel l’extrême droite tient plusieurs ministères, dont celui des affaires étrangères. Et qui explique le déferlement de dénégations et de mensonges à l’encontre d’une campagne internationale de boycott n’ayant qu’un seul objectif reconnu : l’application du droit. Signataires : Ivar Ekeland est ancien président de l’université Paris-Dauphine et président de l’Aurdip (Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine), Annick Coupé est porte-parole de Solidaires, Nahla Chahal est coordinatrice de la Campagne civile pour la protection du peuple palestinien, Michèle Sibony est co-présidente de l’Union juive française pour la paix, tous sont membres de la Campagne BDS France.
CAPJPO-EuroPalestine