lundi 25 janvier 2010

Relations israélo-turques: clivage entre public et privé?


24/01/2010 Des médias israéliens tentent de montrer que la crise qui sévit dans les relations entre Ankara et Tel Aviv depuis l'altercation de Davos n'est que balivernes. Publiant des articles et recueillant des points de vue selon lesquelles il y a un grand clivage entre ce qui se passe en public et ce qui se passe en secret, et assurant que les relations sont au meilleur dans les domaines sécuritaire, militaire et stratégique, malgré les échanges verbaux virulents entre les hommes politiques des deux côtés .

De retour de sa visite écourtée en Turquie, au lendemain de l'humiliation infligée à l'ambassadeur turc, puis les excuses humiliantes que le vice ministre israélien des affaires étrangères a dû prononcer, le ministre israélien de la guerre Ehud Barak avait affiché cette approche.
Grâce à son envoyé spécial à Istanbul,  le journal israélien Yédiot Aharonot a pu décrocher une position similaire à partir d'un " haut responsable sécuritaire turc ayant requis l'anonymat":" ne vous préoccupez pas de ce qui est publié et déclaré, l'essentiel est ce qui se passe en secret" a-t-il affirmé.
Et d'ajouter:" L'alliance entre Israël et la Turquie dépend des intérêts communs très profonds, et constitue un atout stratégique pour mon pays et d'une grande importance à la sécurité nationale. La coopération militaire avec Israël est plus importante que les politiciens des deux partis."

Le journal présente le fonctionnaire interviewé comme étant une personnalité sécuritaire de haut rang, pour donner du poids à ses propos: "il a récemment terminé un long service dans une série de postes de haut niveau au sein des forces de sécurité turques; il a travaillé directement dans la guerre contre le terrorisme, et a été très actif dans la coopération militaire avec Israël; il affirme que ses déclarations sont en  son nom et au nom de ses collègues de la direction des services de sécurité turcs" précise le quotidien israélien.

"Avec tout le respect dû aux hommes politiques, ils ont leur ordre du jour public qu'ils doivent observer, mais l'ordre du jour du système de sécurité n'en fait pas partie, et ne devrait pas en faire partie. Ce qui nous préoccupe ce sont les intérêts liés à la défense de notre patrie. C'est le calendrier pour lequel nous œuvrons. Ne vous inquiétez pas des apparences et de ce qui est  déclaré, l'essentiel est ce qui se passe en secret, le partenariat perdurera à travers lui. " a-t-il assuré au journal israélien.
  http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=121170&language=fr

"Dénoncer la politique coloniale d'Israël et soutenir la légitime résistance palestinienne"

Liban - 25-01-2010
Par Nadine Rosa-Rosso > nadinerr@gmail.com
Intervention au Forum des résistances à Beyrouth – 17 janvier 2010. 
L’agression sioniste contre Gaza de l’hiver 2008-2009 est la continuation de la guerre de colonisation commencée en 1947. Cette dernière guerre a été préparée politiquement, particulièrement pour le public occidental, par le placement, par les USA et l’Union européenne, du Hamas, du Jihad Islamique, du FPLP et de cinq autres organisations de résistance palestinienne sur la liste des organisations terroristes.
Or pour Dirk Marty, rapporteur au Conseil de l’Europe, « se trouver sur cette liste équivaut à une condamnation à mort ». L’offensive contre Gaza avait pour but clair d’exécuter cette peine de mort : liquider la résistance palestinienne à travers la destruction du gouvernement palestinien démocratiquement élu.


Ce que l’armée sioniste réalise avec ses soldats, ses avions, ses chars, ses bombes, les gouvernements européens le réalisent avec des lois qui criminalisent la résistance et ceux qui la soutiennent. Lutter contre l’agression et la colonisation signifie donc aussi aujourd’hui concrètement en Europe lutter pour le retrait des organisations de résistance palestiniennes de la liste des organisations terroristes.

C’est pour cette raison que j’ai lancé un appel le 1er février 2009 au retrait du Hamas et des autres organisations palestiniennes de la liste européenne des organisations terroristes.

Nous partons du point de vue que la question palestinienne n’est ni une question religieuse, ni une question humanitaire. C’est une question éminemment politique. Elle consiste à dénoncer le caractère colonial d’Israël et de toute sa politique et à reconnaître et soutenir comme légitime la résistance du peuple palestinien et de toutes ses organisations de résistance.

Cet appel a reçu le soutien de centaines de personnalités européennes, américaines et canadiennes. Leur argumentation en faveur de l’appel fait apparaître cinq justifications politiques essentielles :

1. L’Union européenne, comme les Etats Unis, oblige toujours les peuples à organiser des élections sous haute surveillance occidentale. Mais quand le résultat des élections ne lui plait pas, elle organise le blocus, participe à la guerre, directement ou indirectement, soutient les agresseurs afin de renverser les représentants élus.

2. L’Union européenne doit admettre que le temps des colonies est terminé et qu’il ne reviendra plus. Elle doit renoncer à sa politique impérialiste et adopter des relations post-coloniales avec le reste du monde, qui respectent inconditionnellement sa souveraineté et sa dignité. Cela implique de renoncer à une politique internationale raciste qui traite les peuples du tiers-monde comme incapables de choisir leur système politique de façon responsable. Il est grand temps de respecter enfin la Résolution 2621 XXV, du 12.10.1970 des Nations Unies qui affirme « le droit inhérent des peuples coloniaux de lutter par tous les moyens nécessaires contre les puissances coloniales qui répriment leur aspiration à la liberté et à l'indépendance. »

3. L’Union européenne doit s’autodéterminer par rapport aux USA et cesser de suivre aveuglément toutes les aventures militaires des USA dans leur politique impériale. Retirer le Hamas de la liste des organisations terroristes peut être un pas dans ce sens, car cette liste est une liste américaine, établie en 1995 après les accords d’Oslo pour contraindre le peuple palestinien à renoncer à ses droits légitimes. Cette légitimation du droit à la résistance est confortée par l'article 1er §4 du premier protocole additionnel de Genève du 08.06.1977 aux termes duquel, parmi les conflits armés internationaux, figurent ceux « dans lesquels les peuples luttent contre la domination coloniale et l’occupation étrangère et contre les régimes racistes dans l’exercice du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (...). »

4. Retirer les organisations palestiniennes de la liste des terroristes, c’est reconnaître la légitimité de la résistance. Toutes les résistances dans le monde ont été étiquetées de terroristes. Au siècle passé, les résistances au fascisme étaient traitées de terroristes par les nazis. Les dirigeants nationalistes comme Nelson Mandela ont passé des dizaines d’années en prison sous l’accusation de terrorisme. Et c’est seulement en juillet 2008, quinze ans après être devenu prix Nobel de la Paix et quatorze ans après être devenu président de l’Afrique du Sud que les État-Unis se sont décidés à le retirer de leur « Terror list » ! Et en ce jour, nous commémorons la mort du dirigeant nationaliste congolais, Patrice Lumumba, assassiné pour avoir revendiqué une véritable politique d’indépendance. Les célébrations en France et en Belgique du cinquantième anniversaire de l’indépendance de nombreux Etats africains pourraient être l’occasion de dénoncer cette politique assassine.

5. Et enfin, c’est aussi reconnaître le droit à notre résistance, dans les pays de l’Union européenne et mettre fin à la politique de criminalisation des activistes, des combattants anti-guerre et anti-impérialistes. Politique de criminalisation qui touche particulièrement cette partie des peuples qui est issue de l’immigration, en particulier les populations arabophones et musulmanes d’Europe, déjà soupçonnées de vouloir recouvrir nos pays de minarets et de foulards.

Les réactions à l’Appel ont montré que malgré les difficultés qui restent grandes, il est possible de construire en Europe, mais aussi en Amérique du Nord, le début d’un front de soutien aux résistances anticoloniales et anti-impérialistes dans le monde.

La première condition pour renforcer ce front est de ne pas se laisser intimider par les mesures de criminalisation, comme l’interdiction récente en Grande Bretagne de s’exprimer contre la présence des soldats britanniques en Afghanistan. Les démocrates européens dignes de ce nom ne peuvent en aucun cas accepter ces glissements vers des Etats fascisants.

La deuxième condition est d’imposer chez nous les points de vue mais aussi la présence physique des représentants de la résistance afin de nouer des liens directs entre les peuples en lutte de par le monde.

Le monde est en train de changer mais la plupart des forces politiques traditionnelles, en particulier dans la gauche, se refusent à l’admettre. L’époque où l’Occident dictait sa politique est terminée. Les rapports de force économiques changent aussi avec la montée en puissance de nations comme la Chine, l’Inde, le Brésil ou la Russie. Sur le plan politique, tout le continent latino-américain bouge. Comme le déclarait le président du Venezuela Hugo Chavez à Copenhague : « Si le capitalisme s’oppose (aux changements), nous sommes dans l’obligation de livrer bataille contre le capitalisme et d’ouvrir les voies du salut de l’espèce humaine. Cette tâche nous incombe à tous, sous les bannières du Christ, de Mahomet, de l’égalité, de l’amour, de la justice et de l’humanisme véritable le plus profond. »

Les peuples en lutte ont la possibilité aujourd’hui d’unir leurs résistances face à leurs gouvernements et à un impérialisme de plus en plus affaibli et décadent. S’ils s’unissent, au-delà de leurs différences, ce siècle ne sera pas celui du choc des civilisations, mais celui du choc et de la victoire des résistances contre l’impérialisme.

Nadine Rosa-Rosso
Bruxelles
Tél : 0032484597802 /003227926913

Rencontre internationale et arabe pour le soutien à la résistance, Beyrouth, du 15 au 17 janvier 2010

Source : Nadine Rosa-Rosso.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13320&type=analyse&lesujet=R%E9sistances

Avant de partir, Graziano accuse…"Israël"


24/01/2010 Avant de regagner son pays, le commandant de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a critiqué l'entité sioniste l'accusant de violer les résolutions des Nations Unies et d'humilier les Libanais.

 S'exprimant au micro de la radio militaire israélienne, Claudio Graziano a accusé "les survols des avions de chasse israéliens dans l'espace aérien libanais d'affecter la crédibilité des forces de la FINUL, tout en étant une humiliation infligée aux Libanais".

«Même si l'armée israélienne estime que ces es survols sont une étape nécessaire pour empêcher le trafic d'armes, et visent à collecter des renseignements, ils constituent une violation de la souveraineté de l'État, voire même une humiliation pour le Liban" a martelé le général italien. 

Graziano a nié les allégations israéliennes relatives au Hezbollah et a déclaré que «durant les années précédentes, il n'y a pas eu de contrebande d'armes vers le sud» du Liban. Et de souligner également «qu'il n'y a pas eu non plus  d'affrontements durant ces dernières années entre les forces internationales et le Hezbollah».

Il a appelé Israël à se retirer de la partie nord du village de Ghajar, l'accusant de "violer actuellement les résolutions des Nations Unies" en refusant l'accord qu'elles ont parrainé avec le gouvernement du Liban".

Graziano devra terminer son mandat le 28 janvier prochain, date à laquelle il sera succédé par le général espagnol Alberto Asarta Cuevas.
En démentant à plusieurs reprises les accusations israéliennes sur le trafic d'armes par Hezbollah, Graziano s'est attiré les foudres des responsables israéliens qui ont tout fait pour empêcher sa reconduction à la tête de la FINUL.
Sachant que les accusations israéliennes n'ont jamais été étayées ni soutenues  par une quelconque preuve.    

Leila Mazboudi
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=121183&language=fr 

Obama... Un J.W. Bush numéro deux ?

dimanche 24 janvier 2010 - 05h:33
Danny Schechter - Al Jazeera
L’élection de Barack Obama semblait être une anomalie, mais il est évident que c’est le dégoût de son prédécesseur qui l’a mené de l’ombre à la présidence, écrit Danny Schechter.
(JPG)
"Vous espériez un Che Guevara ?"
Obama, c’est une illusion de changement rapidement dissipée...
La stratégie d’Obama « outside-inside » [agir du dedans et du dehors par rapport aux institutions - N.d.T] a séduit des millions de nouveaux électeurs. Il a organisé, rassemblé ces nouveaux électeurs, utilisé des réseaux sociaux et des slogans évoquant le changement avec plus de symbolisme que de substance.
Mais une fois dans ses fonctions, celles-ci ont pris le dessus, et il a abandonné ses inclinations populistes et enterré le mouvement sur lequel il s’était appuyé, dans un marais paralysant de centrisme pragmatique et présenté comme « politique du possible ».
Ses supporters se sont transformés en destinataires de courriers électroniques, et non en militants potentiels qu’il faut courtiser avec un programme. Il a laissé son « armée » se disperser tandis qu’il s’employait à utiliser le bureau ovale comme un pupitre de despote. Ses disciples ont été démobilisés tandis qu’il donnait discours après discours.
Obama s’est rendu compte que l’ère de Bush n’était pas terminée dans les appareils bureaucratiques ou dans les médias et les halls du Congrès. Pour leur couper l’herbe sous le pied, il s’est déplacé vers la droite pour peut-être se déplacer plus tard vers la gauche.
Il a repris à son compte quelques-uns des slogans éculés de Bush concernant la sécurité nationale. Il s’est accommodé du pouvoir du Pentagone en lui emboîtant le pas. Faire des compromis a commencé à devenir sa règle.
De minuscules réformes ont été présentées comme de grandes victoires. Le retrait d’Irak a été retardé, tout comme la fermeture de Guantanamo. Il semblait être tenu avec une laisse courte, tandis que les vrais tenants du pouvoir contrôlent ses initiatives.
Est-il devenu un Bush II ? Beaucoup le pensent. Est-ce qu’il est en train de se vendre ou au contraire d’engranger ?
Ross Douthat prétend dans le New York Times qu’Obama est un libéral qui fonctionne par réflexe et qui croit qu’il faut travailler à l’intérieur des institutions pour les changer.
Selon Douthat, « cela fait de lui... un oiseau maladroit qui semble avoir une disposition machiavélique pour saborder n’importe quel accord en usant de la rhétorique planante du grand libéralisme idéologique de gouvernement ».
Le problème avec les institutions, c’est qu’elles changent rarement sans scandales médiatiques ou sans pression de l’extérieur.
Le pouvoir populaire et les polémiques
Ce n’est pas qu’Obama ait laissé quoi que ce soit à « gauche » une fois que son prédicateur radical le Révérend Wright [qui avait dans un sermon dénoncé la main-mise du lobby pro-israélien sur la politique américaine - N.d.T] et son copain d’antan Bill Ayers [pacifiste militant de la gauche radicale - N.d.T] soient devenus des albatros [allusion au poème de Baudelaire ? - N.d.T].
Il veut maintenant paraître indépendant et sans idéologie, mais les progressistes ont vu dans sa victoire beaucoup plus qu’il ne serait jamais possible de faire, beaucoup plus même que ses propres promesses.
Il a considéré avoir servi les libéraux avec des paroles en l’air, et non par des changements politiques substantiels. [...]
Alors que la droite mobilisait, la gauche polémiquait.
Pendant que ses adversaires - ceux qui le détestaient et niaient sa légitimité - prenaient l’initiative, les Obamacrates se sont réfugiés dans des bunkers, sauvant les apparences, faisant un pas en avant, deux pas en arrière. Ils ont voulu séduire les membres du Congrès, pas les collèges électoraux.
Après s’être rendu compte que l’homme « le plus puissant au monde » n’a que la puissance de proposer tandis que le congrès dispose ; une fois s’être rendu compte que la droite non seulement ne jouerait pas le jeu du bipartisme et que le GOP [Grand Old Party - Parti républicain - N.d.T] avait été investi par des despotes ; une fois s’être rendu compte qu’ils imposeraient la « discipline » ; une fois s’être rendu compte qu’ils n’accepteraient pas même la légitimité de son élection ou de sa citoyenneté ; une fois avoir réalisé que pour survivre il devrait embrasser la logique et les préceptes du Pentagone et des donateurs de Wall Street qui l’avaient soutenu ; une fois compris qu’il était pratiquement seul dans la grande Maison (oui, c’est une métaphore, aussi, pour dire une prison), les jeux étaient faits. [...]
Il s’est trouvé coincé par la logique de ses choix et par les limites de sa vision.
Désillusion
Ce qui n’est pas dire qu’il ait jamais été un homme de gauche. Il nous a dit pendant la campagne qu’il gagnerait la guerre afghane. Il nous a montrés sa position sur la question de l’effondrement économique avec ses obligés comme Summers, Geithner et autres.
Pour combattre la droite, il avait besoin d’avoir le centre et les médias de son côté.
Il est par nature prudent et rusé, avançant pas à pas, gagnant des batailles, en perdant ou renonçant à d’autres. Il sait qu’un président ne peut avoir un jeu parfait. C’est un gestionnaire des impôts, pas un combattant des rues. Pour beaucoup, il représente une grosse déception.
Pour d’autres, la question est : « vous vous attendiez à un Che Guevara ? »
Le défi est maintenant de ne pas tomber dans les regrets, mais d’élaborer des stratégies pour construire l’avenir dans un monde qui n’est pas parfait.
Quelles leçons pouvons-nous tirer et appliquer ? Comment les progressistes peuvent-ils retrouver de l’énergie dans une stratégie ? Comment peuvent-ils/ pouvons-nous commencer à re-définir les problèmes, à construire une base et ensuite la mobiliser ? Y aura-t-il un retour à la rue, sans autre cooptation par les illusions du pouvoir dans les salons ?
Peut-être la désillusion construit-elle maintenant sur sa gauche, et va-t-elle compliquer plus directement le style d’Obama et son approche. D’un autre côté cela peut conduire au fatalisme et à l’abandon de la politique par des gens qui ont été hypnotisés par son charisme et qui ont été naïfs sur la façon dont la politique fonctionne réellement.
Si c’est ce qui se passe, c’est le discours de la droite qui va dominer et elle va tenter de reprendre le Congrès.
Nous avons connu cela auparavant - avec Lyndon Johnson délaissant le beurre pour les canons, avec Bill Clinton se réfugiant au milieu de sa corporation.
Les médias sont au cœur du problème parce que les libéraux, qui ont plus d’argent que les conservateurs, n’ont pas investi dans la presse pour atteindre le public de masse. Ils n’ont pas encore compris que les États-Unis ont besoin de canaux comme Al Jazeera pour que l’ont soit sensibilisé sur le monde de la télévision où l’esprit de clocher et la propagande sont omniprésents.
Une nouvelle stratégie est donc nécessaire, pour refaire du parti démocrate quelque chose de plus démocratique, pour résister à la puissance de l’argent dans la politique et reprendre un discours populaire sur le plan économique pour défendre les millions de chômeurs, avant que ceux-ci ne deviennent des millions de désespérés.
* Danny Schechter est éditeur de Mediachannel.org. Son nouveau livre, « Le Crime de Notre Temps », traite de la crise financière comme d’un roman policier, un sujet qu’il couvre aussi dans un nouveau film appelé « Pillage ».
20 janvier 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/focus/...
Traduction : Nazem
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8043

Préserver les racines de la résistance en Palestine

publié le dimanche 24 janvier 2010
Hajr Al-Ali

 
En détruisant les oliveraies pour construire à leur place des colonies illégales, des barrières de séparation et des murs, Israël réduit totalement en cendres le symbole universel de la paix.
Tous ceux qui ont festoyé au Moyen-Orient ou goûté à la cuisine méditerranéenne connaissent le rôle important que tient l’olive, donnant à leurs papilles gustatives l’occasion d’en faire l’éloge. Dégustée telle quelle ou en huile, l’olive imprègne pratiquement chaque repas. Mais ici, en Palestine particulièrement, la zaytoun (olive en arabe) donne à nos vies une saveur qui fait plus que safisfaire nos palais. Les olives sont une part vitale de l’économie palestinienne et la première production de la nation. D’après les chiffres des Nations unies, les oliveraies représentent plus de 45% des terres arables et 80% des vergers de Palestine. Il se trouve aussi qu’elles sont la cible régulière des agressions des colons et des soldats israéliens.
En novembre, des colons de la colonie d’Yitzhar, au sud de Naplouse, ont coupé près de 100 oliviers dans le village de Burin, alors que le village s’apprêtait le lendemain à fêter la récolte ; une célébration qui couronnait deux années de travail. Dans le village de Beit Ummar, à Hébron, les troupes israéliennes ont interdit aux agriculteurs de planter leurs oliviers, plus de 1 500, au prétexte que le terrain était « zone militaire fermée », et alors que le tribunal israélien les y avait autorisés. D’après le ministère de l’Agriculture palestinien, « toutes les minutes, un olivier producteur est arraché (par les colons et les soldats israéliens) dans les Territoires palestiniens occupés. » De tels incidents deviennent de plus en plus fréquents. Comme des termites, ils rongent toujours plus profondément les paysages géographiques, culturels et économiques de la Palestine, affectant surtout les 65% de familles palestiniennes qui vivent dans les zones rurales et qui donc dépendent du secteur agricole.
Pour essayer de rendre à ces familles quelques moyens de subsistance, des projets de replantations ont commencé à voir le jour en Cisjordanie. Samedi dernier, 16 janvier, j’ai traversé certaines de ces plantations avec quelques amis. Nous nous sommes levés tôt pour prendre la route, passant par des collines réputées de Palestine, et nous rendre dans un village au nord-ouest de Naplouse, Deir Sharaf. A peine descendus de notre taxi, nous fûmes accueillis par des membres de la communauté et des volontaires qui nous tendaient des binettes et des râteaux, nous disant avec de larges sourires entendus, que nous étions là pour planter.
C’était la première fois que cela se produisait dans le village, « mais pas la dernière » ; cela se passait dans le cadre de la « campagne des 10 000 arbres pour Naplouse ». Organisée par le Centre pour le développement de la société civile, Al-Hayat, (La Vie), et soutenue par deux organisations du Royaume-Uni, l’association des Amis de Naplouse et ses environs (FONSA) et l’association du jumelage Naplouse/Dundee (DNTA), l’initiative vise à fournir une source durable de revenus aux familles de la communauté.
Cependant, et comme c’est souvent le cas quand il s’agit des droits palestiniens à leurs terres et des contre-prétentions israéliennes, cette tentative ne va pas sans luttes ni conditions. Des membres du conseil d’Al-Hayat ont expliqué que l’armée israélienne les empêchait de planter les arbres à leur place initiale, parce que c’était « trop près du mur (de séparation) ». Plus tard, les habitants de Deir Sharaf ont été prévenus que s’ils osaient s’en approcher, ils se feraient tirer dessus. Leurs voisins, les colons de Shave Shomron, n’ont pas reçu cette même mise en garde et souvent ils traversent pour venir harceler les villageois de Deir Sharaf, jetant des ordures sur leurs terres ou provoquant des affrontements. Récemment, des colons ont lâché des cochons dans Deir Sharaf, qui n’ont pas fait que saccager les cultures mais s’en sont pris violemment à un agriculteur, celui-ci a dû être conduit aux urgences et y est resté trois mois.
De tels actes sont, bien sûr, une autre façon d’empêcher toute « stabilité » de pénétrer sans heurt la vie palestinienne. Outre ces agressions, les confiscations de terres palestiniennes, les arrachages et les incendies d’arbres, les couvre-feux et les check-points interdisant aux agriculteurs d’accéder aux marchés locaux comme aux marchés internationaux, détériorent méthodiquement et sensiblement l’économie palestinienne.
Il s’agit d’un signe flagrant supplémentaire qui montre où en est Israël quant à sa volonté pour une paix viable. Après tout, le lien fort entre économie durable et paix durable n’est pas un secret. L’agression israélienne qui se poursuit contre les agriculteurs palestiniens fait que les allégations de Netanyahu prétendant que son gouvernement serait un « partenaire pour la paix, pour la sécurité et un développement rapide de l’économie palestinienne » sont totalement ridicules. En détruisant les oliveraies pour construire à leur place des colonies illégales, des barrières de séparation et des murs, Israël réduit totalement en cendres le symbole universel de la paix.
Pour les Palestiniens, les oliviers représentent bien plus que le symbole ancestral de l’harmonie. Leurs racines sont ancrées dans la résistance par tous ceux qui se battent pour les protéger. Maha, une jeune femme volontaire de Deir Sharaf, qui prétendait que son anglais n’était « pas bon », a donné la meilleure explication à l’importance des oliviers dans la vie palestinienne : « Ils sont nos grands-pères. Ils sont notre beauté. Ils sont notre air. » Nous ne pouvons qu’espérer qu’un jour, Israël, avec la communauté internationale, reconnaisse le droit de la Palestine à respirer.
Hajr Al-Ali écrit pour le Miftah (initiative palestinienne pour la promotion du dialogue mondial et de la démocratie. Elle peut être jointe à l’adresse : mid@mitfah.org
traduction : JPP pour l’AFPS

Israël a échappé à la récession et s’apprête à rejoindre l’OCDE

publié le dimanche 24 janvier 2010
Laurent Zecchini et Nathalie Brafman

 
Israël a de bonnes chances d’adhérer en 2010 à l’Organisation de la coopération et de développement économiques (OCDE). C’est ce qu’a dit Angel Gurria, son secrétaire général, à la suite de sa visite effectuée mardi 19 janvier, à Jérusalem [1].
S’il y a une chose dont peut se féliciter le gouvernement de Benyamin Netanyahu, c’est la manière dont l’Etat juif a traversé la crise économique mondiale. Au printemps, Stanley Fischer, le gouverneur de la banque d’Israël, prévoyait une récession de 1,5 %. Le pays a affiché une croissance de 0,5 % quand la zone OCDE a régressé de 3,5 %. Pour 2010, la banque centrale prévoit une croissance comprise entre 3,5 % et 4 %. Autres indicateurs encourageants : un taux de chômage de 7,7 % contre 8,2 % pour les pays de l’OCDE et un déficit public limité à 4,1 % du produit intérieur brut (PIB) Un bémol toutefois : une inflation de 3,8 %, ce qui a conduit la banque centrale israélienne à intervenir. En janvier, elle a relevé son taux d’intérêt de 1 % à 1,25 % : la troisième hausse depuis septembre.
Par ailleurs, le pays accuse certaines pesanteurs et insuffisances. L’OCDE joue un rôle majeur en matière de lutte contre la corruption, or c’est précisément là une des faiblesses de l’économie israélienne : les marchés internationaux concernant l’industrie de défense sont entachés de corruption, et le gouvernement, sous la pression de l’institution militaire, ne fait pas grand-chose pour y remédier.
Dans un rapport publié mercredi 20 janvier, l’OCDE souligne une autre faiblesse : l’aide sociale. Un peu plus de 20 % des foyers israéliens vivent en dessous du seuil de pauvreté (11 % pour la moyenne des pays de l’OCDE). La pauvreté est concentrée chez les Arabes-Israéliens qui représentent 20 % de la population, dont le taux de pauvreté atteint 50 %, ainsi que chez les juifs ultra-orthodoxes (8 % de la population), qui connaissent un taux de pauvreté de 60 %.
L’économie israélienne est donc à bien des égards déséquilibrée, et ce largement parce qu’elle est inséparable de la situation politique. Même si ce frein ne bride pas le dynamisme économique du pays, une telle situation n’est pas sans conséquences sur le niveau des investissements étrangers en Israël. Et notamment les investissements français. Selon la Banque de France, le stock des investissements directs à l’étranger (IDE) français était estimé à 1,2 milliard d’euros en 2008 - derrière la Belgique et la Suisse - contre quelque 60 milliards d’euros d’IDE étrangers. Et ces investissements sont dirigés essentiellement vers l’immobilier résidentiel (60 %). L’industrie, les transports et le conseil représentent 8,5 % chacun et le secteur financier 7,2 %. Certes de grandes entreprises comme Dassault, Veolia, Thalès ou encore Decaux y sont implantées depuis longtemps. Mais en général, les entreprises françaises sont extrêmement frileuses pour investir en Israël. "Il existe un décalage énorme entre les relations politiques et les relations économiques entre nos deux pays", avoue Anne-Marie Idrac, secrétaire d’Etat au commerce extérieur. En visite en Israël, au mois d’octobre 2009, elle s’était étonnée de ce paradoxe. "Il y a beaucoup à faire avec les entreprises spécialisées dans la high-tech et le green tech."
Le pays dépense chaque année entre 5 % et 6 % de son PIB dans la recherche et développement (R&D) contre 2,1 % pour la France. La concentration d’ingénieurs (140 pour 10 000 habitants) est aussi la plus élevée au monde. Et la haute technologie a remplacé, en vingt ans, les agrumes comme première industrie nationale. "Tant que l’on est au stade de la recherche fondamentale, les relations entre les deux pays sont parfaites mais dès qu’il s’agit d’investir, il n’y a pas grand monde", souligne-t-on à Bercy. Hormis quelques investissements, comme dernièrement celui de Patrick Drahi, (détenteur du groupe Numericable-Completel), dans l’opérateur de téléphonie mobile Mirs, pour 170 millions de dollars, la plupart des start-up israéliennes passent sous pavillon américain ou se font coter au Nasdaq. En 2008, Israël a levé 2 milliards de dollars de capital-risque (deux tiers venant des Etats-Unis) et la plupart des géants américains, de Microsoft à Intel en passant par Google, y ont ouvert des centres de R & D.
En dehors des problèmes liés à la sécurité du pays, la peur des réactions de certains pays arabes ou de mouvements pro-palestiniens appelant au boycott serait l’une des raisons invoquées pour expliquer la modestie de ces échanges. "On ressent ce risque en effet, indique un entrepreneur français installé depuis plus de vingt ans en Israël. J’ai beaucoup de mal à faire venir des entreprises françaises. Et si certaines le souhaitent, parfois elles ne veulent pas apparaître sous leur nom."
[1] voir le communiqué de l’Afps du 22 janvier

Israël-OCDE La colonisation récompensée avec le soutien de la France

Tawil : “La compensation qu’Israël donne aux Nations unies est un scandale, qui permet à Israël de cacher ses crimes”

publié le dimanche 24 janvier 2010
Saed Bannoura

 
Le député palestinien Husam Tawil a déclaré que la position des Nations unies qui acceptent la compensation de 10 millions de dollars pour le bombardement de ses locaux pendant la guerre [1] est un scandale qui évite à Israël d’être tenu pour responsable des crimes contre le peuple palestinien.
Selon Tawil les discussions bilatérales entre Israël et les Nations unies et cet arrangement financier vont donner à Israël l’occasion de fermer le dossier de ses crimes contre les civils de Gaza et ses attaques contre l’ONU.
Le député a déclaré aussi qu’Israël cible de façon répétée des organisations internationales et qu’il a toujours réussi à s’en tirer sans être puni pour ses crimes.
Dans ce cas-ci, ajoute Tawil, on donne carte blanche à Israël pour attaquer des locaux qui appartiennent à des groupes internationaux et on encourage Israël à mener d’autres attaques après qu’il « a réussi à acheter le silence des nations unies. »
Ceci pourrait également amener à rendre impossible le rôle des Nations unies dans des tribunaux internationaux qui enquêteraient sur les crimes d’Israël contre le peuple palestinien de Gaza, a-t-il ajouté.
Il a aussi déclaré qu’Israël a réussi à attaquer le rapport Goldstone et à lui enlever les parties importantes.
“Il sera impossible que les Nations unies prennent part à la moindre action légale contre Israël devant quelque tribunal international que ce soit”, a affirmé Tawil “Cela pourrait affaiblir l’accusation contre Israël puisque le dossier sur l’attaques des locaux des Nations unies serait fermé, en application de ce nouvel accord”.
Il a appelé les groupes de défense des droits humains à intervenir contre cet arrangement qu’il décrit comme « douteux », ajoutant que cet accord sape les droits civiques des Palestiniens.
“Il y a ici des soupçons de corruption.” a-t-il affirmé “Se concentrer sur des compensations financières sans tenir Israël pour responsable de ses actes est un accord lamentable qui évite à Israël d’être poursuivi pour ses crimes”.
Tawil a dit enfin que si les Nations unies, avec leur poids international et légal, ne demandaient que 10 millions pour défendre leurs droits et ceux des victimes, alors il « appelait à une campagne de dons par le peuple palestinien assiégé pour qu’il collecte 20 millions pour les Nations unies afin d’annuler son accord spécieux avec Israël ».
[1] menée par Israël contre Gaza l’hiver dernier

George Mitchell échoue dans ses négociations au Proche-Orient

publié le dimanche 24 janvier 2010
Le Monde avec AFP

 
La rencontre entre l’émissaire américain George Mitchell et le président palestinien Mahmoud Abbas a pris fin, vendredi 22 janvier, sur un constat de désaccord, comme la veille avec les Israéliens, dans un climat de scepticisme général quant à une relance du processus de paix.
"Nous voulons reprendre les négociations sur la base d’une délimitation des frontières d’un Etat palestinien sur toutes les terres palestiniennes occupées depuis 1967, y compris Jérusalem-Est, et d’un arrêt total de toutes les activités de colonisation", a déclaré le négociateur palestinien Saëb Erakat aux journalistes à l’issue de trois heures d’entretien.
"La partie américaine veut maintenant reprendre les discussions sans demander un gel complet des colonies", a constaté M. Erakat, soulignant que le président américain Barack Obama restait toutefois engagé dans le règlement du conflit israélo-palestinien. M. Mitchell n’a fait aucun commentaire. Dans une interview publiée jeudi par l’hebdomadaire Time, le président Obama a lui-même reconnu avoir mal évalué les possibilités de paix au Proche-Orient. "Je pense que nous avons surestimé nos possibilités de les convaincre [Israéliens et Palestiniens]" d’engager des négociations de paix, a-t-il avoué candidement. "C’est un problème inextricable", a-t-il estimé, en renvoyant Israéliens et Palestiniens dos à dos.
"ISRAËL NE POSE AUCUNE CONDITION À LA REPRISE DES POURPARLERS"
Côté israélien, l’heure est aussi au pessimisme sur une reprise rapide des négociations de paix suspendues il y a un peu plus d’un an. "Les chances d’une reprise du processus de paix sont minces", a déclaré un ministre israélien au quotidien Haaretz, estimant sous couvert de l’anonymat que la mission Mitchell est vouée à l’échec. Palestiniens et Israéliens se sont rejetés la responsabilité du blocage, s’accusant mutuellement de poser de nouvelles conditions à la reprise du dialogue.
"Israël ne pose aucune condition à la reprise des pourparlers. Les Palestiniens torpillent cette reprise en fixant des conditions qu’ils n’avaient auparavant jamais exigé d’aucun gouvernement israélien", a commenté le premier ministre Benyamin Nétanyahou [1] L’envoyé spécial américain pour le Proche-Orient avait rencontré jeudi les principaux dirigeants israéliens, dont M. Nétanyahou et le ministre de la défense Ehoud Barak, sans la moindre avancée apparente après ces entretiens.
Sur le fond, les positions entre les deux parties sur les grands dossiers d’un règlement de paix – frontières d’un futur Etat palestinien, colonisation israélienne, Jérusalem-Est, réfugiés – apparaissent très éloignées. L’Autorité palestinienne de M. Abbas refuse de reprendre le dialogue sans un gel total de la construction dans les implantations juives en Cisjordanie occupée. Israël, de son côté, a accepté de freiner la construction dans les colonies pendant dix mois mais ce moratoire ne concerne pas Jérusalem-Est, à majorité arabe et annexé après la guerre des Six-Jours en juin 1967.
[1] le cynisme de cet individu n’ a pas de limite. Qui a des exigences ? Selon l’AP relayée par Yahoo, le 21 janvier :"

Nétanyahou souhaite une présence israélienne en Cisjordanie même après un accord de paix

Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou s’est prononcé mercredi en faveur d’une présence israélienne en Cisjordanie, même après la conclusion d’un accord de paix avec les Palestiniens.
Il a souligné que les tirs de roquettes sur le territoire israélien depuis les frontières du Liban et de la Bande de Gaza nécessitaient qu’Israël soit en mesure d’empêcher l’importation de telles armes dans un futur Etat palestinien en Cisjordanie.
"Dans le cas d’un futur règlement avec les Palestiniens", l’accord "exigera une présence israélienne dans la partie est d’un éventuel Etat palestinien", a-t-il dit sans autre précisions.
C’est la première fois que le Premier ministre israélien formule une telle exigence.
Le négociateur en chef palestinien Saeb Erekat a rejeté l’appel de Benyamin Nétanyahou à une présence israélienne dans un futur Etat palestinien.
Les Palestiniens souhaitent créer un Etat indépendant en Cisjordanie, dans la Bande de Gaza et à Jérusalem Est, sans présence israélienne, militaire ou civile. AP".http://fr.news.yahoo.com/3/20100120...

Rassemblement hostile à Moubarak devant l’ambassade d’Égypte

25/01/2010
Plusieurs dizaines d'activistes gauchistes ont organisé samedi matin un rassemblement devant le siège de l'ambassade d'Égypte à Bir Hassan pour protester contre la décision du pouvoir égyptien d'ériger un mur de séparation entre la bande de Gaza et le territoire égyptien. Le rassemblement a été organisé à l'initiative de l'Union de la jeunesse démocratique libanaise (relevant du Parti communiste libanais), de la « Rencontre gauchiste de concertation », du « Mouvement du peuple », du Front populaire pour la libération de la Palestine et de l'Organisation populaire nassérienne.
Des slogans hostiles au président Hosni Moubarak et à la politique du pouvoir égyptien ont été scandés au cours du rassemblement. Des unités de l'armée et des Forces de sécurité intérieure avaient adopté de strictes mesures de sécurité, dressant notamment un barrage à une centaine de mètres de l'ambassade d'Égypte. Au cours du sit-in, certains activistes ont tenté de forcer le barrage des forces de l'ordre pour se diriger vers le siège de l'ambassade. Cette tentative a rapidement dégénéré en échauffourées avec les unités de l'armée et des FSI qui ont fait usage de matraques afin de disperser les manifestants. Les empoignades ont fait cinq blessés légèrement atteints (trois manifestants et deux soldats de l'armée). Plusieurs interpellations ont, d'autre part, été signalées. La circulation automobile a été aussitôt interrompue dans certains secteurs voisins, notamment dans la zone du pont de la Coca-Cola et dans le tronçon du tunnel Sélim Salam menant à la Cité sportive Camille Chamoun. La situation est revenue à la normale vers midi trente.
Peu avant que le sit-in ne dégénère, le secrétaire général du Parti communiste, Khaled Hdadeh, avait prononcé un discours dans lequel il avait notamment souligné que le rassemblement n'était pas dirigé contre l'Égypte, mais que son but était plutôt de se solidariser « avec le peuple égyptien ». « Nous voulons nous solidariser avec les martyrs de l'armée égyptienne résistante qui s'est opposée en 1959 à la triple agression, a déclaré M. Hdadeh. Nous voulons nous solidariser avec les martyrs de l'Égypte tombés en 1967 et en 1973, ceux qui ont défendu la cause du peuple palestinien ainsi que la cause de libération arabe, sous la conduite de la gauche égyptienne et de l'un des symboles du mouvement de libération arabe, Jamal Abdel Nasser ».
En conclusion, M. Hdadeh a vivement stigmatisé l'édification « du mur de la honte autour de Gaza », soulignant que ce mur « confirme la cause longtemps défendue par la gauche pour ce qui a trait à la concomitance des processus de libération, de résistance et de changement démocratique dans le monde arabe ».
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/644859/Rassemblement_hostile_a_Moubarak_devant_l%27ambassade_d%27Egypte.html

Moubarak défend la construction de la barrière souterraine entre Gaza et l’Égypte

25/01/2010
Le président égyptien Hosni Moubarak a défendu hier la construction d'une barrière métallique souterraine à la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza, la qualifiant d'affaire de « sécurité nationale » et de « souveraineté ». « Les constructions et les consolidations à notre frontière orientale sont l'un des aspects de la souveraineté égyptienne. Nous n'acceptons pas d'entrer dans une polémique à ce propos avec qui que ce soit », a déclaré le président Moubarak dans un discours prononcé à l'occasion de la journée de la police, retransmis par la télévision publique. « C'est le droit de l'État égyptien, et même son devoir, sa responsabilité. C'est le droit de tout État de contrôler ses frontières et de les protéger », a poursuivi M. Moubarak. « Ce que nous n'acceptons pas et n'accepterons pas, c'est qu'on prenne nos frontières à la légère, ou qu'on viole notre territoire, ou qu'on vise nos soldats ou nos installations », a-t-il encore dit.

Dans sa réponse à l’ONU, Israël veut ôter tout crédit au rapport Goldstone

25/01/2010
Israël peaufinait hier sa réponse à l'ONU pour décrédibiliser le rapport de la commission d'enquête du juge Goldstone qui l'accuse de « crimes de guerre » et de « possibles crimes contre l'humanité » durant son offensive à Gaza il y a plus d'un an. « Conformément aux recommandations de ce rapport, nous allons présenter d'ici à jeudi notre réponse à Ban Ki-moon », le secrétaire général de l'ONU, a indiqué à l'AFP Mark Regev, le porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Ce dernier a dénoncé hier une montée de l'antisémitisme suscitée par l'offensive « Plomb durci » (27 décembre 2008-18 janvier 2009) et laissé entendre que le rapport Goldstone a alimenté cette campagne. Dans une interview publiée samedi par le New York Times, le procureur général de l'armée israélienne, Avichaï Mandelblit, a fait état de documents et films prouvant de façon circonstanciée que beaucoup d'accusations du rapport Goldstone sont « mensongères ».

Infatigable, Mitchell poursuit sa tournée entre Israéliens et Palestiniens

25/01/2010
George Mitchell a rencontré hier Mahmoud Abbas après une nouvelle rencontre avec Benjamin Netanyahu.Majed Jaber/Reuters
George Mitchell a rencontré hier Mahmoud Abbas après une nouvelle rencontre avec Benjamin Netanyahu.Majed Jaber/Reuters
Netanyahu fait état « d'idées intéressantes » de Washington.
L'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell est arrivé à Amman hier en provenance de Jérusalem, pour tenter, une deuxième fois cette semaine, de convaincre Palestiniens et Israéliens de reprendre les négociations de paix bloquées depuis plus d'un an.
L'émissaire américain a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas dans la capitale jordanienne, après une nouvelle rencontre en matinée avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem.
Qualifiant de « productive » sa nouvelle rencontre avec M. Abbas, il a souligné que « le président Obama, la secrétaire d'État (Hillary) Clinton et les États-Unis » étaient « pleinement engagés en faveur d'une paix globale au Proche-Orient ». « La solution à deux États du conflit israélo-palestinien (...) est à notre avis la seule solution réaliste au conflit », a affirmé à la presse M. Mitchell.

Un règlement comprend le Liban et la Syrie
Selon lui, un tel règlement « comprend également des accords entre Israël et la Syrie, Israël et le Liban, et la pleine normalisation des relations entre tous les pays de la région ».
L'émissaire, qui s'est rendu la semaine dernière à Beyrouth et à Damas, s'est également entretenu hier avec le roi Abdallah II de Jordanie.
Le chef négociateur palestinien, Saëb Erakat, a pour sa part affirmé que les Palestiniens ne posaient pas de conditions à la reprise des pourparlers. « Nous n'avons pas de conditions pour reprendre les négociations. Il est temps pour Israël d'abandonner ses conditions. »
« Ce qui entrave en réalité les efforts du sénateur Mitchell et du président (américain Barack) Obama est Israël avec ses colonies, ses incursions et ses assassinats. Quand nous disons qu'Israël doit cesser de construire des colonies, cela n'est pas une condition palestinienne. Il s'agit d'un engagement israélien qui doit être respecté », a-t-il expliqué.
À l'issue de sa rencontre avec M. Mitchell, le Premier ministre israélien avait fait état « d'idées intéressantes » de Washington, sans en divulguer le moindre détail. Leur précédente rencontre s'était tenue jeudi.
Quelques heures après ce nouvel entretien, M. Netanyahu a par ailleurs proclamé que le bloc de colonies du Goush Etzion, établi près de Bethléem (Cisjordanie) dès 1967, ferait « pour toujours » partie d'Israël. « Notre message est clair : en plantant un arbre ici, nous signifions que nous resterons ici, que nous construirons ici et que ce lieu sera pour toujours une partie inséparable de l'État d'Israël », a dit M. Netanyahu lors d'une cérémonie publique de plantation d'arbres dans ce bloc de colonies.
Durant les précédentes navettes de M. Mitchell, Palestiniens et Israéliens s'étaient mutuellement accusés d'être responsables du blocage.
Hier, le ministre chargé du Développement régional, Sylvan Shalom, a prévenu qu'il était « temps de dire de façon claire et nette qu'il n'y aura plus de concessions supplémentaires de la part d'Israël pour obtenir l'ouverture de négociations ». Il a en outre dressé un bilan négatif de la diplomatie Obama, jugeant qu'elle n'avait « pas fait ses preuves » en un an, et souligné que M. Netanyahu avait pour la première fois accepté en 2009 le principe de la création d'un État palestinien ainsi qu'un moratoire de 10 mois dans la construction de nouveaux logements à l'intérieur des colonies en Cisjordanie occupée.
Cette mesure ne concerne pas Jérusalem-Est occupée et annexée par Israël en juin 1967, où les Palestiniens veulent établir la capitale de leur futur État. L'Autorité palestinienne de M. Abbas exige qu'Israël gèle totalement la colonisation, y compris à Jérusalem-Est, pour prix d'une relance des discussions. 

Kassem : « Nous n’avons pas besoin d’être rassurés par ceux qui s’expriment au nom d’Israël »

25/01/2010
« Nous n'avons besoin d'être rassurés par quiconque tente de s'exprimer au nom d'Israël. Ce sont nos armes, nos préparatifs et notre prédisposition à nous défendre qui nous rassurent. » C'est ce qu'a affirmé hier le numéro deux du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, qui a indiqué que ceux qui cherchent à rassurer les Libanais « n'ont pas la capacité d'influer sur l'État hébreu ». Évoquant la recrudescence des menaces israéliennes, cheikh Kassem a affirmé que si Israël envisage un acte d'agression quelconque contre le Liban, « il sait pertinemment quelle sera l'ampleur de notre réaction ». Le dignitaire chiite a rappelé à ce propos les assurances qui avaient été données à Gaza « deux jours » avant l'attaque, notamment par un certain nombre d'États arabes.
« Si la résistance islamique n'avait pas existé au Liban, il aurait fallu la créer car nous ne pouvons faire face à Israël que par le biais de la résistance », a affirmé cheikh Kassem, appelant à protéger la résistance et à la consolider sur les plans populaire et matériel. Et de rappeler que la résistance est née « suite à une réaction et à une situation d'autodéfense », soulignant que les agressions continues depuis près de 61 ans de la part de l'État hébreu ont rendu nécessaire cette résistance. « La résistance n'a jamais menacé de déclencher la guerre, mais elle affirmait constamment qu'elle était prête à réagir à toute guerre provoquée par Israël », a-t-il dit en énumérant les multiples menaces proférées par l'État hébreu, « que ce soit contre la Syrie et le Liban, contre l'Iran ou contre Gaza ou les quatre réunis. Les menaces israéliennes ne s'arrêtent pas, mais nous n'avons pas entendu une seule fois de la part de la communauté internationale une réponse aux déclarations israéliennes, comme s'il s'agissait d'un phénomène normal », a-t-il dit. D'ailleurs, a ajouté le responsable du Hezbollah, « Israël n'est pas sensible aux exhortations internationales et ne peut être affronté que par la résistance ».
Et de poursuivre : « Nous ne considérons pas la résistance comme étant l'apanage d'une seule communauté, d'une seule confession ou d'un groupe restreint. Cette résistance est celle de tout le Liban et ne saurait faire l'objet d'une répartition en quotes-parts communautaires. Elle n'est pas divisible pour qu'elle puisse être répartie entre les groupes communautaires et les confessions », a-t-il dit, avant d'indiquer, à l'adresse de ceux qui veulent rejoindre la résistance, « à accepter d'en payer le prix », soulignant en substance que le chemin à prendre est long et ardu.
S'exprimant sur le même registre, le responsable du Hezbollah au Liban-Sud, cheikh Nabil Kaouk, a estimé de son côté que « les menaces israéliennes persistantes englobent la région entière, illustrant la crainte qui s'empare des Israéliens à l'approche de la commémoration annuelle de l'assassinat de Imad Moghnieh ». Selon lui, « Israël cherche à semer la peur au Liban, pour pallier la déprime et l'amertume vécues après la défaite de juillet 2006 ».
Pour cheikh Kaouk, au lieu de dissuader la résistance, ces menaces l'ont au contraire poussée à renforcer ses capacités, « ce qui a contribué à renforcer la peur du côté israélien », a-t-il dit, insistant sur le fait que la consolidation de la résistance est le meilleur moyen de refouler une agression israélienne, et « non l'appel à l'aide d'une puissance extérieure ». Cheikh Kaouk a enfin estimé que les multiples visites effectuées au Liban par les responsables US « n'augurent rien de bon, car l'administration américaine ne changera rien à son alliance stratégique avec Israël ».
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/644850/Kassem+%3A_%3C%3C+Nous_n%27avons_pas_besoin_d%27etre__rassures_par_ceux_qui_s%27expriment_au_nom_d%27Israel+%3E%3E.html

Le changement de ton israélien surprend le Liban, qui reste cependant sur ses gardes

Par Khalil Fleyhane | 25/01/2010

Dans les coulisses de la diplomatie Le changement de ton et de position du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a fait part de sa volonté d'établir des relations « saines » avec le Liban, a surpris les responsables libanais qui restent cependant prudents.
Dans un communiqué, qualifié d'« inhabituel » par des agences de presse internationales, le bureau de M. Netanyahu avait démenti samedi les propos d'un ministre israélien sans portefeuille, Yossi Peled, qui avait pratiquement jugé comme étant inévitable et imminent un nouvel affrontement armé avec le Hezbollah.
Pour les responsables libanais, si le Premier ministre israélien s'est efforcé de se montrer rassurant, c'est peut-être parce que les États-Unis ne lui ont pas donné le feu vert pour lancer une nouvelle offensive contre le Liban. Ce serait aussi pour réagir favorablement à la requête de Paris, qui avait demandé à Israël de faire preuve de retenue.
Quelles que soient les motivations de Benjamin Netanyahu, les dirigeants libanais jugent comme étant positif son revirement, et estiment qu'il faut l'encourager et tester de la sorte son sérieux car la méfiance reste de mise. De sources ministérielles, on juge ainsi qu'il ne faut pas se fier au nouveau discours du Premier ministre israélien avant de savoir comment il compte le traduire. En d'autres termes, les Libanais attendent de ce dernier, s'il souhaite réellement établir des relations « saines » avec ses voisins, qu'il se conforme aux dispositions de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, qu'il retire ses troupes des terrains qu'elles continuent d'occuper au nord de Ghajar, dans les hameaux de Chebaa et sur les collines de Kfarchouba, et qu'il cesse les violations quotidiennes de l'espace aérien libanais.
Pour ces sources, il est impératif d'attendre pour voir si la nouvelle position du Premier ministre israélien est provisoire ou vise à donner une impulsion à la mission de l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell.
Selon ces sources, être prudent n'est pas nécessairement négatif, en ce sens que le Liban n'est pas opposé à une reprise des négociations de paix.
Quoi qu'il en soit, Beyrouth va essayer de sonder les États proches d'Israël, via les canaux diplomatiques, pour essayer de comprendre le changement subit de la position officielle israélienne vis-à-vis du Liban.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/644845/Le_changement_de_ton_israelien_surprend_le_Liban%2C_qui_reste_cependant_sur_ses_gardes.html

Israël souffle le chaud et le froid, Netanyahu s’efforce de faire taire les rumeurs d’une guerre

25/01/2010
Tout au long du week-end, certains responsables israéliens ont souligné l'éventualité d'une confrontation avec le Hezbollah, pendant que d'autres rappelaient la décision « stratégique » de répondre pacifiquement aux menaces. Benjamin Netanyahu, lui, s'est efforcé de faire taire ces rumeurs.

Le vice-ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï, a affirmé hier que « le Hezbollah est en train de se faire livrer des armes en dépit de la résolution du Conseil de sécurité » qui interdit cela. M. Vilnaï a ajouté : « Les yeux d'Israël restent attentifs, mais en même temps, il fournit tous les efforts possibles pour faire en sorte que la situation ne dégénère pas en affrontements armés. »
Ces propos de M. Vilnaï ont été prononcés à l'occasion d'un entretien accordé à la radio israélienne. Il a également relevé que « les menaces qui visent Israël sont nombreuses », mais que le pays a pris « depuis longtemps la décision stratégique de se comporter avec ces menaces de manière pacifique ». Il reste, souligne-t-il, qu'Israël « est prêt à faire face à n'importe quelle déflagration dans la région ».
Samedi, le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu s'est toutefois efforcé de faire taire les rumeurs de conflit imminent avec le Hezbollah. « Le Premier ministre tient à clarifier le fait qu'Israël ne cherche aucun conflit avec le Liban (...) Israël cherche la paix avec ses voisins », disent ses services dans un communiqué assez inhabituel. Un membre de ces services a indiqué que le document avait été diffusé en réponse à une rumeur qui se répand depuis peu au Liban, annonçant une offensive israélienne imminente contre le Hezbollah.
Quelques heures plus tôt, Yossi Peled, ministre sans portefeuille et ancien général ayant servi à la frontière nord, avait jugé inévitable un nouveau conflit avec le Hezbollah. « Selon mon opinion et mes connaissances, il est clair qu'un affrontement militaire dans le Nord n'est qu'une question de temps », a-t-il déclaré.
Un haut responsable de l'armée israélienne a pour sa part nié dimanche une montée de la tension à la frontière avec le Liban. Parler d'« une montée de la tension à la frontière nord relève du virtuel », a déclaré le commandant de la région militaire nord, Gadi Eizenkot, qui couvre les frontières avec le Liban et la Syrie, a rapporté la radio militaire. Il a souligné que le Hezbollah n'avait « pas opéré une seule attaque contre Israël depuis la seconde guerre du Liban » de l'été 2006.
Le général Gadi Eizenkot a toutefois averti que le Hezbollah avait doublé son arsenal de roquettes, estimant qu'il avait réussi à stocker la plus grande partie de son armement dans 160 localités du Liban-Sud. Lors d'une conférence à Tel-Aviv, il a en outre souligné qu'en cas d'attaque du Hezbollah, la riposte d'Israël serait « disproportionnée ». Il a même ajouté que « pour l'armée israélienne, bombarder les civils dans les villages libanais est légitime du moment que ces derniers acceptent que le Hezbollah soit déployé parmi eux ».

Craintes libanaises
Il convient de rappeler que le Premier ministre, Saad Hariri, avait affirmé le 20 janvier craindre « une intervention israélienne », après la récente multiplication de survols du territoire libanais par l'aviation israélienne. Le 12 janvier, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak avait de son côté mis en garde le Liban et le Hezbollah contre toute velléité de remettre en cause le « calme » régnant à la frontière israélo-libanaise.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/644842/Israel_souffle_le_chaud_et_le_froid%2C_Netanyahu__s%27efforce_de_faire_taire_les_rumeurs_d%27une_guerre.html

Un film diffusé en Pologne montre les souffrances et la tragédie des Gazaouis à cause du blocus

[ 24/01/2010 - 10:09 ]
Varsovie - CPI


La projection du film documentaire, "chassez Gaza", qui raconte les souffrances et la tragédie des habitants de la Bande de Gaza a commencé, le samedi 23/1, dans la capitale polonaise Varsovie.
Ce film traite les grandes souffrances du peuple palestinien à cause du siège continuel, injuste, arbitraire et inhumain imposé par l'occupation israélienne contre la Bande de Gaza depuis plus de trois ans.
La diffusion du film va se poursuivre pendant plusieurs jours, dans la capitale Varsovie, puis dans les autres grandes villes polonaises, alors que la militante britannique d'origine polonaise, Eva Yashivich, qui a participé à la préparation du film, est chargée d'expliquer les souffrances des Palestiniens à cause de la guerre et l'embargo sionistes.

Al Hayya : grâce à notre détermination et notre résistance les choses vont changer

[ 24/01/2010 - 10:57 ]
Gaza- CPI


"Grâce à notre résistance, notre patience et notre attachement à nos droits légaux dont le maintien à nos armes pour lutter contre l'occupation, les choses vont changer", a déclaré, le vendredi soir, 22/1, le membre du bureau politique du Hamas, Dr. Khaled Al Hayya, au quartier de Choujaïa, à l'occasion des activités du premier anniversaire de la commémoration de la guerre sioniste contre la Bande de Gaza.
Le responsable du Hamas a salué fortement la patience et la lutte historique des Gazaouis face aux crimes et violations sauvages des forces armées sionistes qui ont perpétré des crimes de guerre contre les civils innocents, en massacrant des centaines d'enfants et de femmes.
Notons que l'occupation a tué durant les 22 jours sanglants, durant l'hiver 2008/2009, plus 1500 victimes dont une majorité d'enfants et de femmes, et a blessé plus de 5000 autres, après avoir utilisé des armes interdites au niveau international, dont le phosphore blanc et l'uranium appauvri.

Deux Palestiniens blessés par les attaques des colons sionistes au nord de la Cisjordanie

[ 24/01/2010 - 11:04 ]
Naplouse – CPI


Deux citoyens palestiniens ont été blessés, le samedi soir 23/1, lors des affrontements entre des colons sionistes extrémistes et les habitants du village d'Erak Bourin, au sud de la ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie occupée.
Des témoins oculaires ont dit au correspondant du centre palestinien d'information que les habitants du village ont fait face aux attaques sionistes qui ont ouvert le feu, en blessant grièvement le jeune, Ahmed Essam al-Fakih, 16 ans, qui a été transporté à l'hôpital gouvernemental de Rifidia.
Ils ont ajouté qu'un autre jeune palestinien âgé de 18 ans a été blessé par les attaques des colons sionistes.
De leur côté, les forces occupantes ont ouvert le feu et lancé des bombes lacrymogènes sur les habitants du village au lieu de stopper les violations des colons sionistes.

Le Hamas salue l'annonce de l'Italien "Philip Grandi" comme l'émissaire général de l'UNRWA

[ 24/01/2010 - 11:31 ]
Gaza - CPI


 Le bureau des affaires des réfugiés palestiniens, allié au Hamas, a salué l'annonce de l'Italien "Philip Grandi" comme l'émissaire général de l'agence onusienne, UNRWA, qui s'occupe des secours et du travail des réfugiés palestiniens, à la place de l'américaine, Karen Abou Zaïd.

Le chef du bureau, Houssem Ahmed, a demandé lors d'une déclaration de presse, le samedi 23/1, le nouveau émissaire onusien de défendre les droits des réfugiés palestiniens, améliorer leur situation et garantir leur dignité.
En attirant l'attention de l'opinion publique aux grandes souffrances des réfugiés palestiniens, au monde entier, notamment en Iraq et au Liban, le responsable palestinien a demandé l'amélioration de la situation des réfugiés, la reconstruction du camp de Nahr Al Bared, au Liban, l'enregistrement des palestiniens en Irak dans la liste de l'UNRWA, et œuvrer pour la reconstruction immédiate des infrastructures de la Bande de Gaza.

Al-Masri : la tournée extérieure du Hamas affirme l'échec des plans qui ciblent la résistance

[ 24/01/2010 - 11:59 ]
Gaza – CPI


"La dernière tournée du mouvement du Hamas à plusieurs pays dans le monde a affirmé l'échec de tous les plans qui visaient à frapper la Bande de Gaza, le mouvement du Hamas et sa résistance",  a affirmé, Mouchir al-Masri, le député et secrétaire du bloc changement et réforme qui représente le mouvement du Hamas au conseil législatif palestinien.
Il a ajouté que Gaza est dans les cœurs du monde entier et qu'elle est devenue l'espoir de notre nation.
Ces déclarations sont venues lors d'une rencontre politique organisée, le samedi soir 23/1, par la ligue des mosquée de Toufah sous le slogan, "l'échec des ennemis devant la lutte des résistants", dans la mosquée d'al Haramine, dans la région de Chaaf, à l'est du quartier de Toufah, avec une grande présence des habitants de cette région.
Al-Masri a affirmé l'attachement du mouvement du Hamas aux principes palestiniens, ainsi que son refus aux conditions du Quartet international, en affirmant que le Hamas ne renoncera jamais aux principes malgré les fortes pressions et les grandes menaces, ainsi que le sévère blocus imposé par l'occupant sioniste et ses alliés.

L'occupation va donner jeudi sa réponse officielle au rapport de Goldstone

[ 24/01/2010 - 13:07 ]
Gaza – Al Qods


Les sources officielles israéliennes ont déclaré, le dimanche 24/1, que l'occupation israélienne va donner, le jeudi prochain, à l'ONU sa réponse officielle au rapport de la Commission onusienne dirigée par le juge sud-africain, Goldstone, concernant l'opération sioniste appelée "plomb durci" contre la Bande de Gaza, il y a un an.
La radio publique israélienne a déclaré que la réaction israélienne a écarté de parler des accusations contre ses forces dans le rapport de la Goldstone, en ajoutant qu'elle a indiqué seulement aux raisons qui ont poussé Israël de mener ses opérations militaires contre Gaza et les principales difficultés qui ont entravé le travail contre le «Hamas».
Selon la radio la réaction israélienne est de considérer le "Hamas" comme une organisation terroriste qui a agi non seulement de l'intérieur des maisons des civils, des écoles et des hôpitaux, mais aussi de l'intérieur du siège de l'Organisation des Nations Unies", selon les prétentions de l'occupation.
La radio a rapporté que des forums politiques israéliens exclurent la formation d'une commission d'enquête israélienne sur la guerre contre la Bande de Gaza, en soulignant qu'en cas de création d'un tel comité, les soldats et les officiers ne seront pas des témoins sous peine d'avertissement.
Le gouvernement d'entente à Gaza a annoncé qu'il est sur le point de l'achèvement de la préparation de sa réponse au rapport de Goldstone, pour la présenter durant les prochains jours à l'ONU.
Notons que le rapport de Goldstone a été adopté par le Conseil des droits de l'homme composé de 47 pays, et que les recommandations du rapport exhortent le Conseil de sécurité de renvoyer cette affaire devant la Cour pénale internationale, à La Haye, si les autorités israéliennes et palestiniennes n'enquêteront pas sur leur opérations et de les traduire en justice durant les six mois.

L'occupation interdit à deux frères de poursuivre la construction de leurs maisons à al Khalil

[ 24/01/2010 - 18:16 ]
Al Khalil – CPI


Les autorités de l'occupation israélienne ont interdit, le dimanche 23 janvier 2010, à deux frères palestiniens de la ville d'al Khalil, au sud de la Cisjordanie de poursuivre la construction de leurs maisons, sous prétexte qu'ils ne possèdent pas de permis.
Des sources locales ont dit au centre palestinien d'information que les forces occupantes ont présenté aux deux frères palestiniens, Najeh et Farahat al-Joubri, des ordres qui interdisent la poursuite des constructions dans leurs maisons, au quartier de Kizoune, au nord-est de la ville d'al Khalil, en prétendant qu'ils ne possèdent pas des permis de construction de la direction civile de l'occupation avant la fondation des deux maisons.
Les statistiques soulignent que l'occupation a informé plus de 164 Palestiniens pour qu'ils démolissent leurs maisons ou quitter leurs terres agricoles dans différentes régions d'al Khalil.

Des colons et soldats sionistes agressent les Palestiniens en Cisjordanie

[ 24/01/2010 - 18:22 ]
Ramallah – CPI


Des sources locales ont dit que des colons sionistes ont envahi une route principale, à Ramallah près de la colonie sioniste de Helmish et ont lancé des pierres sur les Palestiniens et leurs voitures.
Les sources ont ajouté que les soldats sionistes avaient envahi, le samedi soir 23/1, plusieurs villages en Cisjordanie occupée, où ils ont attaqué des Palestiniens, à al Khalil et Bethléem.
Elles ont poursuivi que les soldats sionistes ont envahi le village d'Erak Bourine et ont lancé des bombes lacrymogènes, en blessant une citoyenne palestinienne.