mardi 3 novembre 2009

Israël et Zimbabwe : L’ONU interdite ?

lundi 2 novembre 2009 - 07h:54

DCI-Palestine

Le 22 octobre, le rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits humains dans les Territoires palestiniens occupés (TPO) par Israël depuis 1967, Richard Falk, a présenté son dernier rapport à l’Assemblée générale.

(JPG)
Richard Falk

Le rapport couvre la période de décembre 2008 à juillet 2009 et se concentre principalement sur la crise de Gaza, l’impact du blocus imposé par Israël et l’absence de traduction devant la justice des responsables de crimes de guerre présumés pendant l’offensive militaire d’Israël de 22 jours dans la bande de Gaza, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009. Entre autres recommandations, Falk insiste pour que l’Assemblée générale demande, comme une question urgente, l’avis consultatif de la Cour internationale de justice sur les obligations et les devoirs des Etats membres des Nations unies pour coopérer avec l’organisation.

DCI-Palestine souscrit pleinement à cette recommandation, particulièrement à la lumière de l’évolution inquiétante de la non coopération israélienne avec les organismes des Nations unies et leurs représentants.

En décembre 2008, le Professeur Richard Falk s’était vu interdire l’entrée en Israël et expulser vers la Suisse par les autorités israéliennes. Son expulsion lui avait rendu impossible toute visite sur sites dans les TPO, alors qu’il était mandaté par les Nations unies. Le Professeur Falk avait été retenu pendant 15 heures à l’aéroport israélien avant d’être expulsé (voir le communiqué de presse de DCI-Palestine du 15 décembre 2008).

Au début de cette année, le gouvernement israélien n’a pas voulu coopérer avec les Nations unies et a refusé à la mission d’enquête Goldstone l’entrée en Israël et dans les Territoires palestiniens occupés.

Avec de tels actes, Israël se place lui-même parmi des Etats comme la Corée du Nord et Myanmar (Birmanie), ainsi que le Zimbabwe qui hier a refusé l’entrée à Manfred Nowak, rapporteur spécial des Nations unies qui devait effectuer une mission de huit jours dans le pays pour enquêter sur les violations des droits humains.

La résistance persistante du gouvernement d’Israël à une évaluation indépendante et impartiale de la situation dans les TPO est une manifestation évidente de son intention d’échapper à ses responsabilités et à ses obligations juridiques internationales.

DCI-Palestine condamne la situation de violations permanentes par Israël du droit international, autant que son manque de coopération avec les efforts des Nations unies pour assurer un semblant de justice pour les enfants et les familles dont la vie a été tant ravagée.

Rapport de Richard Falk, en français (pdf) :

"Rapport du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967"

Ramallah, le 29 octobre 2009 - DCI Section Palestine - traduction : JPP

http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7556

Le blocus israélien étrangle l’agriculture de Gaza

lundi 2 novembre 2009 - 07h:53

Mya Guarnieri
The Electronic Intifada

Israël a récemment annoncé qu’il importerait des feuilles de palmiers de la Bande de Gaza pour la fête juive de Sukkot.

(JPG)
La poursuite siège israélien de la bande de Gaza empêche les agriculteurs Palestiniens d’exporter leurs marchandises. (Hatem Omar/MaanImages)

L’initiative a été prise à la demande du ministre des Services religieux, Yakov Margi, qui craignait que la pénurie de feuilles de palmiers et le monopole local sur le produit ne provoquent une montée en flèche des prix pour la fête juive, qui avait lieu cette année début d’octobre .

Avant la fête, les feuilles de palmiers sont en forte demande car les juifs pratiquants construisent des cabanes pour commémorer les 40 années durant lesquelles, selon la tradition biblique, les anciens Hébreux ont erré dans le désert. Toutefois, dès le début de Sukkot les feuilles de palmiers ne sont plus nécessaires.

Initialement, la décision de permettre l’exportation des feuilles de palmiers de Gaza ressemblait à un assouplissement, si modeste fût-il, du siège israélien. Mais, selon les fermiers, les exportateurs de Gaza et les organisations non gouvernementale israéliennes, ce ne fut pas le cas.

L’annonce a été faite trois jours seulement avant Sukkot. Comme les planteurs de palmiers de Gaza n’ont pas pu exporter leur récolte depuis le début du blocus en 2007, ils ont été surpris par la décision et n’ont pas eu le temps de récolter, sécher et mettre en vente leur produit.

Kamel Aklook est un commerçant de 43 ans de Deir al-Balah dans le centre de la Bande de Gaza. « Au début, je me suis réjoui [de la décision israélienne d’importer des feuilles de palmier de Gaza] », dit Aklook, expliquant qu’il a appris la nouvelle par Al-Jazeera. « J’ai appelé mes clients en Israël. Et puis je me suis rendu compte que je n’aurais pas le temps (d’exécuter la commande) ».

Aklook estime que l’annonce a été faite uniquement pour faire baisser les prix des feuilles de palmiers. « C’était une décision politique, un faux-semblant » dit-il, faisant remarquer que le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, subissait des pressions de la part des rabbins pour briser le monopole local et faire baisser les prix pour les consommateurs juifs.

Avant le siège, Aklook a exporté des feuilles de palmier de Gaza en Israël pendant plus de 20 ans. Aklook, son épouse et leurs 12 enfants - réalisaient de bons profits sur les affaires qu’il faisait avec ses partenaires juifs.

La première année du blocus, Aklook a subi une perte de $55,000 dollars et il a été forcé de jeter les invendus. Maintenant, il ne travaille pas et il dépend de l’agence onusienne des réfugiés de Palestine (UNRWA) pour nourrir sa famille, chose qu’il trouve humiliante. « Demander de l’aide à quiconque, sauf à Dieu, est déshonorant, » dit Aklook.

Jibreel Baraka, 40 ans, planteur de palmiers à Deir al-Balah, raconte une histoire semblable. « En 2007, » dit-il, « j’avais préparé 4,000 unités pour une livraison, mais je n’a pas obtenu de permis et ma production a été perdue. »

Quand la saison des feuilles de palmier est arrivée cette année, Baraka ne s’est pas soucié de les couper car il ne comptait pas les vendre. Et la proposition israélienne d’importer des feuilles de palmier de Gaza était sans espoir, a expliqué Baraka, car il lui aurait fallu au moins une semaine pour préparer la récolte pour l’exportation.

Avant le blocus, les affaires étaient bonnes, mais à présent Baraka pratique une agriculture de subsistance. Néanmoins, il s’inquiète de pouvoir nourrir sa femme et leurs 13 enfants. Les légumes dont ils vivent ne poussent pas bien, dit-il

Les problèmes que connaissent les planteurs et les exportateurs de palmiers illustrent les effets dévastateurs du blocus sur l’ensemble de l’industrie agricole de la bande de Gaza. En 2008, durant la deuxième campagne touchée par le bouclage de la Bande, Oxfam estime qu’à eux seuls, les agriculteurs de la Bande de Gaza ont perdu 6,5 millions de dollars.

Zachary Hijazi, qui cultive des oeillets, a perdu, dit-il, entre $9,000 et $10,000 dollars par dounam (l’équivalent de 1,000 mètres carrés) chaque année depuis le début du siège.

En 2007, il a cultivé et récolté ses fleurs dans l’espoir de les exporter vers la Hollande, comme il l’avait fait les années précédentes. Mais en fin de compte, Hijazi n’a pas réussi à expédier son produit vers le marché hollandais. Comme d’autres agriculteurs, il a été forcé de jeter les fleurs et de les donner en pâture au bétail.

En 2009, avec l’aide du gouvernement néerlandais, les cultivateurs d’oeillets de Gaza, Hijazi inclus, ont réussi à exporter un peu plus d’un demi-million de fleurs en Hollande. Alors que Hijazi apprécie l’aide du gouvernement hollandais, il tient à souligner que lceux qui cultivaient les oeillets avant le blocus de Gaza exportaient 60 millions de fleurs par an. Le peu de fleurs qui est sorti ne suffit donc pas.

Les attaques israéliennes sur Gaza l’hiver dernier, ont eu un impact de plus sur l’activité d’Hijazi : les tuyaux d’irrigation ont été endommagés et il a été contraint de les réparer. C’est un grave problème qui se pose à beaucoup de fermiers de Gaza ; le Bureau central palestinien de statistiques rapporte que l’incursion israélienne a infligé pour 170 millions de dollars de dommages aux infrastructures agricoles de la bande de Gaza et aux terres agricoles.

Le ministère palestinien de l’Agriculture prévoit que l’industrie agricole subrira un impact supplémentaire de 88 millions de pertes indirectes imputables au bombardement.

Hijazi est maintenant très endetté après trois saisons de pertes. Et il pense que le monde a oublié les habitants de la bande de Gaza.

Ahmed Surani, porte-parole du « Palestinian Agricultural Relief Committee » à Gaza, n’est pas seulement préoccupé par les conséquences économiques du blocus. Le sentiment généralisé de désespoir est également inquiétant. « Nous sentons que nous sommes dans une prison », dit-il. « Nous sommes comprimés de toutes parts. »

Les pêcheurs ne peuvent pas accéder à la Méditerranée dont l’accès est sous contrôle israélien. Et Israël a intensifié ses patrouilles dans la zone tampon [bande de terre supplémentaire annexée de fait par les troupes d’occupation qui encerclent la bande de Gaza et y interdisent toute circulation sous peine de mort - N.d.T], qui dévore environ 25 pour cent des terres agricoles de Gaza.

Surani souligne que ce contrôle strict des frontières de Gaza empêche non seulement les exportations, mais pose aussi un obstacle à l’agriculture de subsistance et à la pêche. En raison cette zone tampon, les agriculteurs, qui normalement seraient en mesure de cultiver et de nourrir leurs familles, sont coupés de leurs terres et doivent compter sur l’aide internationale. Pendant ce temps, leurs champs restent en friche.

La dévastation totale du secteur agricole de Gaza, qui, avant le blocus générait près de 10 pour cent du PIB du territoire côtier, a de graves conséquences pour l’avenir. « Cela réduit la possibilité d’un Etat palestinien viable », nous dit encore Surani.

La réhabilitation et la reconstruction de l’activité agricole sont cruciales, selon Surani. les frontières doivent être ouvertes afin que les feuilles de palmier, les œillets et d’autres produits agricoles de Gaza puissent être exportés. Les zones tampons doivent disparaître afin que les agriculteurs puissent accéder à leurs champs.

La création d’emplois et une activité durable, Surani dit, « donnent de l’espoir aux gens. »

Sari Bashi, Directrice de Gisha, fait remarquer : « Les feuilles de palmier sont un exemple du potentiel pour un bénéfice mutuel - actuellement impossible - en permettant aux agriculteurs de Gaza d’importer des matières premières et d’exporter leurs produits vers Israël, la Cisjordanie et d’autres pays. On ne comprend pas bien comment la sécurité d’Israël est renforcée en empêchant les habitants de Gaza d’exercer leur droit d’avoir un travail digne. »

29 octobre 2009 - The Electronic Intifada - Cet article peut être consulté ici :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction : Anne-Marie Goossens et Claude Zurbach

Hamas : l'Europe est responsable des souffrances du peuple palestinien

[ 02/11/2009 - 19:04 ]
Gaza – CPI

Le mouvement du Hamas a exprimé sa forte confiance de la victoire et la reprise des droits légaux palestiniens confisquée par l'occupation sioniste, tout en appelant l'Europe, et surtout de la Grande Bretagne de prendre leurs responsabilités morales envers leurs crimes contre le peuple palestinien, à l'occasion de la 92ème commémoration du pacte du malheur de Belfort.

"À l'occasion de la commémoration du pacte de Belfort, nous rappelons le monde du grand crime et la grande catastrophe commis contre la Palestine (territoires, lieux saints et homme), tout en s'interrogeant : est-ce que l'Europe a le droit de donner nos territoires aux juifs et sionistes en échange des crimes européens contre eux, durant l'histoire? Est-ce que les juifs ont le droit de confisquer nos territoires pour oublier les crimes des européens contre eux?", a dit le mouvement du Hamas, dans un communiqué dont le centre palestinien d'information a reçu une copie, le lundi 2/11.

Il a ajouté : "nous n'allons pas rester faibles devant cette mauvaise commémoration, mais nous allons renforcer notre volonté dans le but de reprendre les droits les droits palestiniens, nettoyer nos lieux saints et faire retourner nos réfugiés à leurs maisons dans les territoires palestiniens occupés".

"Durant l'occasion cette mauvaise occasion, nous n'allons ni pardonner, ni oublier, ni renoncer à nos droits et ceux de nos générations", a ajouté le Hamas.

Il a appelé les arabes et les musulmans à déployer tous leurs efforts pour libérer la Palestine et les lieux saints des mains de l'occupation sioniste.

Il a insisté également sur son soutien et son attachement à la réconciliation nationale pour finir les désaccords interpalestiniens et poursuivre la résistance contre l'occupation jusqu'à la libération de toute la Palestine.

Abbas craint fortement de perdre la rue palestinienne au profit du Hamas

[ 03/11/2009 - 00:33 ]
Avi Yaskharov et Amous Haril

Au bureau d’Abu Mazen (Mahmoud Abbas, président de l’autorité palestinienne), ainsi que dans sa direction, il y en a beaucoup qui cèdent aux pressions populaires. Ils commencent à lever la voix contre "Israël". Mais ce n’est qu’une abréaction, un défoulement pour ne pas perdre de terrains surtout après les dernières confrontations du dimanche dans le sanctuaire (de la sainte mosquée d’Al-Aqsa). Ces confrontations n’ont suscité qu’une réaction insignifiante. En effet, la violence autour de la zone sacrée devient une affaire ordinaire, une sorte d’effet de la coopération islamo-judaïque.

Pas plus loin que la semaine dernière, le bureau de Mahmoud Abbs (Abu Mazen) a publié un communiqué condamnant "Israël" pour « ses activités extrémistes à Al-Aqsa ». Dans ce communiqué, exceptionnel dans sa violente intonation, l’autorité accuse "Israël" d’envoyer des soldats et des officiers juifs pour agresser la mosquée et pour prendre des mesures provocatrices contre les Arabes de la ville d'Al-Quds. « Al-Quds reste une ligne rouge à ne pas dépasser », a dit le communiqué.

Et pour la première fois, le bureau a utilisé le mot "résistance". « Notre peuple continuera à s’attacher à sa ville sainte. Il sortira victorieux de sa résistance face à la judaïsation de la ville, face à la déportation de ses habitants. Et Nabil Abu Rodayna, porte-parole du président, a appelé à vaincre les conflits internes et à « serrer les rangs dans la bataille de la défense de la ville d'Al-Quds et des lieux saints ».

L’utilisation des mots tels que "bataille" et "résistance" sort de l’ordinaire, quand il s’agit d’Abu Mazen. Il est quasiment le seul leader palestinien mettant un veto contre «Intifada Al-Aqsa ». Sans arrêt, il est contre la violence, contre les roquettes venant de Gaza. Mais les affaires qui viennent des médias, des adversaires, du Hamas et même de certains leaders du Fatah montent pour arriver même à son bureau.

Le langage de certains grands responsables du Fatah nous rappelle celui du prédécesseur d’Abbas, Yasser Arafat. Il y a deux semaines, trois membres du Fatah se sont réunis, et pour la première fois sans une dispute, pour parler de la résistance.

Il est vrai qu’Abu Al-Aynayn, représentant du Fatah, n’a pas appelé à une reprise des opérations martyres, mais il a salué la résistance. Et pour contredire "Israël", qui dit qu’elle continuera les négociations pendant vingt ans, il a dit que les Palestiniens continueront leur résistance pendant cinquante ans s’il le fallait.

Le problème est que les activistes de la branche militaire du Fatah qui avaient quitté la lutte armée comprendront que c’est un appel à reprendre l’arme. Et dans des affrontements, si un policier israélien se sent menacé et ouvre le feu et tue des Palestiniens, cela pourra mener vers une véritable explosion.

Notons que la position d’Abbas envers le rapport de Goldstone a suscité contre lui une forte critique intérieure, une critique qui renforcerait la ligne de résistance chez les grands responsables du Fatah.

Dans le bureau de Netanyahu, au service de sécurité et au ministère de la justice, on cherche un moyen pour sauver "Israël" de la pression internationale et alléger le danger des mesures juridiques, dans des pays européens, contre les responsables de l’armée israélienne.

Un responsable du bureau du premier ministre explique pourquoi il est important d’empêcher la mise en place d’une commission d’enquête sur l’opération « Plomb durci ». En fait, dit-il, lorsque "Israël" a quitté la bande de Gaza, on croyait que si la situation sécuritaire se compliquerait, l’armée interviendrait pour corriger la situation. Mais si les officiers étaient inquiétés, il leur serait difficile de répondre présents la prochaine fois.

Enfin, Achkanazi n’avait épargné aucun effort pour expliquer à la direction politique que l’entrée à Gaza ferait beaucoup de victimes parmi les civils palestiniens, et cela un an avant la guerre. Les journalistes avaient entendu des généraux (de l’armée israélienne), dans les semaines précédant la guerre, des estimations beaucoup plus pessimistes que le nombre réel de victimes.

Abbas s'oppose à la résistance nationale en Cisjordanie et la Bande de Gaza

[ 02/11/2009 - 10:44 ]
Ramallah - CPI

"Je suis franchement contre la résistance en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, et je m'attache aux négociations avec l'occupation israélienne", a déclaré, hier dimanche 1/11, le président sortant Mahmoud Abbas lors de son entretien avec la chaîne d'al Arabia.

Abbas a dit :"je suis vraiment contre le lancement de toute roquette, qu'elle soit à partir de la Bande de Gaza, de la Cisjordanie ou d'ailleurs".

En essayant de fuir une question de la journaliste d'al Arabia concernant les tortures, les campagnes très agressives et les arrestations illégitimes contre les résistants palestiniens, par ses soldats en Cisjordanie, Abbas a provoqué contre le Hamas en propageant des rumeurs d'accrochages et d'anarchies dans la Bande, au moment où les factions de la résistance nationale ont confirmé leurs coopérations patriotiques face aux crimes de l'occupation.

Il est à noter que les porte-paroles des branches militaires des factions nationales à Gaza, ont affirmé, la semaine dernière, qu'ils sont très satisfaits de la situation des libertés dans la Bande, alors que le ministre de l'intérieur avait annoncé le soutien de son gouvernement à la résistance qui facilite ses missions et la protège.

Barhoum : La cause palestinienne a reculé depuis qu'Obama est au pouvoir

Palestine - 02-11-2009
Par Palestine Info
Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a déclaré lundi que la cause palestinienne subissait un recul sérieux depuis que le président US Barack Obama est entré en fonction.

Dans une déclaration au Centre Palestinien d'Information(CPI), le porte-parole Barhoum a dit que l'obstination de Mahmoud Abbas à poursuivre avec l'administration américaine, comme avec ses prédécesseurs, signifiait encore d'autres négociations futiles qui masquaient les crimes d'Israël contre le peuple palestinien.

Il a souligné que compter sur l'administration américaine pour soutenir les droits palestiniens au travers de négociations est un pari perdu, notant que cette administration fait de belles phrases au négociateur palestinien et soutient toutes les actions d'Israël.

Le porte-parole a souligné également que l'opération la plus importante de déracinement des citoyens palestiniens de leurs maisons dans le secteur de Silwan et à Jérusalem occupée est menée pendant le mandat d'Obama.

Pour sa part, le président du Conseil Législatif Palestinien (CLP) a dénoncé avec force la secrétaire d'Etat Hillary Clinton pour avoir fait pression sur Mahmoud Abbas, lors d'une rencontre à Abu Dhabi samedi, pour qu'il reprenne les négociations de paix sans condition préalable, et sans demander à Israël de geler l'expansion des colonies.

Le CLP a dit dimanche que la remarque de Clinton constituait un recul par rapport aux promesses antérieures faites par Obama sur la nécessité de stopper les activités de colonisation avant de reprendre les pourparlers de paix palestino-israéliens.

Le CLP a souligné que cette nouvelle position américaine est tout-à-fait conforme aux positions politiques prises par l'ancienne administration US, que les nations arabes et musulmanes ont méprisées.

Il a également condamné cette position comme étant un parti-pris évident pour la vision sioniste, et un sérieux coup aux négociations futiles auxquelles l'Autorité palestinienne continue d'adhérer.

Le CLP a averti qu'Israël pourrait se servir du retrait américain sur sa position concernant les activités de colonisation pour intensifier ses violations contre le peuple palestinien et ses lieux saints à Jérusalem.

L'autorité israélienne d'occupation approuve un projet de loi de confiscation des biens de quiconque résiste à l'occupation

Israel - 02-11-2009
Par Palestine Info
Le comité ministériel d'Israël chargé des lois a approuvé un projet de loi qui autorise l'autorité israélienne d'occupation à confisquer la propriété de quiconque est accusé de "terrorisme", a dit un communiqué de la radio hébreu dimanche soir. Pour l'autorité d'occupation, quiconque résiste à son occupation est un "terroriste".

L'émission a précisé que c'est le député du Likud Danny Danon qui a proposé le projet de loi au parlement.

Israël est le seul endroit au monde où des lois contraires au droit international sont promulguées, dont une qui approuve la torture contre les détenus.

Les bulldozers israéliens démolissent deux maisons à Jérusalem

Jérusalem - 02-11-2009
Par Maan News
Ce matin, deux maisons palestiniennes ont été détruites dans le quartier Ath-Thuri de Jérusalem, selon une déclaration du Centre Al-Quds pour les droits sociaux et économiques. Le service de recherche et de documentation du Centre a rapporté qu'une troisième maison avait été endommagée pendant la démolition, et qu'une vingtaine de personnes étaient sans abri.

Destruction d'une maison, à Jérusalem occupée, le 28 octobre (Al-Jazeera)
La première à être détruite fut celle de Siham Ahmad Ash-Shuweiki, un vieux monsieur qui y vivait avec 14 membres de sa famille.

Ash-Shuweiki s'est évanoui deux fois pendant la démolition et a été hospitalisé peu de temps après.

Un important contingent de policiers israéliens et d'employés de la municipalité ont expulsé les familles, jetant leurs affaires et leurs meubles dans la rue.

Les forces ont également expulsé la maison de Haron Al-Qawasmi, où il vivait avec 10 membres de sa famille.

Une troisième maison, appartenant à Nasser Ash-Shuweika, le cousin d'Haron, a été endommagée par la démolition des deux maisons, desquelles elle était mitoyenne.

Une accélération des démolitions de maisons par Israël se fait sentir ces derniers mois. Celles de ce matin sont les deuxième et troisième en 24 heures, a précisé le Centre.

La secrétaire d'Etat US Hillary Clinton a réitéré, de façon hésitante, son opposition aux démolitions lors d'une conférence de presse samedi soir, en réponse à une question du journaliste du New York Times, Mark Lunder, qui lui demandait si elle maintenait sa condamnation de la politique israélienne en cours.

"Je n'ai rien à ajouter à ma déclaration," a répondu Clinton. "Je maintiens ce que j'ai dit alors."

Témoignage de J., jeune française actuellement en Palestine

Jérusalem - 02-11-2009
Par J.

1er novembre. C'est la deuxième fois aujourd'hui que nous nous rendons auprès des familles palestiniennes Hanoun et al-Ghaoui, qui ont été expulsées de leur maisons par des colons le 2 août dernier.

Depuis leur expulsion, n'étant pas relogées ni indemnisées, ni par les Israéliens ni par l'autorité palestinienne, elles restent dans la rue en face de leur maisons envahie par des juifs extrémistes qui revendiquaient leurs maisons depuis 1970 en se servant d'un faux titre de propriété datant de l' occupation Ottomane. La cour israélienne a récemment reconnu le droit des colons sur cette maison, qui appartient pourtant depuis plus de 60 ans à des Palestiniens !

Les colons qui se sont emparés des maisons viennent de Brooklyn, où ils ne devaient pourtant manquer de rien, mais ils voulaient à tout prix cette maison au péril de la vie de plusieurs familles. Ils ont donc viré les Palestiniens qui y vivaient, avec l'aide de la police et de l'armée.

Les colons sont complètement insensibles à la vue des familles qui s'abritent sous un campement de fortune pour survivre, sous la pluie, jusqu'à ce que la police viennent démanteler leur tente. A ce stade là, c'est pire que de l'insensibilité car en plus de s'être emparés des maisons, ils narguent les Palestiniens en se postant tout sourire devant la maison et envoient régulièrement la police qui, encore ce matin, est venu prendre le peu d affaires et de nourritures qu'avaient les familles palestiniennes. Ils laissent donc cette famille dépossédée dans la rue, face à la maison chèrement payée qu'elle avait obtenu en 1948 après avoir été chassée une première fois de leur village d origine.

Réfugiés deux fois, ces Palestiniens subissent chaque semaine, voire plus, des agressions de la part des colons, de la police et de l'armée. Les colons ont même eu le culot de leur apporter leur facture d'électricité ! Ils osent tout... Sourires aux remarques et aux insultes, sourires aux familles dépossédées, aux enfants ne sachant avec quoi jouer : enfants qui préparent du feu pour se réchauffer, enfants qui ramènent des matelas de la décharge... Colons qui rentrent dans leurs maisons, colons qui dansent dans la rue face aux Palestiniens atterrés ; colons qui viennent blesser physiquement au couteau les Palestiniens pendant la nuit ... et deviner quoi ? Ce sont les Palestiniens qui prennent, ils sont envoyés à l'hôpital puis au poste de police israélien...

C est "simple", Israël veut s'emparer de Jérusalem ( pour ne parler que de Jérusalem), et ne veut plus d'"arabes". C'est ainsi que petit à petit, ils expulsent des familles entières sans que personne ne se préoccupe de ce qu'elles vont devenir. Cela s'appelle simplement de l'épuration ethnique et les colons ne pourraient le nier, ils n'ont aucune honte d'être dans cette rue d'un quartier arabe dont ils veulent s'emparer.

Chaque famille palestinienne de la rue a reçu un avis d'expulsion ; des familles sont allées à Washington plaider leur cause, nous n'en avons aucune nouvelle ; plus personne n'espère rien, mais les familles refusent d abandonner et ne savent comment, avec quels moyens elles vont pouvoir se reloger, d'autant plus que les Israéliens refusent dorénavant la vente de maisons aux non juifs. Il est clair que si personne ne réagit, Al Quds-Jérusalem ne sera bientôt plus que juive, comme ils aiment le dire ; en réalité ils sont quoi ? américains, français... peu importe, ils ne sont plus rien, ils ne sont plus humains pour agir ainsi et pourtant personne ne semble essayer d'agir pour les empêcher encore une fois d'exproprier les Palestiniens.

Les internationaux sont une poignée à peine à se relayer auprès des familles pour tenter d'empêcher de nouvelles violences mais cela n'est pas suffisant... Encore une fois nous sommes impuissants et pendant ce temps, les gouvernements, les gens puissants dorment bien tranquillement au chaud...

Voir les photos prises par J.

"Miles of Smiles" ira à Gaza par mer à cause des restrictions égyptiennes

Egypte - 02-11-2009
Par Palestine Info
Le convoi européen d'aide humanitaire Miles of Smiles devrait quitter Port Said pour El-Arish par mer ces deux prochains jours pour rejoindre la Bande de Gaza assiégée, après que les autorités égyptiennes aient refusé avec insistance d'autoriser que le convoi voyage par la terre.

Le porte-parole du convoi, Zahir Berawi, a déclaré lundi que l'intransigeance des autorités égyptiennes et leur insistance injustifié à imposer que le convoi voyage par la mer, a poussé les organisateurs du convoi à traiter avec de petites compagnies maritimes dont les navires transportent du sel et du poivre.

Le porte-parole Berawi a souligné que l'option par mer, pour laquelle les autorités égyptiennes ont insisté, est très coûteuse et s'élève à 150.000$, ajoutant que les bateaux ne sont pas faits pour transporter des voitures et des camions, ce qui pose une menace sur le convoi.

Le porte-parole a révélé que les organisateurs du convoi avaient suggérer de donner le montant des frais de transports à des organismes caritatifs et à la Croix Rouge, ou bien de les utiliser à la création d'un projet caritatif à Port Said, en échange de l'autorisation de transporter l'aide humanitaire par voie terrestre, mais les autorités égyptiennes ont balayé toutes ses offres d'un revers de main.

Il a exprimé l'espoir que le convoi parvienne à Gaza jeudi, si tout se passe sans surprise.

Le convoi est organisé par une coalition britannique, Partenaires pour la Paix et le Développement, en coopération avec la Campagne internationale pour mettre fin au siège de Gaza.

Dans un autre contexte, la Campagne européenne pour mettre fin au siège a dénoncé avec force le silence international sur le refus d'Israël de répondre aux appels lancés par Ban Ki-Moon sur la reconstruction de Gaza après la guerre.

Ki-Moon a critiqué l'absence de tout progrès dans la reconstruction de Gaza et l'ouverture des carrefours, et a demandé à Israël de répondre aux appels des Nations Unis à cet égard, et a reconnu que la seule garantie pour la paix est la prospérité et la sécurité du peuple palestinien.

Le porte-parole de la Campagne européenne, Rami Abdo, a appelé la communauté internationale à imposer des sanctions contre Israël pour son refus de se soumettre aux recommandations de l'ONU de mettre fin au blocus de Gaza.

Il a noté que le silence de la communauté internationale donnait à Israël le feu vert pour renforcer son blocus et son agression contre Gaza.

Appel aux forces progressistes internationales

Palestine - 02-11-2009
Par Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP)
Des protestations ont récemment accueilli les dirigeants et représentants de l'Etat occupant partout où ils se sont rendus- en octobre 2009 aux États Unis, l'ancien premier ministre de l'occupation et criminel de guerre Ehud Olmert a été chassé de ville en ville, hué à chacune de ses arrivées et dénoncé pour ses crimes de guerre. Le vice-ministre des affaires étrangères Daniel Ayalon a été contesté et son discours à la London School of Economics le 26 octobre 2009 a été interrompu. Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine salue tous ces manifestants et appelle tous les Palestiniens, toutes les communautés arabes et tous les activistes internationaux pour la justice à faire taire ces criminels de guerre, racistes et oppresseurs partout où ils vont !




















Accueil d'Olmert à Chicago


Les dirigeants et les représentants de l'Etat d'occupation voyagent en tant qu'invités privilégiés. Le tristement célèbre Olmert, qui a présidé au meurtre de plus de 1400 Palestiniens à Gaza en décembre 2008-janvier 2009 et 1200 Libanais en juillet 2006, crimes qui ne sont que les moindres de sa carrière d'oppression raciste et meurtrière par le biais du mécanisme de l'Etat sioniste illégitime, colonialiste, a demandé plus de 50 000 dollars pour une prise de parole publique lors de sa récente tournée aux États-Unis.

Néanmoins, la réalisation la plus notable de la tournée d'Olmert a été la profondeur de l'indignation, de la colère et de l'activité qu'il a déclenchées dans chaque ville où il est entré, où des organisations progressistes, des groupes de solidarité et des communautés palestiniennes et arabes ont uni leurs forces pour perturber ses discours, procéder à des "arrestations de citoyens", s'engager dans des manifestations, des die-ins et des rassemblements de masse, et exposer ses crimes devant son public et devant le monde. [[ Les "die-ins" sont des formes de protestations où les participants simulent d'être morts ]].

Des centaines de milliers ont pu voir des vidéos en ligne témoignant de la puissance des manifestants pour faire taire Olmert à Chicago et à San Francisco. La lutte pour exposer ces criminels de guerre, toutefois, n'est pas terminée avec Olmert. Des juristes au Royaume-Uni et partout en Europe envisagent d'utiliser les lois de la juridiction universelle pour poursuivre les criminels de guerre et de les inculper pour leurs crimes et les visites du Maire de Jérusalem nommé par l'occupation, Nir Barkat, et de l'actuel criminel en chef de l'occupation, Benjamin Netanyahu, sont planifiées, qu'il faut accueillir avec une manifestation de protestation évidente dans les prochaines semaines aux États-Unis.

Chaque leader, chaque représentant de l'Etat occupant doit être réduit au silence partout où ils parlent et accueillis avec les plus forts cris de rejet. Les empêcher de parler - qu'il soit bien clair que le peuple du monde est au côté du peuple de Palestine et n'accepte pas ces criminels, racistes et occupants, qu'on ne leur permettra pas de parler comme d'habitude, quand le seul endroit où ils devraient parler est devant un tribunal international, à leur procès pour leurs crimes contre l'humanité !

Les dirigeants et les commandants militaires des Etats occupants doivent se trouver face à des poursuites judiciaires et à la peur d'être arrêtés partout où ils vont. Nous recommandons aux avocats du peuple d'utiliser la juridiction universelle et les autres lois des droits de l'homme pour tenter de traduire en justice les criminels de guerre et nous faisons appel aux avocats du peuple et aux organismes juridiques du monde pour continuer à étendre de semblables procès et pétitions exigeant des poursuites criminelles pour arrestation. Ces criminels et ces commandants se promènent en liberté avec le sang de milliers de Palestiniens et d'Arabes sur leurs mains, détenant des dizaines de milliers de Palestiniens en otage dans les prisons inhumaines de l'occupation. Ils doivent faire face à l'arrestation, aux poursuites judiciaires et aux procès criminels partout où ils tentent d'aller et être repoussés à chaque frontière. Que l'expression internationale de la complicité, du silence et du soutien pour les crimes de l'occupation venant de la prétendue "communauté internationale" soit contrée par le soutien populaire international à la lutte palestinienne pour l'autodétermination, le retour et la libération nationale qui peut rendre et qui rendra ces criminels tristement célèbres responsables de leur vol de la terre palestinienne, de la destruction de la vie des Palestiniens et de la tentative de génocide.

L'Etat d'occupation coloniale illégitime tout entier doit être soumis à un total isolement populaire international. Le gouvernement des États-Unis est le premier commanditaire de l'occupation, lié à celle-ci dans une alliance stratégique économique, militaire et politique de grande envergure. L'Union Européenne est au mieux complice et souvent activement engagée à fournir un soutien à l'Etat d'occupation et à ses crimes contre les Palestiniens et le peuple arabe, tout en criminalisant notre résistance. Les régimes arabes complices et réactionnaires restent silencieux tandis que les occupants détruisent les maisons palestiniennes, assiègent Gaza, construisent des colonies et des murs de l'apartheid, polluent notre eau et volent notre terre, sionisent Jérusalem, menacent la population palestinienne de la Palestine occupée de 48 d'une élimination ethnique massive, dénient le droit au retour de millions de réfugiés palestiniens, emprisonnent des milliers de notre peuple et continuent leur occupation militaire brutale. La soi-disant "communauté internationale" est dominée par la volonté de l'impérialisme US. Toutefois, les peuples du monde, les forces progressistes et les pays édifiant la résistance contre le monde unipolaire des États-Unis sont une force opposante qui ne peut pas être réduite au silence ni vaincue par la technologie militaire de l'impérialisme.

Au Liban, les tueurs de Olmert ont été forcés à la défaite par la puissance de la résistance. En Irak et en Afghanistan, l'armée de milliards de dollars de l'impérialisme U.S a été maintes et maintes fois piégée par la puissance de la résistance. Des centaines de milliers de personnes dans le monde sont descendues dans les rues pendant l'agression de Gaza, exigeant de mettre un terme aux crimes de l'occupant. A travers l'Amérique Latine, il y a un élan massif et populaire qui tient fermement sa position contre l'impérialisme et aux côtés du peuple palestinien, du Venezuela à la Bolivie, à Cuba et à l'Equateur.

Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine appelle toutes les organisations populaires et toutes les forces progressistes au monde à faire tout leur possible pour isoler complètement à l'échelle internationale l'état occupant dans toutes les formes et dans tous les lieux. Israël doit être un Etat paria, complètement rejeté dans toute rencontre et arène internationales. Chaque produit, entreprise, fonctionnaire, gouvernement, institution culturelle ou universitaire d'Israël complice du sionisme peut et doit être boycotté, évité, soumis à une sanction totale et totalement déconsidéré et isolé.

Plusieurs fédérations et syndicats internationaux de travailleurs - dont le British Trades Union Congress, le Congress of South African Trade Unions, le Irish Congress of Trade Unions, et le Canadian Union of Public Employees - ont pris des mesures pour isoler l'occupant. Nous leur recommandons d'appeler les syndicats et les militants du travail du monde entier à suivre leur exemple et à agir au nom de la solidarité internationale des travailleurs pour refuser de traiter les cargaisons sionistes, mettre fin à tous les partenariats avec la Histadrout sioniste et s'engager en pleine solidarité avec leurs frères et sœurs travailleurs palestiniens luttant sous le poids de l'occupation. Nous nous souvenons du peuple de Grèce qui stoppait l'expédition des armes U.S. vers l'Etat occupant au cours de l'agression contre notre peuple à Gaza et l'alliance des travailleurs et des forces de gauche et progressistes qui a permis que cet isolement devienne effectif, qui doit être répété partout !

Nous demandons à tous les étudiants palestiniens, arabes et de toutes nations et aux organisations d'étudiants de s'organiser, de rejeter et d'interdire tous les criminels de guerre dans leurs les collèges et universités, d'unifier le corps étudiant contre les crimes de guerre et de l'occupation et de se tenir du côté des étudiants en Palestine qui sont face à l'occupant.

Nous faisons appel aux travailleurs culturels et universitaires et à leurs organisations et institutions pour boycott et isoler les institutions culturelles et académiques de l'Etat occupant. Ces institutions font partie intégrante du tissu sioniste de l'Etat, parrainé par l'Etat d'occupation lui-même, et elles sont engagées dans une complicité active et silencieux complicité, le service et les relations publiques de l'Etat occupant criminel, raciste et illégitime. Il y a aucun accueil et aucun partenariat pour l'occupant et ses crimes. Nous recommandons à tous ceux qui pris en main ce boycott dans le monde en soutien avec les masses palestiniennes de les appeler tous instamment à redoubler d'efforts à cette fin !

Les criminels de guerre qui sont à la tête de l'Etat occupant illégitime, raciste, colonialiste sioniste appelé Israël doit continuer une opposition vocale, forte et ininterrompue partout où ils vont. Ils peuvent et doivent être interdits de parole et de voyage. Ils doivent savoir que partout où ils iront, ils seront tenus responsables de leurs actes et qu'ils n'échapperont pas à la justice du peuple du monde entier.

Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine salue tous ceux qui dans le monde entier sont du côté du peuple de Palestine.

Ensemble, nous clamons : Victoire pour la Résistance ! Liberté pour tous les prisonniers ! Retour pour tous les réfugiés ! Indépendance, autodétermination et libération de toute la Palestine ! Faisons taire ces criminels de guerre - ils parleront uniquement lorsqu'ils seront devant la justice pour leurs crimes !

Sit-in à Damas à l'occasion du 92ème anniversaire de la promesse de Belfort

02 Nov 2009

Damas / Les factions et les Organisations populaires et professionnelles palestiniennes, les comités du droit au retour et la société civile ont observé aujourd'hui un sit-in de protestation devant le siège des Nations unies à l'occasion du 92ème anniversaire de la promesse de Belfort sinistré.

Les participants à ce sit-in ont remis au représentant résident des Nations unies à Damas une note à l'intention du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon, où ils l'appellent à intervenir d'urgence pour mettre un terme à l'agression sioniste contre le peuple palestinien.

Cette note condamne les violations flagrantes commises par les autorités de l'occupation israélienne contre les lieux saints musulmans et chrétiens en Palestine occupée, les tentatives de démembrer la Mosquée d'al-Aqsa et de judaïser la ville sainte, al-Qods, en effaçant ses aspects religieux et en changeant sa structure démographique, ainsi que les massacres abominables commis contre les innocents civils palestiniens.

La note incite les Nations unies et le Conseil de sécurité et les comités de suivi internationaux à ne pas adopter des critères de deux poids deux mesures concernant la cause palestinienne et à exécuter les résolutions de la légalité internationale.

Dans un communiqué distribué à cette occasion, les participants à ce sit-in ont réaffirmé le droit historique du peuple palestinien au retour à ses foyers, tout en saluant les forces de dissuasion arabes et islamiques, dont la Syrie, et les détenus dans les prisons de l'ennemi sioniste et le peuple palestinien résistant.

Les participants ont appelé à la mobilisation de toutes les capacités pour la protection du peuple palestinien ainsi qu'à la réouverture des passages pour l'acheminement des médicaments et des matières alimentaires à la bande de Gaza enfermée, affirmant que la lutte du peuple palestinien contre l'occupation israélienne est légitime pour la libération de tous les territoires arabes occupés et l'établissement de l'Etat palestinien ayant al-Qods pour capitale.

D'autre part, les organisations féminines arabes et palestiniennes en Syrie ont observé aujourd'hui un sit-in devant l'ambassade britannique à Damas pour faire rappeler au gouvernement britannique le crime qu'il avait commis contre le peuple palestinien depuis des dizaines d'années.

Les participantes ont affirmé leur condamnation de la politique israélienne consistant en le démembrement des régions palestiniennes et la poursuite de la construction du mur de séparation raciste, tout en appelant le gouvernement britannique à corriger sa "faute historique".

Notons que le ministre britannique des affaires étrangères Arthur Belfort à l'époque avait donné, en (2 novembre 1917), aux sionistes une promesse de leur établir une Patrie en Palestine au détriment du peuple palestinien et au su et au vu du monde entier.

R.Jorf

http://www.sana.sy/fra/63/2009/11/02/253567.htm

Un journaliste suédois accusé d'antisémitisme défend son article controversé


Un journaliste suédois, objet d'une vive polémique après avoir accusé sans preuves l'armée israélienne de couvrir un trafic d'organes prélevés sur des cadavres de Palestiniens, a défendu ses écrits hier lors d'une conférence en Israël. S'adressant à une conférence internationale sur les médias organisée à Dimona, dans le désert du Néguev (sud d'Israël), Donald Bostrom, maintes fois interrompu par des protestataires, a admis ne pas avoir de preuves pour soutenir les allégations de familles de Palestiniens tués par l'armée israélienne. Il a en revanche précisé qu'il considérait leurs témoignages comme suffisamment sérieux pour en faire un article en août dernier.

Kouchner : L'Europe doit cesser d'être « figurant » et « payeur »


L'Europe des 27 doit cesser de jouer le rôle de « figurant » et de « payeur » en laissant les États-Unis au premier plan dans les efforts de paix, qui sont actuellement « bloqués », a déclaré hier le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner sur la radio France Info. « Nous avons nourri beaucoup d'espoirs l'année dernière et les choses ne tournent pas aussi bien qu'on aurait pu le prévoir - je suis mesuré dans mes propos -, je pense que le processus est bloqué, tout simplement », a déclaré le ministre français.

Processus de paix ou pas, Salam Fayyad veut un État palestinien en 2011

03/11/2009
Tandis que la communauté internationale s'efforce de ressusciter une nouvelle fois un processus de paix moribond, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad se dit déterminé, quant à lui, à donner vie à un État palestinien indépendant en 2011. « Certes, nous voulons faire la paix, et pas seulement en parler, mais une fois encore, 16 ans après Oslo, nous sommes bloqués parce que, en fin de compte, il est du ressort de la puissance occupante (Israël) de mettre fin à l'occupation », a déclaré M. Fayyad dans un entretien avec l'AFP.
En 1993, après six mois de négociations secrètes à Oslo, Israéliens et Palestiniens avaient signé un accord de reconnaissance mutuelle qui devait mener à la création d'un État palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. « Que nous a donné Oslo en termes de droits politiques ? En 1993, nous avons reconnu le droit pour Israël d'exister en paix et en sécurité. Mais qu'avons-nous obtenu d'Israël en retour ? » demande M. Fayyad, 57 ans, un ancien économiste de la Banque mondiale.
« Comment les gens peuvent-ils croire ce que nous leur racontons sur ce processus (de paix) qui doit nous conduire à un État palestinien quand ils voient la terre sur laquelle cet État est censé naître continuer à être accaparée par la colonisation ? » demande-t-il encore après un énième échec de rapprochement avec les Israéliens. Depuis qu'il est devenu Premier ministre de l'Autorité palestinienne en juin 2007, M. Fayyad a mis son expertise de docteur en économie dans la réforme des finances palestiniennes et le lancement de programmes de développement en Cisjordanie avec l'aide financière de la communauté internationale.

Assad déplore l’absence d’un partenaire pour la paix avec la Syrie

03/11/2009
Le président syrien Bachar el-Assad a déploré hier l'absence d'un partenaire israélien pour faire la paix avec la Syrie, en recevant à Damas une délégation parlementaire suisse, selon l'agence officielle SANA. Le président Assad a renouvelé la position de la Syrie « favorable à une paix juste et globale » dans la région, a précisé SANA. Le président Assad a appelé l'Europe à « soutenir le rôle de médiateur joué par la Turquie dans le processus de paix ».
Dimanche, M. Assad avait déjà souligné l'absence d'un partenaire de paix en affirmant ne pas pouvoir reprocher aux États-Unis de n'avoir pu instaurer la paix au Proche-Orient, dans des déclarations publiées par SANA. « Le gouvernement israélien actuel ne veut pas faire la paix. En Israël, il n'y a pas de partenaire pour la paix. Le parrain (américain) ne peut donc rien faire et on ne peut (rien) lui reprocher », a dit M. Assad.
La Syrie et Israël avaient entamé en mai 2008 des négociations indirectes de paix par l'entremise de la Turquie. Ces pourparlers ont été suspendus en décembre après une offensive de l'armée israélienne dans la bande de Gaza. Ils buttent principalement sur la question du plateau du Golan, dont la Syrie réclame la restitution intégrale. Israël s'y refuse après avoir conquis ce territoire en 1967 et l'avoir annexé en 1981 malgré l'opposition de la communauté internationale et des habitants druzes du plateau.

La paix gelée

Par Christian Merville | 03/11/2009
LE POINT
Se trouvera-t-il une bonne âme pour rappeler à Hillary Clinton qu'elle n'est plus sénatrice de l'État de New York en quête de voix juives, ni First Lady et donc forcée, croyait-elle alors, de se démarquer d'un époux qui avait en son temps déployé des trésors d'ingéniosité pour hâter l'avènement de la paix au Proche-Orient ? La prouesse de la secrétaire d'État aura consisté, en fin de semaine, à porter un coup, encore un, à un processus il est vrai artificiellement maintenu en vie. En week-end, elle a jugé « sans précédent » la proposition faite par Benjamin Netanyahu de limitation de la colonisation - et non de gel total, comme n'a cessé de l'exiger, ces derniers mois, l'administration américaine. Reprenant presque mot pour mot l'argumentation du Premier ministre israélien, elle a estimé en conséquence que le dialogue devait reprendre dès que possible et sans condition préalable. C'est dire si, avec un « honest broker » comme elle, les Palestiniens n'ont vraiment pas besoin d'ennemis...
Le lendemain, la chef de la diplomatie US tenait à rappeler, sans rire, que l'opposition US aux points de peuplement n'avait pas changé, mais que l'offre israélienne allait avoir « un effet significatif » pour la paix. Ce que l'on n'a pas manqué de constater depuis quarante-huit heures. Saëb Erakat, l'un des principaux adjoints du président de l'Autorité, s'évertue à expliquer que si l'équipe d'Obama ne parvient pas à arracher un ralliement de l'État hébreu aux thèses qui sont les siennes, il est permis de douter des chances arabes d'obtenir un semblant d'accord sur les grands points du litige.*
Ce que « Bibi » met sur la table est bien mince : pas de création de nouvelles implantations en Cisjordanie pour les neufs mois à venir ; en échange, les 3 000 unités de logement seront achevées, de même qu'un nombre indéterminé de constructions dans la partie est de Jérusalem occupée depuis la guerre de juin 1967. Il est évident que ce saut de puce en avant suivi de deux grands pas en arrière ne saurait satisfaire un adversaire déjà sérieusement éprouvé par sa gestion catastrophique de l'affaire Goldstone et par son bras de fer électoral avec le Hamas. Depuis qu'il a été appelé à succéder à Yasser Arafat, Abou Mazen n'a cessé de se battre, parfois contre les siens, pour un dialogue avec l'ennemi. Après toutes les humiliations subies, il n'a plus rien à offrir à son peuple, sinon davantage de sang, de sueur et de larmes, pour reprendre l'expression churchillienne. À deux différences près : n'est pas lion qui veut et les Palestiniens désunis ne sont pas les Britanniques faisant corps derrière leur Premier ministre.
Dans un ouvrage appelé à avoir un retentissement certain (1), Charles Endelin, correspondant de France 2 à Jérusalem depuis quelque trente ans, parle des manœuvres israéliennes pour favoriser la montée en puissance des islamistes et affaiblir du même coup Abou Ammar, histoire de montrer au monde qu'il n'existe pas, en face, d'interlocuteur valable. On a vu comment la tactique a fini par se retourner contre les faux Machiavel et par favoriser l'émergence du Hamas, mais aussi celle de son contrepoids sioniste, le mouvement du rabbin Meir Kahane.
L'autre grand perdant dans l'affaire est George Mitchell. Il y a lieu de se demander, après le coup d'éclat de Hillary Clinton, ce que l'ancien sénateur et actuel envoyé spécial de Washington est resté faire dans la région. Officiellement, a-t-on indiqué dans son entourage, c'est pour « poursuivre l'examen des possibilités de reprendre les pourparlers » ( ?) On n'est pas près d'oublier qu'un rapport par lui établi en 2001 avait constitué l'essentiel de la défunte « feuille de route » et servi de base au programme proche-oriental du candidat Barack Obama, dont l'élection avait été saluée avec enthousiasme par le camp arabe. L'idée maîtresse avancée par l'homme des accords du Vendredi Saint sur l'Irlande du Nord reposait sur deux impératifs : la sécurité pour Israël, la fin des colonies sauvages. Sa mission, il l'a entreprise sur cette double base, laquelle vient de s'effondrer, entraînant dans sa chute celle d'un certain obamisme.
Alastair Crooke, qui fut le conseiller de Mitchell, a sa propre théorie pour expliquer le dernier en date des retournements américains. Il s'agirait, selon lui, d'un marché en vertu duquel Israël s'abstiendrait de lancer un blitzkrieg contre l'Iran, mais aurait les coudées franches pour poursuivre son opération de grignotage dans les territoires occupés. Politique-fiction ? Pas si sûr. Depuis 1948, on a vu des « deals » autrement plus tordus.

(1) « Le Grand Aveuglement, Israël et l'irrésistible ascension de l'islam radical » - Albin Michel.

Face à l’ire arabe, Clinton concède qu’Israël peut faire plus

03/11/2009
La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton – ici en compagnie de Jeffrey Feltman et de son homologue marocain – participe à Marrakech à la 6e édition du Forum pour l’avenir, avant de se rendre demain au Caire pour y rencontrer le président égyptien Hosni Moubarak.      Abdelhak Senna/AFP
La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton – ici en compagnie de Jeffrey Feltman et de son homologue marocain – participe à Marrakech à la 6e édition du Forum pour l’avenir, avant de se rendre demain au Caire pour y rencontrer le président égyptien Hosni Moubarak. Abdelhak Senna/AFP
L'échec du processus de paix est perceptible un peu partout, avertit Amr Moussa.
La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a réaffirmé hier l'opposition américaine à de nouvelles colonies israéliennes, cherchant à rassurer les Palestiniens tout en insistant à nouveau pour une reprise sans préalable des négociations de paix.
« La position de l'administration Obama sur les colonies est claire, sans équivoque. Elle n'a pas changé : les États-Unis n'acceptent pas la légitimité de la poursuite des implantations israéliennes », a déclaré à Marrakech (Sud) Mme Clinton, avant une rencontre avec son homologue marocain Taieb Fassi-Fihri. « Mais les Israéliens ont répondu à un appel des États-Unis, des Palestiniens et du monde arabe en exprimant la volonté de limiter l'activité de colonisation », a ajouté la chef de la diplomatie américaine. Cette offre « est loin (...) de ce que nous préférerions. Mais si elle est mise en œuvre, cela sera une restriction sans précédent de la colonisation et aura un effet significatif ».
Le dialogue de paix entre Israël et les Palestiniens a cessé, il y a près d'un an. Le désaccord sur la question des colonies est l'une des principales raisons l'empêchant de reprendre. Washington avait préconisé au printemps un gel complet de la colonisation, non seulement en Cisjordanie, ce qu'accepte en partie le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, mais aussi à Jérusalem-Est. Les Palestiniens exigent un gel total. Mme Clinton avait déjà qualifié de « sans précédent » samedi soir l'offre israélienne de gel partiel, suscitant la déception des Palestiniens. « J'offre mon renfort aux parties quand elles font des pas allant dans le sens de soutenir l'objectif d'une solution à deux États », s'est-elle justifiée, disant voir dans l'offre israélienne de gel partiel « une chance pour les deux parties d'essayer d'avancer ensemble pour reprendre les négociations ».
Mme Clinton, manifestement soucieuse d'équilibrer ses propos, a repris lundi l'expression « sans précédent » pour rendre hommage aux efforts palestiniens afin d'améliorer la sécurité. « J'ai dit au Premier ministre Netanyahu que ces gestes positifs de la part des Palestiniens devaient susciter des gestes positifs d'Israël sur les déplacements, les accès (...) et l'organisation israélienne de la sécurité en Cisjordanie », a-t-elle déclaré.
Mme Clinton devait rencontrer hier soir ses homologues arabes à Marrakech dans le cadre du Forum pour l'avenir, une initiative commune des États membres du G8 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Russie) et d'une vingtaine de pays de la région.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki s'est déclaré « satisfait » hier des déclarations de Mme Clinton.
Avant ces entretiens, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, s'est montré très pessimiste sur les chances de reprise du processus de paix. « Attendez que nous ayons eu nos rencontres (avec Mme Clinton) et de voir ce que nous allons faire. Mais l'échec est perceptible un peu partout », a-t-il déclaré à la BBC.
Dimanche, le ministre marocain des Affaires étrangères, M. Fassi Fihri, avait jugé que « toutes les conditions ne sont pas réunies pour une négociation effective et sérieuse ».
Les États-Unis continueront d'œuvrer avec force pour la conclusion d'un accord de paix au Proche-Orient, a indiqué pour sa part hier à Amman l'émissaire américain George Mitchell, selon un communiqué du palais royal jordanien. De son côté, le roi jordanien, Abdallah II, a exhorté les États-Unis à créer un « cadre favorable » à la reprise des négociations.

En soutien avec les cinéastes refusant de cautionner le régime israélien

publié le lundi 2 novembre 2009

UJFP
La rétrospective intitulée Tel-Aviv : le paradoxe, organisée par le Forum des Images avec le soutien de la Mairie de Paris, pour célébrer le centenaire de la capitale israélienne, aura peut-être lieu à partir du 4 novembre à Paris, mais sans certains des cinéastes invités qui refusent d’y présenter leurs films...

Huit d’entre eux*, citoyens israéliens juifs ou palestiniens, palestiniens des territoires occupés ou de l’exil, informés de la programmation de leur film dans un tel cadre ont retiré leur film. Une conférencière invitée à une table ronde a également signifié son retrait.

Ces cinéastes refusent en effet de participer à la célébration de Tel-Aviv. Ils refusent de servir de caution à la « démocratie » israélienne qui montre tous les jours au monde ses états de service : de Gaza à Naplouse et de Hébron à Jénine dans les territoires palestiniens occupés, et de Nazareth à Rahat envers les citoyens palestiniens d’Israël : Occupation, colonisation, discriminations légales, c’est aujourd’hui la capitale d’un Etat responsable de crimes de guerres et peut-être de crimes contre l’humanité que Paris veut célébrer. C’est inacceptable pour ces cinéastes. L’UJFP apporte son soutien aux cinéastes du refus, et considère que la rétrospective doit être annulée.

Il est temps que les institutions françaises, comme les organisateurs d’événements culturels ou de toute autre nature en France prennent acte de la réalité des violations du droit international et des crimes de guerre commis par Israël et assument leurs responsabilités respectives. Les institutions doivent respecter les engagements internationaux signés par la France, appliquer et faire appliquer les sanctions prévues aux violations des droits humains, et des normes internationales. La société civile ne peut accepter que les crimes de l’occupation et de la colonisation soient dissimulés ou niés par des simulacres de normalité. Pour Tel Aviv ce n’est pas l’heure des célébrations, mais celle des comptes !

* Hany Abu Assad (Paradise Now)

Najwa Barakat (Pomegranate)

Tamar Berger conférencière invitée

Skandar Copti et Yaron Shani (Ajami )

Maryse Gargour (Jaffa, la mienne)

Anne Marie Jacir ( Le sel de la mer)

Shai Karmeli Pollack (Bilin, mon amour)

Avi Moghrabi (August)

Eyal Sivan (Jaffa, la mécanique de l’orange) [1]

[1] Un de ces cinéastes, Eyal Sivan, a envoyé sa propre lettre qui comprend l’extrait suivant : "La politique raciste et fasciste du gouvernement israélien et le silence complice de la plupart de ses milieux culturels pendant le récent carnage opéré à Gaza comme face à l’occupation continue et aux violations des droits humains et aux multiples discriminations à l’égard des Palestiniens sous occupation, ou ceux citoyens palestiniens de l’Etat israélien – toutes ces raisons justifient que je maintienne une distance vis-à-vis de tou t événement qui pourrait être interprété comme une célébration de la réussite culturelle en Israël ou un cautionnement de la normalité du mode de vie israélien. Puisque votre rétrospective fait partie de la campagne internationale de célébration du centenaire de Tel-Aviv et qu’elle bénéficie, à ce titre, du soutien du gouvernement israélien, je ne peux que décliner votre invitation".

Communique adopté par l’Assemblée Générale annuelle de l’UJFP, le 01 novembre 2009

http://www.ujfp.org/

note : CL, Afps (courrier de BDS France)

Le détestable travail d’Hillary Clinton au Proche-Orient doit être récusé par la France et par les Européens

publié le lundi 2 novembre 2009

PCF
Hillary Clinton en tournée au Proche-Orient fait le détestable travail politique que Barak Obama avait déjà commencé [1]

Après avoir affirmé que le rapport Goldstone, qui identifie les crimes de guerre israélien à Gaza, complique les efforts de paix, elle enjoint les Palestiniens à commencer des négociations sans condition d’un arrêt total de la colonisation. Celle-ci constitue pourtant le principal problème et obstacle à lever pour s’engager dans la voie d’une paix juste et durable.

Cette politique encourage l’impunité et constitue un soutien direct à la politique extrémiste de B. Netanyahou.

L’administration américaine ne contribue pas à la paix, au contraire. Elle encourage la colonisation israélienne dans les territoires occupés. Ses pressions illégitimes sur les Palestiniens ne peuvent qu’accentuer les tensions et des risques de confrontation déjà importants. Il s’agit d’un mépris explicite des droits des Palestiniens profondément inacceptable.

La France et ses partenaires européens doivent exprimer clairement leur désaccord et l’exigence du respect des résolutions des Nations Unies.

1 novembre 2009

[1] voir aussi

Netanyahu triomphe du soutien des Américains

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu savourait sa victoire dimanche après avoir reçu le soutien de Washington pour une reprise des négociations de paix sans gel préalable de la colonisation, comme l’exigent les Palestiniens.

« J’espère beaucoup que les Palestiniens vont comprendre qu’ils doivent s’engager dans le processus de paix, car c’est leur intérêt comme le notre », a affirmé Benjamin Netanyahu avant la séance hebdomadaire du gouvernement.

« Pour relancer le processus de paix, nous avons facilité la vie quotidienne des Palestiniens et prouvé que nous sommes déterminés à faire ce qu’aucun autre gouvernement israélien n’a fait depuis le déclenchement de ce processus il y a seize ans », a-t-il ajouté.

Il a indiqué que l’émissaire spécial américain pour le Proche-Orient George Mitchell prolongera d’un jour son séjour dans la région « car des efforts concertés sont déployés pour permettre la reprise du processus de paix ».

La veille à Jérusalem, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton avait apporté son soutien à sa demande de reprendre au plus vite et sans condition les négociations de paix avec les Palestiniens. Ces discussions sont suspendues depuis l’offensive de l’armée israélienne contre la bande de Gaza fin 2008.

« Je veux voir les deux parties commencer les négociations dès que possible », a déclaré Mme Clinton, pour qui les propositions de M. Netanyahu sur une limitation de la colonisation sont « sans précédent ».

Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon s’est félicité de cette volte-face alors que l’administration américaine exigeait jusqu’ici qu’Israël gèle totalement la colonisation avant le redémarrage des pourparlers de paix.

« La preuve est faite que les Etats-Unis sont nos meilleurs amis et que l’attitude ferme d’Israël sur ses positions est payante », a-t-il déclaré sur la radio publique.

Ce changement a provoqué l’ire des Palestiniens, qui ont réitéré leur refus de reprendre les négociations sans gel de la colonisation en Cisjordanie occupée, qualifiée de « principal obstacle sur le chemin de la paix ».

« Israël ne devrait pas se voir offrir la moindre excuse pour poursuivre la construction d’implantations, et nous considérons que toutes les activités de colonisation sont illégales », a ainsi déclaré à l’AFP Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas.

« L’attitude de l’administration d’Obama est une énorme déception pour les Palestiniens. C’est la preuve que cette administration n’est pas différente des précédentes », estime Ziad Abou Zayyad, un ancien ministre palestinien.

« Impossible de poursuivre des négociations pendant qu’Israël modifie la donne sur le terrain et préjuge de leur résultat en construisant », ajoute-t-il avec amertume.

« Aucun autre pays n’a jamais fait plier les Etats-Unis. Mais Israël, l’occupant, reçoit un traitement différent, alors qu’il continue de se moquer de l’Amérique et du monde en construisant dans les colonies et de priver les Palestiniens de leurs droits », écrit de son côté l’éditorialiste Guideon Lévy dans le quotidien israélien libéral Haaretz.

Ephraïm Inbar, directeur du Centre d’études stratégiques Begin-Sadate de l’Université Bar-Ilan de Tel-Aviv, estime plus prosaïquement que « les Américains ont compris que leur approche initiale était totalement irréaliste et qu’ils ne pouvaient pas obtenir davantage de concessions de Netanyahu, massivement soutenu par ses compatriotes ».

Quelque 300 000 Israéliens vivent dans les implantations de Cisjordanie, et environ 200 000 autres dans la partie orientale de Jérusalem, conquise et annexée en 1967. La communauté internationale n’a jamais reconnu cette annexion et considère toutes les colonies comme illégales.

Charly Wegman, Agence France-Presse, Jérusalem

relayé par Cyberpresse http://www.cyberpresse.ca/internati...

Ajout de la note : C. Léostic, Afps