mercredi 28 octobre 2009

Pourquoi j’ai interrompu Olmert à Chicago

mardi 27 octobre 2009 - 07h:05

Ali Abunimah
The Electronic Intifada

Quand moi et d’autres nous nous sommes confrontés avec Olmert, nous avons défendu la liberté universitaire, les droits humains et la justice, spécialement pour des centaines de milliers d’étudiants privés de ces mêmes droits par les actes d’Olmert.

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Manifestation sous la pluie devant l’amphithéâtre de l’université de Chicago où les militants ont perturbé le discours d’Olmert, le 15 octobre.


Si l’ex-Premier ministre israélien Ehud Olmert avait été seulement un diplomate ou un universitaire exposant un point de vue controversé, alors le chahut pendant son intervention, le 15 octobre, à l’université Mandel Hall de Chicago, aurait pu passer pour une tentative de d’étouffer le débat (Noah Moskowitz, Merredyth Richards et Lee Solomon,L’importance d’un dialogue ouvert, Chicago Maroon, 19 octobre 2009). De fait, j’ai connu les mêmes tentatives lors de ma propre intervention à Mandel Hall en janvier dernier, avec le Pr John Mearsheimer et Norman Finkelstein, où nous avons été interrompus constamment par des perturbateurs.

Mais se confronter à un dirigeant politique soupçonné de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, ne peut être vu de la même manière.

Le rapport de la Mission d’enquête des Nations unies sur le conflit de Gaza l’hiver dernier, mission présidée par le juge Richard Goldstone, a fait le constat qu’Israël s’était lancé dans une destruction délibérée, généralisée et gratuite des biens civils et des infrastructures, provoquant volontairement des souffrances à la population civile. Il estime « que les incidents et le déroulement des événements consignés dans le rapport sont le résultat d’une planification et de décisions politiques » et que beaucoup peuvent être considérés comme des « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité ». Si la preuve en était rapportée, alors l’individu qui en porterait la première responsabilité serait Ehud Olmert, lequel, en tant que Premier ministre et haut commandant civil des forces armées d’Israël, a été impliqué dans pratiquement tous les aspects de la planification et de l’exécution.

Les meurtres de plus de 3 000 Palestiniens et Libanais durant les trois années de fonction d’Olmert au Cabinet n’entraînent pas une simple divergence d’opinion dont on pourrait débattre en envoyant une question polie, présélectionnée, rédigée sur une carte. Ce sont des crimes dont Olmert doit rendre compte devant le droit international et l’opinion publique.

Israël, contrairement au Hamas (également accusé de crimes de guerre par Goldstone), a totalement refusé de coopérer avec le Mission Goldstone. Au lieu d’être mis devant ses responsabilités, Olmert voyage, de façon obscène, dans tous les Etats-Unis, tentant de justifier ces crimes scandaleux, ramassant de confortables honoraires pour ses interventions, et honoré comme un « courageux » homme d’Etat.

Dans leur courriel du 20 octobre à l’université de la communauté de Chicago, le Président Robert Zimmer et le doyen Thomas Rosenbaum ont condamné les « perturbations » survenues durant l’intervention d’Olmert. « Tout étouffement du débat » écrivent-ils, « est contraire aux valeurs fondamentales de l’université de Chicago et à notre position ancienne de modèle de la liberté universitaire. »

Etait-ce dans le but de promouvoir le débat que l’université a insisté pour que les questions soient présélectionnées et qu’elle a interdit tout enregistrement par les étudiants et les médias ? Au nom de la promotion du débat, l’université va-t-elle maintenant inviter le dirigeant du Hamas, Khaled Meshal - ou peut-être par liaison vidéo - pour donner une conférence sur la direction du Hamas à ses étudiants, et lui offrir de bons honoraires ? Pouvons-nous nous attendre à ce que bientôt le Président du Soudan Omar Bashir soit appelé à Mandel Hall ?

Quand moi et d’autres nous nous sommes confrontés avec Olmert, nous avons défendu la liberté universitaire, les droits humains et la justice, spécialement pour des centaines de milliers d’étudiants privés de ces mêmes droits par les actes d’Olmert.

Durant l’agression d’Israël contre Gaza l’hiver dernier, des écoles et des universités ont été parmi les premières cibles. Selon le rapport Goldstone, les attaques de l’armée israélienne ont détruit ou endommagé au moins 280 écoles et jardins d’enfants. Au total, 164 élèves et 12 enseignants ont été tués, et 454 élèves et 5 enseignants blessés.

Après les bombardements, Olmert et Israël ont continué de s’en prendre à la liberté universitaire, empêchant le matériel scolaire d’arriver à Gaza. Les manuels, les cahiers, les fournitures de bureau et les ordinateurs font partie des objets interdits. En septembre, Chris Gunness, porte-parole de l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, a publiquement appelé Israël à lever ses interdictions sur les livres et autre fournitures pour qu’ils parviennent aux étudiants choqués de Gaza.

Israël a détruit des bâtiments dans l’université islamique et dans d’autres universités. D’après le rapport Goldstone, il s’agissait de « bâtiments civils, scolaires et la Mission n’a relevé aucun élément sur leur usage en tant que bâtiments militaires ou leur participation à l’effort militaire qui auraient pu en faire des cibles légitimes aux yeux des forces armées israéliennes. »

Les étudiants de l’université de Gaza - dont 60% sont des femmes - étudient les mêmes matières que les étudiants de l’université de Chicago. Leurs motivations, leurs aspirations et leurs capacités sont tout aussi élevées, mais leurs vies sont étouffées par une violence et un traumatisme inimaginables, et le blocus d’Israël, qui est lui-même un crime de guerre. Olmert est celui qui a ordonné ces actes et il doit en être tenu pour responsable.

Les crimes contre l’humanité sont définis comme « des crimes qui choquent la conscience ». Lorsque les institutions qui ont la responsabilité morale et juridique de punir et d’empêcher les crimes choisissent un silence complice - ou, pire, accueillent un présumé criminel de guerre, qui est déjà traduit devant la justice pour corruption dans son propre pays, et que ces institutions le présentent à leurs étudiants comme un modèle de « dirigeant » - alors la désobéissance, si c’est ce qu’il faut pour briser le silence, est un devoir moral. Au lieu de les condamner, l’université devrait être fière de ses étudiants qui ont eu le courage de se lever.

Pour la première fois dans l’histoire connue, un Premier ministre israélien a été publiquement confronté aux noms de ses victimes. C’est une fissure symbolique dans le mur de l’impunité et un avant-goût de la justice officielle que les victimes sont en droit d’attendre quand Olmert sera jugé par un tribunal.

(JPG)Ali Abunimah est cofondateur de The Electronic Intifada et l’auteur de One Country : A Bold Proposal to End the Israeli-Palestinian Impasse (Metropolitan Books, 2006).

Cet article fut publié d’abord par le journal Chicago Maroon de l’université de Chicago qui a autorisé sa diffusion.

23 octobre 2009 - The Electronic Intifada - traduction : JPP - photos : Maureen Clare Murphy

Berlin : des agents israéliens se croient tout permis

mardi 27 octobre 2009 - 09h:50

Spiegel Online

Ils questionnent des personnes accompagnant un passager, les poursuivent dans la librairie de l’aéroport : selon les informations de Spiegel-Online, les forces de sécurité israéliennes à Berlin se comportent de manière extrêmement peu commune. Toutefois la police allemande fait savoir qu’ils ne sont pas en droit de procéder de la sorte et qu’il n’y a aucune obligation de leur répondre.

Les forces de sécurité israéliennes procèdent à des contrôles douteux sur des personnes. Les agents des services secrets du Shabak ne se contentent pas d’interroger des passagers mais s’en prennent régulièrement à des personnes les accompagnant et qui ne sont pas inscrites sur un vol pour Tel Aviv.

Ils exigent de voir leur carte d’identité ou leur passeport. A plusieurs reprises les forces de sécurité ont également procédé à des contrôles de personnes en dehors de la zone spécifique qui leur est assignée. Dans un cas ils ont même poursuivi l’épouse d’un passager jusque dans la librairie de l’aéroport, où ils l’ont interrogée sur les motifs du voyage de son mari.

La plupart des voyageurs ont l’impression d’être obligés de répondre aux questions des contrôleurs. Mais un porte-parole de la direction de la police fédérale à Potsdam (Berlin) a déclaré au Spiegel que les Israéliens « n’avaient reçu aucune autorité ni pouvoir ». Aussi les personnes sont-elles libres de répondre ou non aux interrogatoires. De même pour les accompagnateurs, il n’existe « aucune obligation légale de répondre aux questions posées ».

Dans le passé déjà il y a eu des plaintes concernant les contrôles israéliens, dit le porte-parole de la police. Et l’un des agents secrets israéliens connaissant bien le dossier a qualifié le comportement de ses collègues à l’aéroport de Schönefeld de « douteux ».

24 octobre 2009 - Spiegel-Online - Vous pouvez consulter cet article ici :
http://www.spiegel.de/reise/aktuell...
Traduction de l’allemand : Marie Meert

Des forces sionistes envahissent le passage d'al-Mintar et rasent des terres agricoles

Gaza - 27-10-2009
Par Palestine Info
Des sources locales ont dit que les forces occupantes ont envahi, hier matin, le lundi 26/10, le passage d'al-Mintar (Karni) et ont rasé les terres agricoles des citoyens palestiniens dans la région.

Les sources ont déclaré au Centre Palestinien d'Information que plus de 4 chars et 2 bulldozers militaires sionistes ont envahi le passage et ont arrêté nombreux camions avec leurs chauffeurs après avoir confisqué leurs cartes d'identité et leurs portables.

Les sources ont affirmé également que les forces sionistes se sont retirées du passage après la rasage des grandes surfaces des terres agricoles des palestinien au côté palestinien du passage.

Prisonniers palestiniens - plus de 25 ans dans les geôles israéliennes : OU EST LA CONSCIENCE MORALE DE L'HUMANITE ??

Palestine - 27-10-2009
Par Baladi
Ils sont treize Palestiniens détenus depuis plus d'un quart de siècle par les sionistes criminels. Plus de 25 ans d'emprisonnement parce que ces héros ont décidé de lutter contre l'occupation de leur pays. Dans les prisons de l'occupation, ils résistent à la mort, à la maladie, à l'humiliation quotidienne. Ces héros de la résistance nationale palestinienne sont privés de leurs familles, qui les attendent depuis plus de 25 ans.












































Israël l'Etat colonial et spoliateur de la terre, de la mer et de l'air, spoliateur de la vie, refuse de les libérer. Le seul moyen de les libérer, après constat de l'absence de conscience de ceux qui sont dénommés "la communauté internationale" consiste à kidnapper des soldats sionistes pour faire l'échange.

C'est pourquoi il est important que tous les hommes et femmes libres de ce monde agissent pour réclamer leur libération immédiate, en refusant la logique sioniste qui agite le chantage de libérer certains comme "signe de bonnes intentions" envers l'Autorité de Mahmoud Abbas, comme cela s'est passé il y a presque un an, ces héros devenant ainsi une monnaie d'échange.

Il est important qu'ils soient libérés la tête haute et dignes, comme l'ont été les prisonniers libanais et parmi eux, Samir al-Qintar, en juillet 2007.

Prisonniers palestiniens depuis plus de 25 ans :

1) Na'il Abdallah al-Barghouty, de la région de Ramallah, détenu depuis le 4 avril 1978, célibataire, né en 1957.

2 ) Fakhri al-Barghouty, de la région de Ramallah, arrêté depuis le 23 juin 1978, marié, né en 1954. (photo ci-dessus à Ramallah, le 20 juin 2009, pour marquer le 30ème anniversaire de son emprisonnement).

3 ) Akram Abdel Aziz Mansour, de Qalqyliah, arrêté depuis le 2 août 1979, célibataire, né en 1962.

4 ) Fouad Qâsim al-Râzim, d'al-Quds, arrêté depuis le 30 janvier 1981, célibataire, né en 1958.

5 ) Ibrahim Fadl Nimr Jâbir, d'al-Khalil, arrêté depuis le 8 janvier 1982, marié, né en 1954.

6 ) Hassan Ali Nimr Salma, de Ramallah, arrêté depuis le 8 août 1982, marié, né en 1958.

7 ) Uthman Ali Hamdan Muslih, de Nablus, arrêté depuis le 15 octobre 1982, marié, né en 1952.

8) Sami Khalid Salameh Younis, de 'Ara (Palestine 48), arrêté depuis le 5 janvier 1983, marié, né en 1932.

9) Karim Yousef Younis, de 'Ara (Palestine 48), arrêté depuis le 6 janvier 1983, célibataire, né en 1958.

10) Mahir Abdel-Latif Younes, de 'Ara (Palestine 48) arrêté le 20 janvier 1983, célibataire, né en 1957.

11) Salim Ali al-Kayyal, de Gaza, arrêté depuis le 30 mai 1983, marié, né en 1952.

12) Hafiz Nimr Qindus, de Yafa (Palestine 48), arrêté depuis le 15 mai 1984, célibataire, né en 1958.

13) Issa Nimr Abd Rabbo, Dheyshe, Bethlehem, arrêté depuis le 21 octobre 1984, célibataire, 46 ans.

Diffusez cette liste, martelez leurs noms, réclamez leur libération.

L'ONU appelle Israël à cesser les démolitions de maisons palestiniennes

Jérusalem.

27 octobre 2009 – La Coordination humanitaire des Nations Unies a appelé Israël à mettre fin immédiatement aux destructions de maisons appartenant à des Palestiniens à Jérusalem-Est, alors que 26 personnes dont 10 enfants ont perdu leur maison mardi.

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a exhorté les autorités israéliennes à protéger la population civile du Territoire palestinien occupé de tout déplacement ou dépossession supplémentaire, a rapporté la porte-parole du Secrétaire général, Michèle Montas, lors de son point de presse quotidien, au siège de l'ONU, à New York.

Il a réitéré son appel aux autorités israéliennes à arrêter les démolitions et évictions forcées de maisons appartenant à des Palestiniens à Jérusalem-Est et ailleurs dans le Territoire palestinien occupé.

« Ces actions violent le droit international et ont un impact négatif grave et à long terme sur les familles palestiniennes et leurs communautés », souligne OCHA.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=20459&Cr=Isra%EBl&Cr1=

Atomes Crochus entre Téhéran et Ankaran

Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré qu’il appréciait la position du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, en visite officielle à Téhéran, sur le programme nucléaire iranien civil, a indiqué le site du chef de l’Etat.
« Sans aucun doute, s’il n’y a pas de justice, les problèmes ne seront pas réglés. Lorsqu’un régime illégal possède des armes nucléaires, personne ne peut empêcher un autre pays de posséder l’énergie nucléaire à des fins pacifiques », a déclaré M. Ahmadinejad en référence à Israël. M. Ahmadinejad a également salué la position de M. Erdogan à propos d’Israël. « La réalité est que le régime sioniste est une menace pour tous les pays (...), votre position claire à propos du régime sioniste aura des effets positifs au niveau international et dans le monde islamique », a-t-il ajouté.

Lundi, M. Erdogan, a estimé que l’approche des Occidentaux à l’égard de l’Iran à propos de son nucléaire était « injuste », car ceux qui accusent l’Iran de chercher à développer un programme nucléaire « ont de très importantes infrastructures nucléaires et ils ne le nient pas ». M. Erdogan faisait notamment référence aux membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. La Turquie a déclaré que ses relations bilatérales avec Israël seraient affectées si ce pays ne mettait pas un terme à la « tragédie humanitaire » dans la bande de Ghaza et ne renouait pas le dialogue avec les Palestiniens.

Par R. I.

http://www.elwatan.com/Atomes-Crochus-entre-Teheran-et

Le oui mais de l’Iran

L’Iran a fini par accepter la proposition de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) portant enrichissement de son uranium à l’étranger.

Après tergiversations, les dirigeants iraniens semblent vouloir éviter la confrontation en suivant la démarche tracée par l’AIEA et soutenue par les Occidentaux, à leur tête les Etats-Unis d’Amérique. Mais l’Iran veut apporter quelques modifications au texte de l’accord signé mercredi dernier à Vienne. Autrement dit, les dirigeants iraniens acceptent le cadre général du projet d’accord mais réclament d’importants changements. Selon un haut responsable iranien, cité hier par la chaîne de télévision satellitaire Al Alam, l’Iran est d’accord pour l’envoi d’une partie de son uranium faiblement enrichi vers la Russie ou la Chine, deux pays alliés de cette République islamique qui maîtrise le processus d’enrichissement. La réponse définitive et officielle du gouvernement iranien devrait être rendue publique incessamment. Pour Bernard Kouchner, qui s’est exprimé du Luxembourg où il participait à une réunion avec ses homologues européens, les « changements importants » demandés par l’Iran ne sont « pas un bon signe ». Le projet d’accord proposé le 21 octobre par l’Agence vise à apaiser les inquiétudes des grandes puissances sur la nature des activités nucléaires iraniennes.

Radiations...

Les Etats-Unis, la Russie et la France l’ont approuvé vendredi dernier, mais Téhéran a réclamé un délai pour examiner la proposition dans le détail. Le projet d’accord prévoit que l’Iran livre, d’ici fin 2009, 1200 kg d’uranium enrichi à moins de 5% pour le faire enrichir à 19,75% en Russie, avant que la France n’en fasse des « cœurs nucléaires » pour le réacteur de recherche de Téhéran, qui opère sous surveillance de l’AIEA. Mais plusieurs responsables iraniens ont refusé l’idée de livrer un volume aussi important, sur un stock total proche de 1500 kg. Le secrétaire du conseil de discernement, Mohsen Rezaï, un ancien chef des Gardiens de la révolution, avait ainsi déclaré que Téhéran devait conserver 1100 kg d’uranium enrichi. Le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki, a indiqué lundi dernier que son pays hésitait encore entre deux options : acheter le combustible ou l’obtenir en échange d’une partie de son uranium. En revanche, l’influent député conservateur Mohammad Kosari, membre de la commission des affaires étrangères du Parlement, a vivement critiqué l’accord. Un éventuel rejet de la proposition de l’AIEA ne fera qu’aggraver la suspicion qui pèse déjà lourdement sur l’Iran accusé de vouloir acquérir l’arme atomique. Le groupe des Six – Chine, Russie, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Allemagne– a relevé la « nécessité d’une approche unie » sur ce dossier. Alors que Moscou a appelé la communauté internationale à un « maximum de patience », la France exhibe ses « biceps » et menace de recourir « rapidement » à la force. Mis en difficulté en Irak et en Afghanistan, les Etats-Unis ne semblent pas pressés d’ouvrir un nouveau front. Et c’est cette donne que les Iraniens tentent d’exploiter au maximum.

Par M. A. O.

http://www.elwatan.com/Le-oui-mais-de-l-Iran

Deux habitations palestiniennes détruites à Jérusalem-Est

28/10/2009
Au mépris des inquiétudes suscitées par cette pratique parmi la communauté internationale, les autorités israéliennes ont encore démoli hier deux maisons palestiniennes dans la partie orientale occupée de Jérusalem.
Selon la municipalité de Jérusalem, proclamée capitale réunifiée d'Israël après la prise de la vieille ville en 1967, les habitants concernés n'étaient pas en possession de permis de construire en bonne et due forme.

Dans la vallée du Jourdain, les Palestiniens prient pour l’eau

28/10/2009
En raison du manque d’eau et donc de fourrage, Suleiman Zawahra peine à nourrir ses chameaux. Jonathan Nackstrand/AFP
En raison du manque d’eau et donc de fourrage, Suleiman Zawahra peine à nourrir ses chameaux. Jonathan Nackstrand/AFP
Les Israéliens limitent l'accès à une eau de plus en plus précieuse.
Autrefois, Abdullah Naji était fier de sa bananeraie. Mais ces dernières années, il récolte plutôt de la poussière. Pour expliquer son malheur, il accuse la sécheresse, mais aussi les Israéliens qui limitent l'accès à une eau de plus en précieuse. « Chaque jour, je prie pour l'eau », dit Abdullah Naji, un Palestinien de 40 ans.
Dans son village d'Auja, au cœur de la vallée du Jourdain, même les chèvres ne trouvent plus de quoi se nourrir parmi la terre desséchée et les rochers. En désespoir de cause, Abdullah Naji a renoncé à cultiver des bananes il y a deux ans et est devenu berger. « Maintenant, il peut se plaindre auprès de ses moutons », plaisante un voisin.
Même faire pâturer un troupeau est devenu un problème, comme ailleurs au Moyen-Orient qui subit la pire sécheresse depuis des décennies. Les villageois d'Auja et leurs animaux survivent grâce au fourrage livré par l'association caritative Oxfam, qui fournit aussi des réservoirs et de l'eau. « Eux, en revanche, ont toute l'eau qu'ils veulent », affirme Abdullah Naji en pointant du doigt une colonie israélienne. Une canalisation court le long du village, mais, selon les autochtones, elle ne sert plus depuis le mois de mai. La source qui apportait de l'eau à des milliers d'habitants est asséchée.
Selon des organisations caritatives internationales, c'est le creusement d'un nouveau puits pour desservir la colonie israélienne de Yitav et ses 175 habitants qui est à l'origine de la pénurie d'eau. Les vastes exploitations agricoles bien irriguées, les vergers verdoyants et les vignes des implantations israéliennes offrent un saisissant contraste avec les villages palestiniens et les campements de Bédouins au milieu du désert.
Un rapport détaillé de la Banque mondiale publié au printemps dernier blâmait les Israéliens, tout en mettant en cause la mauvaise gestion des ressources par les Palestiniens. Les autorités israéliennes rejettent la responsabilité de la crise sur les Palestiniens.

Les jeunes footballeuses donnent un semblant de normalité à la Palestine

28/10/2009
Des supporters très enthousiastes.              Photos Abbas Momani/AFP
Des supporters très enthousiastes. Photos Abbas Momani/AFP
Le ballon rond féminin palestinien existe officiellement depuis un an seulement.
Des gradins emplis de supporters fervents, un stade pavoisé : les jeunes internationales de foot de Palestine ont accueilli lundi soir leurs consœurs jordaniennes pour leur premier match à domicile et savouré pendant 90 minutes un semblant de normalité.
« Je suis là pour encourager les Palestiniennes, c'est leur premier match ici », s'enthousiasme Balqees al-Rajoub, 11 ans, originaire de la ville voisine de Ramallah avec ses parents. « J'adore le foot », ajoute la fillette qui a déjà vu jouer l'équipe masculine dans le même stade Fayçal Husseini à al-Ram, le seul terrain palestinien homologué pour les rencontres internationales.
Dans une ambiance très bon enfant, 10 000 fans - en majorité des adolescentes - s'époumonent aux cris de « Palestine, Palestine ». Certaines portent le hijab, d'autres ont les cheveux découverts, mais toutes agitent avec la même ferveur des drapeaux palestiniens. Elles sont venues de toute la Cisjordanie, avec des bus affrétés par les autorités, pour assister à ce match amical organisé sous l'égide de la FIFA, en présence du Premier ministre palestinien Salam Fayyad.
« L'équipe nationale palestinienne joue à la maison, c'est un événement historique », explique Wafa al-Qadi, la présidente du club féminin de Jéricho, entourée de lycéennes. « C'est important qu'elles puissent participer à des compétitions sportives de ce genre comme les femmes des autres pays. On veut montrer au monde que nous sommes un peuple éduqué et développé, des gens normaux et pas des terroristes ou des lanceurs de pierres », souligne-t-elle. « Pour les femmes, c'est une vraie fête. Jusqu'ici, le football était réservé aux hommes », ajoute Mme al-Qadi.
« Jouer contre une autre équipe, c'est une façon d'exister pour nous. Ça montre au monde le vrai visage de notre société », déclare Dana Nasrallah, 17 ans, qui joue au football à Tulkarem.
Le ballon rond féminin palestinien existe officiellement depuis un an seulement, lorsque le patron de la Fédération palestinienne de football (PFA), Jibril Rajoub, a lancé un championnat de première division, composé pour l'heure de sept équipes. Mais comme le foot masculin, il est d'un niveau amateur, et manque de moyens et d'infrastructures.
Dans les gradins, les lazzis machos du public masculin fusent lorsque les Palestiniennes encaissent le premier but. Mais tous, hommes et femmes confondus, chantent à l'unisson lorsqu'elles reviennent au score sur un penalty, le premier but à domicile de l'histoire du football international féminin palestinien. Le stade explose de joie quand les Palestiniennes marquent une seconde fois, encore sur penalty. Mais le rêve d'une victoire historique s'évanouit à cinq minutes de la fin quand la gardienne palestinienne laisse échapper un ballon jordanien.
« Ce n'est pas grave si on perd, ce qui compte, c'est participer et offrir au monde cette image », philosophe Louy Elayyan, un Palestinien de Bethléem âgé de 20 ans. « C'est important de les soutenir parce que ce sont des femmes de chez nous. On veut vivre comme tout le monde, dans une société démocratique et pas sous occupation (israélienne) », renchérit son ami Nidal Ayyoush.
De fait, le conflit israélo-palestinien n'est jamais loin, jusque dans les stades. À la mi-temps, les haut-parleurs ont joué des extraits de discours de Yasser Arafat, le leader historique palestinien, décédé en 2004.

Djallal MALTI (AFP)

Israël rejette la création d’une commission d’enquête indépendante

publié le mardi 27 octobre 2009

Catherine Monnet
Israël ne mettra pas en place de commission d’enquête indépendante sur la guerre à Gaza, comme le recommande le juge Richard Goldstone dans son accablant rapport d’enquête sur l’opération « Plomb Durci ». Après des semaines de tergiversations, le gouvernement israélien a finalement donné sa réponse.

Il n’y aura pas de commission d’enquête indépendante sur l’opération « Plomb Durci » et sur les allégations de crimes de guerre commis par l’armée israélienne. L’option, un temps envisagée par certains membres du gouvernement de façon à mettre un terme aux critiques internationales et éviter une saisine du conseil de sécurité des Nations unies, a finalement été officiellement rejetée.

La bataille du non a été implacablement menée ces dernières semaines par le ministre israélien de la Défense. Pour Ehud Barak, accepter la création d’une telle commission d’enquête revenait de facto à décrédibiliser les enquêtes internes menées par l’armée et risquait de créer un dangereux précédent qui empêcherait l’armée d’agir à sa guise sur le terrain.

Plus ambigüe sur la question, le Premier ministre israélien s’est finalement prononcé officiellement et s’engage désormais : aucun soldat ne sera de nouveau interrogé sur les cas qui ont déjà fait l’objet d’enquête. Benyamin Netanyahu s’est contenté de demander à son ministre de la Justice de former une équipe qui aura pour mission de vérifier que l’armée israélienne a mené normalement l’ensemble de ses enquêtes. Des enquêtes qui ont déjà blanchi « Tsahal » de toute exaction.

Pourquoi le gouvernement égyptien bloque-t-il un convoi humanitaire à Port Said?

Publié le 27-10-2009


Quel "problème de sécurité" pose le convoi humanitaire "Miles for Smiles" contenant du matériel médical et scolaire, justifiant son blocage depuis une semaine à port-Saïd par les autorités égyptiennes ?

Personne ne connait la réponse.

L’Opération « Miles of Smiles », un convoi de 100 minibus chargés de médicaments, de fauteuils roulants et autre matériel médical destinés à la population, est ainsi bloqué de manière insupportable, pour une raison totalement inconnue.

Parmi les organisateurs de cette initiative, qui représente un coût de deux millions de dollars, le CBSP (Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens), qui a affrêté 20 minibus.

« Nous sommes prêts à attendre le temps qu’il faudra pour acheminer notre convoi humanitaire jusqu’à la destination initialement prévue : les populations de la bande de Gaza et des territoires occupés sont dans un besoin criant de produits de première nécessité. Tous les participants sont très motivés et poursuivrons l’opération jusqu’à son terme », a déclaré Malik Sebihi, Président du CBSP.

Communiqué du CBSP

CAPJPO-EuroPalestine

http://www.europalestine.com/spip.php?article4462