lundi 26 octobre 2009

Gaza : A la pêche aux balles

dimanche 25 octobre 2009 - 10h:40

Karl Schembri - BabelMed


Les pêcheurs essuient les coups de feu, tout en voyant leur profit et leurs prises diminuer d’une manière dramatique.

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Pêcheurs de Gaza

Avant même que les pêcheurs ne sortent en mer, les canonnières israéliennes, à l’horizon, attendent, menaçantes, l’embarcation qui osera enfreindre la limite de trois milles nautiques imposée après la guerre de Janvier. Sur la plage, une douzaine de pêcheurs, à peu près, sont en train de réparer certains de leurs bateaux avec le peu de matériel qu’ils possèdent. Des trous laissés par des balles parsèment la plupart des bateaux qui gisent sur le sable doré.

Trois anciens pêcheurs m’emmènent sur leur embarcation, qu’ils ont converti en « bateau de tourisme », après avoir abandonné le travail qu’ils avaient fait toute leur vie.

« Même s’il n’y a pas de touristes, on continue d’espérer », dit Mohammed, tandis que nous quittons le port. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, Mohammed espère encore que les touristes viendront, mais a abandonné tout espoir de pouvoir vivre du travail et de la passion de sa vie.

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Mohammed et Saïd

Depuis qu’Israël a réduit la zone de pêche à trois maigres milles nautiques -et les militaires tirent souvent sur ceux qui dépassent deux milles - Mohammed et ses collègues ont décidé de s’arrêter là.

Les prises qui en valent la peine se trouvent dans les eaux plus profondes. Dans l’état actuel des choses, les seuls sortes de poissons qu’on peut trouver sur le marché sont les Asafeer, les Ghobos et de très faibles quantités de sardines, ainsi que les Dennis, importés d’Israël, ce qui fait du poisson - aliment de base pour les 1.5 millions de Gazaouis depuis longtemps- une denrée ridiculement chère, étant donné sa rareté dans ce qui devrait être normalement une abondante ressource.

Les pêcheurs ont déjà vu cela se passer : leur zone de pêche s’est en effet réduite drastiquement sous leurs yeux.

Avant l’Intifada Al Aqsa, la pêche à Gaza était autorisée jusqu’à 12 milles nautiques, en partant de la côte, mais après 2000, elle a été réduite à six, bien que sur le papier, selon les accords d’Oslo, signés en 1993, elle soit accordée dans 20 milles nautiques. Israël justifie sa politique paralysante en affirmant qu’il veut ainsi empêcher le trafic d’armes et de munitions. Les pêcheurs, pourtant, essuient les coups de feu, tout en voyant leur profit et leurs prises diminuer d’une manière dramatique.

Tandis que nous naviguons plus avant, un bateau de pêche qui se trouve devant nous reçoit les premiers signes d’avertissement qui le contraignent à changer de direction.

« Il n’y a pas de communication radio entre Israéliens et Palestiniens en mer ; la communication se fait par coups de feu », dit Mohammed. « Les pêcheurs sont toujours tout seuls ici, loin des médias et du public, et chaque fois qu’il y a des problèmes avec Israël, ils sont les premiers à porter le chapeau. »

Les chiffres du World Food Programme pour février dernier montrent que le blocus maritime a réduit les prises de plus de 72 %, par rapport au même mois en 2008. En 2008, la pêche représentait 1.5% de l’économie de Gaza, selon le ministère de l’Agriculture de Gaza. Sur environ 10 000 pêcheurs, qu’on comptait en 2000, il reste aujourd’hui moins de 3 500. Et selon le Bureau des Nations-Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), les filets de pêche, les cordes, les ficelles et les lanternes manquent, à cause du siège israélien mis en place depuis juin 2007.

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Il n’y a pas de communication radio entre Israéliens et Palestiniens en mer ; la communication se fait par coups de feu.

Said Saidi, un réfugié contraint de quitter la ville portuaire de Jaffa en 1948, a été pêcheur pendant 40 ans, avant d’être contraint d’abandonner la pêche. « Ma famille a toujours été composée de pêcheurs qui connaissent et qui aiment la mer, mais c’est désormais impossible », dit-il . « Il n y a rien à pêcher ici. »

Il n’y a pas que les restrictions israéliennes sur la zone de pêche qui paralysent Gaza.

Environ 50 millions de litres d’eaux usées brutes, non traitées, sont déchargées quotidiennement dans la mer, selon l’ONU, transformant les zones de pêche en véritable fosse d’aisance. Les équipements de traitement des eaux usées endommagés en janvier dernier restent hors d’usage, et Israël interdit le matériel nécessaire aux réparations urgentes et à l’entretien, comme les tuyaux.

Les ports israéliens de Ahskelon et Ashdod, situés au Nord, sont visibles du bateau. Eux aussi reçoivent leur part de la pollution de Gaza, mais les forces israéliennes semblent uniquement préoccupées d’empêcher les pêcheurs gazaouis d’avancer, ne serait-ce que d’un pouce, dans leur direction. Le côté égyptien, vers le sud, est lui aussi interdit ; les canonnières israéliennes y sont également présentes, pour attendre les bateaux qui approchent, ce qui rend strictement impossible pour quiconque d’entrer ou de sortir, par la mer, de la bande côtière de 25 miles.

En juillet dernier, un bateau qui transportait des activistes internationaux venu de Chypre, résolus à briser le siège, a été retenu par les forces israéliennes. Tous les gens qui y étaient à bord ont été arrêtés et ont fini par être expulsés, y compris la parlementaire américaine Cynthia McKinney, et la lauréate du Prix Nobel de la Paix, l’Irlandaise Mairead Maguire.

Près de notre bateau, des pêcheurs, à bord d’un long chalutier de pêche cabossé, nous font signe et nous sourient lorsqu’ils nous voient, en faisant le signe de la victoire avec leurs mains.

Mais là-bas, à l’horizon, on voyait Gaza, désolée, avec ses immeubles bombardés qui donnent sur la Méditerranée.

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Là-bas, à l’horizon, on voyait Gaza, désolée, avec ses immeubles bombardés...

Gaza ville, le 21 octobre 2009 - BabelMed - Traduction de l’anglais Marie Bossaert - photos Karl Schembri

Ni’lin : violente répression de la manifestation contre le mur d’Apartheid

dimanche 25 octobre 2009 - 06h:24

The Palestine Telegraph


Plus de 200 manifestants ont participé à la manifestation hebdomadaire contre le Mur d’Apartheid à Ni’lin aujourd’hui.

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Violente répression par les troupes israéliennes d’occupation, d’une manifestation à proximité du village de Bi’lin - Photo d’archive : Activestill ;org

Consultez le site de soutien à la mobilisation populaire du village de Bi’lin

Cette semaine, la manifestation appelait à l’unité palestinienne et les manifestants ont demandé l’arrêt de tous les conflits entre organisations et à s’unir contre l’occupation. « Le peuple palestinien ne fait qu’un ; c’est tout le peuple palestiniens qui vit sous occupation et nous ne pourrons avancer que si nous restons forts en ne faisant qu’un ! ».

Cette semaine, il y avait un grand nombre de militants du mouvement international de solidarité, qui sont actuellement en Palestine pour la récolte d’olive. Il y avait une délégation de la fondation norvégienne Bletz et environ 20 à 30 autres internationaux de différents pays, tous portant des banderoles soutenant les Palestiniens et appelant à mettre fin à l’occupation.

Les manifestants portaient un cercueil avec des inscriptions appelant à l’unité, telles que : « Frères palestiniens, unissez-vous ! », « Stop au bain de sang entre nous ». Un certain nombre de manifestants avait mis des autocollants sur leurs vêtements avec les mêmes inscriptions.

Tous les partis politiques présents dans Ni’lin participaient avec leurs drapeaux à la manifestation afin de montrer leur volonté d’unité. Un participant a déclaré : « Dans Ni’lin, nous résistons au Mur d’Apartheid, au vol des terres et à l’agressive occupation israélienne depuis 1 an et demi maintenant ; nous devons tous suivre cette voie de la résistance populaire unitaire pour résister efficacement à l’occupation. Nous sommes tous frères et nous devons nous soutenir les uns les autres, sinon notre cause est perdue. »

Une fois les manifestants arrivés devant le mur, ils se sont heurtés à de grandes quantités de gaz lacrymogènes et des tirs en série de balles d’acier recouvertes de caoutchouc. Les soldats israéliens ont blessé six personnes. Un militant norvégien du mouvement de solidarité a été touché au bras et pu être soigné sur place. Un habitant de Ni’lin (âgé de 20 ans) a été grièvement blessé lorsqu’il a été touché à la mâchoire par une balle en acier recouverte de caoutchouc. Il a été immédiatement emmené à l’hôpital de Ramallah pour y être opéré.

Les manifestants ont essayé à nouveau de s’attaquer à une portion du mur de béton ; ils en ont abattu une petite partie, voulant envoyer un message au gouvernement de l’occupation disant que le mur va bientôt tomber et que le signal de départ viendra du village de Ni’lin.

Les enfants également ont envoyé leur message, frappant les jeeps avec des pierres alors qu’ils se cachaient derrière le mur de béton. Ils disent être aux côtés de leurs frères et soeurs contre l’occupation et contre le vol de leurs terres.

24 octobre 2009 - The Palestine Telegraph - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.paltelegraph.com/palesti...
Traduction : Info-Palestine.net

Prolongation du mandat du patron du Shin Beth (sécurité intérieure)

25/10/2009
Le mandat du chef du Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien, Youval Diskin, a été prolongé d'une année, a annoncé dimanche un communiqué des services du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
En principe, le mandat du patron du Shin Beth dure cinq ans.

Le chef du Shin Beth, qui est chargé de la lutte "anti-terroriste", notamment dans les Territoires palestiniens, et du contre-espionnage, dépend directement de l'autorité du Premier ministre.

"Youval Diskin a effectué un excellent travail. La prolongation de son mandat va me permettre de réfléchir à d'autres candidats pour lui succéder", a précisé Netanyahu cité par le communiqué.
Diskin, 53 ans, avait été nommé à ce poste par l'ex-Premier ministre Ariel Sharon.

Il s'est efforcé d'accroître la coordination avec l'armée d’occupation israélienne, en particulier avec l'armée de l'air, chargée de réaliser des "assassinats ciblés" sur la base des renseignements fournis par le Shin Beth.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=108491&language=fr

Al-Khatib: l'occupation veut imposer sa souveraineté sur la mosquée al-Aqsa

[ 25/10/2009 - 18:00 ]
Al-Qods occupée – CPI

"L'entité sioniste adopte une nouvelle méthode aux tentatives d'envahir la sainte mosquée d'al-Aqsa pour imposer la souveraineté sioniste contre la sainte mosquée et permettre aux extrémistes sionistes de faire leurs rites dans ses esplanades" a affirmé, Kamal al-Khatib, vice-président du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948.

Dans ses déclarations à la chaîne "al-Jazeera", al-Khatib a dit, le dimanche 25/10, que les forces occupantes imposent un siège sécuritaire général contre la ville occupée d'al-Qods et tous les villages arabes dans les territoires occupés en 1948, installent les barrages et interdissent tous les Palestiniens d'arriver à la ville sacrée.

Il a déclaré que les habitants d'al-Qods occupée payent le cher prix de leur défense d'al-Aqsa devant les agressions sioniste, en appelant à les soutenir contre l'escalade sionistes.

Al-Khatib a appelé les peuples arabes et islamiques à effectuer des révolutions pour obliger les dirigeants de sauver al-Aqsa et les lieux saints islamique en Palestine occupée.

Le dilemme palestinien

Palestine - 25-10-2009
Par Khaled Amayreh
Chancelant après l’ainsi nommé “scandale Goldstone”, le Fatah s’est lancé dans une nouvelle guerre des mots contre le Hamas, accusant le mouvement islamique de saboter les chances d’une réconciliation palestinienne. La décision de la direction de l’Autorité Palestinienne (AP) de chercher à différer l’adoption du Rapport Goldstone par le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies sur les crimes de guerre israéliens dans la Bande de Gaza, que l’AP a réussi néanmoins à inverser, a créé une tempête sans précédent de critiques parmi les Palestiniens, au pays et en diaspora.



















Un jeune palestinien jette des pierres à une tour de guêt de l'armée israélienne, au checkpoint de Qalandia, près de Ramallah (photo: AFP)


Saisissant le moment, le Hamas a fustigé la direction de l’AP, l’accusant de collusion avec Israël contre les intérêts nationaux palestiniens et arguant que l’AP n’était plus apte à représenter le peuple palestinien et sa cause.

Cette semaine, les dirigeants et les porte-paroles du Fatah ont cherché à régler des comptes avec le Hamas, accusant le groupe islamique d’empêcher et de contrarier les efforts de réconciliation négociés par l’Egypte. Fer de lance des attaques verbales contre le Hamas, le dirigeant Fatah Mohamed Dahlan, membre du Comité Exécutif du Fatah, a accusé le Hamas, au cours de plusieurs visites en Cisjordanie, d’ « être l’otage des Frères musulmans » en Jordanie et en Egypte, et qu’un tel groupe était asservi aux puissances étrangères. Personnalité incontournable de la confrontation Fatah-Hamas, Dahlan a également averti que le Fatah organiserait des élections générales et présidentielles en Cisjordanie avec ou sans l’accord du Hamas. Ahmed Youssef, responsable au Hamas, a rejeté les remarques de Dahlan, les qualifiant de « rhétorique futile ».

« Je pense que nos frères au Fatah devrait mettre fin à leur hystérie verbale et arrêter de fabriquer des accusations contre le Hamas, » a dit Youssef à Al-Ahram Weekly. Il a ajouté que le Hamas attendait des clarifications sur quelques aspects du document de réconciliation. « Nous voulons savoir si la communauté internationale, Quartet compris, accepteront l’accord une fois qu’il sera signé. Nous voulons également savoir si les élections envisagées seront justes et libres, et acceptées par la communauté internationale. »

Interrogé si le Hamas était inquiet d’éventuelles élections unilatérales en Cisjordanie, Youssef a mis en garde contre le fait qu’une telle démarche consoliderait la division entre Gaza et la Cisjordanie. « Je pense que ces déclarations d’Abbas et de Dahlan ne sont que simples ballons d’essai. C’est une sorte de tactique de pression sur le Hamas, et le Hamas ne va pas se laisser intimider par ces jeux stupides. »

Youssef a ajouté que toute élection organisée par le Fatah en Cisjordanie serait boycottée par une grande partie du peuple palestinien. « En outre, il n’y a pas de soutien arabe ou international à une telle démarche, » a dit Youssef. « Si Abbas décidait d’organiser unilatéralement des élections en Cisjordanie, elles seraient plus un référendum sur le Fatah que de véritables élections palestiniennes. »

Pendant ce temps, Moussa Abu Marzouq, chef adjoint du bureau politique du Hamas, a été cité disant lors d’un entretien le mardi 20 octobre, qu’Abbas « ne serait pas en mesure de tenir des élections dans la seule Cisjordanie, et tout ce que nous entendons à ce sujet n’est rien d’autre que des pressions psychologiques sur le Hamas. S’il décidait d’aller de l’avant avec des élections, alors nous avons nos propres choix, et nous les déclarerons en temps voulu. »

Abu Marzouq a dit que le Hamas signerait immédiatement le document de réconciliation si certains termes et stipulations retirés du document étaient réintroduits.

La stipulation que le Hamas reconnaisse Israël et accepte d’honorer les accords passés – en particulier les Accords d’Oslo – signés entre Israël et les Palestiniens, a refait surface comme condition préalable supposée pour la participation du Hamas aux élections.

Cependant, l’écrivain palestinien Hani Al-Masri rejette l’idée d’exclure le Hamas, à la fois destructrice et irréaliste. Il souligne que l’occupation israélienne et l’absence de souveraineté palestinienne font de l’unité nationale palestinienne la condition sine qua non pour réussir l’organisation d’élections.

De plus, Al-Masri argue qu’à la lumière de l’amère expérience des élections de 2006, le Hamas a le droit d’exiger que le résultat de prochaines élections soit respecté, non seulement par le Fatah mais aussi par Israël et par la communauté internationale.

« Pour ces raisons, il est essentiel que l’unité nationale et la réconciliation nationale précèdent l’organisation d’élections. Après tout, elles ne sont en aucun cas une baguette magique qui résoudrait les problèmes du peuple palestinien d’un seul coup. »

En plus des désaccords quant à savoir si les élections doivent précéder ou suivre la réconciliation nationale, le Hamas et le Fatah ont également des divergences sur les objectifs des élections. Le Hamas les considère comme faisant partie d’une plate-forme de résistance globale visant à arracher la liberté et la libération des griffes d’Israël. Le Fatah semble les considérer comme un moyen d’imposer à nouveau son hégémonie sur les masses palestiniennes.

Certains dirigeants Fatah, qui considère le Hamas comme un ennemi stratégique bien plus dangereux qu’Israël, aimeraient se servir des élections pour se venger de l’éviction des milices Fatah par le Hamas à Gaza en 2007. Ce qu’ils semblent oublier, c’est que la tempête entre le Fatah et le Hamas a lieu sous occupation militaire israélienne.

Bien sûr, selon ce que dit Al-Masri, tenir des élections sous occupation israélienne est une hérésie « de notre propre fait » puisqu’elles étaient supposées être un événement ponctuel en vertu des Accords d’Oslo, et conduire à la création d’un Etat palestinien indépendant. Mais par le processus d’Oslo, Israël a continué de contrôler pratiquement tous les aspects de la vie palestinienne, tout en volant plus de terre palestinienne pour l’expansion des colonies exclusivement juives.

En conséquence, de nombreux Palestiniens ordinaires, ainsi que des intellectuels, commencent à questionner la logique de tenir des élections si elles ne doivent pas contribuer à mettre fin à l’occupation israélienne. Dans la mesure où Israël a le dernier mot dans les questions relatives aux élections, il est peu vraisemblable qu’il tolère la participation du Hamas ou autres factions palestiniennes dont l’objectif principal est la fin de l’occupation.

C’est là le cœur du dilemme palestinien.
Source : Al Ahram

Les forces d'occupation israéliennes envahissent à deux reprises, depuis le matin, la mosquée al-Aqsa

25 Oct 2009

Damas / Plus de mille soldats israéliens ont envahi à deux reprises, depuis ce matin (dimanche), la Mosquée d'al-Aqsa blessant et arrêtant des dizaines de prieurs.

D'après le site Qods net, les envahisseurs israéliens ont fermé toutes les portes de la Mosquée, agressé les Palestiniens s'y trouvant par des balles de caoutchouc et des gaz lacrymogènes, faisant plus de 35 blessés et arrêtant cent autres.

Toujours selon Qods net, les forces spéciales israéliennes s'étaient déployées sur les esplanades de la Mosquée en geste provocateur des prieurs encerclés à l'intérieur de la Mosquée, tandis que les forces d'occupation interdisaient les accès de la Mosquée à ceux venus faire la prière de midi.

Des témoins oculaires ont affirmé que les confrontations s'étaient étendues des esplanades de la Mosquée jusqu'aux ruelles adjacentes et que les forces d'occupation avaient lancé des avions d'espionnage au-dessus des lieux de la Mosquée.

Le Conseiller du mouvement islamique dans les territoires occupés en 1948, Ali Abou Cheikha, a averti de nouvelles tentatives d'envahir la Mosquée dans les jours à venir par des Rabbins, appelant tous les Palestiniens à se rendre à la Mosquée et à y faire les prières pour le protéger d'un danger imminent.

Il a mis en garde contre toute tentative de diviser la mosquée, directement ou indirectement.

M. Hassan Khater, secrétaire général du comité islamo-chrétien de la défense d'al-Qods, a appelé lui les pays arabes et islamiques à un acte agissant pour soutenir al-Aqsa et empêcher l'occupant israélien de s'emparer de ce lieu saint.

Il a appelé de même les factions palestiniennes à l'unité pour se vaquer à la défense de la cause palestinienne "or l'occupant investit la scission interpalestinienne pour faire passer ses plans et son agression contre al-Qods et al-Aqsa".

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Cheikh Ikrima Sabri, chef du comité islamique supérieur en Palestine, a averti que les violations israéliennes ne cesseraient pas, appelant les pays arabes et islamiques à soutenir les palestiniens campés dans la Mosquée, "qui sacrifient leur vie pour la défense de ce lieu saint, or l'offensive israélienne féroce est au-dessus de leurs possibilités", avertit-il.

Notons que des groupes de colons avaient menacé d'envahir aujourd'hui la mosquée sous prétexte de vouloir célébrer une de leur fête religieuse. L.A. / Gh.H.

Le gouvernement palestinien limogé appelle à une offensive islamique et arabe pour sauver la Mosquée d'al-Aqsa

Gaza / Le gouvernement palestinien limogé a appelé à une offensive islamique et arabe pour sauver la Mosquée d'al-Aqsa "contre un plan israélien visant à s'emparer de grandes partied de la Mosquée pour faire construire le prétendu temple".

Dans un communiqué publié aujourd'hui, lu par son porte-parole, Taher al-Nounou, et retransmis par la chaîne de télévision al-Aqsa, le gouvernement porte sur l'occupant la pleine responsabilité des retombées de cette agression "qui touche chaque Musulman sur la terre".

Le communiqué appelle l'Organisation de la Conférence Islamique et la Ligue Arabe à une action rapide pour sauver al-Aqsa, "la situation ne souffrant plus d'atermoiement", estimant de nécessité urgente la réunion extraordinairement du comité d'al-Qods issu de l'OCI.

Le communiqué appelle également à une session extraordinaire de la Ligue Arabe, au sommet ou au niveau ministériel, qui prendra, et les exécutera, des résolutions protégeant al-Aqsa.

Le communiqué appelle enfin la nation arabe, aux deux niveaux officiel et populaire, à une offensive pressante confirmant que la propriété de cette Mosquée est à un milliard et demi de Musulmans, et seulement à eux. Gh.H.

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Hamdane: l'envahissement d'al-Aqsa entre dans le cadre d'un plan israélien visant à s'emparer de la partie ouest de la Mosquée

Damas/ Le représentant du mouvement de la résistance nationale palestinienne /Hamas/ au Liban, M. Ussama Hamdane, a affirmé que l'envahissement de la Mosquée d'al-Aqsa par les troupes de l'occupant est une exécution d'un plan israélien visant à s'emparer de la partie ouest de la Mosquée pour lancer le projet de judaïsation d'al-Qods.

"Ce qui s'est passé aujourd'hui va dans le sens de l'achèvement du projet commencé par le creusement au-dessus de la Mosquée des tunnels allant du sud jusqu'au nord de la ville d'al-Qods, par lesquels les Israéliens pourraient parvenir à la mosquée, notamment à l'esplanade ouest", a précisé M. Hamdane parlant à la chaîne de télévision libanaise /al-Jadid/ (New TV).

M. Hamdane a appelé les pays Arabes et islamiques à une action décisive vis-à-vis des violations israéliennes contre le peuple palestinien et la ville sainte d'al-Qods.

Gh.H.

Le secrétariat général de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) condamne l'envahissement de la mosquée d'al-Aqsa

Djeddah-25-10-Sana Le secrétariat général de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) a condamne l'envahissement de la mosquée al-Aqsa par les forces d'occupation israéliennes et l'agression contre les prieurs y existant. Le secrétaire général de l'Organisation, M. Ekmeleddin Ihsanoglu, cité par l'agence de presse saoudienne, a qualifié cette agression d'une agression flagrante contre les lieux saints des Musulmans, dans un communiqué de presse. M. Ihsanoglu a qualifié de très dangereuse l'envahissement répétée de la mosquée, appelant la Communauté internationale à œuvrer pour pousser Israël à s'engager à la loi internationale et à arrêter ses agressions contre les lieux-saints. Il a averti que tout dommage apporté à la mosquée et aux autres lieux-saints aura des résultats négatifs sur la paix et la sécurité internationales.

Amr Moussa met en garde contre les répercussions de l'envahissement de la mosquée d'al-Aqsa

Le Caire/ Le secrétaire général de la Ligue arabe, M. Amr Moussa a mis en garde contre les répercussions dangereuses de l'opération de l'envahissement par les forces d'occupation israéliennes de l'esplanade d'al-Aqsa. Dans un communiqué publié aujourd'hui, M. Moussa a appelé le Conseil de Sécurité à intervenir immédiatement pour arrêter les agressions israéliennes et lever le blocus imposé à la mosquée.

R.B.

Des dirigeants palestiniens: Les agressions israéliennes contre la Mosquée d'al-Aqsa mettent à nu les intentions de l'occupant de s'emparer d'elle

Des personnalités et des dirigeants politiques palestiniennes ont souligné que la répétition des tentatives par l'armée de l'occupation israélienne et des colons extrémistes de faire irruption dans la Mosquée d'al-Aqsa mettent à nu les plans tramés par eux pour s'emparer de la Mosquée d'al-Aqsa.

M.Aziz al-Dweik, président du Conseil législatif palestinien, s'est indigné contre le fait que l'occupation israélienne persiste dans son plan visant à détruire la Mosquée d'al-Aqsa et à y expulser les Palestiniens.

Dans une interview à la chaîne satellitaire /al-Jazeera/, diffusée aujourd'hui, M.al-Dweik a affirmé que le peuple palestinien est devant un moment historique qu'ils doivent affronter avec une grande responsabilité, tout en appelant les Palestiniens à s'unifier pour défendre la Mosquée d'al-Aqsa et al-Qods occupée et tous les lieux saints musulmans et chrétiens en Palestine occupée.

M.Dweik a souligné que le peuple palestinien possède une volonté et une détermination à défendre ses terres occupées, incitant les deux mondes arabe et islamique à défendre la Mosquée d'al-Aqsa.

De son côté, M.Salah al-Bardawil, dirigeant au mouvement de /Hamas/, a affirmé que l'irruption des colons israéliens dans la Mosquée est un ballon d'essai de la volonté du peuple palestinien de la nation arabe en ce qui concerne les tentatives de judaïsation de la ville sainte.

Pour sa part, cheikh Raëd Salah, président de l'établissement d'al-Aqsa pour la protection des lieux saints, a affirmé que ce sont les habitants d'al-Qods qui doivent défendre la Mosquée d'al-Aqsa avec l'aide de leurs frères Palestiniens dans les territoires de 1948.

Cheikh Salah a appelé les Palestiniens à rester toujours dans la Mosquée pour affronter toute agression contre elle.

M.Yehia Moussa, dirigeant au mouvement de Hamas, a vivement critiqué le mutisme que garde le monde en restant les bras croisés vis-à-vis de l'injustice à laquelle sont exposés les Palestiniens.

R.J.

http://www.sana.sy/fra/55/2009/10/25/251837.htm

Regain de violences sur l’esplanade des Mosquées

26/10/2009
La police a arrêté 19 manifestants, dont un ex-ministre palestinien, pour « incitation à la violence ».     Ahmad Gharabli/AFP
La police a arrêté 19 manifestants, dont un ex-ministre palestinien, pour « incitation à la violence ». Ahmad Gharabli/AFP
Les policiers israéliens ont fait usage hier de grenades assourdissantes contre des jeunes palestiniens qui leur lançaient des pierres dans la Ville sainte.
De nouveaux heurts ont éclaté hier à Jérusalem entre fidèles musulmans et policiers israéliens, faisant des dizaines de blessés sur l'esplanade des Mosquées et autour de ce site sacré pour l'islam et le judaïsme, devenu une poudrière au cœur de la Ville sainte. Le Croissant-Rouge a fait état de 24 blessés palestiniens. Selon la radio militaire israélienne, neuf policiers et un journaliste australien ont été légèrement blessés. Un agent de sécurité israélien a par ailleurs été poignardé par une jeune Palestinienne au point de passage de Qalandiya, au nord de Jérusalem, entre Israël et la Cisjordanie. La police a arrêté 19 manifestants, dont un ex-ministre palestinien chargé de Jérusalem, Hatem AbdelQader, appréhendé pour « incitation à la violence ». Ces incidents sont les plus sérieux depuis le regain de tension sur l'esplanade des Mosquées et dans certains quartiers arabes de Jérusalem fin septembre.
Un calme tendu est revenu en début de soirée dans la Vieille ville, selon la police. La centaine de manifestants qui s'étaient retranchés dans une des mosquées de l'esplanade a apparemment quitté les lieux. La police est intervenue deux fois dans la matinée sur l'esplanade à la suite de jets de pierres, dispersant à coups de grenades assourdissantes les manifestants qui avaient répandu de l'huile pour faire chuter les policiers. Des incidents sporadiques se sont poursuivis pendant la journée, des jeunes palestiniens jetant des pierres sur les forces de l'ordre des toits et dans les ruelles étroites, et incendiant des barricades.
« Nous agirons d'une main très ferme contre les fauteurs de troubles ainsi que contre ceux qui incitent aux violences », a prévenu Dudi Cohen, chef de la police israélienne. « La police affirme toujours que les croyants jettent des pierres, comme prétexte à ses attaques. Mais elle veut simplement justifier ses crimes », a accusé Kamal Khatib, porte-parole du Mouvement islamique arabe israélien, l'organisation islamiste en pointe lors des derniers incidents à Jérusalem.
L'Autorité palestinienne a exhorté la communauté internationale à « faire pression sur le gouvernement israélien pour qu'il mette fin à des actes de provocation ». « Jérusalem est une ligne rouge à ne pas franchir », a mis en garde un porte-parole. Le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a prévenu qu'Israël serait « tenu responsable de cette dangereuse agression qui porte atteinte à l'intégrité de chaque musulman ». De son côté, l'Organisation de la conférence islamique a condamné la « violation de tous les sanctuaires musulmans » par la police israélienne tandis que la Jordanie se disait « profondément inquiète ».
Les patrouilles policières avaient été renforcées dans la Vieille ville après des appels ces derniers jours par des Palestiniens et des Arabes israéliens à « défendre l'esplanade des Mosquées ». Selon les médias israéliens, un mouvement ultranationaliste israélien, Eretz Israel Shelanou (La terre d'Israël est à nous), avait appelé à un meeting hier à Jérusalem pour « monter en ordre » vers l'esplanade des Mosquées. « Le peuple juif doit se rendre au mur des Lamentations et au mont du Temple afin que ce site devienne un lieu de paix et de sérénité, et non pas de haine et de terrorisme », a expliqué son dirigeant, Yehuda Glick. Ce site, qui abrite la mosquée al-Aqsa et le dôme du Rocher, est le troisième lieu saint de l'islam après La Mecque et Médine. Il est aussi l'endroit le plus sacré pour les juifs qui l'appellent le mont du Temple. C'est une visite - perçue comme provocatrice - du chef de la droite israélienne de l'époque, Ariel Sharon, sur la même esplanade qui avait déclenché la seconde intifada, dite « l'intifada d'al-Aqsa », le 28 septembre 2000, et embrasé les territoires palestiniens.

Mahmoud Abbas fait le pari risqué des élections

publié le dimanche 25 octobre 2009

Karim Lebhour
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, maintient la date des élections palestiniennes législatives et présidentielle au 24 janvier prochain. Le président palestinien a justifié sa décision devant le Conseil central de l’OLP ce samedi à Ramallah, malgré l’opposition du Hamas et le risque d’enterrer toute chance de réconciliation entre les deux factions.

En convoquant des élections au plus tôt, Mahmoud Abbas veut prendre le Hamas au jeu de la légalité. Car Hamas est très réticent à abandonner son pouvoir dans la bande de Gaza. Malgré les innombrables tentatives de réconciliation, les islamistes traînent les pieds. Mahmoud Abbas subit la pression des Etats-Unis qui ne veulent pas d’un retour du Hamas dans un gouvernement palestinien, tant qu’il n’aura pas reconnu Israël.

Pour le Fatah, convoquer des élections a l’avantage de marginaliser le Hamas dans son refus. Mais la tactique est risquée. Nul ne sait qu’elle sera l’issue de ces élections si elles sont maintenues. Dans les sondages, Hamas et Fatah sont au coude à coude. Mahmoud Abbas ne pourra garantir le scrutin qu’en Cisjordanie. Tout porte à croire que le Hamas organisera son propre scrutin dans la bande de Gaza. Les Palestiniens auront alors deux présidents dans deux territoires distincts et verront s’éloigner encore un peu plus la perspective d’un Etat palestinien indépendant. [1]

[1] voir aussi sur Radio Canada :

Mahmoud Abbas convoque des élections

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a décidé vendredi de convoquer des élections présidentielles et législatives pour le 24 janvier prochain.

Cette mesure, qui était attendue, vise à reprendre le contrôle du mouvement palestinien, profondément divisé entre le Fatah, le parti laïc dirigé par Mahmoud Abbas, et le Hamas, le parti islamiste qui voulait repousser le scrutin jusqu’au mois de juin.

« Le peuple palestinien est invité à des élections présidentielles et législatives, libres et au scrutin direct, à Jérusalem, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza le dimanche 24 janvier », selon un décret du président de l’Autorité palestinienne publié vendredi soir à Ramallah, en Cisjordanie.

Deux de ces trois endroits échappent toutefois au contrôle du Fatah. Jérusalem est en effet sous contrôle israélien, tandis que le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza, par la force, en juin 2007.

En vertu de la Loi fondamentale palestinienne, M. Abbas devait annoncer la date des élections générales trois mois avant leur tenue. Le 24 janvier 2010 est la date de l’expiration du mandat de quatre ans du Conseil législatif palestinien (le Parlement de l’Autorité palestinienne), élu en janvier 2006.

Le mandat du président Abbas, élu en janvier 2005, devait expirer en janvier 2009. Il a toutefois été prorogé d’un an par l’Autorité palestinienne, en vertu de la loi électorale qui prévoit la tenue des élections législatives et présidentielles en même temps.

Une mesure illégale, dit le Hamas

Le Hamas, vainqueur des législatives de 2006, a rapidement affirmé que cette mesure est « illégale et inconstitutionnelle ».

Un porte-parole du Hamas à Gaza, Fawzi Barhoum, a condamné une « tentative délibérée d’Abou Mazen [surnom de M. Abbas] de renforcer la division et d’accaparer la scène palestinienne ». « Le mandat du président de l’Autorité palestinienne a expiré et ce dernier n’est plus habilité à émettre de tels décrets (électoraux) », a-t-il affirmé.

Mardi, M. Abbas avait annoncé, au Caire, son intention d’émettre un décret présidentiel convoquant des élections pour le 24 janvier. Il n’avait alors pas exclu de modifier cette date s’il parvenait à un accord avec le Hamas en vue d’une « réconciliation nationale » sous l’égide de l’Égypte.

Les pourparlers entre le Hamas et le Fatah, parrainés par l’Égypte depuis des mois, n’a toutefois rien donné jusqu’à maintenant. Le Hamas refuse toujours de parapher un projet de compromis proposé récemment par Le Caire, et signé par le Fatah.

Le Hamas dit vouloir un délai « pour plus de consultations internes » au sujet de l’accord, laissant ainsi planer l’incertitude sur leurs intentions. Si le Hamas signait cette entente, M. Abbas a indiqué qu’il accepterait d’émettre un nouveau décret pour convoquer des élections le 28 juin, c’est-à-dire la date suggérée par l’Égypte.

Au cours des derniers jours, l’Égypte a accusé le Hamas d’empêcher de rétablir l’unité palestinienne. La réconciliation des factions palestiniennes est considérée comme une étape préalable à la reprise des négociations de paix avec Israël, suspendues depuis la fin 2008.

Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Associated Press et Reuters http://www.radio-canada.ca/nouvelle...

Javier Solana se lâche

publié le dimanche 25 octobre 2009

Pierre Barbancey
Droits de l’homme. Le chef de la diplomatie de l’UE estime qu’Israël est « un membre de l’Union européenne », au mépris des remarques du Parlement.

Israël n’a pas à s’inquiéter. Après le report du vote sur le rapport Golstone devant la commission des droits de l’ONU, qui le mettait sérieusement en cause pour crimes de guerre voire crimes contre l’humanité lors de son intervention dans la bande de Gaza en décembre et janvier derniers, il vient, sans coup férir, de remporter une nouvelle victoire diplomatique, politique et économique. Et ce, grâce à Javier Solana, celui qu’on désigne comme le « diplomate en chef de l’Union européenne ».

En visite à Jérusalem, devant un parterre de personnalités des milieux politiques et d’affaires, celui-ci s’est écrié, sans doute très ému : « Israël, permettez-moi de le dire, est un membre de l’Union européenne sans être membre de ses institutions. » Pour bien se faire comprendre, il a précisé qu’Israël « est partie prenante à tous les programmes » de l’Europe des Vingt-Sept, notamment dans les domaines de la recherche et de la technologie. « Aucun pays hors du continent n’a le type de relations qu’Israël entretient avec l’Union européenne », a-t-il avoué. Sur sa lancée, il a voulu faire un peu d’humour. « Je ne vois pas le président de la Croatie ici ! » s’est-il écrié en scrutant l’assistance qui a vivement applaudi sa démonstration. « (…) Votre relation avec l’Union européenne est plus forte que celle de la Croatie », a-t-il dit.

On comprend mieux pourquoi les rapports des diplomates de l’Union européenne en poste à Jérusalem et à Ramallah, qui dénonçaient la politique israélienne de colonisation comme obérant toute relance du processus de paix, ont été soigneusement mis au pilon par l’Union européenne et son chef de la diplomatie, Javier Solana.

L’UE a préféré rehausser ses relations avec Israël malgré l’évidente atteinte aux droits de l’homme, qui devrait plutôt amener l’Europe à suspendre ses relations privilégiées avec cet État.

Marche pour Gaza: 250 inscrits en France

Publié le 25-10-2009


Au 25 octobre, 250 personnes se sont inscrites auprès de CAPJPO-EuroPalestine pour participer à la Marche pour Gaza et partiront à la fin décembre de plusieurs villes de France.

Le millier de volontaires est déjà atteint pour aller apporter un message de solidarité à la population palestinienne assiégée par le blocus de Gaza. Aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et dans toute l’Europe, la mobilisation se poursuit.

On peut encore trouver sur internet des billets d’avion pour se rendre au Caire. Il n’est pas trop tard. Les Gazaouis nous attendent, nous réclament.

http://www.europalestine.com/spip.php?article4457

Tout ce que Israel essaie de cacher

Publié le 25-10-2009


Pendant que chacun glose sur les dangers hyptothétiques du nucléaire iranien, Israel continue à persécuter le peuple palestinien dans un silence quasi général. Ci-dessous la liste des violations des droits de l’homme commises par Israël en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, au cours d’une seule semaine.

Merci à Carole SANDREL pour sa traduction du dernier rapport hebdomadaire du PCHR (Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme)

Rapport hebdomadaire :portant sur la période du 15-21 octobre 2009

- Dans la Bande de Gaza, le blocus illégal depuis juin 2007, ont eu un impact désastreux sur la situation humanitaire et économique de la Bande de Gaza. Impossibilité de faire entrer des matériaux de base pour la construction, carburant en quantité très limitée, suffisant à peine au gaz pour la cuisine, fermeture du passage de Beit Hanoun (Erez) aux civils palestiniens qui voulaient aller en Cisjordanie et en Israël pour des traitements médicaux, pour commercer ou pour des visites personnelles.

La pauvreté et le chômage atteignent respectivement des taux d’environ 80% et 60% dans la Bande de Gaza.

Israel empêche l’entrée de pièces de rechange pour le réseau des eaux, pour les systèmes de canalisations et d’eaux usées. Les pertes induites pour ce secteur sont estimées à 6 millions de $.

Nouvelles restrictions d’accès aux diplomates internationaux, aux journalistes et aux humanitaires qui voulaient entrer dans la Bande de Gaza par Erez.

Au moins 900 prisonniers palestiniens des prisons israéliennes n’ont plus droit aux visites de leur famille depuis plus de trois ans.

L’armée israélienne n’arrête pas d’attaquer les pêcheurs palestiniens le long de la côte de la Bande de Gaza.

- En Cisjordanie, les troupes israéliennes continuent à imposer de sévères restrictions sur la circulation des civils palestiniens en Cisjordanie, y compris à Jérusalem Est. Des milliers de civils palestiniens de Cisjordanie et de la Bande de Gaza n’ont toujours pas le droit d’accéder à Jérusalem.

Les IOF ont établi des checkpoints dans et autour de Jérusalem, limitant considérablement l’accès des Palestiniens à leur ville.

On interdit fréquemment aux civils de prier à la Mosquée Al-Aqsa de Jérusalem.

Il y a environ 630 barrages routiers permanents, des checkpoints fonctionnant avec ou sans personnel humain en Cisjordanie, et en plus il y a chaque semaine 60 à 80 checkpoints volants ou temporaires érigés par l’armée en Cisjordanie.

Quand il sera terminé, le mur illégal d’annexion s’étendra sur 724 kilomètres autour de la Cisjordanie, isolant plus encore toute la population. 359 km du mur ont déjà été construits. Environ 99% du Mur ont été construits à l’interieur de la Cisjordanie, confisquant toujours plus de terre palestinienne.

Au moins 65% des routes principales qui conduisent aux 18 communautés palestiniennes en Cisjordanie sont fermées ou totalement contrôlées par les IOF (47 routes sur 72).

Il y a environ 500 kilomètres de routes « restreintes » en Cisjordanie. En plus, environ un tiers de la Cisjordanie, y compris Jérusalem Est occupée, sont inaccessibles aux Palestiniens sans un permis délivré par les IOF. Permis extrêmement difficiles à obtenir.

Les forces d’occupation continuent de harceler et d’agresser les manifestants dans leurs manifestations de protestation contre la construction du mur d’annexion.

Fusillades : l’armée d’occupation a utilisé la force contre des manifestations pacifiques organisées par des civils palestiniens, des défenseurs des droits de l’homme internationaux et israéliens pour protester contre la construction du mur d’annexion en Cisjordanie. Résultats : deux civils palestiniens, un défenseur des droits de l’homme français et un journaliste canadien ont été blessés.

Incursions : Au cours de la période concernée, les Israéliens ont conduit au moins 19 "incursions militaires" dans des communautés palestiniennes de Cisjordanie, arrêtant 25 civils, dont deux enfants.

- Activités de colonisation :

L’armé poursuit ses activités de colonisation dans les Territoires Palestiniens Occupés en violation du droit international. Les colons israéliens ont continué leurs travaux de construction dans des douzaines de colonies de Cisjordanie. Selon les medias israéliens, des travaux d’extension de construction ont démarré dans 11 colonies ces trois dernières semaines. Le quotidien israélien Ha’aretz a rapporté vendredi 16 octobre 2009 que ces constructions « ne font pas partie de la phase de construction des 2500 unités d’habitation, objet de l’accord entre le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’administration US ». Elles n’incluent pas non plus 492 nouvelles unités d’habitation dont la construction a été approuvée par le ministre israélien de la Défense. De plus, des constructions continuent dans 20 autres colonies. La construction de colonie a lieu sur de larges zones de la terre Palestinienne en Cisjordanie.

Source : http://www.pchrgaza.org/files/W_report/English/2008/22-10-2009.htm

(Traduit par Carole SANDREL pour CAPJPO-EuroPalestine)

CAPJPO-EuroPalestine

http://www.europalestine.com/spip.php?article4455

Esplanade des Mosquées: Israel attaque et perdra

Publié le 25-10-2009


Les dirigeants israéliens viennent de franchir un nouveau pas dans la provocation des Palestiniens et du monde musulman, en s’attaquant aux fidèles sur l’Esplanade des Mosquées, tôt ce matin.

On apprend que dès 6 H du matin, les forces du désordre israélien ont envahi l’esplanade des mosquées, faisant 10 blessés, arrêtant 15 personnes, et bloquant toutes les issues.

Cette stratégie de la tension poursuivie depuis des mois par Israël sur le flanc de la religion, a clairement pour but de provoquer des réactions violentes de la part des Palestiniens, et de créer un conflit qui embrase le monde et lui permette de masquer sa politique de génocide à petit feu, son vol de terres et ses crimes de guerre.

Plus Israël est mis au banc public des criminels, plus le monde se révolte contre ses violations du droits de l’homme et du droit international, plus cet Etat terroriste essaie de jouer la carte du "choc des civilisations", du "clash des religions".

Notre résistance, unie, doit montrer que cette stratégie du choc ne permettra pas aux criminels de s’en sortir par le chaos.

Le boycott d’Israël doit s’amplifier. Tout comme la mobilisation contre le blocus de Gaza.

CAPJPO-EuroPalestine