samedi 10 octobre 2009

Rapport Goldstone: Israël s'en prend de nouveau à la présidence suédoise de l'UE

09/10/2009 "Israël" a dénoncé, ce vendredi, les soi-disant "prises de position systématiquement anti-israéliennes" de Stockholm après que la présidence suédoise de l'UE a jugé "digne de considération" le rapport Goldstone accusant l'armée israélienne de "crimes de guerre" à Gaza.

"Nous appelons la Suède, un pays éclairé et ami d'"Israël", à adopter une position plus objective et plus prudente, d'autant qu'elle assure la présidence de l'Union européenne qui a de grands intérêts dans la région", a déclaré le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon à la radio publique.

Ayalon n'a pas écarté la possibilité de rappeler pour consultations l'ambassadeur d'"Israël" en Suède. Un tel rappel, a-t-il toutefois souligné, aurait "uniquement pour but d'informer le ministère (des Affaires étrangères) à Jérusalem" des récents développements, sans qu'il faille y attacher une signification politique.

Ayalon a de nouveau vivement reproché aux autorités suédoises de ne pas s'être dissociées d'un article d'Aftonbladet, un tabloïde suédois, accusant l'armée israélienne d'avoir couvert un trafic d'organes prélevés sur des cadavres de Palestiniens.
Il a laissé clairement entendre qu'à défaut d'une telle prise de position du gouvernement de Stockholm, le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt ne serait pas le bienvenu en "Israël".

M. Bildt a affirmé jeudi, lors d'une conférence de presse à Stockholm, que "M. Goldstone est une personne digne d'une grande crédibilité et d'une grande intégrité et en conséquence son rapport a du poids".

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=106294&language=fr

Al-Quds menacé : Les Gardiens d’Al-Aqsa veillent sur la mosquée

vendredi 9 octobre 2009 - 06h:54


07/10/2009 Les Palestiniens de Jérusalem al-Quds sont sur le qui vive.

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Depuis qu’ils ont attrapé en flagrant délit un groupe de sionistes qui tentait d’investir l’esplanade des mosquées, ils appréhendent d’autres tentatives qui s’inscrivent dans le cadre d’une volonté sournoise de s’emparer de ce troisième lieu saint de l’Islam.

Surtout que dans un premier temps, les autorités israéliennes ont prétendu que le groupe d’ultra orthodoxes qui s’y étaient aventurés n’étaient que des touristes français. Ce qui s’est avéré être un mensonge.

Depuis samedi dernier, rapporte l’agence de presse iranienne Fars, le palestiniens d’Al-Quds ont formé des groupes de gardiens qui se relaient 24 heures sur 24, pour surveiller la mosquée et la protéger.

" La mosquée d’Al-Aqsa nous revient. Nous pouvons y prier quand bon nous semble", est le message que ces gardiens d’Al-Aqsa semblent vouloir faire parvenir aux sionistes.

Leurs appréhensions son nourries par les dernières déclarations du ministre israélien Sylvain Shalom, lequel a dit que " la bataille de contrôle de Jérusalem et d’Al-Aqsa a commencé".

Selon le mufti de la ville sainte, cheikh Akrama Sabri, les israéliens ont augmenté dernièrement leurs actes de provocations en violant ce lieu sacré.

Alors qu’un responsable palestinien ayant requis l’anonymat a soupçonné les autorités israéliennes de vouloir créer une situation dangereuse à Jérusalem, dans le but de justifier des actions chirurgicales contre les habitants arabes.

Le souvenir de l’ancien Premier ministre israélien Arien Sharon est encore vivant : en l’an 2000, il avait investi l’esplanade, suscitant un mouvement de contestation palestinien, et le déclenchement de la deuxième intifada.

Les provocations israéliennes surviennent sur fond de confiscation de maisons et de terres des Palestiniens, en vue de judaïser la vieille ville.

7 octobre 2009 - Al MAnar - Cet article peut être consulté ici :
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/...

http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7428

Tentative israélienne pour racheter Al Jazeera

vendredi 9 octobre 2009 - 22h:14

Sameh A. Habeeb
The Palestine Telegraph


Un magnat israélien des médias a offert d’acheter le Al-Jazira, la chaîne de télévision par satellite du gouvernement du Qatar.

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Haim Saban, a présenté une offre au gouvernement du Qatar dans le but d’acheter la moitié du réseau satellitaire Al Jazeera, basé à Doha.

Le journal égyptien al-Mesryoon [les Egytiens] a rapporté mercredi que le milliardaire israélien est actuellement engagé dans des négociations avec l’émir du Qatar, Sheikh Hamad bin Khalifa al-Thani, pour l’achat partiel de la châine. Les discussions seraient conduites par un intermédiaire égyptien.

L’information apparait alors que le canal d’informations en langue arabe au Moyen-Orient le plus important et le plus controversé est aux prises à l’heure actuelle avec une terrible crise financière.

Saban avait déjà fait une offre d’achat Al-Jazeera en 2004, mais elle avait été alors rejetée.

Le richissime américano-israélien est censé avoir fait une offre de 5 milliards de dollars pour cette chaîne populaire en langue arabe, pour tenter de mettre la main dessus et faire en sorte qu’elle diffuse un message pro-israélien de façon à influencer l’opinion arabe en faveur du régime belliciste de Tel Aviv.

Al-Jazeera a engendré une révolution dans les médias dans le monde arabe après avoir été fondée en 1996. Le réseau dépend de la générosité financière de l’Etat, estimée à plus de 70 millions de dollars par an, et par conséquent ne diffuse pas d’émissions critiques envers le gouvernement du Qatar.

Al-Jazeera, en revanche, diffuse des programmes très critiques vis à vis des autres gouvernements arabes.

Sebana a construit sa fortune en rachetant les droits pour commercialiser les « Power rangers » japonais en Amérique.

C’est un ardent défenseur d’Israël et de son gouvernement d’extrême droite conduit par Nétanyahou. En outre, cet homme d’affaires juif né égyptien, est bien connu pour sa pratique des pots-de-vin [ou dessous de table].

9 octobre 2009 - The Palestine Telegraph - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.paltelegraph.com/world/m...
Traduction : Info-palestine.net

Des députés européens choqués de l’attitude d’Abbas envers le rapport de Goldstone

[ 09/10/2009 - 00:16 ]
Gaza – CPI

L’ajournement du rapport de Goldstone par l’autorité palestinienne de Ramallah a causé un état de colère chez les députés européens qui étaient bien partis pour discuter de ce rapport qui condamne l’Entité sioniste pour les crimes commis durant la guerre agressive israélienne menée contre Gaza.

Les parlementaires sont en colère, car l’autorité palestinienne d’Abbas a éliminé tous leurs efforts, toutes leurs pressions pratiquées sur leurs gouvernements pour que l’ONU mette en place une commission d’enquête sous la présidence du juge Richard Goldstone.

L’affaire, disent des sources parlementaires européennes, ne concerne pas seulement la cause palestinienne, mais aussi tous les droits de l’homme. Celui qui a causé l’ajournement du vote sur le rapport de Goldstone portera toute la responsabilité de ne pas présenter les criminels de guerre devant les tribunaux internationaux.

Un groupe de ces parlementaires discutent même de la possibilité de boycotter Abbas, en s’interdisant de le rencontrer dans toute réunion internationale, disent les sources.

Pour sa part, la baronne Géni Tong, membre de la chambre des Lords britannique, a exprimé ses regrets de la position de l’autorité palestinienne d’Abbas. C’est un choc pour tous ceux qui soutiennent les droits de l’homme dans le monde. Ce qui reste bizarre, c’est que cet ajournement vienne d’une direction palestinienne.

Wa Qodsah !!! Musulmans : Al Qods vous appelle !

France - 10-10-2009
Rassemblement le samedi 17 octobre 2009 à 15h, Place Bellecour – Lyon 2è
Par Collectif des Musulmans de France
Nous avons été près de 500.000 personnes en France à descendre dans les rues pour dénoncer les massacres de Gaza, il y a 10 mois, et à Lyon eut lieu la plus grosse manifestation pro-palestinienne jamais organisée dans la région.





















Nous avons vu s’exprimer une solidarité et une émotion très forte en faveur du peuple palestinien martyr et contre les criminels sionistes, nous avons même entendu : « Birrouh Biddemm Nifdik Ya Filistine », « Avec notre âme et notre sang nous te vengerons Oh Palestine ».

Aujourd’hui la Palestine et son cœur Al-Qods nous appellent au secours et nous ne sommes pas sûrs que nous soyons prêts à donner notre âme et notre sang, ni à présenter un Omar Ibn Al Khatab ou un Salaheddine Al Ayoubi, mais nous pouvons au moins donner un peu de notre temps et de notre argent pour défendre le peuple frère en voie d’extermination, ainsi que notre première Qiblaet troisième lieu saint musulman.

Après l’occupation et la confiscation de 88% de la Palestine historique, la judaïsation d’Al-Qods et sa déclaration comme capitale éternelle de l’entité sioniste, les forces d’occupation s’en prennent à la Mosquée Al-Aqsa en creusant des tunnels et autres fouilles archéologiques qui la mettent en danger. Tous les travaux de conservation de ce lieu saint par les musulmans sont interdits par l’occupant, qui favorise l’arrivée de colons et autres fanatiques religieux venus creuser à la recherche d’un temple dont nulle trace n’a été découverte.

Ce qui se passe en Palestine occupée nous concerne tous et touche plus particulièrement à l’honneur et à la dignité des musulmans du monde entier, et en premier lieu ceux qui vivent en Occident car ils peuvent changer les choses s’ils le décident ; c’est pourquoi nous vous invitons à rejoindre le Collectif des Musulmans de France et à venir nombreux soutenir nos frères en Palestine etdéfendre l’intégrité d’Al-Qods et de Masjid Al-Aqsa.

Le chef des patriarches orthodoxes grecs à Al-Qods, Atallah Hanna, a affirmé la solidarité des églises chrétiennes et de tous les chrétiens à Al-Qods avec les fidèles palestiniens à Al-Aqsa.

Collectif des Musulmans de France
06 18 79 76 61

Israël impose de nouvelles restrictions sur la liberté religieuse musulmane

Jérusalem - 10-10-2009
Par Khaled Amayreh
Confronté à une position musulmane déterminée à contrer les efforts incessants du gouvernement soutenu par les extrémistes juifs à prendre pied sur la Mosquée Al-Aqsa, le gouvernement israélien a imposé de nouvelles restrictions à l’entrée des Musulmans sur le site du Haram Al-Sharif, considéré comme troisième lieu saint de l’Islam. Des responsables musulmans à Al-Quds (Jérusalem) ont déclaré au Centre Palestinien d’Information que les forces de la police israélienne stationnées aux portes du sanctuaire obligent les fidèles à déposer leurs cartes d’identité. S’ils refusent, l’entrée leur est refusée et ils sont refoulés ou arrêtés.
























La mesure drastique a semble-t-il pour but d’obliger les Musulmans à quitter la Mosquée aussi rapidement que possible, et qu’ils ne s’installent pas sur le site pour repousser les intrus juifs qui cherchent à obtenir « le droit de prière » dans le lieu saint islamique.

Des groupes juifs ont ouvertement appelé à la destruction des lieux saints islamiques de Jérusalem pour construire un temple juif, ce qui, selon certains cercles théologiques juifs, accélèrerait l’avènement d’un messie juif, ou rédempteur, qui dirigerait le monde depuis Jérusalem.

Auparavant, les autorités israéliennes d’occupation avaient décidé d’interdire l’accès à la Mosquée Al-Aqsa aux Musulmans de moins de 50 ans. Les plus jeunes, dont les détenteurs de la citoyenneté israélienne, n’étaient pas admis dans le voisinage du Haram Al-Sharif (le Noble Sanctuaire).

Une centaine de Musulmans ont été arrêtés pour « désobéissance aux ordres de la police » et « trouble à l’ordre public ».

Sheikh Ra’ed Salah, chef du mouvement islamique de l’autre côté de la Ligne Verte (Israël) et son adjoint Sheikh Kamal Al-Khatib, ont été assignés à résidence et interdits d’entrer à Al-Quds pendant un mois.

La mesure draconienne coïncide avec les dernières menaces de quelques responsables juifs d’interdire le mouvement islamique et de retirer à ses dirigeants leur citoyenneté.

Un bon moral

Entre temps, les centaines de Musulmans qui maintiennent depuis deux semaines une présence ininterrompue dans la Mosquée Al-Aqsa, ressentent un certain sentiment de victoire, puisqu’ils ont réussi à contrarier l’entrée des intrus juifs sur l’esplanade Al-Aqsa, et également à mettre en lumière les desseins juifs hostiles contre le lieu saint islamique.

« Il est incontestable que notre moral est très bon, et la raison est simple. Notre cause est juste et notre lutte est motivée par un sens profond de la justice. C’est une question de foi profonde. C’est la raison pour laquelle notre peuple reste déterminé dans sa conviction inébranlable que ce que nous faisons est juste, » dit Sheikh Ikrema Sabri.

Sabri confirme que de plus en plus de Musulmans dans le monte entier sont maintenant conscients des dangers qui hantent les lieux saints islamiques à Jérusalem, à cause des complots juifs.

« Notre but était, depuis le tout début, d’attirer l’attention du monde musulman, les gouvernements comme les populations, sur ce qui se passe ici. Et je pense que nous avons atteint cet objectif. Je ne dis pas que la bataille est terminée, elle ne le sera qu’avec la fin de l’occupation. Mais nous avons au moins envoyé un message à Israël et au monde que toute attaque contre ce sanctuaire déclenchera un énorme incendie. »

C’est un message que les responsables religieux et du Wakf (donations) musulmans ne sont pas les seuls à essayer de faire passer.

Les leaders de la communauté arabe en Israël, forte de 1,5 million de personnes, essaient aussi, plutôt énergiquement, d’envoyer le même message « à tous ceux qui sont concernés ».

Mercredi dernier, une importante délégation du « comité de suivi » représentant les chefs de conseils locaux, les membres arabes de la Knesset et des responsables civils, s’est rendue sur l’Esplanade des Mosquées.

Pendant leur visite de solidarité, les dirigeants de la communauté arabe de l’autre côté de la Ligne Verte ont juré de « sacrifier le sang et le sol pour la Mosquée Aqsa. »

Ils ont également décidé de former une « première ligne de défense » contre les intrigues sionistes-juives ourdies pour démolir les lieux saints islamiques et construire un temple juif à l’intérieur de l’esplanade.

« C’est notre destin d’être les plus proches défenseurs de la première Qibla de l’Islam (la direction vers laquelle se tournent les Musulmans pendant les prières). Nous ferons ce que nous avons à faire, avec la plus grande sérénité, la plus grande conviction et la plus grande détermination, » a dit Muhammed Zeidan, éminent dirigeant politique et communautaire.

Une lutte continue

La lutte pour protéger le troisième lieu saint de l’Islam des tentatives israéliennes récurrentes de s’en emparer, probablement en découpant le lieu saint, va vraisemblablement continuer et s’amplifier.

C’est l’analyse de presque tous les Musulmans de Jérusalem et de Palestine occupée, qu’ils soient de simples citoyens, des intellectuels ou des dirigeants.

Ibrahim Abu Ghush est le secrétaire personnel de Sheikh Muhammad Hussein, une des personnalités religieuses au rang le plus élevé du Conseil suprême musulman, l’organe qui supervise la Mosquée Al-Aqsa.

Il a déclaré au Centre Palestinien d’Information que les responsables ne se faisaient aucune illusion sur le fait qu’Israël prenne des mesures empêchant les juifs extrémistes de provoquer les Musulmans en donnant l’assaut à l’esplanade Aqsa pour y pratiquer les rites talmudiques juifs.

« Nous devons être constamment sur le qui-vive. Nous devons maintenir une présence constante et importante. Nous devons leur montrer que peu importe ce qu’ils font pour nous faire peur, nous resterons déterminés à défendre et à protéger cet endroit, même au prix de nos vies. Notre volonté de défendre notre mosquée est inflexible. »

Abu Gush a qualifié de « stupides et ridicules » les déclarations israéliennes disant que « les Musulmans font des histoires pour rien, et que la police israélienne est là pour le maintien de la paix et de la sécurité. »

« Ce sont bien sûr des mensonges minables et les Israéliens sont très fort pour ce qui est de mentir. »

« Comment peuvent-ils prétendre que c’est nous qui créons des troubles alors qu’ils autorisent tous ces fanatiques à profaner le lieu saint ? Ce ne sont pas de simples touristes ou visiteurs. Un touriste qui visite un lieu saint, ou un lieu historique, ne demande pas sa destruction, comme le font ces malades. Au fond, ce sont vraiment des terroristes. Ils n’attendent que l’occasion pour mener à bien leurs desseins infâmes. »

Sheikh Sabri et d’autres responsables musulmans à Jérusalem et en Palestine occupée ont applaudi l’appel de Sheikh Yousuf Al-Qaradawi, l’éminent savant musulman basé au Qatar, dans lequel il déclarait le vendredi 9 octobre « jour de colère » pour protester contre les complots israéliens contre la Mosquée Aqsa.

« Nous sommes confiants que l’appel du vénérable savant sera repris dans tout le monde musulman. Nous espérons aussi que les Etats musulmans lanceront une campagne politique et diplomatique pour obliger le régime israélien à mettre fin aux provocations juives contre la Mosquée Aqsa, » a dit Sabri.

Le gouvernement jordanien a prévenu Israël cette semaine que toucher au «statu quo » du Haram Al-Sharif à Jérusalem aurait de graves conséquences.

Quelques officiels égyptiens et de la Ligue arabe ont fait des déclarations similaires. Cependant, Israël semble hautement perturbé par ces déclarations largement inoffensives, ce qui suggère que la situation à Jérusalem va vraisemblablement se détériorer encore davantage, en particulier si les autorités d’occupation continuent d’encourager les extrémistes juifs à mettre un pied sur le lieu le plus controversé au monde.

Le 8 octobre, le quotidien israélien Ha’aretz rapportait qu’un rabbin influent a dit à Shimon Peres que les Juifs ne devaient pas faire de pèlerinage au « Mont du Temple » pour ne pas provoquer un scandale mondial.

L’article cite le rabbin Yosef Shlomo Elyashiv disant que les Juifs ont l’interdiction de gravir le Mont du Temple : « Selon la Halacha (la loi religieuse talmudique), il est interdit de gravir le Mont du Temple. Je l’ai déjà dit par le passé, et je le répète encore une fois, les Juifs ont l’interdiction de monter à ce site. »

Vidéo de la répression sioniste, dans les rues d'Al-Qods occupée

Jérusalem - 10-10-2009
Par ISM-France
3'29 de brutalité et de violence de l'armée d'occupation contre les Palestiniens, hier après-midi vendredi 9 octobre.

A ce lien sur le Jerusalem Post,

cliquez sur : "Compelling footage from Friday’s riot in East Jerusalem" et patienter quelques secondes.






Attention : le Temple de Salomon se dessine à l’horizon !

09-10-2009
Par Abdel-Bari Atwan
Des milliers de Palestiniens sur leurs gardes vont converger, aujourd’hui, depuis les divers territoires occupés, vers Jérusalem pour aller y défendre la Mosquée Al-Aqçâ et pour apporter du renfort à ceux qui s’y sont enfermés pour la garder et briser l’encerclement des forces israéliennes qui se poursuit depuis plusieurs jours. Les Palestiniens qui accomplissent cette mission morale et religieuse en défiant l’arrogance de l’occupation israélienne et son appareil répressif écrasant le font au nom d’un milliard et demi de musulmans présents sur tous les continents.

Ils n’ont ni missiles, ni tanks, ni avions. Ils n’ont même pas de fusils et ils savent parfaitement qu’ils mènent un combat inégal contre un ennemi armé jusqu’aux dents et équipé des armes les plus sophistiquées. Pourtant, ils n’hésitent pas une seconde à aller affronter l’ennemi avec leurs poitrails dénudés – dénudés de tout, sauf de leur foi, de leur détermination irréfragable à faire face à la nécessité de défendre leurs lieux saints et à mourir en martyrs, si nécessaire, afin de les protéger et d’en consacrer l’arabité et l’islamité.

Ceux qui montent ainsi la garde, dans les territoires occupés, font leur devoir ; ils se montrent à la hauteur de leur conscience et de leurs cœurs emplis de foi, et ils ont une connaissance en profondeur des projets israéliens de judaïsation de leur ville, de destruction de leur chère mosquée Al-Aqçâ et de construction du prétendu « temple » sur les ruines de celle-ci.

Au début de ce siècle, et après l’effondrement des négociations de Camp David, M. Ismail Cem, ministre turc des Affaires étrangères de l’époque, arriva à l’aéroport de Gaza, et demanda à rencontrer rapidement feu le président palestinien Yasser Arafat. Il se disait porteur d’une missive de la plus grande importance, qui n’aurait su attendre…

Le président palestinien réserva à cet hôte turc le meilleur accueil ; il connaissait l’importance de la Turquie, en raison de son histoire et de sa position stratégique, et aussi en tant que pays musulman, héritier du Califat, dont le peuple nourrit en lui-même une grande colère contre le complot sioniste. Les Turcs d’aujourd’hui sont les petits-enfants du Sultan Abdül Hamid, qui avait chassé la délégation du mouvement sioniste d’une réunion importante dans son palais, après que celle-ci eût tenté de le soudoyer, ainsi que ses ministres, afin qu’ils acceptassent la création d’un Etat juif en Palestine.

L’hôte turc demanda à rencontrer le président palestinien à huis-clos, en la présence de son seul interprète. Arafat accepta immédiatement, et il demanda à un de ses ministres (Fatih Abû Madyân, ministre de la Justice), d’être cet interprète, bien que son anglais ne fût guère meilleur que celui – déplorable – de son patron, car il voulait que l’Histoire eût un témoin.

M. Cem dit au président Arafat qu’il lui apportait une proposition de création de l’Etat palestinien indépendant, accompagnée d’aides financières très généreuses et d’une reconnaissance internationale complète, tant celle des Etats-Unis que celle des autres grandes puissances, de la solution de tous les problèmes en suspens, dont ceux des réfugiés, de Jérusalem et des colonies, à la condition qu’Arafat acceptât qu’une petite synagogue fût édifiée dans la cour de la mosquée Al-Aqçâ, quelle qu’en soit la nationalité, quel que soit le drapeau qui y soit levé, l’important étant que cette synagogue soit construite et qu’elle soit dénommé « Temple de Salomon »…

Le président palestinien disparu, célèbre pour son esprit de répartie et sa vision pénétrante en ce qui concerne cette question, surprit son visiteur turc par un large sourire et son accord total avec cette proposition, et le ministre turc fut soulagé.

Il s’élança vers le président Arafat pour l’embrasser, mais celui-ci lui dit alors que son accord était, néanmoins, suspendu au consentement du peuple turc : si celui-ci acceptait la proposition, celle-ci serait immédiatement mise en application… Sinon…

Retournez donc en Turquie, auprès de son le peuple, dit-il en s’adressant au ministre, consultez-le sur cette question, après quoi, j’appliquerai sa décision sur-le-champ !...

Les paroles du président Arafat firent sur le ministre turc l’effet de la foudre. Il pâlit, puis il se dirigea vers la sortie, suppliant le président Arafat d’oublier tout ce qui avait été dit à ce propos et de ne plus jamais évoquer cette proposition. Après quoi, il se fit amener à l’aéroport, reprit son avion et rentra à Ankara.

Benjamin Netanyahu et son gouvernement d’extrême-droite veulent construire cette synagogue, sur les décombres de la mosquée Al-Aqçâ, dont ils déstabilisent les fondations en faisant creuser des tunnels dans son sous-sol. De temps à autre, ils envoient des juifs extrémistes en envahir la cour, dans les espoir que les Palestiniens finissent par voir, dans ces incursions, quelque chose d’ordinaire, d’habituel – quelque chose qu’il finiraient par accepter comme un fait accompli, exactement de la manière dont ils ont imposé la banalisation des colonies, les négociations vides de sens et la paix économique.

L’agenda de Netanyahu est extrêmement clair :

a) l’expansion et la colonisation de peuplement, qu’il a réussi à imposer tant à l’Amérique qu’à l’Autorité Autonome Palestinienne, qui a accepté de reprendre les négociations avec lui ;

b) l’imposition de la reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat juif, ce en quoi il a réalisé une percée magistrale en réussissant à amener le président Barack Obama à l’admettre, comme l’a montré son discours devant l’Assemblée Générale de l’Onu ;

c) la judaïsation de Jérusalem et l’édification du prétendu temple. Il a d’ores et déjà réalisé le premier volet en étouffant la ville de Jérusalem par des blocs de colonies et en détruisant les maisons des Palestiniens, faisant des juifs une majorité absolue de sa population. Et le voici qui s’atèle à la réalisation de la deuxième phase, à savoir la construction de sa satanée synagogue et la destruction de la mosquée Al-Aqçâ.

Il faut que, dès aujourd’hui, se mette en branle une intense action arabe et musulmane pour venir en renfort aux veilleurs qui s’opposent à ce projet insidieux, et les peuples arabes doivent envoyer un clair message de soutien au monde entier, qui reflète sa mobilisation en vue de défendre ses lieux saints. Sinon, nous devons nous attendre à subir la perte de la première des deux Qiblas et du troisième des Lieux saints, exactement de la même façon dont nous avons perdu la Palestine, la mosquée d’Abraham à Hébron et nos deux dignités, l’arabe et l’islamique.

Nous disons aux peuples du monde que nous en avons assez de ces régimes corrompus dont il est désormais avéré que la plupart d’entre eux ne sont pas autre chose que des agents à la solde d’Israël ; nous en avons assez de leur soumission totale aux diktats israéliens et américains, ainsi que de l’absence de toute dignité et de toute énergie chez la plupart de leurs responsables, du haut en bas de la pyramide des responsabilités. Eux, ils ne veulent à aucun prix connaître le sort de feu le président Arafat ; ils n’aspirent pas au martyre, comme lui, il y aspirait, et comme y aspiraient aussi sept mille Palestiniens morts en martyrs depuis l’éclatement de la première Intifada.

Le complot du silence auquel participent ces responsables arabes est non moins criminel, pour Jérusalem occupé, que ce que font les juifs extrémistes et l’armée israélienne, qui les soutient, en agressant les fidèles palestiniens musulmans et en envahissant l’esplanade des mosquées.

Si nous ignorions la triste et honteuse réalité du monde politique arabe actuel, nous dirions que le spectacle de la profanation de la mosquée Al-Aqçâ mérite de la part des autorités égyptiennes davantage que la « publication de directives à l’intention des Affaires étrangères et des instances concernées, les incitant à intervenir sans délai afin d’apaiser la situation à la mosquée al-Aqçâ, comme nous l’ont annoncé, hier, les journaux égyptiens.

Nous nous attendions à entendre et à voir une position forte provenir du sommet syro-saoudien qui a achevé ses travaux hier, un sommet que le ministre saoudien de l’Information a qualifié d’historique. Mais il semble que le Serviteur des Deux Nobles Mosquées soit trop occupé à former le futur gouvernement libanais pour pouvoir perdre son temps avec Jérusalem occupée…

Il n’est jusqu’au souverain jordanien, pourtant gardien officiel du Dôme du Rocher, dont le père s’était chargé de restaurer la célèbre coupole dorée à ses propres frais, dont la réaction ne se soit limitée à demander à son ministre des Affaires étrangères de convoqué le chargé d’affaires israélien à Amman afin de lui remettre une « ferme protestation officielle ».

Quant au président du Comité Al-Quds, le souverain marocain Muhammad VI, nous ne l’avons pas entendu, jusqu’à présent.

Nous ne demandons pas une intervention militaire, car c’est là un honneur que nous ne risquons plus de nous payer, mais nous réclamons des mesures pratiques, telles que la fermeture des ambassades israéliennes (dans les capitales des pays arabes et des pays musulmans) et une intervention énergique auprès de l’allié américain, dont nous avons fait toutes les guerres, en Afghanistan et en Irak.

Serait-ce là en faire trop, pour Jérusalem, pour sa mosquée Al-Aqçâ et pour sa Coupole du Rocher ?

Force nous est bien de reconnaître, à notre corps défendant et la mort dans l’âme, que la synagogue dont il est question sera sans doute construite bientôt, plus tôt que nous ne pouvons l’imaginer, dans la cour de la mosquée Al-Aqçâ ou sur ses décombres, dès lors que perdurerait cette situation arabe qui nous fait honte.

Une présence militaire israélienne massive provoque des affrontements à Jérusalem

Jérusalem - 09-10-2009
Par Maan News
Un Palestinien et quatre officiers de police israéliens ont été blessés, et des dizaines de Palestiniens ont été détenus lors de confrontations provoquées par une lourde présence militaire israélienne et des restrictions d’accès aux Palestiniens qui veulent se rendre à la Vieille Ville de Jérusalem et à la Mosquée Al-Aqsa.

Le blessé porte à 42 le nombre de Palestiniens blessés par les forces israéliennes au cours de la semaine passée, selon le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires de l’ONU (Ocha), dont 18 lors d’affrontements à Jérusalem, et parmi eux deux enfants.

Le Ministre de la Sécurité intérieure israélienne Yitzhak Aharonovitch a accepté les recommandations de la police israélienne d’amplifier les restrictions sur les Palestiniens entrant dans la Vieille Ville de Jérusalem vendredi, et a déployé des centaines de policiers supplémentaires autour de la ville.

Des ambulances ont aussi été positionnées, portant l’alerte israélienne dans la ville à ce qui semble être le niveau maximum.

Avec les clashs au checkpoint de Qalandiya jeudi, provoqués par une présence militaire israélienne accrue dans le secteur, un contrôle israélien renforcé de la zone augmentera vraisemblablement encore les tensions.

Avec plus d’une centaine de Palestiniens bloqués à l’intérieur de la Mosquée Al-Aqsa, dans la Vieille Ville, et les leaders religieux exhortant les Palestiniens à rester dans la ville pour protéger les lieux saints contre les manœuvres israéliennes pour s’emparer des quartiers d’importance historique et religieuse, en particulier la Mosquée Al-Aqsa, la tension augmente.

Les forces nationales et islamiques ont également appelé à faire de ce vendredi un Jour de Colère, pour protester contre la multiplication des violations israéliennes des droits palestiniens à la circulation et à l’accès à la Vieille Ville.
Source : Maan News

Rapport Goldstone sur Gaza : tentative de mise en oeuvre de ses recommandations

ONU - 09-10-2009
Par Al Manar
La représentation de Palestine à Genève "a commencé des consultations pour la convocation le plus vite possible d'une session extraordinaire du Conseil des droits de l'Homme pour traiter la grave situation à Jérusalem, l'adoption du rapport Goldstone et la mise en oeuvre des recommandations du rapport", c'est ce qu'a déclaré le représentant permanent palestinien Ibrahim Khraishi.

"Le secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, actuellement à Genève, endosse cette démarche", a ajouté M. Khraishi.

Le représentant palestinien s'est déclaré convaincu de pouvoir rassembler le soutien de 16 des 47 Etats membres du Conseil des droits de l'Homme, nécessaire pour la convocation d'une session extraordinaire.

De son coté, le ministre palestinien de l'Economie, Bassem Khouri, démissionnaire, a déploré jeudi à Paris "la grande erreur" commise, par l'Autorité palestinienne qui a accepté "sous pression" le report de l'examen par l'ONU du rapport Goldstone.

M. Khouri a présenté sa démission le 3 octobre après avoir affirmé que la délégation palestinienne au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU avait manqué de fermeté en acceptant le report de la discussion à l'ONU du rapport Goldstone sur la guerre contre Gaza.

A Ramallah, siège de l'Autorité, des centaines de Palestiniens ont également dénoncé lundi le soutien de leur direction à ce report, tandis que d'autres à Jérusalem al-Quds occupée parlaient de "coup de poignard dans le dos et le coeur de tous les martyrs" palestiniens.

Embarassé par ces critiques, le président palestinien Mahmoud Abbas, qui avait demandé ce report, a aussitôt changé d'avis.

Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Riyad al-Malki a appelé jeudi à un soutien le plus large aux recommandations du rapport de l'ONU, lors d'un débat au Conseil de sécurité la semaine prochaine.

M. Malki a indiqué qu'il présenterait personnellement au Conseil le point de vue palestinien sur les recommandations du rapport Goldstone, lors du débat de mercredi. "Ce sera un débat ouvert mais évidemment, l'accent sera mis sur le rapport Goldstone", a-t-il affirmé.

Une commission dirigée par le Sud-Africain Richard Goldstone avait été chargée d'une enquête par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, qui siège à Genève. Son rapport accuse "Israël" de "crimes de guerre" et de "possibles crimes contre l'humanité", au cours de son offensive contre la bande de Gaza en décembre-janvier derniers.

Le document recommande également de demander au Conseil de sécurité de l'ONU de saisir le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), si aucun progrès n'est réalisé d'ici six mois dans les enquêtes sur ces crimes.

Mercredi, un Conseil de sécurité divisé avait décidé, lors de consultations à huis clos, d'avancer du 20 au 14 octobre la date de son débat public mensuel sur la situation au Proche-Orient.

Cette décision permettra à tous les Etats membres de l'ONU qui le souhaiteront de s'exprimer sur le rapport Goldstone, sans en faire le thème spécifique de la réunion.

Les pays occidentaux membres du Conseil, notamment les Etats-Unis, s'étaient opposés à la tenue d'un débat spécifique sur le rapport Goldstone, qu'ils considèrent comme "défectueux" et "déséquilibré".

Ils estiment également que le rapport doit d'abord être examiné par le Conseil des droits de l'Homme, avant d'être éventuellement débattu dans d'autres enceintes. Or cette instance a décidé la semaine dernière de reporter à sa session de mars 2010 le vote d'une résolution sur le rapport.
Source : Al Manar

Utiliser la peur pour vendre la politique israélienne

Israel - 09-10-2009
Des visites militaires proposées aux touristes occidentaux
Par Amanda Mueller
Pendant huit jours fin octobre, les touristes occidentaux peuvent participer à une tournée intitulée “Mission Ultime”, proposée par le groupe israélien de droite Shurat HaDin (centre juridique d’Israël). Pour 2.795 US$ (1.895€), plus le billet d’avion et un don d’au moins 500$ (340€) au groupe qui se vend lui-même comme une association pour les droits de l’homme, les participants passent huit jours à visiter les bases militaires israéliennes, à écouter des conférences données par des responsables militaires, à observer les checkpoints, à se déplacer dans les zones frontalières libanaises et de Gaza, à rencontrer des anciens agents secrets du Mossad, à assister à des tribunaux militaires, à inspecter le mur et à rencontrer des politiciens israéliens en poste.




















Scène quotidienne en Palestine occupée que les touristes de la Mission Ultime ne verront certainement pas...


Une partie du projet, qui vise à générer un soutien occidental aux Israéliens, comprend des conférences et des visites sur ce qui est perçu comme les questions actuelles les plus pertinentes : le mur, les checkpoints et les tribunaux militaires. On donne aux touristes un aperçu d’un checkpoint et on les invite à voir les forces militaires à l’œuvre. Ils vont ensuite voir un côté du mur à Qalqilia, un district qui est encerclé et complètement coupé de ses terres.

Visant à vendre aux touristes la notion que les checkpoints et le mur ont réussi à garantir la sécurité israélienne, le groupe assiste également à un procès dans un tribunal militaire présenté comme « observer un procès de sécurité d’un terroriste du Hamas ». Alors que la famille et les amis palestiniens sont interdits d’entrer dans le tribunal, l’accès est accordé aux touristes, avec un exposé sur la procédure par l’un des juges militaires.

La visite a lieu à Ofer, la prison construite sur les terres de Ramallah, où, si la famille et les amis palestiniens peuvent assister à la première comparution, seules deux personnes par prisonniers politiques sont autorisées à entrer, laissant beaucoup d’autres attendant, à l’extérieur des grilles de la base militaire, d’avoir des nouvelles de leurs proches.

Les seules conversations que les participants à cette tournée ont avec les Palestiniens sont pendant des exposés avec ceux présumés collaborer avec l’armée israélienne.

Les sujets de pratiques juridiques discriminatoires, violations des droits de l’homme, harcèlements aux checkpoints, raids nocturnes, destruction des biens et démolition des maisons au bulldozer ne sont pas mentionnés. Bien que Shurat HaDin affirme n’avoir aucune affiliation avec des groupes politiques ou gouvernementaux, il est clair que le gouvernement israélien soutient et approuve ces tournées en permettant aux Occidentaux ce type d’accès.

Une ancienne participante à la tournée Mission Ultime, Melissa Reed, a commenté : « A travers les conférences auxquelles nous avons participé, la tournée a essayé de créer une victimisation d’Israël, tout en ventant ses efforts militaires. J’ai été déçue de voir combien la tournée était partiale, n’offrant pas à un seul Palestinien l’opportunité de parler du conflit. C’est sans aucun doute un programme de propagande. »

Reed est officier de la force opérationnelle anti-terroriste des Etats-Unis. Elle a participé à la tournée à la demande de son employeur. Ayant reçu un itinéraire partiel avant son départ, elle s’attendait à une visite tout-à-fait différente.

« Il est clair que cette tournée est créée pour susciter un soutien pour l’armée israélienne et qu’il cible les Américains, et en particulier les Juifs américains. Faisant partie d’une force opérationnelle anti-terroriste, le ‘choc et effroi’ qu’Israël présente dans cette visite n’a pas eu sur moi les mêmes résultats qu’il a eu sur la moyenne de la quarantaine d’Américains, non exposés à des opérations militaires et politiques, » dit Reed.

Dès son retour chez elle, elle a commencé à recevoir des mails pro-sionistes.

La première tournée de Shurat HaDin a été organisée en 2003, en réponse à un effondrement du tourisme israélien. Il y a eu 74 participants. En recevant le don minimum obligatoire de 500US$ par participant, le groupe a gagné au moins 37.000€ en une seule tournée. En 2006, il y a eu 11 tournées, avec une moyenne de 50 participants chacune. Nous n’avons pas pu avoir communication du nombre de tournées organisées depuis 2003, ni du montant réuni par ses visites.

Le centre est situé à Tel-Aviv, et a été créé par Nitsana Darshan-Leitner. Affirmant avoir pris pour modèle l’ONG américaine ‘Southern Poverty Law Center’, Shuar HaDin se centre sur la défense des litiges des soldats et officiers israéliens, ainsi que sur les actions en justice pour mettre en faillite les soi-disant « organisations terroristes ». Sur leur site web, ils se vantent d’être responsables d’une baisse de 60% des « activités terroristes » à Gaza.

Bien qu’ils prétendent n’avoir aucune affiliation gouvernementale ou religieuse, les déclarations faites dans la presse par Darshan-Leitner et l’itinéraire de la Mission Ultime suggèrent de solides liens militaires, gouvernementaux et religieux. C’est Darshan-Leitner, et Shurat HaDin, qui a demandé l’annulation de l’accréditation du journaliste français Charles Enderlin sur l’affaire Al-Duraen 2000, portant l’affaire devant les tribunaux en 2008, et la perdant.

Shurat HaDin organise de multiples Missions ultimes chaque année, réunissant d’énormes sommes d’argent pour leur organisme en utilisant la peur pour vendre la politique israélienne discriminatoire à des touristes sans méfiance.


Note ISM :
Sur le site de Shurat HaDin, on peut voir la présentation de la prochaine Mission Ultime, du 2 au 26 novembre 2009.
Source : PNN

Marches massives en Iran et au Liban protestant contre les agressions israéliennes à al-Qods occupée

09 Oct 2009

Téhéran / La capitale iranienne, Téhéran, a assisté aujourd'hui à une imposante marche condamnant les agressions israéliennes contre al-Qods occupée et contre la mosquée al-Aqsa.

Les manifestants ont proclamé leur appui au peuple palestinien et dénoncé les pratiques racistes de l'occupant israélien.

Ils ont également appelé à la levée du blocus qu'Israël impose toujours à la bande de Gaza.

Parallèlement, les camps palestiniens à Tyr, au Liban ont, eux aussi, connu après la prière de vendredi des marches appuyant le peuple palestinien et dénonçant la décision de report de l'examen du rapport de Goldstone.

A cette marche ont participé des représentants des Partis, des forces nationales libanaises et des factions palestiniennes.

Les allocutions prononcées à ces marches ont affirmé que la cause palestinienne resterait la cause principale des deux nations arabe et islamique et appelé celles-ci à assumer leurs responsabilités à l'égard de la mosquée al-Aqsa.

On sait que l'occupation israélienne a renforcé aujourd'hui le blocus qu'elle impose à la mosquée al-Aqsa en augmentant le nombre de ses soldats à al-Qods occupée et en déployant des milliers de ses forces dans les quartiers de la ville sainte.

"Les forces d'occupation israélienne ont arrêté M. Khaled Nasser, chargé d'acheminer les bus qui transportaient les fidèles palestiniens à la mosquée al-Aqsa dans l'opération Chadd el-Rihal (levage de l'ancre), à laquelle a appelé le mouvement islamique dans les territoires occupés en 1948", a rapporté le correspondant de la chaîne satellitaire al-Jazira.

Le Hamas a, quant à lui, appelé à faire de ce vendredi un jour de colère en solidarité avec al-Qods et al-Aqsa qui encourent un processus de judaïsation et de division mené par l'occupant israélien, appel qui avait eu son écho à Damas (une manifestation imposante au camp al-Yarmouk), au Liban et en Iran.

Rappelons que la tension, intensifiée depuis deux semaines, était due à l'invasion par des ultras juifs de la mosquée al-Aqsa en connivence avec les forces d'occupation israélienne.

A.A. / Gh.H.

http://www.sana.sy/fra/55/2009/10/09/248820.htm

L’Iran fera « exploser le cœur » d’Israël en cas d’attaque

10/10/2009
L'Iran fera « exploser le cœur » d'Israël si l'État hébreu ou les États-Unis attaquent la République islamique, a averti hier un religieux proche du guide suprême iranien Ali Khamenei, Mojtaba Zolnour, selon l'agence officielle IRNA.

Les responsables iraniens ont plusieurs fois affirmé que l'Iran riposterait avec vigueur en cas d'attaque israélienne ou américaine. Fin septembre, le chef de l'état-major, le général Hassan Firouzabadi, avait balayé la menace israélienne en qualifiant l'État hébreu de « tigre de papier ».

Un Nobel lourd d’attentes

10/10/2009
« Pour être honnête, je n’ai pas l’impression que je mérite de me retrouver en compagnie de tant de personnalités qui ont transformé leur époque et qui ont été distinguées par ce prix », a dit Barack Obama en réaction à la décision du comité Nobel.       Jason Reed/Reuters
« Pour être honnête, je n’ai pas l’impression que je mérite de me retrouver en compagnie de tant de personnalités qui ont transformé leur époque et qui ont été distinguées par ce prix », a dit Barack Obama en réaction à la décision du comité Nobel. Jason Reed/Reuters
Le président américain dit avoir réagi à la nouvelle « avec surprise et une profonde humilité ».
Moins de neuf mois après son investiture, le président américain Barack Obama s'est vu décerner hier un prix Nobel de la paix en forme d'invitation à agir qui, outre la surprise, a suscité louanges et scepticisme. « Le comité Nobel norvégien a décidé que le prix Nobel de la paix 2009 serait remis au président Barack Obama pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie internationale et de la coopération entre les peuples », a déclaré le comité norvégien, évoquant ses appels en faveur de la dénucléarisation et sa main tendue au monde musulman.
Livrant sa première réaction dans la roseraie de la Maison-Blanche, l'homme le plus puissant de la planète a dit avoir reçu cet honneur avec « surprise et une profonde humilité ». « Ce n'est pas comme cela que je m'attendais à me réveiller ce matin », a déclaré M. Obama. Il a également confié ne pas avoir l'impression de mériter le Nobel par rapport aux lauréats antérieurs, mais qu'il l'accepterait « comme un appel à l'action ». « Je ne considère pas (ce prix) comme une reconnaissance de ce que j'ai accompli, mais plutôt comme une affirmation du leadership américain au profit des aspirations nourries par les gens de toutes les nations », a-t-il ajouté.

Un choix controversé
Le comité Nobel dit avoir attaché « une importance particulière » à la position de M. Obama en matière de dénucléarisation militaire. Le mois dernier à l'ONU, il a appelé à ne jamais cesser les efforts « avant de voir le jour où les armes nucléaires auront été éliminées de la surface de la Terre ». Rompant avec la politique de son prédécesseur George W. Bush, M. Obama, 48 ans, a également tenté de jeter des ponts entre son pays et le monde musulman après des années de tensions liées aux attentats du 11 septembre et à la « guerre contre le terrorisme ». Également à son crédit, M. Obama a entrepris de fermer la très controversée prison de Guantanamo, même si la date limite de janvier 2010 ne semble pas devoir être tenue.
L'attribution du prix Nobel de la paix au président américain est un choix controversé qui encourage des intentions plus qu'elle ne récompense des résultats, et risque de se retourner contre lui, estimaient d'ailleurs des analystes. « Le fait que cela arrive aussi tôt dans sa présidence, avant qu'aucune des choses qu'il a dit vouloir mettre en œuvre au plan international n'ait été accomplie, va causer une certaine controverse », résume Dana Allin, spécialiste de la politique étrangère américaine à l'Institut international d'études stratégiques (IISS) de Londres. Le choix d'un chef d'État entré en fonctions seulement le 20 janvier et à qui ne peut encore être attribuée aucune réelle percée est « inhabituel », concède le professeur Paul Rogers, consultant auprès du Oxford Research Group à Londres. « En même temps, le prix Nobel de la paix est très souvent décerné pour ce que vous pourriez appeler un processus, des choses en cours, plutôt que pour des réussites définitives », tempère M. Rogers, citant la désignation en 1993 de Nelson Mandela et Frederik De Klerk, après l'abolition de l'apartheid en Afrique du Sud mais avant les premières élections multiraciales. Cette récompense est « vraiment vue comme un encouragement aux changements que, selon le comité Nobel, Obama a amenés dans les relations internationales, même aussi tôt dans sa présidence », estime-t-il.

La presse US critique
Le rédacteur en chef adjoint du Wall Street Journal, Iain Martin, est beaucoup plus mordant. « C'est vraiment bizarre. Le président Barack Obama a remporté le prix Nobel de la paix. Le pourquoi n'est pas très clair. Pour avoir fait la paix, en quelque sorte, avec Hillary Clinton ? » « C'est tellement postmoderne : un dirigeant peut maintenant remporter le prix (Nobel) de la paix pour avoir dit qu'il espère amener la paix à un moment donné dans l'avenir. Il n'a pas à le faire en vrai, il doit juste y aspirer. C'est brillant », s'indigne-t-il.
« Alors que M. Obama a généré un élan de bonnes intentions partout dans le monde - ses homologues étrangers sont toujours impatients de le rencontrer et les sondages montrent qu'il est extrêmement populaire à l'étranger -, nombre de ses efforts politiques n'ont pas encore porté leurs fruits », estime de son côté le New York Times, citant notamment le cas de la Corée du Nord qui l'« a défié par des essais de missiles ».
Pour Dana Allin, si controverse il y a, elle « est à mettre sur le compte du comité Nobel, pas d'Obama ». « Je peux imaginer que la Maison-Blanche puisse être inquiète », avance-t-il. « Il y a certainement un risque que cela se retourne contre lui », approuve Paul Rogers. « Je m'attends à une très forte opposition à cette décision dans les cercles républicains aux États-Unis. Probablement moins dans les autres capitales occidentales, mais il va y avoir quelques haussements de sourcils. » M. Rogers note cependant que l'attribution du Nobel de la paix a déjà causé des controverses dans le passé, comme, selon lui, en 1973 avec Henry Kissinger et Lê Duc Tho, ou en 1994 avec Yasser Arafat, Shimon Peres, et Yitzhak Rabin.
La Maison-Blanche a par ailleurs annoncé que M. Obama ira recevoir en personne le prix Nobel de la paix, qui doit être remis le 10 décembre à Oslo.

Le président américain pressé de redoubler d’efforts en faveur de la paix dans le monde

10/10/2009
Les républicains critiquent le choix du Comité Nobel ; l'Iran espère que la récompense inciterait Obama « à emprunter la voie qui apportera la justice ».
Les félicitations ont afflué après l'attribution inattendue du prix Nobel de la paix au président américain Barack Obama, mais les encouragements à redoubler d'efforts pour la paix dans le monde ont été tout aussi nombreux, prenant parfois des allures de mises en demeure.
Aux États-Unis, le sénateur républicain John McCain, adversaire malheureux de M. Obama dans la course à la Maison-Blanche, s'est réjoui. « Je me joins à mes compatriotes américains pour exprimer notre fierté envers notre président en cette occasion », a-t-il déclaré. Mais le président du Parti républicain, Michael Steele, s'est montré critique. « Une chose est sûre : le président Obama ne recevra pas de récompense des Américains pour les créations d'emplois, la responsabilité budgétaire, ou pour avoir lié ses paroles à des actes », a-t-il dit.
En revanche, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué le choix de Barack Obama, qui « personnifie un nouvel esprit de dialogue sur les plus grands problèmes mondiaux ».
Les gouvernements européens étaient au diapason. La chancelière allemande, Angela Merkel, et le chef du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero, ont vu dans la récompense au président américain une « incitation ». Le président français Nicolas Sarkozy a salué les « efforts extraordinaires » de M. Obama « en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationale ».
Le Premier ministre britannique Gordon Brown est en revanche resté discret. Ses services ont simplement indiqué que des félicitations avaient été envoyées. Ni le président russe Dmitri Medvedev ni le Premier ministre Vladimir Poutine n'avaient réagi hier en début de soirée.
Au Proche et au Moyen-Orient, le choix du Comité Nobel a été salué notamment par Israël et par l'Autorité palestinienne. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré qu'il espérait « œuvrer en étroite collaboration avec (Barack Obama) pendant les prochaines années pour faire avancer la paix ». L'Autorité palestinienne a félicité M. Obama. Son président Mahmoud Abbas a rappelé qu'il espérait que la paix prévaudrait « en Palestine et dans la région sous la présidence de M. Obama ».
L'Iran, en pleine négociation avec les grandes puissances dont les États-Unis sur son programme nucléaire, a espéré que la récompense inciterait M. Obama « à emprunter la voie qui apportera la justice dans le monde ».
Le Hamas a exprimé son scepticisme. M. Obama « n'a rien présenté aux Palestiniens, si ce n'est des promesses et de bonnes intentions », a déclaré un porte-parole du mouvement islamiste.
Au moment où M. Obama envisage une nouvelle stratégie en Afghanistan, son homologue afghan, Hamid Karzaï, a estimé qu'il était la « bonne personne » pour recevoir le prix. Mais les talibans ont condamné cette attribution, déclarant n'avoir « perçu aucun changement de stratégie pour la paix ».
Les dirigeants africains doivent maintenant aider M. Obama à développer le continent, a déclaré le Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai.
La décision du Comité Nobel, largement saluée dans le monde, n'a pas fait l'unanimité parmi les précédents Prix Nobel de la paix. L'ancien dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev, lauréat en 1990, a adressé ses félicitations à M. Obama, qui a « contribué à changer l'atmosphère dans le monde ». Mais l'ex-président polonais Lech Walesa a jugé cette attribution prématurée. « Qui, Obama ? Si vite ? Trop vite ! Il n'a pas eu le temps de faire quoi que ce soit. Pour le moment, il ne fait que proposer », a dit à l'AFP le lauréat du Nobel de la paix 1983. Et la lauréate de 1976, l'Irlandaise du Nord Mairead Corrigan Maguire, a déclaré que le prix avait été décerné de façon précipitée et qu'il s'agissait d'une décision « très triste ».
http://www.lorientlejour.com/category/International/article/634077/Le_president_americain_presse_de_redoubler_d'efforts_en_faveur_de_la_paix_dans_le_monde

La diplomatie d’Obama : des intentions à la réalisation

10/10/2009
De la fermeture annoncée de Guantanamo au retrait des troupes d'Irak, le prix Nobel de la paix accordé hier au président Barack Obama encourage une diplomatie américaine apaisée, mais les chantiers en cours sont loin d'être achevés.
Afghanistan - M. Obama a envoyé 21 000 soldats supplémentaires dans ce pays où ses généraux réclameraient encore entre 10 000 et 40 000 militaires de plus pour venir à bout des talibans qui ont repris du terrain. Mais le président hésite et pourrait resserrer la stratégie autour d'une lutte contre les seuls combattants el-Qaëda en Afghanistan et au Pakistan.
Irak - Le 27 février, M. Obama annonce le retrait du gros des soldats américains d'Irak avant fin août 2010, puis un retrait total avant fin 2011. Son secrétaire à la Défense, Robert Gates, vient d'annoncer que ce retrait serait « un peu plus rapide » que prévu, ce qui pourrait permettre de renforcer les troupes en Afghanistan. Mais l'Irak, où les attentats restent quasi quotidiens, est loin d'être stabilisé.
Guantanamo - Deux jours après son entrée en fonctions, le 22 janvier, M. Obama signe un ordre de fermeture de la prison symbole des années Bush où sont encore enfermés plus de 220 suspects de terrorisme. Ces dernières semaines, plusieurs hauts responsables de l'administration ont reconnu qu'il serait difficile de tenir la date butoir du 22 janvier 2010, mais le Congrès pourrait enfin partiellement autoriser le transfèrement de détenus sur le sol américain.
Proche-Orient - M. Obama est parvenu fin septembre à réunir pour la première fois le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas, mais il n'a pas obtenu qu'ils relancent leurs négociations de paix.
Monde musulman - Début juin, Barack Hussein Obama plaide au Caire pour une nouvelle ère dans les relations avec le monde musulman après les tensions de l'ère Bush. Le « cycle de méfiance et de discorde doit s'achever », lance-t-il, après un « Salam aleikum » à l'adresse des 1,5 milliard de musulmans. La cote des États-Unis remonte dans le monde arabe, mais est encore loin du beau fixe.
Iran - Le 20 mars, à l'occasion de leur Nouvel An, M. Obama s'adresse spectaculairement au peuple et aux dirigeants iraniens et leur offre de surmonter trois décennies de conflits. Les négociations sur le nucléaire iranien ont repris le 1er octobre à Genève après plus d'un an de suspension, et Téhéran a accepté d'ouvrir un site d'enrichissement nucléaire resté secret. Mais Washington menace d'alourdir les sanctions.
Corée du Nord - Pyongyang se dit prêt à reprendre les négociations sur sa dénucléarisation après en avoir claqué la porte en avril, ce qui lui avait valu de nouvelles sanctions internationales à l'initiative des États-Unis.
Russie - Washington a séduit Moscou en renonçant mi-septembre à mettre en place un système antimissile en Europe. À Moscou début juillet, M. Obama s'est mis d'accord avec les dirigeants russes pour négocier avant la fin de l'année une réduction du nombre de têtes nucléaires des deux pays. Devant l'ONU, il a appelé fin septembre à l'émergence d'un monde dénucléarisé.
Cuba - M. Obama a levé les restrictions sur les transferts d'argent vers Cuba et les voyages des Américains d'origine cubaine, mais il maintient l'embargo économique imposé au régime.
Climat - Après l'inertie de son prédécesseur, M. Obama se dit « déterminé » à agir contre le réchauffement climatique, mais le Congrès traîne des pieds pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

La vieille ville de Jérusalem toujours bouclée

10/10/2009
Un policier israélien poursuit un Palestinien qui jetait des pierres dans sa direction, dans le quartier arabe de Ras al-Amud à Jérusalem Est. Menahem Kahana/AFP
Un policier israélien poursuit un Palestinien qui jetait des pierres dans sa direction, dans le quartier arabe de Ras al-Amud à Jérusalem Est. Menahem Kahana/AFP
Mitchell tente de relancer le processus de paix sur fond de scepticisme.
La vieille ville de Jérusalem était bouclée et la police israélienne en « état d'alerte avancé » dans tout le pays hier par crainte d'incidents après des appels à la grève générale et à des manifestations pour défendre l'esplanade des Mosquées.
Des heurts ont éclaté en début d'après-midi dans les quartiers arabes de Ras al-Amoud et Wadi al-Joz, à l'extérieur de la vieille ville, faisant 11 blessés légers parmi les forces de l'ordre, selon la police. Les affrontements les plus sérieux se sont produits à Ras al-Amoud où des centaines de jeunes Palestiniens ont lancé des projectiles contre des gardes-frontières israéliens qui ripostaient avec des grenades assourdissantes, selon un photographe de l'AFP. Des incidents, qui n'ont pas fait de blessés, ont aussi été signalés à Hébron (sud de la Cisjordanie) dans le secteur sous contrôle palestinien de cette cité divisée.
À Gaza, des milliers de manifestants ont défilé « pour la défense de la mosquée al-Aqsa » à l'appel du Hamas, qui contrôle le territoire, a rapporté un journaliste de l'AFP. À Jérusalem, les policiers filtraient strictement les entrées de la vieille ville, située dans la partie orientale annexée par Israël en juin 1967. À l'intérieur des remparts, les policiers ont établi des barrages volants dans les venelles fréquentées par les touristes et les Israéliens, ce qui est rare, procédant à des contrôles d'identité de Palestiniens, selon une correspondante de l'AFP. Seul un petit nombre d'échoppes sont ouvertes.
Le Fateh, le parti du président palestinien Mahmoud Abbas, a appelé à une journée de manifestations et de grève générale dans les territoires palestiniens pour « défendre Jérusalem ».
L'esplanade des Mosquées, qui abrite les mosquées al-Aqsa et le Dôme du Rocher, est le troisième lieu saint de l'islam après La Mecque et Médine. Il est aussi l'endroit le plus sacré pour les juifs qui l'appellent le mont du Temple. Le conflit autour de ce site s'est rallumé à la fin septembre, des Palestiniens protestant contre l'intrusion selon eux d'extrémistes juifs venus prier sur le site, ce que la police a démenti.
Sur le plan diplomatique, l'émissaire spécial américain George Mitchell s'est efforcé hier d'obtenir des concessions du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et du président palestinien pour ouvrir la voie à la reprise des négociations de paix bloquées depuis la fin 2008. L'ex-sénateur américain, qui a multiplié ces derniers mois les navettes dans la région, en vain jusqu'à présent, a été reçu pendant deux heures par M. Netanyahu dans « un climat productif et constructif ». Il devait s'entretenir dans la soirée avec le président Abbas.
La visite de M. Mitchell se déroule dans un climat pessimiste. Personne ne s'attend à des progrès significatifs. Le pessimisme se nourrit du regain de tension autour du conflit de l'esplanade des Mosquées et des divisions au sein de l'Autorité palestinienne. Cette dernière est affaiblie et sur la défensive, critiquée jusque dans son propre camp. On lui reproche d'avoir accepté, sous pression américaine et israélienne, le report du vote par l'ONU d'une résolution sur le rapport Goldstone accusant Israël de « crimes de guerre » pendant l'offensive à Gaza au début de l'année. Face à la levée de boucliers, M. Abbas a dû opérer un revirement complet.
Dans une interview au quotidien Haaretz, le roi Abdallah II de Jordanie a averti que l'impasse dans le processus de paix au Proche-Orient renverrait la région « dans les ténèbres ». Mais le bouillant ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a douché tout espoir de percée en affirmant qu'il ne croyait pas possible un accord global avec les Palestiniens.
Côté israélien, le ton est à la victoire. Benjamin Netanyahu n'a pas cédé un pouce de terrain sur la colonisation, dont les Américains réclamaient le gel.

Triste Orient

publié le vendredi 9 octobre 2009

le Monde
La responsabilité des Etats-Unis et de ceux qui ont leur ont emboîté le pas pour considérer comme centrale cette question israélo-palestinienne est aujourd’hui considérable.

Le 4 juin, à l’université du Caire, Barack Obama prenait à bras-le-corps la question palestinienne dans un discours mémorable destiné à solder les mécomptes de l’ère Bush fils au Proche et au Moyen-Orient. "L’Amérique ne tournera pas le dos à l’aspiration légitime du peuple palestinien à la dignité, aux chances de réussir et à un Etat à lui, assurait-il. C’est dans l’intérêt d’Israël, dans l’intérêt de la Palestine, dans l’intérêt de l’Amérique, dans l’intérêt du monde. C’est pourquoi je compte personnellement poursuivre un tel aboutissement avec toute la patience et le dévouement qu’exige cette tâche."

Quatre mois plus tard, l’espoir a cédé le pas à une sourde inquiétude. Après avoir battu en retraite face à l’obstination israélienne sur la question de la colonisation de la Cisjordanie, l’administration américaine semble se résigner à de vieilles recettes en se contentant d’exhorter, de loin, les deux parties à s’entendre sous l’égide d’un émissaire Sisyphe dépourvu dans les faits de tout moyen de pression.

Le passé récent nous enseigne, malheureusement, que ce n’est pas ainsi que la paix pourra s’écrire entre Israéliens et Palestiniens. Deux pouvoirs morcelés et faibles ne peuvent que démissionner devant leurs responsabilités. Il manque à ces deux peuples, engoncés dans leurs peurs et leurs haines recuites, les hommes d’Etat capables de les tirer d’une ornière sanglante où les phases de guerre sont toujours plus meurtrières.

Depuis 1993, les interventions internationales se sont limitées à transformer un conflit asymétrique en une négociation asymétrique, soit sa perpétuation sous une autre forme. Cette négociation déséquilibrée a fait la preuve de sa stérilité. Le rapport des forces doit donc être modifié pour que chacun ait véritablement quelque chose à gagner à discuter avec son adversaire.

La responsabilité des Etats-Unis et de ceux qui ont leur ont emboîté le pas pour considérer comme centrale cette question israélo-palestinienne est aujourd’hui considérable. Ne rien faire et s’abandonner aux formules devenues creuses sur un Etat palestinien à venir sans passer à l’action est criminel. A Jérusalem, un feu couve toujours que les vents mauvais ne peuvent qu’attiser pendant qu’à Gaza, oubliée après la guerre en dépit de ronflantes promesses de reconstruction, l’absurde le dispute à l’inacceptable.

Le statu quo délétère qui corrode Israël et le mouvement national palestinien doit être brisé. Il n’est que trop temps.

publié par le Monde

http://www.lemonde.fr/opinions/arti...Article paru dans l’édition du 09.10.09