mardi 29 septembre 2009

Thierry Meyssan : « le 11-Septembre n’a rien à voir avec Al-Qaeda »

par Mustapha Farhat *

Alors qu’en France le journaliste Frédéric Taddeï vient d’ouvrir un débat sur la possibilité éventuelle de débattre des attentats du 11-Septembre, Thierry Meyssan répond aux questions du quotidien algérien à grand tirageEchorouk.


28 SEPTEMBRE 2009

Depuis
Alger (Algérie)











Echorouk : Après 8 ans du fameux 11 septembre, les experts deviennent de plus en plus septiques vis-à-vis de la thèse états-unienne officielle des attentats. Vous étiez l’un des pionniers à dénoncer cette version et plaider pour une enquête indépendante pour clarifier les faits et demander vérité et justice. Vous étiez auparavant comme une voix hors diapason mais beaucoup d’experts soutiennent votre thèse actuellement. Qu’est ce qui a changé pour que la version officielle américaine n’inspire plus confiance aujourd’hui ?

Thierry Meyssan : En premier lieu, la parole du gouvernement des États-Unis, qui était respectée en 2001, a perdu sa crédibilité. Après le scandale de Colin Powell mentant effrontément devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, puis celui de George W. Bush inventant les armes de destructions massive irakienne, l’opinion publique s’interroge logiquement sur ce que ces personnages ont pu raconter sur d’autres sujets.
Deuxièmement, au lendemain des attentats, chaque agence US a donné des bribes d’informations sur les attentats. J’ai souligné que tout ces éléments de discours étaient contradictoires entre eux, mais j’étais le seul à les confronter. En 2004, le président Bush a nommé sous la pression des familles de victimes une commission d’enquête. Celle-ci, bien sûr, s’est attachée à donner raison au président. Mais elle a été obligée de rédiger une version unique des attentats. Ne pouvant les résoudre les contradictions officielles, elle a éludé tout ce qui faisait problème. Ce sont les insuffisances criantes de ce rapport qui ont soulevé la colère des familles de victimes et suscité la création de nombreuses associations pour la vérité.
Enfin, le choc émotionnel s’est dissipé avec le temps. Il est plus facile aujourd’hui de débattre sereinement de ce sujet, donc de douter.

Echorouk : vos enquêtes et le cumul d’études d’experts depuis ce jours là, qu’est ce qui est vraiment arrivé le mardi 11 septembre ?

Thierry Meyssan : Notre mémoire est sélective, nous nous souvenons de tel ou tel événement de ce jour-là, mais nous en avons oublié beaucoup. Chacun se souvient que deux avions ont percuté le World Trade Center, qu’un troisième avion a explosé en vol au dessus de la Pennsylvanie ; qu’une explosion a eu lieu au Pentagone et que les Twin Towers se sont effondrées. _ On oublie généralement que des « initiés » avaient spéculé à la baisse les jours précédents sur les actions des compagnies aériennes et d’assurance concernées ; qu’un incendie a ravagé l’annexe de la Maison-Blanche ; que la Maison-Blanche a reçu un appel des assaillants utilisant les codes présidentiels ; qu’une troisième tour s’est effondrée au World Trade Center ; qu’Israël a fermé toutes ses ambassades ; que le Secret Service a déployé des équipes spéciales pour empêcher une attaque aéroportée à Washington et que la Navy a placé deux porte-avions en alerte pour empêcher un débarquement naval sur la côte de Washington.
En définitive cette opération est une collision interne des élites US ; une forme de coup d’État. A partir de cette date, le président Bush n’a plus été qu’une marionnette dans les mains d’une faction du complexe militaro-industriel.

Echorouk : Et qu’en est il des commanditaires présumés « El Qaïda » ?

Thierry Meyssan : L’idée qu’un groupuscule d’une vingtaine de fanatiques puisse infliger de telles pertes au pays le plus puissant du monde est digne des bandes dessinées US. Si tel était le cas, les armées classiques ne seraient plus d’aucune utilité. Ce sont des contes pour enfant.

Echorouk : Ce groupe de Bin Laden reste une énigme en ce qui concerne sa création et son financement, ainsi que sa propagation dans le monde islamique et ses buts. Y a –t- il un éventuel lien entre les états unies, la CIA ou le Mossad et d’autre services secrets avec « El Qaïda » ?

Thierry Meyssan : Oussama ben Laden était un financier. Il avait été recruté en 1977 par la CIA et envoyé en Afghanistan pour soutenir l’opposition de droite contre le gouvernement de gauche. Lorsque les Soviétiques ont répondu aux provocations en appuyant militairement le gouvernement, Ben Laden était présenté comme un capitaliste saoudien ayant tout abandonné pour lutter contre l’Armée rouge. Il était d’ailleurs membre à l’époque de la Ligue anticommuniste mondiale (WACL) aux côtés de plusieurs dictateurs pro-US.
Lorsqu’en 1990 les Soviétiques quittent l’Afghanistan, Oussama ben Laden se voit confier une nouvelle mission. Sous les ordres du prince Bandar, il doit utiliser les anciens combattants arabes d’Afghanistan pour mener diverses opérations de déstabilisation dans d’autres pays. Or, les Moujahidin s’étaient battus contre l’Armée rouge pour défendre une terre musulmane, pas pour servir les USA, et ils étaient prêts à de nouvelles aventures si on leur présentait un objectif noble à leurs yeux, pas pour servir le prince Bandar et la monarchie saoudienne. C’est à ce moment-là que Ben Laden a adopté la rhétorique anti-occidentale et anti-sioniste Mais il n’a jamais cessé d’agir comme l’homme de paille de la CIA et de Bandar.
Notez bien que tous ces gens sont intimes. Le frère ainé d’Oussama, Salim était l’associé de George W. Bush à Houston (Texas) dans la société pétrolière Harken. La famille Ben Laden a créé avec la famille Bush le fonds de gestion de portefeuille Carlyle. Tandis que Bandar est devenu une sorte de fils adoptif pour Bush père, obtenant ainsi le surnom de « Bandar Bush ». Cependant, Oussama Ben Laden était gravement malade et constamment soumis à des hospitalisations et à des dialyses. On perd sa trace en octobre 2001. Depuis, on nous abreuves de cassettes qui sont autant de faux grossiers, ainsi que l’a montré l’Institut suisse Dalle Molle, la plus haute autorité mondiale en matière d’authentification de bandes audio et vidéos.

Echorouk : Ce groupe frappe paradoxalement fort dans les pays musulmans : Arabie Saoudite, Irak et Algérie, alors qu’il est censé « défendre les terres d’Islam contre la croisade occidentale ». N y a –t- il pas une ombre de doute qui plane sur le rôle douteux qu’il joue pour favoriser une ingérence américaine dans ces pays ?

Thierry Meyssan : Al-Qaeda n’est pas une organisation structurée. C’est une signature que l’on utilise pour des opérations diverses réalisées par des agents distincts. En matière d’opérations clandestine, on ne juge pas les gens sur leur rhétorique, mais sur leurs actes. Or, cette signature a été utilisée pour déstabiliser de nombreux pays, jamais pour attaquer Israël et libérer la Palestine occupée.

Echorouk : Est-ce que le « président du changement » - Barack Obama – peut vraiment changer l’Amérique de George Bush et les Néo – conservateurs en bâtissant un état de droit qui prend en considération l’avenir de l’humanité et non les caprices des multi nationales ?

Thierry Meyssan : Barack Obama est le président du changement d’apparence, pas du changement de fond. Les néo-conservateurs l’ont rejoint durant sa campagne électorale. Ils se font plus discrets aujourd’hui pour laisser l’illusion opérer, mais ils sont toujours là. On a oublié que ces gens changent de parti politique comme de chemise. Ils étaient souvent trotskystes dans leur jeunesse. Ils sont devenus républicains sous Reagan et Bush père, démocrates sous Clinton, à nouveau républicains sous Bush fils, et maintenant démocrates sous Obama. Comme les girouettes, ils indiquent le sens du vent.
Mais leur vision politique est toujours la même : étendre les intérêts US dans le monde par la guerre en s’appuyant sur Israël. Le nouveau secrétaire général de la Maison-Blanche, Rahm Emanuel, est bien plus dangereux que les précédents, parce qu’il n’est pas encore usé.

Echorouk : Vous vous êtes exilé de la France depuis quelques temps. Quelles sont les raisons de cet exil ?

Thierry Meyssan : Depuis 2002, les États-Unis ont mis ma tête à prix. Durant des années, j’ai été protégé par mon pays. Avec le départ de Jacques Chirac et l’arrivée de Nicolas Sarkozy, les choses ont changé. J’ai été informé de ce qui se préparait contre moi et j’ai précipitamment pris le chemin de l’exil. Tous mes collaborateurs se sont également exilés. Je vis actuellement entre Damas et Beyrouth.

Echorouk : Vous aviez dénoncé le manque de liberté d’expression en France. Comment cela est ce possible alors que tout le monde sait que la France est synonyme de Liberté personnelle est professionnelle ?

Thierry Meyssan : La liberté n’est jamais acquise. C’est un idéal qui doit être conquis chaque jour. La France a changé. Beaucoup changé en deux ans. Aujourd’hui ses médias sont devenus monolithiques. On peut y exprimer beaucoup de nuances, mais pas d’opinions dissidentes. Une pression est exercée, extrêmement forte, mais sur trois sujets uniquement : l’OTAN (ce qui inclus le 11-Septembre et la guerre en Afghanistan), Israël et le président Sarkozy. À titre d’exemple, une décision du Conseil supérieur de l’audiovisuel interdit aux chaînes de radio et de télévision de me donner la parole sur le 11 Septembre, et par voie de conséquence sur toutes les grandes questions de politique internationale. Autre exemple, l’année dernière les six principaux syndicats de journalistes ont dénoncé l’omniprésence de la censure pour tout ce qui touche au président Sarkozy. Ils ont affirmé que la liberté de la presse n’a jamais été autant réduite en France depuis 60 ans, y compris pendant la terrible période de la guerre d’indépendance de l’Algérie.

Documents joints



(PDF - 2.2 Mo)

 Mustapha Farhat

Journaliste, islamologue, rédacteur en chef adjoint du quotidien algérien Ech-chourouk

Une guerre contre l’Iran. Le compte à rebours s’accélère

lundi 28 septembre 2009 - 11h:18

Jules Dufour - Mondialisation


Les maîtres du monde se préparent pour une autre conquête : une guerre contre l’Iran afin de reprendre le contrôle de ce pays.

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Barack Obama, Nicolas Sarkozy et Gordon Brown se sont unis pour dénoncer la construction d’un deuxième site nucléaire par Téhéran.
(AFP)


Les nombreux gestes posés récemment en ce sens par les grandes puissances nucléarisées, les Déclarations sur le désarmement nucléaire global dans l’enceinte de l’ONU, les justificatifs pour des sanctions additionnelles invoqués tels que la construction en secret annoncée d’une nouvelle usine de production de combustible nucléaire, la poursuite du processus de diabolisation du régime de Téhéran et de son président sont autant d’indices précurseurs d’une mobilisation sans précédent des pays nucléarisés contre l’Iran. Quel est le scénario le plus vraisemblable en préparation ? Une attaque ciblée des installations nucléaires iraniennes ? Une série de raids aériens effectués contre les principales villes du pays afin de détruire les actifs industriels ? Une infiltration dans les milieux politiques afin de déstabiliser les institutions nationales ? Créer une atmosphère propice aux violences urbaines ? L’imposition de sanctions encore plus sévères ? Voilà autant de voies qui sont sans doute susceptibles d’être examinées depuis un certain temps par les stratèges occidentaux.

« Le président Barack Obama, en effet, a sommé vendredi l’Iran de faire toute la lumière sur ses activités nucléaires à une réunion cruciale prévue le 1er octobre et prévenu la République islamique que le monde était plus uni que jamais pour l’empêcher d’avoir la bombe atomique » (http://www.cyberpresse.ca). Il a déclaré par la même occasion : « L’Iran viole les règles que toutes les nations doivent suivre, mettant en danger le régime de la non-prolifération...et la sécurité du monde » (Le Devoir).

Il a ajouté à l’instar de son prédécesseur à la Maison-Blanche : « J’ai toujours dit que nous n’écartons aucune option quand il s’agit des questions de sécurité nationale américaines, mais je veux à nouveau insister sur le fait que ma préférence va à une solution diplomatique », a-t-il dit lors d’une conférence de presse (Cyberpresse).

Puis, le cortège des menaces a suivi : « Je crois que l’Iran est prévenu : quand nous les rencontrerons le 1er octobre (à Genève), il va falloir qu’ils fassent toute la lumière et il va falloir qu’ils fassent un choix, a-t-il dit ». Le président a prévenu l’Iran qu’il allait au-devant de nouvelles sanctions s’il ne s’exécutait pas. Il a dit avoir observé cette semaine « une démonstration d’unité sans précédent » à l’Assemblée générale des Nations unies et au sommet des pays avancés et des grandes économies émergentes à Pittsburgh. Une telle « solidarité n’est pas courante. Quiconque a suivi les réponses qu’on faisait à l’Iran aurait douté il y a seulement quelques mois qu’une réaction aussi rapide était possible », a-t-il dit (http://www.cyberpresse.ca/internati...). Les mêmes propos ont été tenus par le président français, Nicolas Sarkozy : « Nous sommes face à un défi lancé à la communauté internationale. Si d’ici au mois de décembre il n’y a pas de changement profond de politique de la part des dirigeants iraniens des sanctions devront être prises. Tout, absolument tout, doit être mis sur la table » (L’Iran s’invite au G20, Le Journal de Québec, le 26 septembre 2009, p. 32).

Pourquoi cette offensive contre l’Iran s’est-elle intensifiée au cours des dernières semaines ? Pourquoi y a t-il urgence d’agir maintenant ? Il est permis de trouver, en partie, une réponse dans les éléments suivants : le retrait des troupes étatsuniennes de l’Irak peut être vu comme une défaite qu’il importe de faire oublier par un détournement de l’opinion publique vers la question du programme nucléaire de l’Iran, la descente aux enfers des contingents de la coalition en Afghanistan et le SOS lancé par le général Stanley A. McChrystal pour des renforts substantiels (entre 10 000 et 15 000 soldats de plus) devant être déployés d’urgence (Secretary of Defense Memorandum 26 June 2009. Initial United States Forces - Aghanistan (USFOR-A) Assessment), la pression exercée par Israël pour une intervention militaire contre l’Iran par les États-Unis à la suite des déclarations répétées du président de l’Iran concernant l’Holocauste et l’existence même d’Israel, la construction d’une seconde usine de production de combustibles nucléaires et, enfin, la mobilisation de ressources considérables pour la guerre pouvant entraîner des retombées significatives sur l’économie des principaux pays producteurs et exportateurs d’armements.

L’Iran. Une menace d’envergure mondiale ?

Cette question est posée depuis des années. En quoi l’Iran peut-il être une menace suffisamment élevée pour l’ensemble des pays du monde pour obliger la conception d’une stratégie en vue de l’anéantir ? Quels sont les fondements de la profonde appréhension de la part des pays occidentaux vis-à-vis du programme de développement nucléaire de l’Iran ? Les enquêtes sur le terrain des inspecteurs de l’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA) n’ont pas permis d’en arriver à la conclusion formelle que l’Iran était sur le point de construire une bombe atomique. À l’intérieur du débat concernant le bouclier antimissile des craintes ont été formulées par les tenants de ces dispositifs de défense ou d’interception sur les capacités de l’Iran de disposer bientôt d’armements nucléaires. C’est ainsi que ceux-ci, dans le doute, ont recommandé alors d’installer un parapluie protecteur pour contrer cette menace potentielle et ce à n’importe lequel prix.

Cette crainte est alimentée sans cesse par les adeptes de la défense antimissile, mais elle reste au niveau des soupçons. Selon eux, l’Iran possèderait tous les éléments lui permettant de construire une bombe nucléaire et il possède les vecteurs de courte et de moyenne portée capables d’atteindre de nombreuses cibles sensibles de façon efficace, y compris le territoire de l’État hébreu. Ce qu’il importe pour les puissances occidentales c’est de maintenir un doute fondé sur des faits vraisemblables (vérifiés ou non) dans l’esprit de la population des pays nucléarisés. Ce doute pourrait par conséquent être suffisant pour préparer une intervention armée et de la justifier.

Le support de la Russie et de la Chine

L’abandon par les Etats-Unis du projet de bouclier antimissile en Pologne et en République tchèque annoncé le 17 septembre dernier laissant place à un autre dispositif plus souple, soit un bouclier antimissile doté d’intercepteurs de courte et de moyenne portée et l’invitation adressée à la Russie lui demandant de collaborer avec l’OTAN pour mettre au point un système commun de défense antimissile seraient des gestes posés par les Étatsuniens destinés à réchauffer leurs relations avec la Russie et obtenir ainsi de sa part un appui dans la prise de contrôle de l’Asie centrale et éventuellement de celle de l’Iran.

Ce qui a été recherché lors de la dernière réunion du Conseil de sécurité et durant le Sommet de Pittsburgh c’est l’aval tacite de la Russie et de la Chine aux décisions prises par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni concernant la question du nucléaire iranien. Le président de la Russie, Dmitri Medvedev, de même que le Premier ministre de la Chine, Wen Jiabao, ont ainsi exprimé qu’ils n’étaient pas en désaccord avec le principe de l’imposition de sanctions contre l’Iran. C’est ainsi que les forces impériales arrivent à un consensus quand il en va de leurs prérogatives et de leurs intérêts communs. Selon le président Obama « non seulement les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont rendu publics les nouveaux manquements iraniens aux obligations internationales, mais « on a aussi vu la Chine et la Russie publier des communiqués appelant à une enquête immédiate », a-t-il dit ((Cyberpresse).

Conclusion

Si les nombreux reproches faits à l’Iran concernant le volet militaire non dévoilé de son programme de développement nucléaire s’avèrent fondés, si des actes de soumission de la part des Iraniens ne sont pas posés face aux diktats des pays occidentaux la méfiance à l’égard de l’État iranien ne pourra que s’accentuer en Occident au cours des prochains mois. Il est à craindre alors que l’option militaire soit envisagée comme étant la seule voie pour résoudre cette crise générée par les grandes puissances.

Ce qui est sur la table c’est la question globale de la transparence concernant les arsenaux nucléaires. Dans les faits, les membres du Club nucléaire et les autres pays nucléarisés ne présentent pas toutes les composantes de leur programmes de développement de leurs armements nucléaires et de leurs projets de transferts des technologies nucléaires. Cette situation a d’ailleurs été déplorée à plusieurs reprises par le secrétaire général de l’ONU. Ce qui est en jeu est le comportement des pays nucléarisés eux-mêmes qui ne respectent pas les dispositions du Traité de Non Prolifération nucléaire (TNP). Dans un tel contexte, ce qui réclamé par l’Iran c’est d’abord des gestes concrets de la part des grandes puissances concernant le désarmement nucléaire. Un monde sans armes nucléaires sera possible quand le principe de l’équité sera respecté. La politique de deux poids deux mesures préconisée par l’Occident ne peut que nous entraîner tous dans l’impasse et le chaos et c’est la raison pour laquelle l’on souhaite en arriver, le plus tôt possible, à la conclusion d’un « Traité de désarmement général et complet sous strict contrôle international ».

Références

ANONYME. 2009. L’Iran s’invite au G20. Le Journal de Québec, le 26 septembre 2009, p. 32.

AFP. 2009. Nucléaire iranien : une histoire d’espions qui soulève bien des questions. Cyberpresse, le 25 septembre 2009. En ligne : http://www.cyberpresse.ca/internati...

AFP. 2009. Obama n’écarte pas l’option militaire face à l’Iran. Cyberpresse. Le 25 septembre 2009. En ligne :http://www.cyberpresse.ca/internati...

DINUCCI, Manlo. 2009. Israël est en train de préparer l’attaque contre l’Iran. Il Manifesto. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM), le 18 juillet 2009. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index....

DUFOUR, Jules. 2009. Une guerre mondiale au secours de l’Empire américain. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 3 mars 2009. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index....

DUFOUR, Jules. 2009. Le grand réarmement planétaire. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 5 mai 2009. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index....

DUFOUR, Jules. 2009. L’ingérence de l’Occident dans les élections iraniennes. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 23 juin 2009. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index....

DUFOUR, Jules. 2009. Washington se dit prêt à négocier avec l’Iran. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 12 juillet 2009. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index....

DUFOUR, Jules. 2009. Les États-Unis et le désarmement nucléaire. Appel à l’armistice avant la chute de l’empire ?Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 15 septembre 2009. En ligne :http://www.mondialisation.ca/index....

FELLER, Ben et George Jahn. 2009. Obama, Sarkozy et Brown accusent l’Iran de construire en secret une usine nucléaire. Journal Le Devoir, 26 et 27 septembre 2009, p. A9. En ligne : http://www.ledevoir.com/2009/09/26/...

FRANCE. DIPLOMATIE. 2009. Question nucléaire. Rapport de l’AIEA concernant le programme nucléaire iranien (31 août 2009). En ligne : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pa...

Le MONDE. 2009. Après quatre rendez-vous internationaux la "philosophie" diplomatique de Barack Obama. JournalLe Devoir, les 18 et 19 juillet 2009. En ligne : http://www.ledevoir.com/2009/07/18/...

LÉVESQUE, Claude. 2009. Le nouveau consensus sur le nucléaire. Un nouveau pas vers le désarmement a-t-il été franchi par l’ONU ? Journal Le Devoir, 26 et 27 septembre 2009, p. C2. En ligne :http://www.ledevoir.com/2009/09/26/...

McKRYSTAL, Stanley A. 2009. Secretary of Defense Memorandum 26 June 2009. Subject : Initial United States Forces - Afghanistan (USFOR-A) Assessment. Juin 2009. 66 pages.

NABA, René. 2009. Iran-Israël : Les enjeux sous-jacents de la confrontation. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 11 septembre 2009. En ligne http://www.mondialisation.ca/index....

RUDMIN, Floyd. 2008. Les conséquences des bombardements sur les installations nucléaires de l’Iran. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 30 avril 2008. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index....

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Jules Dufour, Ph.D., est président de l’Association canadienne pour les Nations Unies (ACNU) /Section Saguenay-Lac-Saint-Jean, professeur émérite à l’Université du Québec à Chicoutimi, membre du cercle universel des Ambassadeurs de la Paix, membre chevalier de l’Ordre national du Québec.

27 septembre 2009 - Mondialisation

Dernière chance

Par HAVIV RETTIG GUR

27.09.09

La découverte d'une nouvelle centrale d'enrichissement pourrait marquer un tournant dans les négociations avec la République islamique : les responsables israéliens estiment que cette installation, aux abords de la ville sainte de Qom, devrait inciter la communauté internationale à agir plus énergiquement contre le programme atomique de Téhéran.

Avigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères
PHOTO: JPOST , JPOST

"Le monde libre a ici une dernière occasion de prendre parti vis-à-vis de l'Iran. De nombreux pays occidentaux voient désormais le masque du régime islamique tomber et révéler la véritable face de Téhéran," a déclaré un haut fonctionnaire, samedi soir.

"Mais nous ne savons pas encore si la Russie et la Chine s'engageront contre la République chiite», a ajouté le responsable. Ces deux grandes nations, en désaccord avec l'opinion internationale, considèrent que le programme nucléaire iranien répond à des fins pacifiques et civiles.

Les membres du Conseil de sécurité - États-Unis, France, Russie, Royaume-Uni et Chine - et l'Allemagne rencontreront, jeudi prochain à Genève, les responsables iraniens. Selon un responsable de l'administration Obama, les puissances de l'Ouest exigeront de l'Iran un «accès illimité» aux informations concernant le programme d'enrichissement à l'uranium. Ils espèrent que les spécialistes de l'Agence internationale de l'énergie atomique pourront visiter les sites nucléaires et seront autorisés à inspecter ordinateurs portables et documents liés au développement nucléaire.

Si l'annonce du nouveau site d'enrichissement iranien a étonné l'opinion internationale vendredi dernier, "la nouvelle n'a pas été une surprise pour le Premier ministre", d'après un proche de Netanyahou.

Lors du sommet de l'ONU à New-York, le chef de l'Etat hébreu a voulu engager de nombreux pays dans la lutte contre la menace iranienne. "Si nous n'agissons pas maintenant, alors quand?"

Contrairement à la plupart des diplomates israéliens, qui refusent de commenter les révélations sur les installations iraniennes, Avigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères, s'est exprimé sur les ondes de la radio israélienne.

"Nous sommes désormais certains que l'Iran développe une énergie nucléaire militaire et les puissances mondiales doivent en tirer les bonnes conclusions», a-t-il déclaré. Le ministre des Affaires étrangères israélien appelle également la communauté internationale à «renverser le régime fou de Téhéran».

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1253820686425&pagename=JFrench/JPArticle/ShowFull

Le vrai président des Etats-Unis, c’est Netanyahu !

lundi 28 septembre 2009 - 11h:25

Abdel Bari Atwan


Le président palestinien Mahmud Abbas a hier serré la main à son alter-ego israélien, Binyamin Netanyahu, en présence du président des Etats-Unis Barack Obama, dans les coulisses de la réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette poignée de main « historique » a marqué la reprise de discussions entre les deux parties.

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Pour Abbas (a d.) la couleuvre semble vraiment dure à avaler... C’est le seul à ne pas rire, tandis qu’Obama semble se complaire dans son rôle de potiche et que Netanyahu se demande ce qu’il peut encore exiger de plus du président américain qu’une capitulation en rase campagne. Ce qui surprend, ce n’est pas la docilité d’Obama vis à vis du lobby juif américain, mais la rapidité avec laquelle il s’est couché...

La délégation palestinienne se décevra à nouveau elle-même, ceux qu’elle représente, et le monde dans son ensemble, en s’imaginant ne pas avoir abandonné l’exigence qui était la sienne : qu’il n’y ait aucune négociation avec le gouvernement de Netanyahu sans un engagement complet et contraignant de geler l’activité de colonisation. La délégation feindra également de croire que la poignée de main, la réunion bilatérale avec Obama qui l’a précédée et la réunion tripartite qui l’a suivie, n’ont pas signifié une reprise des pourparlers.

Il était pénible de constater que ni le Président Obama, ni son délégué George Mitchell, pas même le président Abbas et son porte-parole, n’aient mentionné la question des colonies lors des conférences de presse. C’était probablement suite à un accord entre les trois parties d’éviter d’aborder le sujet et même de l’oublier.

Le président des USA a pratiquement lancé le processus de négociations quand il a invité les deux équipes de négociateurs à venir à Washington la semaine prochaine pour se réunir sous la supervision du sénateur Mitchell « pour avancer dans les discussions pour relancer le processus de paix ».

Plus important, le président des Etats-Unis a clairement fait savoir que « l’heure de parler de commencer des négociations est passée », ce qui signifie aussi que les obstacles sont à présent dépassés, à savoir la question de geler l’activité de colonisation.

Nous ne connaissons pas la réponse du président Abbas et de sa délégation à ce clair appel des Etats-Unis à reprendre des négociations la semaine prochaine sans que soit appliquée l’appel palestinien pour un gel total de toutes les activités de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem sous occupation. Nous n’avons rien entendu à propos d’un rejet de cet appel, et ce silence est le signe le plus évident qu’il y a eu capitulation.

Netanyahu est apparu comme le grand gagnant du match. Il a réussi à imposer toutes ses conditions au côté américain comme au côté palestinien. Nous ne serions pas étonnés s’il amplifiait ces succès par quelques réunions et poignées de main « de normalisation » avec d’autres chefs arabes, lesquels se sont précipités aux Nations Unies pour lui serrer la main et satisfaire ainsi le nouveau président des Etats-Unis et son administration.

L’expansion des colonies se poursuivra et la démolition des maisons palestiniennes à Jérusalem occupée se poursuivra également, clairement et ouvertement synchronisées avec des négociations permanentes à Washington entre Palestiniens et Israéliens. Absolument rien ne changera sur le terrain. Les gouvernements américains et israéliens passent tandis que l’activité de colonisation et la normalisation continuent de pair et à grande vitesse.

Il s’est avéré que Netanyahu est le vrai dirigeant des Etats-Unis et c’est lui qui définit la politique extérieure de la Maison Blanche dans la région, que ce soit le conservateur Bush ou l’afro-américain Obama qui soit installé à la Maison Blanche.

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23 septembre 2009 - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.bariatwan.com/index.asp?...
Traduction : Info-Palestine.net

Saad Hariri dénonce les agressions israéliennes contre la Mosquée d' Al- Aqsa.

Lundi, 28 Septembre 2009 13:48



saad_Hariri_al_arabyaBeyrouth, le 28 septembre – Le premier ministre désigné, Saad Hariri, a dénoncé les agressions Israéliennes contre la Mosquée d'Al-Aqsa, ainsi que contre la population civile palestinienne.

Selon Saad Hariri, les violences faites contre la Mosquée Al Aqsa, 3ème lieu saint de l’Islam « dévoilent les mauvaises intentions Israéliennes contre les lieux sacrés musulmans et Chrétiens à Jérusalem » à l’opposé des déclarations des dirigeants israéliens réclamant la paix avec les pays Arabes

Saad Hariri a appelé la Communauté Internationale à dénoncer ces crimes, et à exercer des pressions sur Israël pour y mettre fin avant d’appeler les pays arabes et islamiques « à affronter les convoitises israéliennes, la judaïsation de Jérusalem et la poursuite de la politique de l'implantation, qui affectent le processus de paix et l'établissement de l’état Palestinien. »

Libnanews

Photo souvenir aux Nations-Unies

lundi 28 septembre 2009 - 06h:52

Rami G. Khouri
The Jordan Times


On n’attendait aucun résultat concret de la rencontre du 22 septembre aux Nations-Unies entre le Président des Etats-Unis Barack Obama, le Premier ministre d’Israël Benjamin Netanyahu et le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Ceci marque la fin de la phase 1 de la curieuse irruption d’Obama dans les discussions de paix israélo-arabes.

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Il s’agit surtout d’une photo d’adieu pour certains des personnages.


Je ne partage pas le sentiment largement répandu selon lequel la réunion de mardi était surtout l’occasion de faire une photo. Je pense qu’il s’agit d’avantage d’une photo souvenir d’adieu pour certains de ses personnages. J’ai bien l’impression que la paix entre Palestiniens et Israéliens ne sera pas conclue par le trio ci-dessus. On ne sait pas cependant lequel de ces trois va quitter la scène. Ils sont tous vulnérables.

Cela fait exactement huit mois, le deuxième jour de sa présidence, qu’Obama s’est rendu au Département d’Etat et a annoncé à la fois son intérêt personnel axé sur la réalisation de la paix au Moyen-Orient et la désignation de George Mitchell en tant que son envoyé spécial pour le processus de paix. Les deux autres - Netanyahu et Abbas - ont persisté dans leur type traditionnel de comportement personnel et d’orientations politiques.

Netanyahu s’est braqué, conforté par la connaissance qu’il avait que son gouvernement de coalition de droite et peut-être une petite majorité d’Israéliens partageaient ses positions radicales, spécialement pour résister aux pressions américaines. Abbas et son gouvernement, grandement déconnectés de leurs concitoyens, sont presque mystiquement absents du processus de négociations, lequel définit existentiellement le bien-être futur du peuple palestinien.

La grande question maintenant est de savoir comment l’équipe Obama va répondre aux réalités qu’il rencontre depuis janvier. Dont notamment la résistance israélienne, brutale et publique, à l’appel américain pour un gel total des colonies israéliennes et de la colonisation sur les territoires palestiniens occupés ; la réponse molle des Arabes à l’appel américain pour des gestes vers une normalisation arabe avec Israël ; et un refus catégorique saoudien officiel de cet appel.

Obama a mis sa crédibilité et celle de son pays en jeu dans son exigence répétée pour qu’Israël gèle sans condition les colonies. Netanyahu a répondu par un refus, et simultanément, il a étendu des colonies. Les Etats-Unis ne peuvent pas maintenant lever les mains par exaspération, et dirent qu’ils ont essayé mais n’ont pas réussi.

Que peut-il arriver maintenant ?

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Je suis prêt à parier qu’il a des plans en réserve et d’autres options politiques.

Obama est nouveau dans l’arène, mais Mitchell et quelques autres de l’Administration au Moyen-Orient sont des négociateurs chevronnés avec une expérience directe dans la diplomatie israélo-arabe. Il paraît logique de supposer que Washington s’était préparé à ce scénario et qu’il détient de multiples options pour activer la phase 2. Le caractère dont Obama a fait preuve, sa performance pour gagner la présidence et ses actions politiques sur de multiples fronts, intérieurs et internationaux, depuis janvier, montre qu’il ne prend pas de telles initiatives à la légère. Au contraire, lui et ses collaborateurs qualifiés calculent avec méthode leur actif et leur passif, et conçoivent ensuite une stratégie pour réussir, s’attendant à des résistances et à des rejets.

Obama fait face à un blocage momentané, mais pas surprenant. Il a bougé de façon décisive le deuxième jour de travail parce qu’il avait compris combien la paix israélo-arabe pouvait avoir un impact positif sur plusieurs questions majeures auxquelles il est confronté, dont l’Iraq, l’Afghanistan, l’Iran et le terrorisme.

Le conflit israélo-arabe est juste un défi politique de plus pour Obama, comme l’économie, la santé, l’industrie automobile, l’Iraq, l’Afghanistan et d’autres, mais une très grande priorité en politique étrangère.

Sur la réalisation de la paix au Moyen-Orient, Obama est confronté à une opposition intérieure malfaisante qui ne fait pas que lui résister, mais qui essaie aussi de le faire tomber. Les groupes de lobby proisraéliens aux Etats-Unis qui ont gardé profil bas jusqu’à présent vont probablement montrer une opposition ouverte aux pressions d’Obama sur Israël pour le gel des colonies, le sentant vulnérable surtout à cause des multiples défis qu’il a à relever, sur l’assurance santé, l’Afghanistan et d’autres questions politiques pressantes.

Mitchell a fait l’expérience de telles tactiques sans scrupule auparavant et Obama a prouvé que lui-même était un maître de la politique stratégique. Lui et son équipe doivent maintenant mettre en œuvre l’une de leurs stratégies pour le Plan B. Je n’ai aucune idée de ce qu’ils ont à l’esprit à cet égard, mais je suis prêt à parier la présidence qu’ils ont - contrairement à Clinton et Bush ces dernières années - des plans en réserve et d’autres options politiques à mettre en œuvre après que la phase 1 de leur diplomatie au Moyen-Orient ait abouti à ce blocage prévisible d’aujourd’hui.

Sachant qu’il est bien servi en défis politiques immédiats, Obama ne va probablement pas pousser fort pour lancer la phase 2 pour la paix israélo-arabe, aussi ne nous attendons pas à des changements spectaculaires. Plus probablement, je suppose, ce sera un processus lent par lequel Obama se dégagera de certaines questions urgentes - santé et économie devraient être en bonne voie en décembre - pour se tourner à nouveau vers le Moyen-Orient, probablement avec deux personnages différents sur la photo.


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25 septembre 2009 - The Jordan Times - traduction : JPP

Dr. Zahhar : la réponse du Hamas à la feuille proposée par l'Egypte est positive mais sans abandon

[ 28/09/2009 - 16:48 ]
Le Caire – CPI

Le membre du bureau politique du mouvement Hamas, Dr. Mahmoud Zahhar, a dit que la réponse de son mouvement à la feuille de propositions égyptiennes pour réaliser l'entente palestinienne sera positive, en soulignant que le Hamas veut l'entente pour éviter toute division entre la Bande de Gaza et la Cisjordanie.

Dans une déclaration à la chaîne "al-Jazerra", Dr. Zahhar a dit, le lundi 28/9 : "nous apportons une position positive, et ceci ne veut pas dire un un abandon, mais une tentative réelle et sérieuse pour trouver des solutions à toutes les questions suspendues dans le but d'arriver à un accord d'entente nationale.

Le célèbre leader du Hamas a ajouté que la position de son mouvement soutient l'entente, le dialogue et l'unité du peuple palestinien.

Des personnalités palestiniennes appellent à l'affrontement de l'escalade israélienne contre la mosquée sainte d'al-Aqsa

28 Sept 2009

Gaza / M. Tayssir al-Tamimi, juge suprême de Palestine, a affirmé qu'Israël se prépare pour commettre un massacre à Jérusalem occupé afin d'exécuter son plan de s'emparer de la totalité de la ville sainte et la transformer en ville juive.

Dans une interview accordée aujourd'hui à la chaîne al-Alam, M. Tamimi a incité les Musulmans du monde à soutenir la mosquée sainte d'al-Aqsa et à affronter le plan israélien extrémiste visant à le dominer.

Pour sa part, le président de la fondation internationale /al-Qods/ dont le siège est à Gaza, M. Ahmad Abou Halabiyeh, a invité le peuple palestinien, notamment les Palestiniens de la ville occupée d'al-Qods, à se diriger vers la mosquée al-Aqsa pour la protéger de toute tentative israélienne de l'envahir.

Dans une allocution rapporté par le site Internet /Qods – Net/, M. Abou Halabiyeh a appelé les pays arabes et islamiques à soutenir les Palestiniens d'al-Qods pour les aider à tenir avec fermeté face aux plans des israéliens qui persistent dans les travaux d'excavation au dessous de la mosquée, la démolition des maisons des Maqdéssis et dans la confiscation des terres des Palestiniens.

Abou Halabiyeh a jugé nécessaire l'activation de la dimension juridique et médiatique de la cause palestinienne, en chargeant des personnalités juridiques et judiciaires d'intenter des procès contre les responsables de l'entité sioniste pour leurs crimes de guerre, et en démasquant, à travers des campagnes médiatiques, les pratiques israéliennes oppressives contre la mosquée al-Aqsa.

De son côté, le président du mouvement islamique dans les territoires de /1948/, Cheikh Ra'ed Salah, a demandé aux organisations juridiques et judiciaires et à la ligue arabe d'intervenir en urgence pour arrêter les violations israéliennes contre la mosquée sainte d'al-Aqsa.

Parallèlement des milliers de Palestiniens sont descendus dans les rues de la bande de Gaza dans des manifestations condamnant la violation israélienne de la sainteté de la mosquée al-Aqsa et de ses esplanades.

Les manifestants ont demandé à la communauté internationale de prendre une décision claire à l'égard de l'agression israélienne contre la mosquée al-Aqsa.

Le ministre palestinien des Waqfs et des affaires religieuses, M. Taleb Abou Chaar, a, pour sa part, appelé à une action populaire et officielle et à l'organisation de manifestations ouvertes pour exprimer la colère devant l'agression israélienne contre la mosquée sainte.

Dans une conférence de presse diffusée par la chaîne /al-Aqsa/, M. Abou Chaar a appelé les deux mondes arabe et islamique à réagir pour protéger la ville occupée d'al-Qods et à tenir une session extraordinaire au conseil de sécurité pour discuter de cette question.

Hier, les forces de l'occupant israélien ont envahi les esplanades de la mosquée d'al-Aqsa via la porte de Magharibah, faisant au moins /15/ blessés palestiniens.

N.S. / L.A.

http://www.sana.sy/fra/55/2009/09/28/246730.htm

Erdogan: Israël est le seul dans la région qui possède les armes nucléaires

28 Sept 2009

Ankara/ Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, a affirmé l'opposition de son pays à la prolifération des armes nucléaire dans la région du Moyen-Orient, précisant qu'Israël est le seul dans la région qui possède les armes nucléaires.

Des mass médias turcs ont rapport qu'Erdogan a affirmé dans des déclarations de presse faites avant de quitter New York pour regagner Istanbul, qu'Israël a utilisé les armes phosphoriques à Gaza qui est une arme de destruction massive sans que personne n'en parle. Il a souligné la question de la possession par Israël des armes nucléaires et de destruction massive sans aborder cette question lors des instances internationales.

M. Erdogan a indiqué que le monde doit être juste s'il désir que la paix règne, faisant allusion à l'Iran qui n'a rien fait tandis qu'Israël fait beaucoup de choses à Gaza.

Il a qualifié d'une folie tout acte militaire contre l'Iran, soulignant qu'on doit tirer une leçon de l'invasion américaine contre l'Irak où une civilisation entière a été anéantie et plus d'un million d'Irakien ont été tués.

Raghda Bittar

http://www.sana.sy/fra/55/2009/09/28/246760.htm

Al-Mouallem prononce l'allocution de la Syrie devant l'Assemblée générale des Nations unies: Israël défie la volonté et les politiques de ses alliés e

28 Sept 2009

New York / M.Walid al-Mouallem, ministre syrien des affaires étrangères, a affirmé que la question du Moyen-Orient a commencé à occuper cette année une place avancée dans les priorités de la communauté internationale "la chose qui suscite la satisfaction".

"Au moment où on voit agir dans ce sens les Etats-Unis, le Conseil de sécurité, l'Union européenne, l'Organisation de la conférence islamique et le mouvement du non alignement, Israël persiste dans ses positions arrogantes et en plus il défie la volonté et les politiques de ses alliés et de la communauté internationale en déniant les fondements du processus de paix", a indiqué M.al-Mouallem dans l'allocution de la Syrie qu'il a prononcée aujourd'hui devant la 64ème session de l'Assemblée générale des Nations unies, tenue actuellement à New York.

"Israël refuse l'arrêt de la colonisation malgré son illégitimité et sa violation du droit international et il persiste dans sa confiscation des territoires palestiniens, la construction du mur de séparation raciste et ses opérations de judaïsation d'al-Qods, la chose qui a mis à nu le visage réel d'Israël, son visage qui consacre le racisme et l'agression", a souligné M.al-Mouallem, tout en rappelant le rejet par le gouvernement israélien de la solution des deux Etats à laquelle appelle la communauté internationale.

M.al-Mouallem a affirmé que la paix et l'occupation sont deux opposés, tout en rappelant les propos du président Bachar al-Assad consistant en l'appel de la Syrie à l'instauration de la paix juste et globale étant son option stratégique conformément aux résolutions /242/ et /338/ de l'ONU, à la référence de Madrid, au principe de la terre en échange de la paix et à l'initiative arabe de paix, "pour cela on a soutenu tout effort déployé pour l'instauration de la paix et on a mené des négociations indirectes par l'intermédiaire de la Turquie pour cette fin, mais l'inexistence d'une volonté politique réelle chez le gouvernement israélien et sa guerre déclenchée contre Gaza avait fermé les portes devant cette initiative".

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"Au su et au vu du monde entier, Israël refuse la paix, c'est un phénomène dangereux et menaçant la paix et la sécurité dans la région, car la persistance dans la politique de l'occupation et de la judaïsation d'al-Qods et l'intensification de la colonisation sont des choses qui auront des impacts négatifs dans la région, et le monde doit agir et ne doit pas se soumettre aux diktats des extrémistes israéliens", a fait noter M.al-Mouallem.

Evoquant la situation en Irak, M.al-Mouallem a souligné que la Syrie n'a cessé d'appeler à la sauvegarde de l'unité nationale et territoriale de l'Irak, à sa souveraineté, à son indépendance et à son identité arabe et islamique "ce qui implique la réalisation d'urgence de la réconciliation nationale irakienne et l'unité nationale irakienne est la pierre angulaire escomptée".

M.al-Mouallem a affirmé que la Syrie avait vivement condamné les actes terroristes commis en Irak et appelé au retrait de toutes les forces étrangères de ce pays arabe pour la récupération de son indépendance et de sa souveraineté, exprimant l'espoir que les Irakiens pourraient renouer un dialogue constructif entre eux pour parvenir à un Irak unifiée, fort et prospère.

"La Syrie a œuvré pour le raffermissement de ses relations avec l'Irak dans les différents domaines et elle a exprimé sa vive condamnation des dernière exploitions terroristes, survenues à Bagdad le mercredi sanglant, mais on a été surpris par notre accusation de ces explosions, la chose qui a suscité notre regret. Cette accusation ne verse pas dans l'intérêt de l'Irak et de la Syrie", a souligné M.al-Mouallem, ajoutant que la Syrie est toujours ouverte sur la solution de la crise actuelle sur la base de l'existence des preuves réelles.

M.al-Mouallem a réaffirmé le souci de la Syrie des liens de fraternité entre les deux peuples syrien et irakien, exprimant la satisfaction quant aux efforts que déploient la Turquie et le secrétaire général de la Ligue arabe dans ce sens.

M.al-Mouallem a également abordé la situation au Yémen, au Soudan et en Somalie, affirmant le souci de la Syrie de régler toutes les questions en suspend dans ces pays.

M.al-Mouallem a affirmé que la Syrie a appelé depuis des années à rendre le Moyen-Orient une région propre de toutes les armes de destruction massive, indiquant que la Syrie avait soumis au Conseil de Sécurité en 2003 un projet de résolution concernant ce sujet.

"Nous insistons sur la nécessité d'obliger Israël à exécuter la résolution de l'Agence internationale de l'énergie atomique, issue le 18 courant, concernant ses capacités nucléaires, et à faire soumettre ses installations nucléaires à la supervision de l'Agence et à adhérer au traité de la non prolifération des armes nucléaires", a affirmé M.al-Mouallem, tout en rappelant le droit de tous les pays à la possession de la technologie nucléaire pour des emplois pacifiques.

M.al-Mouallem a fait noter que pour l'édification d'un monde meilleur, plus juste et plus sûr, la Syrie a appelé au renforcement et à la réactivation du rôle de l'Organisation des Nations unies, et à l'engagement à la charte onusienne et à sa réforme en profitant des leçons des décennies précédentes pour parvenir à un monde où règnent le respect du droit international, la sécurité, la stabilité et la prospérité.

Notons que M.al-Mouallem avait félicité, au début de son allocution la Libye pour son élection comme présidente de la session actuelle.

R.Jorf

http://www.sana.sy/fra/51/2009/09/28/246857.htm

Nouvelle session de dialogue de réconciliation en octobre

29/09/2009
Le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a annoncé hier au Caire qu'une nouvelle série de dialogue de réconciliation interpalestinienne se tiendrait en octobre sous le parrainage de l'Égypte. M. Mechaal, arrivé dimanche soir en Égypte pour fournir aux responsables égyptiens une réponse aux propositions écrites du Caire sur la réconciliation avec le Fateh, a indiqué à la presse que le document égyptien « peut être une bonne base pour réaliser la réconciliation » interpalestinienne.
Le chef des renseignements égyptiens Omar Souleimane « nous a dit que son pays va élaborer dans les prochains jours une version finale du document sur la réconciliation », a déclaré le dirigeant du Hamas. Selon des extraits obtenus par l'AFP, les propositions égyptiennes suggèrent notamment la tenue d'élections législatives et présidentielle dans les territoires palestiniens mi-2010.

L’Autorité palestinienne accuse Israël de « crimes » après les heurts de l’esplanade des Mosquées

29/09/2009
Le Hamas réclame une réunion d'urgence du comité al-Qods.
Le calme est revenu hier à Jérusalem-Est après des heurts la veille dans la Vieille Ville entre Palestiniens et policiers israéliens qui ont fait plusieurs blessés de part et d'autre. Les magasins ont été rouverts après une grève partielle du commerce dimanche en protestation contre l'intervention de la police israélienne sur l'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam après la Mecque et Médine.
Les premiers heurts avaient éclaté dans la matinée de dimanche sur l'Esplanade, lorsque environ 150 musulmans avaient attaqué à coups de pierres un groupe constitué, selon eux, de fidèles juifs venus y prier par provocation. La police israélienne a assuré pour sa part qu'il s'agissait de touristes, mais depuis plusieurs jours, le Waqf (l'Office des biens musulmans) se plaignait de visites d'ultranationalistes israéliens sur le site. Dans la partie orientale de la ville (annexée après son occupation en juin 1967), de jeunes Palestiniens ont ensuite affronté les forces de l'ordre déployées en nombre dans les rues étroites de la Vieille Ville en leur jetant des pierres, les policiers répliquant avec des grenades assourdissantes.
L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a accusé les autorités israéliennes de « crime nécessitant l'intervention immédiate de la communauté internationale » et averti que de telles actions « détruisaient tous les efforts pour ramener la paix et établir un État palestinien indépendant avec Jérusalem pour capitale ». De son côté, le mouvement islamiste Hamas, qui a dénoncé un « crime sioniste », a organisé des manifestations de protestation dans la bande de Gaza, qui ont rassemblé plusieurs milliers de personnes.
En outre, le Hamas a réclamé hier une réunion d'urgence du comité al-Qods, présidé par le roi Mohammad VI du Maroc, après les heurts. Le Premier ministre du gouvernement du Hamas, Ismaël Haniyeh a adressé un message au roi pour que le comité islamique al-Qods (Jérusalem) « prenne la défense de la mosquée d'al-Aqsa » après une nouvelle « agression des juifs », selon un communiqué du Hamas. M. Haniyeh a mis en garde dans son message contre les « tentatives d'Israël d'expulser les musulmans de l'esplanade des Mosquées en vue d'y rebâtir le temple » biblique, en allusion aux visées de groupuscules ultranationalistes en Israël, auxquels les gouvernements israéliens se sont toujours opposés.
Le comité al-Qods, issu de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), est chargé de préserver le caractère culturel arabo-islamique, notamment architectural, de la Ville sainte.
Enfin, sur le terrain, deux adolescents palestiniens ont été blessés par le tir d'un char israélien posté du côté israélien de la frontière, dans le secteur central de la bande de Gaza, a-t-on indiqué de source médicale palestinienne.

Vers un « Observatoire des criminels de guerre israéliens »

publié le lundi 28 septembre 2009

Michel Warschawski
La constitution d’un « Observatoire sur les crimes de guerre israéliens » peut être une des contributions de la société civile dans les suites du rapport de l’ONU sur la dernière guerre menée par Israël contre Gaza.

La publication du Rapport de mission de l’ONU sur la dernière guerre de Gaza est un pas important, à la condition qu’il y ait une réelle suite ; mais surtout, il est important pour la santé publique mondiale.

Au cours des deux décennies d’autorité néoconservatrice aux États-Unis, nous avons été témoins d’un effort conjoint de la Maison Blanche et d’Israël pour abolir les normes du droit international. Nous pouvons ici rappeler le commentaire stupide de George W. Bush affirmant que, dans le cadre de la guerre globale contre le terrorisme, il était indispensable d’abolir les restrictions infligées aux combattants par les Conventions de Genève ! Déjà au début des années 70, Israël avait décrété que la quatrième convention de Genève ne s’appliquait pas pour les Territoires palestiniens occupés.

Le rapport, et avant lui l’avis consultatif de la Cour pénale internationale sur les conséquences juridiques de la construction d’un mur dans les territoires palestiniens occupés, rappellent au monde que les leçons résultant de l’ère nazie ne sont pas oubliées, et que le monde n’est pas une jungle dans laquelle le plus fort domine forcément, mais une communauté civilisée, qui s’efforce d’agir en accord avec les lois internationales en protégeant les droits les plus fondamentaux des êtres humains. Et pour ceux qui soutiennent, à juste titre, que ces normes internationales sont violées chaque jour par une majorité des pays du monde, nous devons répondre qu’il vaut mieux qu’il existe des normes et des lois protégeant les faibles, même si elles ne sont généralement pas observées, plutôt que vivre dans une société sans loi qui permettrait aux plus forts de faire ce qu’ils veulent.

Les réponses des leaders israéliens étaient attendues : « rapport biaisé », « approche unilatérale » et nous avons même entendu que Goldstone était antisémite… ou un juif haineux envers lui-même. À la tête de cette campagne, et cela pouvait-il être autrement, se place Ehud Barak, qui a déclaré « non seulement ce rapport donne un prix au terrorisme, mais il l’encourage aussi !! ». Barak a ajouté que le Ministère de la Défense fournirait des conseils juridiques aux officiers contre lesquels des procédures judiciaires seraient susceptibles d’être engagées.

Conformément aux règlements du droit international, les recommandations du rapport doivent désormais être débattues au Conseil des Droits de l’Homme et au Conseil de Sécurité, qui devrait quant à lui, transmettre les recommandations à la Cour Internationale de la Hague ou à une cour spéciale internationale, afin que ceux qui sont suspectés de crimes de guerre soient jugés, et s’ils sont déclarés coupables, qu’ils se retrouvent derrière les barreaux pour de longues années. Mais ce même droit international offre toutefois un privilège aux grandes puissances, appelé le droit de veto. La diplomatie israélienne consacrera donc ces prochains jours à convaincre certaines de ces puissances de sorte qu’elles fassent valoir leur droit de veto et sortent ainsi Israël de cette situation. Elle va d’abord et avant tout faire pression sur la Maison Blanche.

La vraie épreuve de Barack Obama est donc arrivée : non pas de déclaration sur « La paix dans 2 ans » et « le droit des Palestiniens à avoir un état », mais composer avec de vraies politiques qui contredisent les valeurs qu’il prône et avec des recommandations claires de prendre des mesure légales. Obama décidera si le système du droit international sera autorisé ou non à faire ce qu’on attend de lui. À mon grand regret, je suis prêt à parier qu’il sera du côté d’Israël, i.e. l’utilisation de son droit de veto par les États-Unis au Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Toutefois, le veto américain n’est pas la fin de l’histoire : bon nombre de pays dans le monde ont adopté des lois les autorisant à juger des personnes accusées de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité. Il nous appartient à nous, femmes et hommes d’Israël et d’ailleurs, qui craignons pour la santé publique mondiale et pour le droit international, d’unir nos forces pour placer ces criminels de guerre face au dilemme suivant : risquer d’être jugés s’ils se rendent dans les pays dans lesquels la loi le permet ou rester enfermés en Israël en renonçant au tourisme en Espagne ou à un congé sabbatique au RU. C’est précisément ce qui est arrivé à l’ancien commandant de l’Israeli Air Force qui a été obligé de rester dans l’avion à l’aéroport de Londres quand il a appris qu’un ordre d’arrestation l’attendait s’il foulait le sol anglais.

La constitution d’un « Observatoire sur les crimes de guerre israéliens » peut être une des contributions de la société civile dans les suites du rapport de l’ONU, en plus de la collecte de documentation et témoignages pertinents sur les actions des militaires israéliens à Gaza, en plus aussi de la surveillance des mouvements de ces mêmes suspects de crimes de guerre.

publié par Alternatives

http://www.alternatives.ca/fra/jour... intro : CL, Afps

Gaza: manifestation, à l'appel d'Amnesty International

Publié le 28-09-2009


"Le temps est venu de rendre des comptes", déclare Amnesty International, qui appelle à manifester dans toute la france mardi 29 septembre, avec un point d’orgue à partir de 18 H, Place de l’Opera, à Paris, "pour l’application des recommandations de la mission Goldstone, afin que justice soit faite".

Communique :

"Venez nombreux place de l’opéra à Paris (2ème) à 18h00 apportez votre soutien à l’action d’Amnesty International et exprimez votre solidarité en faveur des victimes de l’opération israélienne Plomb durci.

Alors que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU s’est emparé du rapport Goldstone sur les crimes de guerre commis lors de l’opération « Plomb durci », Amnesty International organise une journée de mobilisation à travers la France le 29 septembre prochain avec comme point d’orgue une mise en scène artistique et militante place de l’Opéra à Paris.

Emilie Benoist, artiste plasticienne, a imaginé la toile de fond de cet événement lors duquel les militants d’Amnesty International appelleront à un embargo total sur les armes et à la justice pour les victimes de la guerre de Gaza.

En présence de :

- Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France,
- Michel Fournier, Responsable de la Région Moyen Orient
- Michel Morzière, Responsable de la Coordination Israël-Territoires occupés palestiniens
- Benoit Muracciole, Responsable de la Campagne Control Arms.

Et avec le soutien de Stéphane Hessel dont un message sera transmis.

Dans le cadre de cette journée de mobilisation Amnesty International :

- Demande à la France d’œuvrer au sein du Conseil de sécurité des Nations unies à l’instauration d’un embargo sur les armes en direction d’Israël, du Hamas et des autres groupes armés palestiniens.

- Demande au Président de la République française d’user de toute son influence afin que le Conseil de Sécurité de l’ONU se saisisse de ce rapport et si cela s’avérait nécessaire, que des auditions complémentaires soient exigées et instruites auprès des parties belligérantes.

Sabah Abu Halima montre les brûlures sur sa main qu’elle a subie dans une attaque au phosphore blanc sur sa maison à Sayafa le 4 Janvier 2009, au cours de laquelle son mari Sa’adallah Matar Abou Halima et quatre de leurs enfants - Abderrahim, 14 ans, Zeid, 11, Hamza, 10, et Shahed âgée de 15 mois - ont tous été tués. Elle a dit à Amnesty International : « Tout a pris feu. Mon mari et quatre de mes enfants ont brûlé vifs devant mes yeux, ma petite fille, Shahed, ma seule fille, a fondu dans mes bras. Comment une mère peut-elle regarder ses enfants brûler vifs ? Je n’ai pas pu les sauver. Je brulais. Maintenant, je ne cesse de brûler, jour et nuit, je souffre terriblement ».© Amnesty International, Mission d’AI à Gaza (2009)

Les conclusions du rapport concordent avec celles d’Amnesty International, qui a elle-même enquêté sur place sur le conflit de vingt-deux jours qui, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, a fait 1 400 morts parmi les Palestiniens et neuf parmi les Israéliens.

La plupart des Palestiniens tués par des soldats israéliens étaient des civils non armés, dont quelque 300 enfants.

Trois civils et six soldats israéliens ont été tués par des tirs de roquettes palestiniens (et quatre autres soldats par des « tirs amis » imputables aux forces israéliennes).

Les forces israéliennes ont aussi mené des opérations de destruction massive et injustifiées à Gaza, laissant des quartiers entiers en ruine, et utilisé des Palestiniens comme boucliers humains.

Amnesty International se félicite des recommandations énoncées par la mission pour que les victimes obtiennent les mesures de justice et de réparation qui leur sont dues et que les auteurs de ces crimes ne restent pas impunis. Si elles sont appliquées, elles offrent de grands espoirs de justice et de responsabilisation.

Une salle de classe détruite dans la bande de Gaza, le 19 Janvier 2009.© Amnesty International.

Tous Place de l’OPERA mardi 29 septembre à partir de 18 h pour demander que justicie soit faite et pour exiger la levée du blocus inhumain contre Gaza !

Source :http://www.amnesty.fr/index.php/amnesty/s_informer/actualites/le_temps_est_venu_de_rendre_des_comptes

CAPJPO-EuroPalestine