mardi 15 septembre 2009

Des prisonniers palestiniens à la librairie Résistances

Date : 14/9/2009 Time : 18:54

PARIS, le 14 Septembre 2009 (WAFA)- Ils interviendront sur la question des atteintes par Israël aux droits fondamentaux des prisonniers palestiniens, des traitements inhumains et des tortures qu’ils subissent dans les geôles israéliennes. Un débat public suivra les différentes interventions et portera, notamment, sur les moyens d’agir face à ce déni de droit, a écrit Hadj Hamiani dans un article publié aujourd’hui par La Novelle République d’Algérie .

Pour rappel, plus d'une centaine de personnes ont accompagné la petite Palestinienne Amira El Qarem de Gaza à la Cour pénale internationale de La Haye le lundi 31 août dernier. Les responsables de CAPJPO Euro-Palestine (Coordination des appels pour la justice au Proche-Orient) déclarent : «Nous remercions avant tout Amira, 15 ans, qui a eu le courage d'aller porter plainte contre les crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par Israël.

Elle a montré la voie et lancé un défi crucial à la justice et un grand merci pour tous ceux qui l’ont accompagnée.»

Olivia Zémor, coordinatrice de la CAPJPO Euro-Palestine à Paris, affirme dans un communiqué adressé à notre rédaction avant-hier qu’un grand projet international est en train de voir le jour pour briser le siège de Gaza : «Un an jour pour jour après le début des bombardements israéliens sur Gaza, une coalition internationale pour mettre fin au siège de Gaza se forme actuellement. Elle prévoit de regrouper des milliers de volontaires aux frontières de Gaza, à la fin de cette année. Le départ est fixé pour le 27 décembre et le retour est prévu pour le 2 janvier.» En précisant :« CAPJPO Euro-Palestine est partie prenante de cette très belle aventure.

Nous vous donnerons plus de précisions très prochainement, mais tous ceux qui sont intéressés par cette initiative d'envergure, peuvent déjà nous le signaler.»

Samedi dernier à l’occasion de la 74e édition de la fête de LlHumanité qui s'est ouverte vendredi, pour le week-end, au parc départemental de La Courneuve (93), faut-il le rappeler, Hind Khoury et la délégation générale de la Palestine ont proposé, à l’occasion dans l’après-midi au stand «Jérusalem, capitale de la culture arabe» situé au village du Monde un débat sur les actions judiciaires contre Israël et sur la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), en présence de l’adolescente Amira Al Qarem et de ses avocats, de Fadwa Barghouti ainsi que Olivia Zémor.

Par ailleurs, nous apprenons que la CAPJPO Euro-Palestine a lancé un appel dans le cadre du BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanction) à l’ensemble des sportifs, supporters et responsables de sport en France afin de boycotter la rencontre de football entre les Girondins de Bordeaux et Maccabi-Haïfa entrant dans le cadre de la Ligue des champions poule «A» qui aura lieu à Bordeaux le mercredi 30 septembre de l’année en cours.

«Le football comme les autres sports palestiniens sont boycottés par Israël. Les footballers palestiniens sont arrêtés, emprisonnés, tués. Peut-on tolérer cela ?

Une nouvelle rencontre sportive «européenne» doit se dérouler le 30 septembre prochain à Bordeaux contre une équipe israélienne.

Notre appel au boycott de ce match de foot, qui se propose d’accueillir l’équipe Maccabi-Haïfa, est fondé sur des raisons que tous les amateurs de sport peuvent comprendre, y compris ceux qui pourraient se demander ce «que vient faire la politique dans une compétition sportive».

Tous les supporteurs, tous les spectateurs, doivent savoir que lorsque nous accueillons avec les honneurs des sportifs israéliens, qui ont le droit de se déplacer et de concourir aux quatre coins du globe, les sportifs palestiniens, sont quant à eux, privés de jeu, d’entraînement, de compétition, quand ils ne sont pas emprisonnés ou tués», concluent les rédacteurs d’un autre communiqué d’Euro-Palestine. Nous y reviendrons avec plus de détails lors de nos prochaines éditions.

“Après vous”, dit le prince Turki aux Israéliens

Dans le marchandage qui est en cours entre Israéliens, Palestiniens et Américains pour relancer le processus de paix (pas de discussions politiques depuis plus d’un an), Washington avance régulièrement l’idée de concessions arabes qui “équilibreraient” les mesures israéliennes (un gel limité, territorialement et dans le temps.)

Sans aller jusqu’à la reconnaissance d’Israël par les pays qui ne l’ont pas encore fait, il est question de réouverture de représentations israéliennes diplomatique ou économique là où elles existaient avant la guerre de Gaza (Qatar, Mauritanie), ou d’autorisation de passage dans les espaces aériens pour les vols commerciaux israéliens.

turki_al_faisal.1252956752.jpgDans une tribune accordée au New York Times, le prince Turki Al-Fayçal, ancien responsable des services de renseignement saoudien et ancien ambassadeur du royaume aux Etats-Unis, a douché quelque peu les attentes, le 12 septembre. On ne cesse de demander aux Arabes de faire comme Sadate en 1977, explique-t-il en substance, mais c’est oublier qu’avant de se poser en Israël, Sadate avait au préalable reçu l’assurance que l’Etat juif se retirerait totalement des territoire égyptiens conquis en 1967.

Quelles garanties ont les Arabes aujourd’hui? Aucune. “Les voisins d’Israël veulent la paix”, écrit le prince,“mais ils ne sauraient être contraints à récompenser Israël parce qu’il rendrait une terre qui ne lui appartient pas.” Les Saoudiens ont fait depuis longtemps des gestes, assure Turki, le plan Fahd dans les années quatre-vingts, le plan Abdallah (devenu Initiative arabe, très inspiré du plan précédent) en 2002. La balle est donc selon lui dans le camp des Israéliens. Qu’ils évacuent tout d’abord les colonies installées en Cisjordanie.

Qu’on ne s’y trompe pas, l’avis de Turki, bien que rangé des affaires aujourd’hui, donne une bonne indication sur l’état d’esprit en vigueur à Riyad.

http://israelpalestine.blog.lemonde.fr/

Un important fonds de pension américain confirme son désinvestissement d’une firme israélienne

lundi 14 septembre 2009 - 05h:22

Ora Coren - Ha’aretz


Le fonds de pension géant américain TIAA-CREF, a confirmé dans un communiqué de presse vendredi qu’il s’était retiré de la société « Africa Israel Investments », détenue par le milliardaire israélien Lev Leviev.

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Cette déclaration a été faite en réponse à une lettre envoyée par un groupe pro-palestinien, « A dalah-NY », et signé par les clients de TIAA-CREF.

L’investissement du fonds de pension dans « Africa Israel Investments » ne s’élevaient qu’à 257 000 dollars, et l’effet financier de la décision est minime.

Mais les nouvelles du retrait sont connues alors que la société israélienne en question est victime d’une crise financière profonde, ayant récemment annoncé être dans l’incapacité ses engagements envers ses créanciers.

NY Adalah a noté dans un communiqué de presse que en dépit du désengagement récent de « Africa Israel Investments », le rapport de TIAA-CREF daté du 30 juin indique que le fonds continue d’investir dans un certain nombre de sociétés soutenant les activités de colonisation israélienne, dont « Israël Discount Bank », « Cellcom Israël », « Bezeq Israeli Telecommunications Corp », « Bank Leumi », et « Motorola », entre autres.

Plus tôt ce mois-ci, le gouvernement norvégien a annoncé le retrait de tous ses investissements d’« Elbit Systems », qui fabrique le système de surveillance installé sur plusieurs segments du mur d’apartheid en Cisjordanie.

Le ministre norvégien des Finances Kristin Halvorsen a déclaré que la décision était fondée sur la recommandation du conseil de son ministère. « Nous ne voulons pas financer les entreprises qui contribuent ainsi directement à des violations du droit international et humanitaire », a dit Halvorsen, expliquant que la barrière de séparation empiètait sur la liberté de circulation des habitants de la Cisjordanie.

12 septembre 2009 - Ha’aretz - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.haaretz.com/hasen/spages...
Traduction : Info-Palestine.net

« On doit négocier, jusqu’aux crayons »

lundi 14 septembre 2009 - 04h:51

Loos Baudoin


Proche-Orient Mme Abuzayd termine son mandat

RENCONTRE

La discrétion caractérise bien Karen Koning Abuzayd. Ce haut fonctionnaire des Nations unies tire sa révérence sans tambour ni trompettes.

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Mme Abuzayd

Commissaire générale de l’Unrwa (l’agence d’aide aux réfugiés palestiniens) depuis 2005, après avoir été adjointe depuis 2000, l’Américaine n’a pas demandé la prolongation de deux ans à laquelle elle avait droit, et son mandat prendra donc fin le 31 décembre, mois pendant lequel l’Unrwa commémorera sa création il y a soixante ans.

« Ecrivez bien “commémorera”, pas “célébrera”, car il n’y pas grand-chose à célébrer » : à l’heure du bilan livré à quelques journalistes européens, Karen Abuzayd ne cache pas ses frustrations. « Mon principal regret ? Durant mes neuf ans à l’Unrwa les choses sont allées de mal en pis. J’étais à peine arrivée qu’éclatait la seconde intifada ; puis, tout s’est constamment dégradé. Il y eut un petit espoir avec le retrait israélien de Gaza en août 2005, mais la victoire électorale du Hamas cinq mois plus tard et le blocus qui s’ensuivit ont annihilé l’espérance. »

La situation désastreuse à Gaza, où la commissaire générale n’a cessé de vivre depuis 2005, reste une préoccupation majeure. « Je suis surprise : je viens de rencontrer une série de responsables européens à la Commission et au Parlement, et j’ai constaté un vif intérêt pour la situation à Gaza.

Je leur ai expliqué qu’il n’y a guère eu d’évolution depuis la fin de l’offensive israélienne le 18 janvier dernier : en raison du bouclage, la reconstruction n’a pas commencé, les millions de dollars d’aides promises restent loin des victimes, beaucoup de gens dorment encore dans les ruines de leurs maisons ou dans des tentes. Ils se sentent abandonnés. Je crois que les Européens pourraient exercer plus de pressions politiques sur Israël. »

Le blocus lui inspire un commentaire amer : « Il n’y a que les médicaments et les vivres de base - pas de miel ou de “cookies”, hein ! - qui arrivent, il y a six fois moins de camions qui entrent à Gaza par mois qu’avant 2007. Aucun matériel nécessaire à la construction, même pas de papier, qui pourrait être transformé en tracts du Hamas ! Nos écoles se retrouvent sans livres scolaires, sans cahiers, sans stylos ni crayons. Il faut que nous négociions tout pendant des mois, parfois sans résultats ».

Dirige-t-elle alors son ire contre Israël ? « Ce pays a sa part de responsabilité et dit faire dépendre tout progrès de la libération de son soldat prisonnier, Gilad Shalit, mais je signale que la communauté internationale participe à ce blocus qu’elle a contribué à mettre en place en imposant des conditions au Hamas, qui avait gagné les élections. »

Karen Koning Abuzayd écarte les critiques parfois entendues contre l’Unrwa en Israël. Les réfugiés palestiniens bénéficieraient d’une attention unique de l’ONU avec leur propre agence ? : « Non-sens. L’Unrwa a été créée avant le Haut-commissariat aux réfugiés, qui prodigue depuis les mêmes services ailleurs. Et puis, si l’on supprimait l’Unrwa, supprimerait-on en même temps la question des réfugiés palestiniens ?

D’ailleurs nos rapports avec Israël en attestent : nous avons certes besoin d’eux pour nos opérations, mais ils ont besoin de nous, sans quoi ils devraient pourvoir aux besoins de ces réfugiés ». Des employés de l’Unrwa seraient membres du Hamas ? « Nos employés locaux, 29.500 au Proche-Orient, sont le reflet de leur société, nous ne leur demandons pas leurs opinions politiques, juste de respecter la neutralité de l’ONU dans leur travail, ce qu’ils font pour la plupart avec fierté ».

Malgré ses frustrations, Mme Abuzayd conservera de son expérience des éléments positifs. « Je reste sidérée par la faculté de résistance, de résilience du peuple palestinien. Ils s’adaptent aux pires situations. » Le revers de la médaille ? « On finit par tolérer l’intolérable, par accepter l’inacceptable. Comment trouver normal que nous devions négocier pendant des mois pour faire entrer des crayons à Gaza ? »

11 septembre 2009 - Le Soir - Cet article peut être consulté ici :
http://archives.lesoir.be/proche-or...

La commémoration de la déclaration du mandat britannique, un souvenir amer

[ 14/09/2009 - 23:40 ]
Gaza – CPI

Le mandat britannique sur la Palestine dura 28 ans, de l’an 1920 à l’an 1948. Il fut donné aux Britanniques par le traité de Sèvres, signé le 10 septembre 1920. Puis la Société des Nations l’entérina deux ans plus tard, le 11 septembre 1922. Le mandat donnait le pouvoir aux Britanniques sur toute la Palestine historique et l’actuel royaume de Jordanie.

Et selon l’accord de Sykes-Picot de 1916, les Français avaient laissé cette région sous l’influence britannique, contre leur influence sur la Syrie.

Au même moment que ces deux puissances de l’époque se partageaient la région, des correspondances s’effectuèrent entre les Britanniques représentés par leur ambassadeur au Caire Mac-Mahon et Hussein, le chérif de la Mecque, afin que ce dernier incite les Arabes contre la Turquie et l’Allemagne.

Les Britanniques ne voulaient que donner un semblant de légitimité à leur entrée dans les pays arabes, étant des libérateurs contre le joug des Turcs. Ils se débarrasseraient de Hussein dès que les canons se seraient arrêtés.

Tous font leur calcul, les Arabes exceptés !

Le 19 mars 1919, les Arabes reconnurent la déclaration de Balfour, une erreur qu’ils regretteraient beaucoup plus tard. En effet, chaque partie avait ses calculs, sauf les Arabes. Et les Juifs de l’Europe cherchaient à voler la Palestine. Les Britanniques les aidèrent en leur donnant la permission d’y immigrer.

Les Palestiniens commencèrent à se rendre compte que tous leurs droits étaient bafoués par tout le monde, les Arabes en premier. Ils se rendirent compte qu’ils ne pouvaient les reprendre que par les armes.

Jusqu’à nos jours, les Palestiniens vivent toujours le résultat de ce que créa et laissa la Grande-Bretagne : l’occupation israélienne.

Une guerre sauvage contre Gaza

Cette occupation israélienne, créée par les Britanniques, ne cesse pas ses agressions contre les Palestiniens, ses guerres, ses massacres, ses carnages. Personne n’est encore prêt d’oublier la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza. Pendant vingt-trois jours, les Israéliens tuent, blessent des milliers de civils, détruisent et incendient leurs biens. Plus de 1500 Palestiniens tombent en martyre. Et plus de 6000 sont blessés dont la plupart sont des civils, des enfants et des femmes.

L’occupation israélienne de la Palestine reste une erreur, une marque d’infamie pour les Britanniques qui bafouèrent les droits des Palestiniens, volèrent leur terre. Et quand les Juifs sionistes commirent leurs crimes, leurs massacres, les Britanniques les laissèrent faire.

La Grande-Bretagne porte en fin de compte toute la responsabilité de tout ce qui arrive aux Palestiniens.

Nouvelle loi controversée à la Knesset

Par DAN IZENBERG jpost.com

14.09.09

La commission des lois de la Knesset devait s'atteler lundi à la préparation d'un projet de loi controversé. Il prévoit de retirer toute responsabilité à Israël pour les dommages causés aux civils palestiniens, n'étant pas directement impliqués dans les combats entre l'armée israélienne et les terroristes au cours de la deuxième Intifada.

Opération de Tsahal à Naplouse.
PHOTO: AP , JPOST

Le projet de loi a été préparé par le ministre de la Justice de l'époque Daniel Friedmann, en 2007. Le projet intervient quelques mois après qu'un groupe de neuf juges, alors dirigé par le président de la Cour suprême Aharon Barak, a invalidé une loi similaire, pourtant approuvée par la Knesset en 2005.

La nouvelle proposition est officiellement connue comme le huitième amendement sur les préjudices civils de 1952 (Responsabilité de l'Etat).

Le projet de loi vise à restreindre les droits des Palestiniens à poursuivre l'État pour atteinte à la personne ou aux biens, et ce par des soldats israéliens. Il concerne particulièrement les préjudices causés lors de la deuxième Intifada et a été approuvé en première lecture par la Knesset le 10 Juillet 2008.

Le projet de loi à l'étude précise qu'en Judée-Samarie, dans la bande de Gaza ou dans un pays ennemi, toutes les mesures prises pour lutter contre le terrorisme, actes d'hostilité ou insurrection seront automatiquement considérées comme des « opérations de guerre ».

Si un Palestinien décide de poursuivre l'Etat, il devra prouver que l'action du soldat ne rentrait pas dans cette catégorie.

Cinq associations pour les droits, B'Tselem (Centre d'information israélien pour les droits de l'homme dans les territoires occupés), l'Association pour les droits civils en Israël, le Comité public contre la torture en Israël, HaMoked (Centre pour la Défense de l'Individu) et Adalah (Centre juridique pour les droits de la minorité arabe en Israël) ont accusé le président de la commission des lois David Rotem (Israël Beitenou) d'avoir délibérément programmé les négociations pendant les vacances d'été, lorsque la majorité des députés sont absents.

Les organisations ont également déclaré que la loi déjà existante empêchait les Palestiniens d'engager des poursuites pour dommages et intérêts. La nouvelle loi rendrera de plus impossible les poursuites « dans les cas de violence ou de vandalisme qui n'ont aucune justification opérationnelle ».

Ayatollah Fadlallah interdit la normalisation des relations avec « Israël »

13/09/2009

Ayatollah, Mohammad Hussein Fadlallah, a émis une fatwa à tarvers laquelle il interdit toutes les formes de normalisation des relations entre « Israël » et les pays arabes.
L'uléma souligne que ‘'la Palestine, toute la Palestine, dans ses frontières historiques, est une terre arabe et une terre de l'Islam et nul ne peut compromettre la légitimité d'un pouce de cette terre.
Fadlallah précise que cette interdiction s'applique à toutes les communautés musulmanes, et il est temps que la nation réagit par tous ses moyens culturels, politiques, médiatiques, sociaux, économiques et même militaires pour préserver, au fil du temps, la présence de la Palestine au sein de la nation.
Dans son communiqué, Fadlallah appelle toutes les instances religieuses musulmanes à réaliser les dangers qui menacent la nation, notamment les tentatives internationales et arabes pour normaliser les relations entre les arabes et les Israéliens et par conséquent légitimer l'occupation israélienne de la Palestine.
Fadlallah appelle tous les musulmans à lutter contre tous les projets qui visent à anéantir la cause, le peuple, l'histoire, le présent et le futur palestiniens.

almanar.com

Le chef d'Al-Qaïda appelle les Américains à se prononcer contre les guerres

14/09/2009
Le chef d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, a demandé dans un nouveau message au peuple américain de faire pression sur la Maison Blanche pour qu'elle mette fin aux guerres en Irak et en Afghanistan en échange d'un arrêt de ses attaques.

Dans un message diffusé par le site As-Sahab, selon le centre américain de recherche sur le terrorisme Intel Center lundi, ben Laden affirme que si les Etats-Unis ne mettent pas fin à leurs guerres, "nous poursuivrons une guerre d'usure contre vous sur tous les fronts possibles".

La diffusion de ce message adressé "au peuple américain" intervient deux jours après le 8e anniversaire des attentats du 11 septembre, revendiqués par al-Qaïda et qui avaient tué près de 3.000 personnes. Ben Laden a l'habitude de faire de telles déclarations chaque année à cette date.

Mais pour la première fois, le chef du réseau terroriste a omis de saluer la mémoire des 19 auteurs de ces attentats.
Contrastant avec son ton menaçant lors de ses interventions précédentes, il a tenté de justifier ces attentats en affirmant que "parmi d'autres injustices" c'est le soutien des Etats-Unis à Israël qui a conduit Al-Qaïda à lancer les attaques du 11 septembre 2001.

Le chef du réseau islamiste a demandé aux Américains de se prononcer contre le soutien à Israël de la part de l'administration américaine.

Les guerres en Irak et en Afghanistan ont été déclenchées par le lobby pro-israélien de la Maison Blanche et les défenseurs des intérêts des entreprises, et non par des militants islamistes, indique-t-il.

"Il est temps de vous libérer de la peur et du terrorisme idéologique des néoconservateurs et du lobby juif, et de vous demander ce qui vous importe le plus: votre propre sécurité ou celle des Israéliens", ajoute-t-il.

"La Maison blanche est l'otage des groupes de pression et du lobby juif", dit-il encore.
"Si vous optez pour votre sécurité et choisissez d'arrêter les guerres, nous serons disposés à réagir favorablement à cette option", poursuit-il.
Selon Ben Laden, le président américain Barack Obama, qu'il a qualifié "d'opprimé", n'a pas le pouvoir de changer le cours des guerres et le fait qu'il ait conservé le secrétaire à la Défense Robert Gates et d'autres responsables de la précédente administration de George W. Bush confirme sa faiblesse.

"Vous allez découvrir que vous avez uniquement changé les visages à la Maison Blanche (...) l'amère vérité est que les néoconservateurs continuent à projeter leur ombre pesante sur vous", affirme-t-il, prédisant au président Obama le même sort que John Kennedy, assassiné en 1963, s'il change radicalement de politique.

"Si vous arrêtez la guerre, il en sera ainsi. Sinon, nous n'aurons d'autre choix que de poursuivre la guerre d'usure contre vous sur tous les fronts possibles, de la même manière que nous avons combattu l'Union soviétique pendant dix ans jusqu'à son démantèlement par la grâce d'Allah le tout-puissant et qu'elle n'est plus qu'un souvenir du passé", ajoute-t-il.

La vidéo montre une image fixe de Ben Laden, tandis que défile l'enregistrement audio. Il n'y a pas d'image vidéo de Ben Laden", a fait savoir Intel Center.

Le dernier enregistrement audio de ben Laden avait été diffusé le 3 juin.
Il y rejetait l'ouverture du président Obama envers le monde musulman et l'accusait de "suivre la même politique d'hostilité" à l'égard des musulmans que son prédécesseur George W. Bush.

almanar.com

Joumblatt: Arabes et Iraniens ensemble contre "Israël"!

Leila Mazboudi

14/09/2009 Le chef du parti socialiste progressiste libanais Walid Joumblatt a plaidé en faveur de l'unité entre les Arabes et l'Iran pour faire face à toute agression israélienne.
Lors d'un entretien accordée à la chaîne télévisée Press TV, il a exprimé être tout à fait consentant que l'armée libanaise puisse s'acquérir de la Syrie et de l'Iran des équipements militaires qui lui font défaut, notamment des systèmes anti aériens. Signalant que les États-Unis refusent de les fournir au Liban.

S'agissant de la situation politique interne, Joumblatt a exprimé son attachement à la formation d'un cabinet d'union nationale, respectant la formue 15-10-5 à laquelle les différentes parties libanaises s'étaient convenues, et capable selon lui a affronter les défis israéliens. Et d'exiger un maximum de concessions de toutes ces parties pour le former, tout en soutenant la candidature de Saad Hariri pour s'en charger.

Le leader druze libanais a également signalé l'importance du rapprochement entre l'Arabie saoudite et la Syrie, et de négociations arabo-iraniennes pour résoudre les problèmes de la région, exigeant d'unir tous les états de la région face " au danger des agressions israéliennes".
Il a aussi accusé l'entité sioniste de vouloir semer les divisions entre les différentes communautés libanaises.
De plus, estime-t-il, "les évènements qui ont éclaté en Irak, au Soudan et au Yémen font partie des tentatives des sionistes de semer la zizanie dans ces pays pour leur soutirer la reconnaissance en leur entité".

almanar.com

Les frères musulmans refusent la visite de Netanyahu au Caire

[ 14/09/2009 - 13:34 ]
Le Caire – CPI

Les frères musulmans en Égypte ont affirmé leur refus à la visite du criminel sioniste, Benjamin Netanyahu ou de tout sioniste au Caire, en soulignant que les égyptiens libres refusent les visites des sionistes qui tuent les civils innocents en Égypte, en Palestine, au Liban et en Syrie.

Dr. Mohamed Morsi a affirmé, le dimanche 13/9, dans une déclaration de presse que les massacres sionistes à Diar Bakar, Dir Yacine, Sabra et Chatila, Qana et dernièrement à Gaza, que cette entité sioniste qui occupent les territoires des arabes et des musulmans en Palestine et ses leader ne veulent pas la paix, mais ils gagnent le temps pour renforcer leur projet agressif criminel qui vise toute la Palestine et les pays voisins.

Il a ajouté : "nous confirmons notre refus à ces visites qui représentent une violation à nos territoires saints, nous soutenons la résistance qui défend les territoires palestiniens par tous les moyens possibles, dans le but d'obliger l'ennemi sioniste de quitter nos territoires, ainsi que la création d'un état palestinien libre avec la ville occupée d'al-Qods comme capitale.

Il a souligné que Netanyahu et les autres leaders sionistes qui appellent à des négociations et des accords suspects poursuivent leur plan pour expulser les palestiniens de leurs maisons et construire les colonies sionistes.

Dr. Morsi a appelé les peuples arabes et islamiques à ne pas croire aux sionistes et ne pas poursuivre les appels sionistes et américains pour la prétendue paix qui est devenue impossible sous l'ombre d'un soutien américain total à l'entité sioniste.

Gaza : La réhabilitation des nappes d'eau souterraines est une priorité - PNUE

Des enfants dans les ruines de Gaza.

14 septembre 2009 – Les nappes d'eau souterraines, dont dépendent 1,5 million de Palestiniens à Gaza pour leur consommation d'eau et l'agriculture, risquent de connaître une forte dégradation en raison d'années d'utilisation excessive et de contamination, exacerbées par le récent conflit, selon un rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), qui juge leur réhabilitation une priorité.

« Si cette tendance n'est pas inversée maintenant, il faudra peut-être des siècles pour corriger les dégâts occasionnés. Alors que les nappes d'eau souterraines forment un continuum avec l'Egypte et Israël, toute action doit être coordonnée avec ces pays », précise ce rapport publié lundi.

Le PNUE s'inquiète notamment de l'augmentation de la salinité de l'eau, en raison de l'infiltration de l'eau de mer liée au pompage excessif des eaux souterraines, et de la pollution due aux ruissellements des eaux usées. Les niveaux de pollution sont si élevés que les enfants vivant dans la bande de Gaza sont en danger d'empoisonnement aux nitrates.

Le PNUE estime que plus de 1,5 milliard de dollars sont nécessaires au cours des 20 prochaines années pour réhabiliter les nappes d'eau souterraines, avec notamment la construction d'usines de désalinisation de l'eau de mer pour réduire l'utilisation excessive des eaux souterraines.

Il s'agit de l'une des recommandations de ce rapport intitulé « Evaluation environnementale de la bande de Gaza après l'escalade des hostilités en décembre 2008-janvier 2009 ».

un.org

Le Fateh accepte le report des élections proposé par Le Caire

15/09/2009

Le Fateh du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a accepté hier la proposition de l'Égypte de repousser les élections présidentielle et législatives palestiniennes prévues le 25 janvier prochain. Le Caire, qui parraine les discussions entre les deux groupes rivaux, a suggéré que ces élections se tiennent plus tard au cours du premier semestre 2010, afin de laisser le temps aux négociateurs palestiniens de parvenir à un accord de partage du pouvoir. Le Fateh avait souligné jusqu'ici sa détermination à organiser les élections à la date prévue, avec ou sans l'accord des islamistes du Hamas qui contrôlent depuis juin 2007 la bande de Gaza. « Nous avons décidé d'accepter la proposition égyptienne, y compris la tenue des élections pendant le premier semestre de l'an prochain et pas plus tard que cette date », a déclaré Abbas Zaki, membre du Comité central du Fateh, à la suite d'une réunion de cette instance présidée par M. Abbas.
Le Hamas a déjà fait savoir qu'il annoncerait sa décision après la fête religieuse de l'Aïd al-Fitr, qui marque la rupture du ramadan, prévue la semaine prochaine.
Dans ses propositions, l'Égypte demande par ailleurs que la plupart des détenus des deux camps soient libérés après la conclusion d'un accord entre les deux groupes rivaux. Le Hamas, lui, pose la libération de ses militants détenus en Cisjordanie comme préalable à un accord.
L'orient le jour

L’autre résistance

Par Christian Merville | 15/09/2009

LE POINT
Dix petites secondes lui avaient suffi pour entrer dans la légende, ce fameux « hall of fame » dont rêve tout homme et qui fit dire, un jour, à Andy Warhol que dans l'avenir, chacun pourra avoir ses quinze minutes de célébrité. Un sixième de minute, le temps nécessaire pour lancer une première puis une seconde chaussure à la face de l'homme le plus puissant du monde, George W. Bush. Tous ses concitoyens sont capables aujourd'hui de citer les quelques mots qui accompagnaient le geste : « Ceci est votre baiser d'adieu, chien. Pour les veuves et les orphelins d'Irak. »
Mountazer al-Zaïdi, qui s'apprête à retrouver la liberté, est un héros malgré lui, avec quelques dents en moins, des côtes brisées et mal ressoudées, des fractures restées sans soins à la jambe et à l'avant-bras, souvenir de son arrestation mouvementée, quand les gardes du Premier ministre, Nouri el-Maliki, se sont acharnés sur lui, histoire d'être bien vus par le maître. L'image du président des États-Unis esquivant le lancer figure sur les murs de Bagdad, un nombre incalculable de tee-shirts et dans un jeu vidéo qui fait la joie des enfants turcs. À sa sortie de prison, il trouvera, attendant son bon plaisir, un appartement de quatre chambres à coucher, don de son ancien employeur, une automobile flambant neuve, une flopée de contrats d'assurance-maladie et des propositions émanant d'Arabes des quatre coins de la région d'épouser leur fille. Un richissime Saoudien propose même 10 millions de dollars pour l'achat du corpus delicti et un Marocain voudrait lui faire parvenir un pur-sang doté d'une selle en or.
Témoignage d'un vieux fermier de Cisjordanie qui a mobilisé sa famille pour aider à payer les avocats : « Ce qu'il a fait, il l'a fait pour tous les Arabes et pas seulement pour les Irakiens. Par la faute de la Maison-Blanche, nous avons tous connu les affres de l'occupation et cela, nous ne pouvons l'oublier. » Comment jeter la pierre à un peuple qui, à l'instar de tant d'autres dans cette partie du monde, a tant souffert ? Et comment, face au responsable de tous vos maux, contrôler vos réactions ? Sans doute que le choix de l'« arme du crime » n'était-il pas voulu, mais le journaliste de la chaîne Baghdadiya ne pouvait porter sur lui une arme à feu ou un bâton de dynamite, sachant que les reporters chargés de couvrir la conférence de presse feraient l'objet d'une fouille minutieuse. De plus, on ne pouvait rêver d'objet plus insultant, surtout dans le monde arabe, que cette chaussure, rapidement devenue « the Bush shoe » puis « the bye-bye Bush shoe ». Toujours est-il que, quatre jours après l'incident, les services de sécurité américains et irakiens avaient détruit les souliers incriminés en recherchant des explosifs qui auraient pu s'y trouver...
Il est étonnant que passé le moment d'intense surprise suscitée à travers le monde, bien rares sont les commentateurs qui ont tenté d'en tirer les leçons ou encore cherché à se poser la question de savoir comment une grande nation, partie en guerre contre un tyran abhorré par la communauté internationale et pour l'établissement d'une démocratie qui aurait servi de modèle à tous les pays voisins, s'était laissé entraîner à commettre des abus qui avaient fini par inspirer une haine telle que certains commençaient à regretter l'ère de Saddam Hussein. Comment aussi peut-on entamer l'opération de retrait, jugeant que l'entreprise avait été menée à son terme - rappelez-vous la banderole tendue sur le pont du porte-avions USS Abraham Lincoln, annonçant fièrement : « Mission accomplished » - ? On était encore au 1er mai 2003, soit exactement 31 jours après le déclenchement de l'opération « Shock and Awe » et des années avant que le monde ne désespère d'entrevoir la fin d'une guérilla qui ensanglante le pays et a coûté jusqu'à présent à l'Oncle Sam la bagatelle de 682 milliards de dollars ainsi que des milliers de vies. Au départ, le Pentagone avait calculé que l'entreprise de pacification et de mise sur rails ne prendrait que quelques semaines, pour un coût global d'une cinquantaine de milliards de dollars. Nul n'avait vu venir la résistance face à des sauveurs devenus des occupants. La révolte de Mounzer al-Zaïdi, dérisoire en d'autres temps et sous d'autres cieux, illustre parfaitement le sentiment, ou plutôt le ressentiment de millions d'êtres, poussés dans leurs derniers retranchements, incapables de s'exprimer sinon par l'insulte.
Dans le gouvernorat de Salaheddine, un monument avait remplacé le 30 janvier dernier la statue de Saddam. Il représente une gigantesque chaussure, œuvre d'un groupe d'orphelins, victimes du dictateur déchu. Triste témoignage d'une cause pourtant noble, à une époque où de pathétiques héros en sont réduits à ne brandir qu'une chaussure.
L'orient le jour

Le Premier ministre israélien écarte à nouveau un gel total de la colonisation

15/09/2009

L'entretien Netanyahu-Mitchell reporté à aujourd'hui.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a exclu à nouveau hier tout gel complet de la colonisation en Cisjordanie occupée, à la veille d'une rencontre avec l'émissaire spécial américain George Mitchell.
« Les Palestiniens s'attendaient à un gel complet de la construction, et il est à présent clair que cela ne se produira pas », a affirmé M. Netanyahu devant la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense réunie à huis clos, selon ses propos rapportés par un haut responsable. « Nous voulons trouver un équilibre entre notre volonté de faire des gestes pour promouvoir des pourparlers et le processus de paix, d'une part, et la nécessité de permettre aux habitants de Judée-Samarie (colons de Cisjordanie) de vivre normalement, d'autre part », a plaidé M. Netanyahu. « Nous allons continuer de construire des édifices publics. La réduction de la construction (dans les colonies) ne portera que sur une période limitée et il n'y a pas encore d'accord avec les Américains sur sa durée », a ajouté le Premier ministre. Selon M. Netanyahu, Israël doit pouvoir notamment construire des écoles, de synagogues et des bains rituels dans les colonies afin de répondre aux nécessités de leurs habitants.
Enfin, le chef du gouvernement a réaffirmé son intention de poursuivre « comme d'habitude » les chantiers dans l'ensemble de la ville de Jérusalem qui, a-t-il répété, « n'est pas une colonie ». Israël a conquis et annexé la partie orientale de Jérusalem en juin 1967 et considère l'ensemble de la Ville sainte comme sa capitale indivisible, alors que les Palestiniens veulent établir à l'est la capitale de l'État auquel ils aspirent. Le Premier ministre israélien a récemment fait part de son intention d'accélérer la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est avant d'annoncer une éventuelle suspension temporaire. Mais les États-Unis, les pays arabes et les Européens demandent un gel total des constructions, exigé par les Palestiniens.
L'envoyé spécial américain, George Mitchell, effectue depuis dimanche une nouvelle mission dans la région afin de permettre la reprise des négociations de paix suspendues depuis la fin 2008. M. Mitchell doit s'entretenir aujourd'hui avec M. Netanyahu et le président palestinien, Mahmoud Abbas. La rencontre entre MM. Mitchell et Netanyahu était auparavant prévue hier, mais a été reportée à aujourd'hui, a-t-on appris de source officielle. Cette décision a été prise à la suite de la mort d'un jeune pilote de l'armée de l'air, le fils du premier astronaute israélien Ilan Ramon, qui s'est tué dimanche dans le crash de son F-16 en Cisjordanie.
L'orient le jour

Les troupes israéliennes entrent dans la bande de Gaza, 3 arrestations

Ecrit par Leyla Jad
14/09/2009
GAZA – Des forces israéliennes sont entrées dans la bande de Gaza lundi matin et ont arrêté trois Palestiniens près le camp de réfugiés de Al-Bureij, dans le centre du territoire palestiniens, d’après des témoins.
Les personnes enlevées n'ont pas encore été identifiées.
Il paraît que les chars israéliens ont ouvert le feu sur les maisons voisines et que les combattants palestiniens ont attaqué les forces en tirant plusieurs obus artisanales.

Personne n’a été blessé. (PNN)

9-16 novembre 2009: semaine de mobilisation mondiale contre le mur de l'Apartheid

Ecrit par Stop the Wall
14/09/2009
RAMALLAH – La campagne du mouvement palestinien contre le mur de l’apartheid (Stop the Wall), ses comités populaires et les organisations membres appellent les militants à lancer une semaine de mobilisation mondiale contre le mur de l'apartheid de Cisjordanie et de Gaza à partir du 9 au 16 Novembre 2009.
Nous appelons toutes les organisations, les réseaux, les institutions, les syndicats et les médias concernés à se mobiliser lors de la 7e semaine contre le mur de l’apartheid et à:

Protester contre la politique globale israélienne de ghettoïsation du peuple palestinienderrière des murs, que ce soit à Gaza ou en Cisjordanie, les isolant les uns des autres ainsi que les Palestiniens à l'intérieur de la Ligne verte.

Protester contre la répression pénale des personnes résistant à ces murs.
- Protester contre le siège inhumain de Gaza imposé de force à ses habitants afin qu’ils renoncent à leur dignité et leur lutte.
- Protester contre la répression des communautés qui luttent contre le Mur en Cisjordanie. La vague actuelle de violence a atteint des niveaux alarmants et aujourd’hui sensibiliser et éduquer sur cette question est cruciale. Stop the Wall et Addameer ont publié Répression autorisée, résistance refusée, qui est un rapport détaillé sur la répression du mouvement populaire contre le Mur.

Continuer les efforts de Boycott-Désinvestissements-Sanctions (B.D.S.) en mettant en place des campagnes contre les entreprises qui construisent le Mur et qui ont été complices durant le siège de Gaza. La campagne B.D.S a déjà fait eu de beaux résultats en particulier contre l’énorme projet de transport de Veolia pour les colonies de Jérusalem de Lev Leviev. Des campagnes sont actuellement mises en place ceux qui sont impliqués dans la construction du Mur, comme la CRH, qui fournit du béton et Elbit Systems, qui équipe le mur avec des capteurs et autre matériel de pointe tout produisant des drones qui tuent les Palestiniens de Gaza.

Remettre le Mur à l’ordre du jour des agendas. Mettre la pression sur vos représentants gouvernementaux afin de les obliger à respecter leur engagement de s’assurer que les murs de Palestine seront détruits et que le siège de Gaza va cesser. Les gouvernements doivent respecter la décision de la CIJ et ne pas aider à la construction et l'entretien du Mur. Ils doivent arrêter d’être complice par leur silence du siège de Gaza.


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Le 9 Novembre 1989 – il y a exactement 20 ans- le Mur de Berlin est tombé. L'événement a été célébré comme une victoire du «monde libre». Pourtant, aujourd'hui, les mêmes pouvoirs soutiennent la construction de murs qui détruisent la Palestine.

Il y a cinq ans, la Cour internationale de Justice a déclaré le Mur illégal et a exigé qu'il soit démoli et que toutes les lois et les ordonnances qui s'y rapportent soient changées. La Cour a rappelé à la communauté internationale son obligation de ne pas aider ou assister la construction du Mur et de veiller à l'application du droit international. À ce jour, la communauté internationale n'a encouragé aucune initiative tangible pour l’application de cette décision.

L'hypocrisie doit cesser- la justice doit prévaloir.

Gaza est emprisonné par des murs et des barbelés depuis 15 ans. Le mur et sa zone de terre confisquée est environ à 25% des terres agricoles à fort rendement de la bande de Gaza qui meurt de faim. Environ 15% des agriculteurs de Gaza ne peuvent pas travailler sur leurs terres, tandis que des dizaines de puits d'eau et environ 50% des abris pour animaux et de l'industrie connexe dans la partie orientale de la bande de Gaza ont été détruits. Beaucoup de fermiers ont été tués alors qu'ils tentaient d’atteindre leurs terres ou ont été déplacés et obliger de vivre dans des centres urbains surpeuplés.

En Cisjordanie, le Mur de l'apartheid équivaut au Bantoustans d'aujourd'hui. Il entoure les colonies, qui continuent à d’augmenter malgré les soi-disant pourparlers d'un « gel de la colonisation ». Jusqu'à présent, sa trajectoire a isolé 78 villages palestiniens, les piégeant entre des murs, des colonies et / ou la Ligne verte tout en volant des terres, des points d’accès à l’eau et d’autres ressources par centaines. Jérusalem est isolée par le mur et les colonies, et un nombre croissant de Palestiniens ont retrouvé leurs maisons détruites ou repris par les colons.

Comme toute réponse, la communauté internationale a gardé le silence sur ces crimes – et maintenant, encore une autre Nakba pour le peuple palestinien.

En dépit de cela, la résistance palestinienne contre le Mur a grandi. Des manifestations sont organisées de manière hebdomadaire dans un certain nombre de villages de Cisjordanie. Pour tenter de détruire ce qu'ils ont appelé un «phénomène dangereux», les forces d'occupation ont emploie de plus en plus la violence contre les communautés qui protestent, et en particulier contre les jeunes. En à peine plus d'un an, 6 ont été tués par balles par des soldats, des centaines ont été blessés et des dizaines arrêtés dans les villages qui luttent contre le Mur.

Gaza a vu bien pire. En réponse à leur capacité de résistance sous le siège, les habitants de Gaza ont fait face à un assaut militaire écrasante. Cet hiver, plus de 1.500 gazaouis ont été tués et des milliers d'autres blessés, lorsque les forces d'occupation ont ravagé le petit territoire côtier.

Dans leur lutte, le peuple palestinien ne doit pas faire cavalier seul.

Unissons-nous contre l'apartheid!

A Jerusalem-Est, des Palestiniens desespérés

Karim LEBHOUR, à Jérusalem
lundi 14 septembre 2009, par : Rédaction Enfants de (la) Palestine,

'expulsion de deux familles palestiniennes de leur maison, cet été, a ravivé les craintes des Palestiniens de voir les colonies israéliennes cerner petit à petit la partie arabe de Jérusalem

hristopher Gunness, porte-parole de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, montre une photo appartenant aux familles Ghawi et Hanoun, expulsées de leurs maisons à Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est (Photo Gharabli/AFP).

L'adresse de la famille Hanoun se résume désormais à quelques chaises en plastique et des matelas entassés sur un bout de trottoir que des décorations de Ramadan ne parviennent pas à égayer. Depuis le 2 août, cette famille palestinienne campe sur ce carré de bitume, juste en face de la maison d'où elle a été expulsée manu militari par la police israélienne dans le quartier de Cheikh Jarrah, au cœur de Jérusalem-Est.

Un écriteau portant le chiffre « 43 » indique le nombre de nuits passées sur le trottoir. De l'autre côté de la rue, Maher Hanoun, le père de famille, peut voir les colons, des religieux juifs, qui vont et viennent dans la maison qui était la sienne.

« Je suis né dans cette maison et mes enfants aussi. Elle a été donnée à mes parents par les Nations unies en 1956. Comment les Israéliens peuvent-ils dire que c'est à eux ? », s'indigne-t-il. « Les colons progressent maison par maison. L'année dernière, ils ont pris celle des Al-Kurd et maintenant la nôtre, renchérit Rami, son fils. Bientôt, tout le quartier sera à eux. »

L'expulsion des deux familles Hanoun et Ghawi, au cœur de l'été, marque le dernier épisode d'une bataille judiciaire débutée en 1972 entre les habitants de ce quartier et Nachlat Shimon, une association de colons juifs qui se dit propriétaire du terrain. La Cour suprême israélienne a finalement donné raison aux colons et ordonné l'expulsion des maisons palestiniennes. Vingt-cinq autres maisons palestiniennes sont menacées du même sort. "Les Israéliens veulent vider Cheikh Jarrah"À terme, Nachlat Shimon ambitionne de construire 200 logements pour des familles juives. Une décision « profondément regrettable », a jugé la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, au moment où l'administration Obama tente de négocier un gel de la colonisation israélienne. « Ce sont des cas particuliers qui ne relèvent pas d'une politique gouvernementale, assure Ygal Palmor, porte-parole du ministère israélien des affaires étrangères. Il s'agit d'une dispute juridique entre des individus et une association sur une propriété. C'est au tribunal de trancher. »

Pour les Palestiniens au contraire, ces expulsions s'inscrivent dans une longue liste de projets immobiliers israéliens destinés à effacer leur présence dans ce quartier de Cheikh Jarrah, l'un des plus prestigieux de Jérusalem-Est, et empêcher la possibilité d'une capitale palestinienne à Jérusalem-Est. Le bureau de la Coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) a recensé 540 logements juifs en projet à Cheikh Jarrah.

« Les Israéliens veulent vider Cheikh Jarrah de ses habitants palestiniens pour les remplacer par des Juifs. S'ils prétendent que c'est leur terre, alors nous aussi devons reprendre toutes les terres que nous avons perdues à Jérusalem-Ouest en 1948, ce que la loi israélienne ne nous permet pas de faire », tempête Adnan Husseini, le gouverneur palestinien de Jérusalem. Un titre purement honorifique. À Jérusalem-Est, l'Autorité palestinienne n'a aucun droit ni aucune souveraineté.

En vertu des accords d'Oslo, Israël y interdit en effet toute activité officielle palestinienne et la police intervient régulièrement pour empêcher des activités jugées trop politiques. Dernier événement en date : un banquet de Ramadan auquel devait participer vendredi le premier ministre palestinien, Salam Fayyad, interdit sur ordre du ministre israélien de la sécurité intérieure. "Jérusalem-Est est un cas à part" Le statut de Jérusalem-Est est l'une des questions les plus sensibles du conflit israélo-palestinien. Conquise en 1967 par Israël, la partie orientale de la ville a depuis été annexée par l'État hébreu qui, en 1980, a proclamé Jérusalem comme sa capitale « une et indivisible ».

« Jérusalem-Est est un cas à part, reconnaît Ygal Palmor. C'est une partie de la ville de Jérusalem qui est sous souveraineté israélienne. La Cisjordanie n'a jamais été annexée et son statut reste à négocier. Ce n'est pas le cas de Jérusalem. » Conséquence, malgré les récriminations de l'Europe et des États-Unis, le rythme des constructions israéliennes à Jérusalem-Est se poursuit à un rythme soutenu. Près de 200 000 Israéliens vivent dans des implantations à Jérusalem-Est, presque autant que les 270 000 Palestiniens.

Porte-parole d'une organisation de colons, Daniel Louria ne fait pas mystère de son intention de « judaïser » Jérusalem-Est. Son organisation, Ataret Cohanim, rachète par divers moyens le plus possible de propriétés arabes. « Notre objectif est très simple, c'est celui du peuple juif depuis près de deux mille ans, le retour des Juifs dans leur patrie. Jérusalem est le cœur et l'âme de notre peuple. Nous continuerons de faire tout ce qui est nécessaire pour ramener une vie juive à cet endroit. » Au risque de mettre le feu aux poudres.

Vendredi 11 septembre, des incidents ont éclaté à Silwan, près de la Vieille Ville, après qu'un colon a ouvert le feu sur deux Palestiniens. Dans ce quartier, la municipalité veut raser 88 maisons palestiniennes pour construire un espace vert, rattaché au parc archéologique déjà existant de la cité de David. « Les colons et la municipalité travaillent de concert, jure Hatem Abdel-Qader, un notable palestinien de Jérusalem. L'objectif est de relier entre elles toutes les colonies autour de Jérusalem-Est. Les Palestiniens de la ville seront alors enfermés dans des enclaves de plus en plus réduites. » Jusqu'à ce qu'il ne reste plus grand-chose à négocier.

Karim LEBHOUR, à Jérusalem

Lettre d'un belgo-palestinien au maire de Bruxelles

Publié le 14-09-2009


Freddy Thielemans, maire de Bruxelles vient de s’envoler lundi pour Tel Aviv où il doit inaugurer le tapis de fleurs (50 000 bégonias et dalhias) mis en place par Bruxelles en l’honneur des festivités prévues cette semaine dans la capitale israélienne. Il est bien normal qu’un homme qui se prétend de gauche encourage ainsi les bombardements sur les populations civiles. Ci-dessous la lettre ouverte d’un citoyen belgo-palestinien à ce bon bourgmestre.

Bonne fiesta à Tel-Aviv au Bourgmestre de la Ville de Bruxelles Cher Monsieur Le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Freddy Thielemans,

Je me permets de vous envoyer cette lettre pour vous féliciter de votre initiative de participer aux festivités du 100ème anniversaire de la création de la ville de Tel-Aviv. Je suis heureux de savoir que notre contribution, en tant que citoyen belge, servira d’une certaine manière à couvrir votre voyage et à fleurir une grande place à Tel-Aviv.

Votre participation à ces festivités dans ce pays démocratique, humain et respectant les droits de l’homme est un honneur pour nous. N’est-ce pas aussi le pays qui a l’armée « la plus humaine et respectueuse au monde », selon votre ami de gauche le travailliste M. Yehoud Barak ?

En tant qu’enfant du pays, connaissant parfaitement les endroits et les petits coins de détente, je souhaite que vous profitiez pleinement de votre passage dans la région ; c’est la raison pour laquelle je me permets de vous donner quelques conseils pour votre séjour. Avant tout, il ne faut pas laisser passer l’occasion de rencontrer certaines personnalités honorables et respectueuses dans ce pays, comme M. Avigdor Liberman. Une fois dans le quartier sud de Tel-Aviv, dans une magnifique petite ville appelé Jaffa, vous allez découvrir des vieilles maisons, dont certaines existent depuis plus de cinq siècles et pourtant, ce sont des familles juives israéliennes qui y habitent… Évitez de poser des questions, il ne faut surtout pas savoir à qui appartenait ces maisons et où sont aujourd’hui leurs propriétaires. De même, cela ne vous servirait à rien de savoir l’origine du nom de Tel-Aviv ; il serait indélicat d’évoquer le nom du village arabe « Tel Alrabih » à la place duquel cette magnifique Tel-Aviv a été construite.

Quant aux moments de détente et aux endroits que nous vous conseillons de visiter : à 15 Km à peine à l’est de Tel-Aviv, il y une ville forteresse qui s’appelle Qualkylia, encerclée par une magnifique muraille offerte par l’Etat de votre ami et bourgmestre de Tel-Aviv M. Ron Hulaï. En vous rapprochant de Qualkylia, surtout, ne soyez pas effrayé, on a l’impression de rentrer dans un grand Zoo, où des hautes murailles enferment des sauvages. Une fois a l’intérieur, vous verrez c’est surprenant, vous allez rencontrer des gens simples et en tant que bourgmestre belge, vous serez certainement très bien accueilli. Car les habitants là-bas ont l’habitude de voir régulièrement des groupes belges courageux passer afin de manifester leur solidarité. Il vaudrait mieux cependant ne rien dire de votre fiesta de Tel-Aviv.

Une deuxième étape importante et très exotique est à environ 70 Km au Sud de Tel-Aviv, dans une région appelée Gaza. Etant donné que les habitants de cette étroite bande sont depuis longtemps enfermés, il vaudrait mieux que vous survoliez la zone. Une fois à Gaza, s’il vous plait, s’il vous reste un peu des fleurs qui auront servi à décorer Tel-Aviv, lancez-les sur les habitants. Ils en seront certainement très heureux, comme jamais rien ne leur est tombé du ciel depuis tant de temps. Et puis, comme ce sont des gens simples et naïfs, en apprenant qu’il s’agit de fleurs belges, ils en oublieront peut être les mitrailleuses 500mm, également de fabrication belge et qui décorent les chars de l’armée d’Israël. Ils en oublieront aussi peut être comment ces armes belges ont contribué aux massacres de la population civile à répétition.

Je vous invite également à visiter ma ville natale de Bethléem. Sur le chemin, profitez-en pour visiter la vieille ville de Jérusalem, ne soyez pas non plus effrayé en voyant des soldats aux entrées des ces villes. Ces sont des gentils soldats, ils vous laisseront certainement passer sans problème. Vous aurez de la chance de visiter cette ville, personnellement la dernière fois que j’ai pu m’y rendre c’était il y a une dizaine d’années. Depuis je ne comprends pas pourquoi ces même gentils soldats m’empêchent d’y entrer, alors que je suis né à une dizaine de kilomètres de là, que ma famille y habite encore et que je passe chaque année tout près de Jérusalem mais à cause de ces gentils soldats....

J’aimerais aussi vous demander une faveur, une fois a Bethléem, faites un détour par mon village de Wadi Fouqin ; ce village tranquille a été dérangé par ce qu’on appelle des colons. Étrange, mais il y a parmi eux des colons d’origine belge… Eux ne sont pas très gentils, ils détruisent des terres, détruisent nos cultures et notre village. Comme vous pouvez le voir sur les photographies que je vous ai jointes, les quelques oliviers restant faisaient partie d’une énorme vallée qui, il y a quelques années encore, était remplie de fruits et de légumes qui faisaient vivre des centaines de familles d’un peuple qui vit là-bas et qui s’appelle palestinien.

Pourriez-vous, s’il vous plait, demander à votre ami Ron Hulaï d’intervenir pour demander aux gentils colons de ne pas arracher le reste des ces oliviers. Pour ne rien vous cacher, peu avant mon arrivée en Belgique en 1993 pour faire mes études, j’ai participé à la culture de ces oliviers, c’est la raison pour laquelle j’y suis particulièrement attaché.

Finalement, je suis ravi de me rendre compte que vous êtes un homme de gauche, avec des valeurs et des principes, fêtez-bien cet événement M Thielemans. Il y a encore quelques mois, à la veille des élections de juin dernier, face à la mobilisation de certains de vos camarades au PS pour la cause palestinienne, vous avez instrumentalisé la cause palestinienne, afin de gagner les voix de certaines communautés, sensibles à ce problème. Finalement, je me réjouis presque de ce que votre attitude aujourd’hui confirme notre intuition, à savoir que le PS ne se soucie des problèmes du peuple palestinien qu’en période électorale…En même temps, je suis furieux parce que, comme beaucoup de nos con-citoyens belges, nous avions voulu croire que le PS s’était réveillé dans un sursaut et avait renoué avec les vraies valeurs de la gauche.

Un bon voyage M le Bourgmestre dans ce pays d’Israël.

Bruxelles le 12/09/2009

Raed ATIEH

Belgo-Palestinien

CAPJPO-EuroPalestine