vendredi 31 juillet 2009

Normalisation après cessation des constructions

Par JPOST.COM

30.07.09
D'après un rapport du quotidien arabe Asharq Al-awsat jeudi, les pays arabes seraient peu disposés à répondre aux demandes d'Obama concernant une normalisation possible de leurs relations avec Israël.

George Mitchell et Bashar Assad.
PHOTO: AP , JPOST

Un haut officiel arabe cité dans le journal rapporte que même si le monde arabe "ne rejettera pas les demandes américaines", il prévoit de poser certaines conditions.

D'abord, les pays arabes entendent attendre de voir si les efforts américains, en particulier au sujet d'un gel des implantations vont porter leurs fruits. Il réaffirme qu'une normalisation ne serait mise sur la table des négociations qu'une fois que les constructions s'arrêteront en Cisjordanie.

En outre, l'officiel appelle Israël à améliorer les conditions de vie des Palestiniens résidant dans les Territoires sous autorité palestinienne. Il rappelle de plus que depuis les quinze dernières années, plusieurs pays arabes ont fait avancer le commerce et les relations semi-diplomatiques l'État hébreu.

La position arabe, d'après ce même officiel, ne constituera pas un front uni. Les états individuels seront libres de répondre aux demandes américaines comme bon leur semblera. En d'autres termes, aucune décision collective ne sera prise par la Ligue arabe.

Israël : un des états les moins pacifiques au monde

Par JPOST.FR

30.07.09
Pour la troisième année de suite, Israël n'obtient qu'une très mauvaise place dans l'Indice mondial de la paix. 141 ème au sein d'un classement qui compte 144 pays, Israël n'est uniquement considéré plus pacifique que l'Irak, l'Afghanistan et la Somalie.

Des soldats israéliens à la frontière de Gaza. Illustration.
PHOTO: AP , JPOST

Cet indice essaie de classer les pays du monde selon leur degré de pacifisme. Il est réalisé par le magazine The Economist ainsi que par une équipe d'experts faisant partie d'Instituts de recherches.

Le groupe se réfère à 23 indicateurs différents qui prennent en compte plusieurs variables afin d'établir un classement final des pays les plus pacifiques. Parmi les facteurs utilisés pour le classement on trouve les niveaux de violence et crime internes et des facteurs concernant les relations internationales des pays, comme les dépenses sur les forces armées et les guerres.

Au vu du résultat israélien, basé sur des indicateurs émanant des cinq dernières années, Israël est perçu comme l'un des états étant touché par le plus grand nombre de conflits et ne respectant que très peu les droits de l'Homme.

Au niveau intérieur, Israël obtient de mauvaises notes en ce qui concerne sa stabilité militaire et son taux de criminalité. Toutefois, de bons scores sont obtenus pour les libertés dont jouissent les habitants israéliens et l'hospitalité du pays témoignée aux étrangers.

Quelques pays considérés comme plus pacifiques qu'Israël : Le Soudan (140ème), le Pakistan (137ème), le Liban (132ème), et l'Iran (99ème).

L'idée d'un tel classement, à l'origine d'un Australien est depuis appuyée par plusieurs leaders internationaux tels que le Dalaï Lama, l'archevêque Desmond Tutu ou encore l'ancien président américain, Jimmy Carter.

Nouveau contrat de fourniture du gaz égyptien aux sionistes‏

Egypte - 30-07-2009
Par Al Quds Al Arabi
Un contrat pour une durée de 22 ans, à un prix inférieur au prix du marché mondial, pour une société exportatrice sioniste dirigée par le général Yaron, qui a participé aux massacres de Sabra et Chatila en 1982. Telles sont les nouvelles modalités de fourniture du gaz naturel égyptien à l'ennemi sioniste, selon un article de Khaled el Chami et Zouheir Andraos paru ce jour 30/07/09 sur le site internet de Al Quds Al Arabi.

L'ex-ambassadeur d'Egypte, Ibrahim Yousri, qui a introduit une action en justice pour annuler l'exportation du gaz égyptien à Israël, a révélé les nouvelles modalités de fourniture du gaz égyptien pour une durée de 22 ans, transformant l'Egypte en "une concession privée aux mains d'un nombre de personnes placées au-dessus de tout contrôle".

Monsieur Yousri, qui est un diplomate chevronné et un expert en droit international, a ajouté que "ce nouveau contrat de fourniture dont nous avons appris la teneur par la presse israélienne illustre le mépris total de nos dirigeants pour l'intérêt national et le pillage de nos ressources", d'autant que l'Egypte ne dispose pas de surplus en matière de gaz naturel qui justifie son exportation, et qu'elle a, au contraire, besoin de chaque mètre cube de cette ressource. Il se demande la raison pour laquelle l'Egypte fournit à Israël son gaz à un prix inferieur de 12 dollars au prix du marché mondial.

Il ajoute que toutes les forces politiques égyptiennes sont actuellement unies et déterminées à stopper l'exportation du gaz à Israël, et a rappelé l'action unitaire récente de l'ensemble des composantes politiques égyptiennes, parmi lesquelles les Frères musulmans et le Parti du rassemblement.

C'est The Marker, le supplément économique du quotidien israélien Haaretz, qui a révélé que le consortium privé égypto-israélien EMG, chargé d'importer le gaz naturel égyptien, avait conclu il y a deux jours ce nouveau contrat pour importer des quantités massives de gaz pendant une durée de 17 ans renouvelables pour 5 années supplémentaires.

Le journaliste Avi Bar Eli précise que la société EMG, détenue par l'homme d'affaires israélien Yossi Miman (propriétaire de la chaine 10 de télévision israélienne) et associé du gouvernement égyptien, a décidé, en partenariat avec la société israélienne Dorad de production d'électricité, d'importer 12,5 milliards de mètres cubes de gaz égyptien dans le cadre d'un nouveau contrat de fourniture, pour un montant qui se situe entre 2,1 et 2,5 milliards de dollars.

On se rappelle que l’Egypte avait commencé en février 2008 à livrer du gaz naturel à l'Etat sioniste à un prix de 0,75 dollar par million d’unités thermiques, tandis que le prix sur le marché mondial atteint les 10 dollars par million d’unités thermiques...

Il est également utile de préciser que le directeur de la société Dorad n'est autre que le général Amos Yaron, mis en cause par un tribunal belge en 2003 pour sa participation aux massacres de Sabra et Chatila en 1982 au Liban, aux motifs de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Monsieur Yousri a précisé que ce nouveau contrat a été conclu par le biais de ce partenariat sous couverture de contrat de droit privé pour le soustraire à l'obligation d'une décision prise en conseil des Ministres… Il a ajouté qu'il était déterminé à poursuivre son recours pour annulation contre cette "décision administrative qui touche un bien public".

Il a également ajouté que dans sa bataille juridique, il avait perdu le recours en référé, mais que la cause serait plaidée en septembre devant le tribunal administratif et qu'il était certain de gagner.
Source : Al Quds Al Arabi
Traduction : NA

Manifestation massive à l'intérieur de la Mosquée d'al-Aqsa pour repousser les extrémistes israéliens tentant d'envahir la Mosquée

30 Juil 2009

Al-Qods occupée / Des centaines de Palestiniens stationnés à l'intérieur de la Mosquée d'al-Aqsa ont participé à l'imposante manifestation qui a défilés dans les esplanades de la Mosquée scandant des slogans réclamant la sortie des groupes d'extrémistes israéliens qui avaient envahi ce matin la Mosquée "sous protection des forces d'occupation déployées intensivement depuis la porte d'al-Maghariba", selon des témoins oculaires parlant au site al-Qassam, qui ont également affirmé pourtant que le mouvement des extrémistes à l'intérieur de la Mosquée était limité en raison de la présence intensive des prieurs venus d'al-Qods et des autres territoires palestiniens occupés en 1948.

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Les témoins ont ajouté que l'exercice par les extrémistes de leurs rites talmudiques sur les esplanades de la Mosquée avait provoqué les prieurs musulmans qui s'étaient lancés en cette manifestation jusqu'à la porte d'al-Maghariba, obligeant les forces d'occupation s'y trouvant à en sortir.

En effet, la police de l'occupant israélien avait encerclé depuis les premières heures du jour l'alentour de la Mosquée d'al-Aqsa, notamment ses portes ouest, interdisant les Maqdisis de circuler dans la vieille ville d'al-Qods sous prétexte que des groupes israéliens exerçaient des rites talmudiques nocturnes à 3 mètres de la Mosquée d'al-Aqsa.

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Pour le porte-parole du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés, M. Zahi Njeidat, le stationnement des Palestiniens devant Bab al-Maghariba a avorté l'invasion préparée par les extrémistes juifs, tandis que le Mufti d'al-Qods et des territoires palestiniens, Cheikh Mohammad Hussein, a proclamé qu'al-Aqsa est un droit inaliénable des Palestiniens qui n'épargneraient rien pour le protéger et le sauvegarder.

Les palestiniens stationnés à l'intérieur de la Mosquée ont affirmé de leur côté qu'ils maintiendraient leur sit-in jusqu'à ce qu'ils soient rassurés que la tentative d'invasion des extrémistes est entièrement avortée.

Le membre du Conseil législatif palestinien, la députée Jihad Abou Zneid, avait appelé aujourd'hui le peuple palestinien à la mobilisation générale pour avorter les tentatives des extrémistes sionistes d'envahir la Mosquée d'al-Aqsa, tout en avertissant l'occupant de la colère populaire des Palestiniens et des répercussions des agissements des colons contre les Palestiniens d'al-Qods.

Dans un point de presse publié par l'agence palestinienne d'informations Maann, Mme Abou Zneid a proclamé le droit des Palestiniens à défendre al-Aqsa contre les tentatives des colons sionistes et assuré qu'al-Qods restera la capitale éternelle de l'Etat palestinien indépendant.

Elle a par ailleurs appelé les Nations Unies et tous les milieux internationaux à prendre des mesures sévères contre l'occupant israélien pour l'obliger à mettre fin aux agissements des extrémistes qui sévissent dans al-Qods, et les pays arabes et islamiques à réagir pour sauver la ville sainte, ses habitants et ses lieux sacrés.Gh.H.

le ministère israélien de la construction et de la colonisation cherche à établir une nouvelle colonie dans la région de Galilée à l'Est de Nazareth

Le centre arabe de la planification suppléante dans les territoires palestiniens occupés en /1948/ indique que le ministère israélien de la construction et de la colonisation cherche à établir une nouvelle colonie dans la région de Galilée à l'Est de Nazareth.

Dans un communiqué rapporté par la chaîne de télévision al-Aqsa, le centre arabe de la planification suppléante souligne l'existence d'un mouvement israélien pour renforcer l'extension de la colonisation sioniste dans les régions arabes.

Le communiqué indique que le plan adopté par les deux ministères de la construction et de la colonisation, et de l'intérieur du gouvernement israélien sera établi sur une superficie de /6/ mille dunums des terres des localités arabes et stipule l'établissement à /Beit al-Kichit/ d'une colonie propre aux Israéliens laquelle comprendra /10/ mille unités d'habitation pour /50/ mille colons israéliens.

Le communiqué précise que ces plans sont des prétextes du gouvernement de la droite extrémiste présidé par /Benyamin Netanyahou/ pour accélérer les pas afin d'imposer des réalités futures sur le terrain concernant le sort d'al-Qods, faisant noter que ces agissements sont assortis des pratiques des organisations israéliennes visant à profaner la ville d'al-Qods et al-Haram al-Ibrahimi, notamment après l'invasion des groupes israéliens extrémistes des esplanades de la mosquée d'al-Aqsa pour y faire des prières talmudiques.

Le communiqué conclut que la colonisation et l'extension dans la ville d'al-Qods et les tentatives permanentes d'envahir la mosquée d'al-Aqsa visent à occuper la terre palestinienne, à déplacer par la force ses habitants et à judaïser les lieux saints.
A. Chatta / Gh.H.

sana.sy

Proche-Orient. Washington redéploie ses efforts

publié le jeudi 30 juillet 2009

Abir Taleb
Washington a dépêché cette semaine plusieurs émissaires dans la région dans le but de relancer le processus de paix. La colonisation reste cependant en toile de fond des désaccords israélo-américains.

Damas, Tel-Aviv, Le Caire, les Territoires palestiniens, Amman. George Mitchell, l’émissaire américain pour le Proche-Orient, Robert Gates, le secrétaire américain à la Défense et le général Jim Jones, conseiller présidentiel à la Sécurité nationale étaient tous les trois cette semaine dans la région. Des efforts diplomatiques intenses. Le président américain, Barack Obama, semble déterminé à obtenir une paix durable au Proche-Orient. Or, l’Administration américaine semble aussi pencher pour le point de vue israélien, comme elle l’a toujours fait, depuis la création de l’Etat hébreu. Après les prises de position moins radicales que celles de l’ancien président Georges Bush, Washington parle maintenant de concessions. Lundi, l’émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, a appelé les parties au Proche-Orient à faire des concessions en vue de parvenir à la paix, demandant particulièrement aux Etats arabes de normaliser leurs relations avec Israël. Après des visites en Syrie, en Israël et en Egypte, M. Mitchell est revenu en Israël où il s’est entretenu avec le président Shimon Pérès avant de se rendre à Ramallah en Cisjordanie pour rencontrer le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbass. Mais Mitchell s’est voulu clair : l’engagement des Etats-Unis envers la sécurité d’Israël est inébranlable, a-t-il répété, ajoutant que « cette sécurité pouvait être assurée et protégée à travers une paix globale dans la région ». « Pour les Etats arabes, cela signifie des mesures constructives en vue d’une normalisation des relations avec Israël. Pour les Palestiniens, cela signifie développer et améliorer (l’état) de leurs forces de sécurité et agir contre l’incitation (anti-israélienne). Pour Israël, cela signifie rendre possible pour les Palestiniens une meilleure (liberté) de mouvement et la croissance économique (...), et traiter les questions difficiles, comme les colonies et les positions militaires », a dit M. Mitchell.

Auparavant, au Caire, M. Mitchell avait exhorté les pays arabes à faire des gestes positifs envers Israël pour créer un « environnement » propice à des négociations de paix générales avec l’Etat hébreu. « En disant générales, je veux parler de paix entre Israël et les Palestiniens, Israël et la Syrie, Israël et le Liban, et la normalisation totale des relations entre Israël et les pays de la région », a-t-il déclaré aux journalistes après une rencontre avec le président Hosni Moubarak. « Nous ne demandons à personne une normalisation complète à ce stade. Nous reconnaissons qu’elle interviendra plus tard dans ce processus », a-t-il ajouté, précisant que les Etats-Unis souhaitaient des « mesures significatives de certains pays ». A ce stade donc, il s’agit plus de pressions sur les Arabes que sur les Israéliens.

Pas d’entente sur la colonisation

Les Etats-Unis ne sont toujours pas parvenus à obtenir quoi que soit sur la colonisation dans les Territoires palestiniens. Les Etats-Unis poursuivent, jusqu’ici sans succès, les discussions avec Israël pour que cessent les activités de colonisation juive en Cisjordanie. « Nous discutons de la question, mais nous n’avons toujours pas conclu d’accord avec les Israéliens », a dit l’émissaire américain lors d’un dîner de travail avec le président palestinien Mahmoud Abbass. « Il y a toujours un fossé entre nous et les Israéliens sur la question des implantations », a-t-il reconnu. Côté palestinien cependant, l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbass a exclu de reprendre les négociations sans interruption totale des activités de colonisation. Le négociateur en chef palestinien, Saëb Ereqat, a aussi souligné que « le respect par chacun de ses engagements est le seul moyen de rendre une crédibilité au processus de paix ». Il a ajouté que le Quartette des médiateurs pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et Nations-Unies) devrait « jouer un rôle constructif en faisant en sorte que toutes les parties honorent leurs engagements ». « Israël ne montre aucune intention de mettre fin à ses activités illégales de colonisation, notamment à Jérusalem-Est, occupée, et dans ses environs », a déploré Ereqat.

publié par al Ahram hebdo en français

http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahra...

Obama face à Netanyahu

publié le jeudi 30 juillet 2009

Makram M. Ahmad
Je pense qu’il est du droit des Arabes de demander à Obama s’il croit réellement que Netanyahu est sérieux dans son acceptation de l’instauration de l’Etat palestinien.

Je pense que les Arabes ont le droit de demander au président américain s’il pense toujours qu’ils sont incapables de prendre des décisions. Cet avis de la part d’Obama reviendrait au fait que les Arabes n’entreprennent aucun pas positif sur la voie de la normalisation avec Israël, et cela après que le premier ministre israélien Netanyahu eut annoncé son refus total de répondre à la demande d’Obama d’interrompre la construction de colonies juives dans la région de Jérusalem-Est, qui est une partie des territoires occupés. Le prétexte de Netanyahu est que la souveraineté israélienne sur Jérusalem est indiscutable et que les Israéliens ont le droit de vivre et de posséder des maisons à Jérusalem-Est. Netanyahu avait préalablement refusé de geler la colonialisation en Cisjordanie malgré les accords signés par Israël à Oslo et malgré la Feuille de route et la Déclaration d’Annapolis.

Selon le premier ministre israélien, il faut que les colonies connaissent un développement continu afin d’assimiler tous ces habitants. Et ce, alors que tout le monde sait que la plupart des élargissements effectués dans les colonies de la Cisjordanie sont consacrés à de nouveaux colons.

Je pense aussi qu’il est du droit des Arabes de demander à Obama s’il croit réellement que Netanyahu est sérieux dans son acceptation de l’instauration de l’Etat palestinien. Alors qu’en même temps, son père Bension Netanyahu, ainsi que la plupart des faucons du Likoud, ont annoncé que Netanyahu fils avait imposé aux Palestiniens des conditions préalables qu’ils n’accepteront jamais et ce parce qu’il ne veut pas que cet Etat soit instauré.

La première de ces conditions est que les Palestiniens doivent reconnaître Israël en tant qu’Etat juif, ce qui signifie renoncer au droit du retour, sans négociations.

En acceptant cette condition, c’est comme si les Palestiniens présentaient un document juridique permettant à Israël d’expulser les Palestiniens de 1948 à l’extérieur d’Israël.

Avec tout notre respect au président américain, il faut tout de même dire que la question n’est pas une simple crise de confiance chez les Israéliens à laquelle les Arabes doivent remédier en présentant encore plus de concessions.

En réalité, c’est une cause d’occupation où l’occupant ne respecte par les décisions de la légitimité internationale et insiste à violer et usurper la terre des Palestiniens.

Ce qu’Obama doit savoir, et il est certain qu’il le sait déjà, c’est que le premier objectif de Netanyahu est de détruire sa volonté et de faire échouer le projet de règlement basé sur la nécessité du respect par toutes les parties des engagements échangés. Netanyahu veut donner des coups fatals aux efforts d’Obama visant à relancer le processus de paix qui constitue en soi un intérêt stratégique américain.

publié par al-Ahram hebdo en français

http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahra...

Nouvelle ville pour les Juifs orthodoxes en Galilée

Ecrit par Leyla Jad
Thursday, 30 July 2009
TEL-AVIV – Israël envisage de construire une nouvelle ville avec des logements pour 50.000 juifs ultra-orthodoxes, près de Nazareth, menaçant les villages arabes de la zone.
Le mois dernier, le ministre israélien du Logement avait appelé les juifs religieux à «sauver» le nord d'Israël d'une «repries» par la majorité de population arabe.

La ville s’étendra sur près de six mille hectares, y compris sur des zones qui appartenaient à des villages arabes avant 1948.

Le Arab Centre for Alternative Planning a averti que le projet entourera complètement le village de Ein Mahl, en créant un «ghetto arabe». Il a déclaré que cela fait partie d'un grand plan israélien de «judaïsation» de la Galilée, afin de marginaliser les Arabes locaux .

Le Ministre du logement d'Israël, Ariel Atias, avait déclaré lors d'une conférence au début de ce mois que sa priorité aurait été d'empêcher la «propagation» des citoyens arabes.

«Je pense que juifs et Arabes devraient s’abstenir de cohabiter», a affirmé, au début du mois de juillet à Tel-Aviv, Ariel Attias, devant l’Association des juristes israéliens.

Le maire de Saint-Jean d’Acre a aussi appelé à un afflux de Juifs orthodoxes pour affaiblir la présence arabe dans la ville.

Le colonel israélien Mikhael Mikhael a admis que l'un des buts de la construction de la nouvelle ville serait de «avaler» la ville arabe de Nazareth à proximité et de «transférer le centre de gravité de la vie de Nazareth au quartier juif». (PNN)

Israël autorise la première livraison de ciment à Gaza depuis l’opération Plomb Durci

Ecrit par Leyla Jad
Thursday, 30 July 2009
GAZA – Les autorités israéliennes ont autorisé une livraison de ciment pour la première fois depuis l’offensive militaire contre la bande de Gaza, l’hiver dernier.
Raed Fattouh, un fonctionnaire du ministère palestinien d’Economie, a confirmé le mercredi 29 juillet que le ciment, acheminé par l'UNRWA, devrait passer par le points de passage de Kerem Shalom.

Un responsable du ministère de la Défense a déclaré que cette livraison exceptionnelle, qui comprend aussi de l’acier, devrait être acheminée «dans les prochaines semaines». Les 310 tonnes de ciment seront destinées à la reconstruction d'un centre de traitement des eaux usées, d'un moulin et du cimetière britannique, détruits durant l’attaque israélienne.

Israël a interdit l’acheminement de ciment et d’autres matériaux absolument nécessaires à la reconstruction du territoire palestinien, durement attaqué. Des quartiers entiers ont été rasés par les forces israéliennes et plus de 1500 Palestiniens tués.

Les Gazaouis ont recommencé à réparer leurs habitations avec du matériel trouvé dans les bâtiments bombardés, mais aucun réel processus de reconstruction n’a pu commencer.

La bande de Gaza est soumise à un strict blocus de la part d’Israël depuis que la prise du contrôle du Hamas en 2007. (PNN)

DATTES ISRAÉLIENNES POUR LE RAMADAN ? CERTAINEMENT PAS !

Publié le 30-07-2009


La plupart des dattes israéliennes, qui envahissent actuellement les marchés à la veille du ramadan, sont produites dans des colonies de la vallée du Jourdain, en Cisjordanie, sur les terres des Palestiniens, avec leur eau et leur sueur. Ceux qui en consomment encouragent la colonisation israélienne.

A cette époque de Ramadan, Israël cible spécifiquement les petits commerçants qui fournissent les dattes à la communauté musulmane.

Ces dattes, plus grosses et plus foncées que la plupart des autres peuvent se présenter sous différentes marques et avec des provenances diverses.

Les variétés "Medjoul" et "Deglet Nour", sont connues sous les marques Bat Sheva, Carmel, Jordan Plains ou Jordan Valley. Les variétés "Hayani" et "Bahri" sont le plus souvent étiquetées King Solomon et Jordan River.

On les trouve aussi bien dans des supermarchés que chez des détaillants.

A nous d’être vigilants, car ces dattes proviennent de colonies de la vallée du Jourdain, après que la majorité de la population palestinienne a été chassée de la région et que ceux qui restent sont souvent contraints de se faire exploiter par les entreprises israéliennes, Carmel, Agrexco, Hadiklaim qui maintiennent l’apartheid.

Ainsi, le mois dernier, l’armée israélienne a démoli les villages de Ras al-Ahmar et Hadidiya dans la vallée du Jourdain. Elle a détruit ou confisqué les moyens d’accès à l’eau dont les villageois dépendent pour survivre en travaillant le peu de terres qui leur restent.

Du coup, beaucoup sont obligés d’aller travailler et d’envoyer leur enfants dans les colonies.

Là, ils passent plusieurs heures sur des palmiers de 10 à 12 mètres de haut sans pouvoir descendre pour aller aux toilettes. Sous le soleil ou secoués par le vent, dérangés par des insectes ou des scorpions, et parfois des serpents, ils doivent rester accrochés par un bras et travailler de l’autre sans interruption pour remplir leurs quotas. S’ils se plaignent ou ne respectent pas leurs quotas, ils perdent leur travail et les ressources de leur famille.

Les Israéliens préfèrent employer des enfants, plus lestes pour monter aux arbres. Plus faciles à mater, ils sont moins payés et souvent escroqués. L’extrême pauvreté des Palestiniens les oblige à enlever leurs enfants de l’école pour les louer aux colons.

Près de 80 % des dattes israéliennes sont exportées, principalement en Europe (environ 1 000 tonnes en France).

Et comme vous le savez, nos gouvernements ferment les yeux, malgré les résolutions de l’ONU, les conventions de Genève, tout comme le jugement de 2004 de la Cour Internationale de Justice, qui a déclaré illégales ces colonies installées sur les territoires palestiniens occupés. Et malgré les appels au boycott de la société palestinienne, comme ceux des militants israéliens contre la colonisation.

Mais nous ne sommes pas prêts à manger de ce pain là. Vous non plus, n’est-ce pas ? Il y a suffisamment de dattes produites par d’autres pays pour faire au moins ce geste de refus, et en expliquer le sens à tous les commerçants. Aucune excuse pour ceux qui fermeront les yeux. Ils ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas.

CAPJPO-EuroPalestine