lundi 20 juillet 2009

Cascade législative

Par GIL HOFFMAN

19.07.09

Feu vert pour le projet de loi punissant la "Nakba" (catastrophe en arabe). Le comité législatif du gouvernement a approuvé la proposition défendue par le député d'Israël Beiteinou, Alex Miller.

Avigdor Lieberman.
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST

Le texte entend geler les fonds publics accordés à des organisations célébrant Yom Ha'atzmaut (le jour de l'indépendance d'Israël) comme une journée de deuil.

La version originale du projet de loi a été édulcorée, depuis son premier examen il y a deux mois. A l'origine, la célébration du deuil, le jour de Yom Ha'atzmaut, était passible d'une peine de prison. Aujourd'hui, la sanction encourue fera juste mal au porte-monnaie.

La nouvelle proposition de loi interdit le financement d'activités visant à nier l'existence d'Israël, ou son caractère démocratique. Tout comme celles faisant l'apologie d'actions terroristes. Elle interdit également les activités pouvant porter atteinte à l'honneur du drapeau, de l'Etat et de ses symboles.

Autre feu vert législatif : le comité gouvernemental a aussi approuvé le projet de loi sur les unions civiles, autre disposition phare d'Israel Beiteinou et soutenu par Kadima. Il devrait accorder à quelque 300.000 Israéliens, la possibilité de se marier sans passer devant un rabbin et bénéficier des mêmes avantages que les couples unis religieusement.

jpost.com

Des sources égyptiennes: le transfert des Palestiniens de 1948 est pour bientôt

Leila Mazboudi

18/07/2009

Le quotidien arabe en ligne, " al-Quds al-Arabi" a mis en garde contre un nouveau transfert des Palestiniens des territoires de 1948. " Les plans pour expulser les Palestiniens vont être mis à exécution, ils sont passés de la phase de la planification à la phase pré exécutive, durant laquelle il s'agit de chercher le moment propice pour les appliquer, et imposer le fait accompli aux Palestiniens, aux Arabes et à la Communauté internationale" a-t-il affirmé dans son édition de ce samedi.

Le journal a signalé avoir recueilli ses informations de sources arabes bien informées, notamment de la part de Mohammad Zaydane, le chef du comité de suivi des affaires du peuple palestinien arabe, dans les territoires palestinien de 1948. Qui les aurait à son tour recueillies de la part de l'ambassadeur d'Égypte en Israël, Yasser Rida en personne.


" Nous avons des informations certaines de la part de sources que je ne voudrai pas dévoiler, faisant état qu'Israël allait dans un moment donné, de l'an prochain 2010, expulser les Palestiniens qui vivent en Israël par la force, vers la Cisjordanie occupée ou vers le royaume hachémite, et ce dans le cadre de la judaïsation de l'état hébreux" aurait confié le diplomate égyptien à Zaydane, lors d'une rencontre entre les deux hommes effectuée depuis deux semaines à Tel Aviv.
Rida aurait également assuré le refus de son pays de ce plan, révélant avoir transmis aux responsables israéliens le refus du Caire qu'Israël soit un état juif, et celui des états arabes d'accueillir les Palestiniens de 1948.
Pour sa part, le rédacteur en chef du quotidien en question, Abdel Bari Atwane assure avoir entendu des propos similaires de la part du roi jordanien, Abdallah 2, qui lui a également confié en avoir discuté avec l'ex-président américain, Georges Bush, à la veille de l'invasion de l'Irak en 2003.

almanar.com

Le dialogue interpalestinien au Caire reporté au 25 août


19/07/2009

Le dernier round du dialogue interpalestinien, prévu le 25 juillet au Caire entre le Fatah et le Hamas, a été reporté d'un mois pour permettre davantage de discussions entre les deux rivaux palestiniens, a annoncé l'agence officielle égyptienne Mena.

"Les responsables en Egypte ont trouvé que les questions en suspens nécessitaient plus de négociations et d'efforts. La date fixée pour le dernier round du dialogue, le 25 juillet, ne (laissait pas assez de temps) pour résoudre ces différends", a indiqué l'agence, citant "des sources palestiniennes informées".
"Il a donc été convenu de reporter les discussions au 25 août", a-t-elle affirmé, précisant que les discussions se tiendraient jusqu'au 28 août.

Cette décision intervient alors que des responsables du Fatah du président
Mahmoud Abbas et du mouvement islamiste Hamas se trouvent au Caire, où ils ont discuté pendant deux jours du bilan des négociations.

almanar.com

L'Autorité palestinienne lève les sanctions contre Al-Jazira en Cisjordanie


19/07/2009

L'Autorité palestinienne a autorisé la réouverture du bureau de la chaîne satellitaire qatarie Al-Jazira à Ramallah, en Cisjordanie, qu'elle avait fermé mercredi, a-t-on appris auprès de la chaîne.

L'Autorité n'a toutefois pas renoncé à poursuivre la chaîne devant des tribunaux palestiniens pour diffusion d'"informations mensongères", a-t-on appris auprès du ministère palestinien de l'Information.
Le ministère avait justifié la suspension de la chaîne par le fait que, selon lui, Al-Jazira "a consacré une part importante de ses programmes à dénigrer l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) et l'Autorité palestinienne".

Dans un communiqué publié par son siège à Doha, Al-Jazira avait lié la sanction à la diffusion mardi d'une déclaration de Farouk Kaddoumi, chef du département politique de l'OLP.

Kaddoumi avait accusé le président palestinien Mahmoud Abbas et le dirigeant Mohammed Dahlane d'avoir comploté avec l’entité sioniste pour tuer par empoisonnement le dirigeant historique palestinien Yasser Arafat.
almanar.com

Rencontre entre Erakat et Mottaki lors du sommet des Non-alignés

19/07/2009 Un des principaux négociateurs palestiniens, Saëb Erakat, s'est entretenu cette semaine en Egypte avec le
ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr
Mottaki , en marge du sommet des Non-alignés à Charm El-Cheikh.

Selon un responsable palestinien s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, Erakat et Mottaki ont discuté de la situation interne des Palestiniens et de la nécessité d'une réussite dans les négociations entre le Hamas et le Fatah.

Toujours de même source, les deux interlocuteurs ont estimé qu'"il devait y avoir un équilibre entre le Fatah et le Hamas" et ont exprimé leur soutien aux efforts déployés en ce sens.

almanar.com

Qabha : l'anarchie créative et la guerre ont échoué de finir le pouvoir du Hamas

[ 19/07/2009 - 11:40 ]
Gaza – CPI

L'ancien ministre des affaires des captifs et libérés palestiniens, qui est emprisonné dans les prisons sionistes, l'ingénieur Wasfi Qabha, a affirmé que la guerre totale contre la Bande de Gaza qui a duré 23 jours était une tentative échouée pour finir le mouvement islamique et la légitimité palestinienne.

Dans une interview parvenue de la prison désertique de Néguev et dont le centre Palestinien d'information a reçu une copie, Qabha a précisé, à l'occasion de la troisième année de l'enlèvement des députés Palestiniens, que le mouvement du Hamas a pu grâce à l'aide d'Allah puis sa grande résistance à faire échouer tous les complots et obtenir une grande popularité.

Il a souligné l'échec de "l'anarchie créative de Condoleezza Rice" pour frapper le mouvement du Hamas qui a affirmé sa force malgré tous les grands complots.

L'ancien ministre a indiqué que l'armée occupante a regroupé ses forces pour réoccuper la Bande de Gaza, frapper le mouvement du Hamas et finir son pouvoir, sous l'ombre d'un feu vert américain et un silence arabe.

Il a montré les sentiments des députés et ministres captifs dans les prisons sionistes qui ont été très touchés par le grand nombre des martyrs et blessés durant la guerre sauvage contre la Bande de Gaza, mais en même temps très émus de la patience et résistance des habitants de la Bande.

Dans le cadre des politiques racistes de l'occupation la Knesset sioniste discute deux lois racistes

[ 19/07/2009 - 11:59 ]
Al Qods occupée – CPI

La commission ministérielle pour la législation dans la Knesset sioniste discute, ce dimanche 19/7, deux lois racistes dont l'une concerne les captifs du mouvement Hamas et l'autre pour punir toute personne qui ose commémorer la Nakba.

La première loi présentée par le député sioniste, Dany Danon, du parti du "Likoud" sous le titre "la loi de Gilad Chalit" et appelle à l'interdiction des visites aux familles des captifs du mouvement Hamas et des autres factions de la résistance.

La deuxième loi appelle à la privation des organisations et partis des palestiniens habitant dans les territoires occupés en 1948 qui commémorent la Nakba, de tout budget présenté par le gouvernement aux associations et partis.

La loi interdit aux organisations et partis arabes de soutenir la résistance du Peuple palestinien ou de mésestimer le drapeau sioniste ou les symboles de l'entité sioniste.

Les milices d’Abbas enlèvent 4 partisans du Hamas à Toulkarem

[ 19/07/2009 - 12:31 ]
Toulkarem - CPI

Les milices du président sortant, Mahmoud Abbas ont enlevé, le samedi 18/7, deux partisans du Hamas dans la ville de Toulkarem, malgré les efforts et appels continuels pour aboutir à un consensus national, et surtout après que le Hamas a envoyé une délégation au Caire pour évaluer les résultats susceptibles de finir le dossier des captifs politique en Cisjordanie.

Des sources locales, dans cette ville ont confirmé que les milices d'Abbas continuent d'emprisonner les deux partisans du Hamas qui habitent à Toulkarem, le jeune Omar Salah al Atar, 17ans, et le captif libéré récemment des prisons de l’autorité palestinienne, l’ingénieur, Fathi Twair, âgé de 40 ans, en précisant qu’ils ont passé jusqu’à cette heure, plus de 37 jours, alors que plus de 1000 partisans du Hamas et des dizaines de captifs des autres factions palestiniennes, dont le Djihad islamique souffrent dans les geôles de l'autorité, en Cisjordanie.

Il est à noter que le Hamas continue de souligner que toute entente dépendra de la clôture du dossier des détenus politiques, en Cisjordanie, selon les déclarations de son leader, Ismaïl Redouan, lors d’une interview avec la chaîne d'Al Alam.

Dans ce contexte, plusieurs dirigeants du Hamas, dont Khaled Al Hayya et Ezzat al Rachq qui participent actuellement aux discussions du Caire, ont déclaré que l'autorité palestinienne et le mouvement du Fatah ont toujours fait preuve de manque d'engagement en ce qui concerne la libération des détenus politiques du Hamas en Cisjordanie, tout en précisant que le Fatah tente d’ajourner ce dossier jusqu’à la fin de son 6ème congrès prévu à Bethléem, en Cisjordanie.

Le transfert du racisme de la rue vers la Knesset et le gouvernement sionistes

[ 19/07/2009 - 12:50 ]
Al Nassera – CPI

Le membre arabe dans la Knesset sioniste, Ahmed Tayebi a affirmé le transfert du racisme de la rue et colons sionistes vers la Knesset et le gouvernement extrémiste de Netanyahu.

Il a condamné fortement lors de son discours à la Knesset, la décision du ministre sioniste des transports, Israël Katz, pour effacer les noms arabes sur les panneaux des villes et les remplacer par des noms hébreux.

"Katz doit travailler pour diminuer les accidents sur les routes où lieu de changer les noms des villes historiques qui existaient avant la création de l'entité sioniste", a dit Tayebi.

Il a souligné le transfert du racisme sioniste de la Knesset au gouvernement et que Katz tente d'effacer les noms et la mémoire, mais la vérité affirme que Katz va sortir comme il est venu, alors que la ville de Nassera et Al Qods ne changeront jamais.

Il a dit lors de son discours aux députés de la droite sioniste extrémiste :"vous ne vivrez jamais en sécurité lorsque la femme Palestinienne accouche sur le barrage et l'homme Palestinien âgé s'expose aux agressions et humiliations de vos soldats".

Il a affirmé que l'occupation doit quitter les territoires Palestiniens et finir les barrages, en déclarant qu'il mésestime les fascistes comme ceux (les membres de la droite sioniste) qui ont dansé sur les sangs durant la guerre sauvage contre la Bande de Gaza, et ceux qui ne reconnaissent pas la souffrance des autres.

La radio sioniste : la Jordanie demande à Kaddoumi de quitter son territoire

[ 19/07/2009 - 13:12 ]
Al Qods occupée - CPI

«Les autorités jordaniennes ont demandé à l’un des hauts dirigeant du mouvement Fatah et le secrétaire général de l’OLP, Farouq al Kadoumi, de quitter leur territoire, après avoir dévoilé, le dimanche passé, un document concernant le complot de certains dirigeants palestiniens qui a conduit à l’assassinat du président palestinien, Yasser Arafat», a rapporté la radio hébreu.

La radio de l’occupation sioniste a souligné que Farouk al Kaddoumi a quitté Amman et s'est dirigé vers la Syrie, après que le gouvernement de la Jordanie lui a conseillé de quitter son territoire.

Il est à noter qu’al Kaddoumi a accusé, le dimanche dernier, le président palestinien sortant, Mahmoud Abbas, et l’ancien leader du Fatah, Mohamed Dahlan, d’être en tête des comploteurs qui ont assassiné Yasser Arafat.

L’autorité palestinienne et son groupe à Ramallah ont rejeté les déclarations d’Abou Loutf (al Kadoumi), et ont fermé les bureaux de la chaîne arabe d’Al Jazzera, après sa diffusion aux déclarations du leader du Fatah al Kadoumi, ainsi que les commentaires des analystes à propos de ce sujet.

Le Djihad:on doit libérer le dialogue des conditions extérieures et appuyer les agendas palestiniens

[ 19/07/2009 - 13:29 ]
Gaza - CPI

Le porte-parole du Djihad islamique, Dawoud Chihab, a affirmé la nécessité d’accéder à une volonté nationale libre sur laquelle doit se baser le dialogue inter-palestiniens, afin d’aboutir à une réconciliation nationale réelle.

Lors de ses déclarations de presse, Chihab a affirmé, le samedi 18/7, que le dialogue palestinien est soumis actuellement à des conditions et pressions non patriotiques, en soulignant que toute initiative palestinienne sérieuse pour arriver à un consensus national est confrontée aux exigences de la communauté internationale.

Le leader du Djihad a insisté sur les agendas patriotiques, en confirmant que le dossier des arrestations politiques en Cisjordanie, représente un sujet essentiel dans les nouvelles discussions palestiniennes, au Caire, qui vont se concentrer sur les détenus politiques du Hamas et du Fatah et qu’une délégation du Djihad a quitté, le vendredi, le Caire vers Damas, pour débattre les efforts menés pour arriver à une réconciliation palestinienne.

L’administration Obama fait interdire le témoignage du FBI sur le 11-Septembre




Poursuivies en Justice par des familles de victimes des attentats du 11 Septembre 2001, les compagnies d’aviation ont fait valoir que, même si elles avaient multiplié les mesures de sécurité, les attentats auraient réussi.

Selon leurs avocats, l’inaction des autorités suffit à expliquer le bilan désastreux de cette journée. Pour développer leur raisonnement, les défenseurs ont souhaité appeler à comparaître des agents du FBI.

En effet, suite aux attentats le FBI a procédé à une vaste enquête. Des éléments rassemblés montreraient que le gouvernement n’a pas pris ce jour-là les mesures réglementaires qui auraient pu empêcher la multiplication des attentats.

Cependant, sur intervention de l’Attorney General des États-Unis Éric Holder, le juge Alvin Hellerstein a interdit l’audition des agents du FBI, empêchant ainsi les compagnies d’aviation de développer leur défense. L’audience reprendra le 28 juillet.

8 ans après les faits criminels, l’enquête du FBI, qui comprend 155 000 pièces à convictions et 167 000 procès-verbaux d’interrogatoire, n’a pu être examinée par aucun tribunal. Son contenu n’est connu qu’au travers de procès relatifs à des affaires connexes [1] et de déclarations d’agents à la presse. Ceux-ci assurent que leur enquête dément la version gouvernementale des évènements [2].

Contredisant les propos des responsables de la CIA et des secrétaires à la Justice successifs, le FBI a toujours refusé d’imputer ces attentats à Oussama Ben Laden, qu’il ne recherche pas à ce titre.

==

[1] Par exemple, lors du procès du Français Zacarias Mousaoui, accusé d’avoir conspiré en vue de participer au détournement du vol 93 d’American Arlines, le FBI a rejeté les conversations téléphoniques échangées ce jour-là entre des passagers des avions détournés et leurs proches au sol. Les fonctionnaires assermentés ont indiqué que —selon leur enquête— ces appels, si souvent cités, n’ont jamais existé et sont des faux.

[2] « 41 anciens responsables états-uniens de l’anti-terrorisme et du renseignement mettent en cause la version officielle du 11-Septembre », par Alan Miller,Réseau Voltaire, 9 juin 2009.

voltairenet.org

Une petite gorgée de café

Liban - 19-07-2009
Par a-films
Le collectif anarchiste a-films a publié un nouveau film ("Une petite gorgée de café"/26min) sur la situation dans le camp de Nahr al-Bared au Nord du Liban.
En mai 2007, une guerre a éclaté dans le camp de réfugiés palestiniens Nahr al-Bared au Nord du Liban, entre Fatah al-Islam et l’armée libanaise. Elle a pris fin en septembre 2007.

Pendant et après les violents combats l’armée libanaise a détruit systématiquement et complètement le camp. Deux ans après le commencement de la guerre l’ancien camp, le cœur de Nahr al-Bared, est libéré des décombres. La reconstruction n’a jusqu’à présent pas eu lieu et les réfugiés sont de plus en plus désespérés.

L’armée tient les habitants à l’écart de l’ancien camp, de plus elle contrôle les entrées et les sorties des zones environnantes de "nouveau camp". Sans une permission valable de l’armée personne n’est autorisé à entrer.

Des réfugiés et des ONG tentent, tant bien que mal, de remettre sur pied l’économie, qui fut un jour robuste, du camp. Leurs efforts sont néanmoins fortement altérés par l’isolation du camp: Nahr al-Bared est totalement coupé des villages voisins.

Une économie qui souffre de privations et un chômage répandu sont des conséquences de la destruction et de l’isolement du camp des réfugiés par l’armée libanaise.

Ce film de 26 minutes accompagne un père et son fils dans leur chômage.
Tous deux habitent depuis plus d’un an dans des baraques en métal et attendent un retour dans le camp.

A travers la documentation du quotidien des deux personnes, le film aborde les soucis actuels dominants des réfugiés du camp de Nahr al-Bared: la reconstruction en attente, la situation économique catastrophique, le chômage et le désespoir.

Le film peut être visionné et téléchargé ici:
http://a-films.blogspot.com/2009/06/110609fr.html#1

Vous trouverez des informations de fonds et d’autres vidéos du camp de Nahr al-Bared à l'adresse suivante:
http://a-films.blogspot.com/

C’est maintenant que la Palestine a besoin de nous, pas l’année prochaine…

Egypte - 19-07-2009
Par Chris > intmorb@googlemail.com
A la frontière de Rafah, seul point de passage de la Palestine avec le monde extérieur, on a vu arriver deux bus remplis d'étazuniens..
- qui n'ont pas voulu s'arrêter à la frontière pour aider les Palestiniens à entrer, ou au moins protester contre les tabassages.
- qui étaient nombreux à brandir un drapeau.. NON ! pas le palestinien.. mais celui des USA ! Oui, le même qui flottait sur Saigon, sur Kaboul, sur Bagdad..
- qui ont dit : "nous sommes américains", "nous ne voulons pas d'ennui", "nous devons entrer à Gaza, un point c'est tout ! "
























Ils n’ont donc pas eu le moindre mot pour les Palestiniens, en Egypte.

Ne parlons pas du camp international pour exiger la fin du siège de Gaza !

Tout contact avec lui avait été interdit au convoi par les autorités égyptiennes.

A ce propos, je voudrais rappeler à quel point le gouvernement égyptien n’est qu’un sbire aux ordres de «l’entité sioniste», elle-même fer de lance de «l’empire», de la «communauté internationale», peu importe le nom, mais ne nous leurrons pas. Les décisions sont prises par les représentants politiques d’un seul et même pouvoir mondial (qui est aussi économique, financier, militaire, diplomatique et médiatique).

Si l’Égypte est le pays qui reçoit le plus de subventions américaines (guère moins que l’entité sioniste), c’est pour lutter contre la résistance des peuples (palestinien ET égyptien).

Le sbire égyptien a aussi pour rôle de donner le change, c’est-à-dire nous amener à penser que c’est lui le responsable, pour qu’on oublie un peu Israël et surtout la responsabilité première des usa et de l’union européenne.

Si vous intervenez auprès des ambassades égyptiennes, n’oubliez pas de le faire en même temps auprès des gouvernements et représentations de vos propres pays.


Mais pourquoi l’empire a-t-il si peur du camp international pour la fin du siège sioniste?

C’est comme le village gaulois d’Asterix. Un lieu minuscule de résistance invincible. Une graine de Palestine qui a germé et formé un épi de l’autre côté des barbelés.. et qui ne demande qu’à devenir un champ de blé.

C’est international! Il y a des gens venus de partout, Etats-Unis, France, Italie, Royaume uni, Suède, Maroc, Danemark, Barhein, Allemagne, Palestine et bien sûr Egypte.

C’est dangereux! Les flics et les soldats préviennent les Palestiniens (et autres) que quiconque nous parlera ne sera jamais autorisé à passer. Toute personne normalement habituée à courber l’échine risque, à notre contact, d’être contaminée par le goût de la liberté et de la justice.

C’est un enfant de la société civile (comme la Caravane pour la Palestine de 2005) et pour cela ignorée des gouvernements, media, partis politiques et même des grandes asso qui se prétendent solidaires de la Palestine («oui mais pas du hamas, brrrr!»).

C’est le potentiel de mettre fin au siège sioniste, inhumain et illégal, imposé par l’empire. Il suffit que les citoyens du monde y participent. Pas seulement quelques uns, mais par milliers et par millions. Pas forcément en venant TOUS à Rafah, mais en formant des comités, des collectifs, des soviets, encore une fois peu importe le nom, l’important est de former des structures citoyennes, de base, où on se réunit «entre amis», entre collègues, entre voisins, pour voir ce qu’on peut faire:

- rassembler et propager l’information, sur le siège et sur le sionisme. Sur la résistance palestinienne et sur les moyens qu’on a de la soutenir. Sur l’exigence de la fin du siège qui est vitale pour Gaza, pour la Palestine et pour l’avenir du monde!

- organiser des réseaux d’information de plus en plus larges car les media nous mentent et les gens ont besoin de savoir. Par exemple que l’Egypte est déjà occupée, en particulier le Sinaï. Ce qu’ils font en Palestine, ils le feront sur la terre entière si nous laissons faire.

- rassembler du soutien financier, organiser des collectes, dans le quartier, dans l’usine, dans l’école, au club de judo, etc.

- financer le voyage d’un ou de quelques uns des membres du collectif. S’il reste de l’argent, en faire profiter un autre collectif ou l’apporter en Egypte pour les blessés palestiniens ou autre.

- et puis venir en vitesse rejoindre le camp pour un séjour plus ou moins long, qui permettra de vivre, avec son corps et sa tête, cet idéal de justice que nous avons tous.

La guerre d’Israël contre la Palestine
C’est la guerre de l’empire contre les populations
C’est la guerre de l’argent contre l’être humain!


Et maintenant quelques mots pour ceux qui sont en première ligne, mes amis au camp, mes frères et mes sœurs sur la frontière palestinienne, qui sentent chaque jour, dans leur chair et dans leur esprit, l’injustice et la souffrance causées par le sionisme, par le racisme et par les décisions arbitraires prises pour mettre tout un peuple à genoux.

Ce qu’on réalise quand on est à Rafah, c’est que cette résistance, qui est, pour le moment, surtout palestinienne, ne sera jamais vaincue. Toutes les tentatives pour l’éliminer ne font que la rendre plus forte. Et dans le camp, on sent, comme nulle part ailleurs, à quel point nous faisons partie de cette résistance, nous appartenons à cette extraordinaire aventure du cœur.

Vous, à la frontière, êtes les preuves vivantes que la force et la détermination des Palestiniens se répandent dans le monde. Vous êtes les représentants de la conscience croissante de l’humanité, la conscience de l’absurdité d’un monde gouverné par l’argent et la guerre.

Vous brandissez le drapeau de la Palestine, de la justice et de la liberté

Vous gênez l’armée parce que
Vous «chantez pour vivre dans un monde de paix »

Vous étonnez la police parce que
Vous «dansez pour vivre dans un monde de paix »

Vous êtes plus malins que «l’intelligence» parce que
Vous «êtes prêts pour vivre dans un monde de paix » !

Fatah et Hamas se sont entendus pour ne pas s’entendre…

Les mouvements palestiniens Fatah et Hamas ont décidé de reporter au 25 août prochain leur nouveau round de négociations, a déclaré hier Azzam El Ahmed, négociateur en chef du parti présidentiel Fatah.


Les deux mouvements ont « conclu un accord avec la médiation égyptienne d’ajourner leurs négociations à la date du 25 août », a affirmé à la presse M. El Ahmed. « Les responsables des deux mouvements, réunis samedi au Caire (Egypte), n’ont pas trouvé de moyens pour lever les obstacles rencontrés dans leurs discussions », a expliqué M. El Ahmed. Selon des sources palestiniennes, ce report est dû à « de larges écarts dans les positions des deux parties, notamment sur les arrestations politiques dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie ». Toutes les factions palestiniennes « doivent prendre part dans la prochaine session de négociations prévue pour le 25 août prochain dans le cadre d’un dialogue national global » interpalestinien, ont souligné ces sources.

elwatan.com


Naplouse, « lieu d’espoir », inaugure un mois de foire commerciale


20/07/2009

Des pâtissiers de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, ont présenté samedi la plus grande « knéfé » du monde, une spécialité de la ville, pour la soumettre à l’homologation du Livre Guinness des records. Le gâteau était long de 74 mètres pour 1,10 mètre de largeur et pesait pas moins de 1,765 tonne. Pour le confectionner, il a fallu utiliser 700 kg de fromage, 300 kg de sucre et 700 kg de farine. Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad et de nombreux dignitaires ont participé à la fête qui a rassemblé plus de 100 000 personnes, au cours de laquelle le gâteau a été découpé en petits morceaux pour être dégusté. Reuters/Mohamad Torokman
Des pâtissiers de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, ont présenté samedi la plus grande « knéfé » du monde, une spécialité de la ville, pour la soumettre à l’homologation du Livre Guinness des records. Le gâteau était long de 74 mètres pour 1,10 mètre de largeur et pesait pas moins de 1,765 tonne. Pour le confectionner, il a fallu utiliser 700 kg de fromage, 300 kg de sucre et 700 kg de farine. Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad et de nombreux dignitaires ont participé à la fête qui a rassemblé plus de 100 000 personnes, au cours de laquelle le gâteau a été découpé en petits morceaux pour être dégusté. Reuters/Mohamad Torokman
Le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, a inauguré ce week-end un mois de foire commerciale à Naplouse, signal symbolique d'un nouveau départ pour cette ville laissée à l'abandon depuis des années.
Les festivités ont débuté avec des démonstrations de danse traditionnelle dans la vieille ville, qui ressemble à un souk géant offrant à peu près tout ce dont les gens ont besoin.

« Naplouse est devenue un lieu d'espoir et de persévérance », a déclaré Salam Fayyad après avoir coupé le ruban marquant le lancement de cet événement auquel participeront, durant un mois, des milliers de Palestiniens.
Parmi eux, Mabarra Zagha, une jeune femme de 18 ans qui n'a connu à Naplouse que les miliciens armés dans les rues et les barrages de l'armée israélienne aux portes de la ville. Aujourd'hui, elle apprécie de voir des Palestiniens affluant de toute la Cisjordanie, et même des Arabes israéliens venus en voisins.
La « capitale économique de la Palestine », jadis florissante, était longtemps restée inaccessible aux Palestiniens en raison de l'imposant dispositif de sécurité mis en place par les Israéliens après la seconde intifada en 2000.
Mais il y a quelques semaines, Israël, convaincu par les efforts des autorités palestiniennes en matière de sécurité, a démantelé l'un de ces plus importants barrages, à la porte de la ville, où les Palestiniens étaient contraints de patienter pendant des heures avant d'être autorisés à passer.

Un cinéma a rouvert
Un vent nouveau semble donc souffler sur la ville, où un cinéma a même rouvert récemment ses portes.
« Je me sens bien, c'est la première fois que je vais au cinéma », racontait Zagha à Reuters la semaine dernière. Pour son amie Zein Masri, il est important que les Palestiniens puissent jouir « des mêmes moyens de divertissement que partout ailleurs dans le monde ».
Farouk al-Masri, le manager de Cinema City, voit dans ce projet une « tentative de redonner une vie normale aux gens, loin du chaos ». « Les gens sont prêts à tout pour vivre une vie normale. »
Dans la ville, les graffiti politiques et les affiches à l'effigie d'activistes ou de civils tués ces dernières années ont laissé place à de grands panneaux accueillant les visiteurs. Les cafés et les restaurants font à nouveau le plein.
« Il faut en profiter et s'amuser. Nous avons le droit de vivre comme les autres. Les dernières années ont été si difficiles pour nous », témoigne Zagha.
En visite la semaine dernière, Tony Blair, émissaire du « quartette » des négociateurs internationaux, avait été impressionné par l'évolution de la ville. « Il y a deux ans, je n'aurais pas pu venir à Naplouse. La dernière fois que je suis venu, c'était assez différent d'aujourd'hui. » « On peut constater un changement dans l'activité économique, et c'est parce que les Palestiniens assurent aujourd'hui leur propre sécurité et le font bien. »
Au plus grand étonnement de certains, les patrouilles de police verbalisent même aujourd'hui les conducteurs qui roulent sans ceinture.
l'orient le jour

Quel avenir pour l’UPM, un an après son lancement ?

publié le dimanche 19 juillet 2009

Ait Benali Boubekeur
Le lancement de l’Union pour la Méditerranée (UPM), le 13 juillet 2008, ne s’est pas avéré à la hauteur des attentes placées en elle.

Bien que l’objectif primordial, affiché notamment par N. Sarkozy, ait été de réaliser un rapprochement entre le Nord et le Sud, il n’en reste pas moins que le conflit au Proche-Orient a faussé le calcul de ses initiateurs. Pour la majeure partie des pays de l’union, la paix en Palestine doit demeurer la préoccupation primordiale.

Par ailleurs, la présence d’un Etat, comme Israël, n’ayant de surcroît aucun scrupule, représente indubitablement un frein à l’UPM. Et l’agression perpétuelle du peuple palestinien n’est pas de nature à apaiser les relations entre les membres de l’union.

Par conséquent, quelques mois après sa création, le constat, que l’on pourrait faire, sur le fonctionnement de l’union, est incontestablement celui de survie artificielle. D’ailleurs, exceptés les quelques contacts, réunion à Marseille des ministres des Affaires étrangères et la conférence sur l’eau en Jordanie, l’UPM ne bénéficie guère de la crédibilité qu’elle avait au départ, bien que son démarrage ait déjà suscité des réticences de la part de certains membres. A la situation financière mondiale défavorable, le problème au Proche-Orient est l’un des freins à l’épanouissement de l’union. Car, depuis l’avènement de l’UPM, Israël n’a, à aucun moment, songé à desserrer l’étau sur les territoires palestiniens occupés. Toutes les initiatives de paix étaient vaines tant l’Etat hébreu était et est hermétique à la négociation et, par ricochet, à la paix. Du coup, la problématique se posant aux membres de l’union est la suivante : peut-on assister à l’annihilation d’un peuple tout en continuant à participer à des rencontres aux côtés de l’agresseur ? En tout cas, si des tergiversations sont aperçues chez les dirigeants, les peuples, quant à eux, ont choisi indéfectiblement le soutien au peuple palestinien. D’où, la nécessité de parvenir à une solution de paix dans les délais respectables.

L’impératif de paix en Palestine doit précéder les autres projets

A défaut d’être à la hauteur des difficultés politiques se posant à l’UPM, le ministre des Affaires étrangères égyptiennes a suggéré, le 20 mai 2009, de bâtir l’union des projets. Ainsi, huit mois après le génocide perpétré par Israël à Ghaza, certains dirigeants arabes sont-ils tout bonnement amnésiques ? La réponse ne souffre d’aucune équivoque. Cependant, selon le même ministre, il s’agit de renforcer le tissu des relations entre les pays riverains de la Méditerranée, sans toutefois poser la moindre condition sur le devenir de la Palestine meurtrie. Bien que le dirigeant politique s’en tienne parfois à la realpolitik, heureusement que les masses populaires sont là pour poser le problème en termes clairs et sans hypocrisie. D’ailleurs, dès le 27 décembre, premier jour des raids israéliens, la rue a su imposer sa vision à sa diplomatie. Dans le cas des dirigeants arabes, ces derniers ont choisi de s’aligner sur la position de leurs manifestants. En Europe, la rue a exprimé sa propension à la résolution du conflit en désignant l’agresseur, mais les exécutifs n’ont pas suivi les desiderata de la rue. Cette situation a conduit au blocage de l’UPM tant la perception de l’agression, entre le Nord et le Sud, était différente. Le parti pris des exécutifs européens a été manifesté ouvertement et sans ambages. En visite en Israël, en juin 2008, Nicolas Sarkozy s’était montré intransigeant sur la sécurité de l’Etat hébreu. Si quelqu’un voulait nuire à Israël, avait-il dit, il trouverait la France sur sa route.

Toutefois, au-delà de la coopération entre les deux rives, le but sous-jacent de certains pays européens aurait été de faire accepter, aux pays de la rive sud de la Méditerranée, la reconnaissance tacite d’Israël sans que celui-ci soit amené à faire la moindre concession sur ses visions expansionnistes. La caution de cette démarche, s’il y en avait une, serait de permettre à Israël de mener sa politique, bâtie uniquement sur la répression, sans qu’il soit isolé diplomatiquement. Car, il faut le noter, l’Etat hébreu n’est pas prêt à faire des concessions, au moins sur trois points, citées par Mourad Benachenhou dans l’édition du Quotidien d’Oran du 5 mars 2009. Il les a résumées comme suit :

- Refus de reconnaître l’existence du peuple palestinien,

- Refus de renoncer à sa politique d’annihilation physique du peuple palestinien,

- Refus de toute paix négociée, quel qu’en soit le contenu ou la forme, avec les pays qui, jusqu’à présent, se sont abstenus de reconnaître un Etat sans Constitution, sans nationalité ni frontières définies.

Cependant, la déclaration du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, après sa prise de fonction ne tendait pas à résoudre la crise devenant de plus en plus alambiquée. Récemment porté à la tête de l’Etat hébreu, il a d’emblée affiché sa haine incommensurable à l’égard du peuple palestinien. Il a préconisé, pour résoudre le problème palestinien, une solution à la sud-africaine au temps de l’apartheid. Cette solution consiste à créer un bantoustan sous l’égide israélienne. Ce qui s’inscrit peu ou prou dans la continuité de la politique israélienne, nonobstant les simulacres de votes en Israël qui assurent l’alternance au pouvoir. La constante, dans la tête des dirigeants du régime hébreu, était et est de réduire la résistance palestinienne dans une situation d’indigence permanente, avec des moyens spartiates et infinitésimaux. Ainsi, au mépris de toutes les lois internationales, ces prédécesseurs ont pilonné la bande de Ghaza pendant trois semaines. En effet, depuis le 27 décembre, et pour une durée de 22 jours, Israël a commis des crimes contre l’humanité. L’innocente population de Ghaza a payé un lourd tribut. Résultat de cette furie : après trois semaines de pilonnage, le bilan était de 1.300 morts dont 410 enfants et 108 femmes. Les blessés, quant à eux, ont représenté une proportion hallucinante. Près de 5.300 Palestiniens étaient touchés.

Par ailleurs, après la tragédie, le ton utilisé pour condamner la boucherie israélienne à Ghaza était différent selon que l’on appartient à telle ou à telle rive. Toutefois, force est de constater que les exécutifs européens n’étaient pas sur la même longueur d’onde que les expressions émises dans leurs différentes capitales. La présidence de l’Union européenne (UE) a défendu le régime sioniste sans tenir compte du droit des Palestiniens à vivre en sécurité dans leur pays. Ainsi, lors de la succession de la Tchéquie à la France, pour présider l’UE, son président a qualifié, sans fard ni acrimonie, les opérations israéliennes d’acte de défense. Toutefois, le bémol est venu du Parlement européen. Bien qu’il ne soit pas ferme dans la condamnation d’Israël, le Parlement a estimé qu’il fallait différer « le rehaussement des relations avec un Etat qui ne respecte pas le droit international et qui ne donne pas les signes sérieux de bonne volonté ». Il va sans dire que cette position n’est pas partagée par les gouvernements européens.

En guise de conclusion, il va de soi, qu’au sein de l’union, il ne pourrait y avoir une tentative d’extermination d’un peuple par un autre sans que cette tentative ne soit dénoncée et combattue. L’épée de Damoclès qui est suspendue sur les Palestiniens doit cesser de les menacer grâce justement à la mobilisation des opposants à ce massacre. Pour ce faire, il faudrait exiger d’Israël d’agir en conformité avec la charte des Nations unies. Hélas, huit mois plus tard, le constat dans la région est le même : Ghaza suffoque encore. En dépit du dernier appel des 56 prix Nobel, dont 10 Nobel de la paix, 202 députés européens et des personnalités connues, pour la levée du siège de Ghaza, Israël continue de faire de la bande une prison à ciel ouvert. D’où, la nécessité du retrait des membres soutenant la Palestine, si une solution n’est pas envisagée.

http://www.lequotidien-oran.com/ ?news=5124027

Tous solidaires de Jean-Claude Willem

publié le dimanche 19 juillet 2009

Association France Palestine Solidarité Nord Pas-de-Calais (groupe de Lille)
La Cour européenne des droits de l’Homme a rendu son jugement concernant le recours présenté par Jean-Claude Willem après sa condamnation pour avoir incité au boycott des produits israéliens. « La cour conclut, par six voix contre une, à la non violation de l’article 10 (liberté d’expression) de la Convention européenne des droits de l’homme. Le recours est donc rejeté.

Jean-Claude Willem, alors maire de Seclin, y avait en octobre 2002 appelé au boycott des produits israéliens. Il avait pris cette décision devant l’accélération de la politique de guerre contre la Palestine et son peuple menée par le bourreau de Sabra et Chatila, et Jenine, Ariel Sharon, alors premier ministre israélien. Cette position courageuse lui avait valu d’être acquitté en première instance, après plainte de l’association israélite du Nord. C’est l’appel du procureur général, sur demande du ministre de la justice du gouvernement Raffarin, qui aboutit à une condamnation pour entrave « à l’exercice normal de l’activité économique des producteurs israéliens. »

L’Association France Palestine Solidarité Nord-Pas de Calais, l’Union Juive Française pour la Paix, la communauté palestinienne du Nord tiennent d’abord à assurer Jean-Claude Willem de sa totale solidarité dans son combat de soutien au peuple palestinien. Elle ne peut que regretter un jugement qui risquerait, à suivre l’arrêt de la Cour, d’interdire le débat et la mobilisation contre un Etat criminel, en l’occurrence ici Israël. C’est hors de question.

Au moment où Israël accélère la colonisation de la Palestine, poursuit le blocus de Gaza, poursuit sa négation des droits nationaux du peuple palestinien, s’efforce d’effacer jusque la mémoire de l’existence d’une Palestine avant la Nakba, c’est à dire développe son entreprise coloniale en violation du droit international, un tel jugement ne peut qu’indigner. Ceci d’autant plus qu’il intervient après l’agression israélienne contre Gaza, où les crimes commis, malgré les témoignages multiples, y compris israéliens, ne font l’objet ni d’inculpations, encore moins de sanctions.

Assurer Jean-Claude Willem de la solidarité totale de l’AFPS Nord-Pas de Calais, de l’UJFP, de la Communauté palestinienne Nord, c’est prolonger son combat pour le boycott d’Israël, comme nous y invitent les multiples associations syndicats palestiniens, mais aussi israéliens qui appellent au boycott, désinvestissement sanction contre Israël. C’est ce à quoi l’AFPS Nord-Pas de Calais (Lille), l’UJFP et la communauté palestinienne du Nord s’emploient dans la présente période.

AFPS Nord-Pas de Calais (groupe de Lille) UJFP Communauté palestinienne du Nord

Lille le 17 juillet 2009

Nouvelle passe d'armes entre Nétanyahou et l'administration Obama

Ecrit par www.lemonde.fr
Sunday, 19 July 2009
"Nous n'acceptons pas que des Juifs n'aient pas le droit de vivre et construire où que ce soit à Jérusalem-Est. De telles restrictions sont inadmissibles", a déclaré, dimanche 18 juillet, à l'ouverture de la réunion hebdomadaire du cabinet, le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou.

Il réagissait à la convocation, en fin de semaine, par le département d'Etat américain, de son ambassadeur à Washington, lequel s'était vu demander des explications sur la construction d'une première tranche de vingt logements dans le quartier arabe de Sheikh Jarrah.

"Jérusalem unifiée est la capitale du peuple juif et de l'Etat d'Israël sur laquelle notre souveraineté ne saurait être remise en question", a ajouté Benyamin Nétanyahou, qui argue, comme l'a fait son ambassadeur, du caractère privé de la construction, n'entraînant pas d'expulsion, effectuée en territoire israélien et qui ne constituerait pas une nouvelle colonie en Cisjordanie.

"Imaginez ce qui se passerait si quelqu'un suggérait que les juifs ne puissent pas vivre ou devenir propriétaires dans certains quartiers de Londres, New, York, Paris ou Rome, a-t-il poursuivi. La communauté internationale s'indignerait sans aucun doute. De la même façon, nous ne pouvons accepter une règle de ce type concernant Jérusalem-Est", rapporte le quotidien israélien Haaretz.

"NOUS DEVONS CONSTRUIRE À JÉRUSALEM"

"Cette intervention américaine sur un site à Jérusalem, à deux pas de l'université hébraïque, prouve à quel point il est dangereux de discuter d'un gel de la colonisation" en Cisjordanie, a déclaré pour sa part le ministre de l'information, Youli Edelstein, en référence aux demandes répétées de Washington d'un arrêt de la colonisation. "Nous construisons à Jérusalem, nous devons construire à Jérusalem et nous continuerons à construire à Jérusalem", a renchéri le ministre de l'intérieur et vice-premier ministre Elie Yishaï, membre du parti ultra-orthodoxe séfarade Shass.

La municipalité israélienne a donné son feu vert à cette construction sur le site de l'ancien hôtel Shepherd, sur un terrain saisi par Israël en 1968, après avoir été propriété de l'Etat jordanien. Le bâtiment historique, propriété avant la Seconde guerre mondiale du grand mufti Hadj Amin al-Husseini, sera conservé.

Les travaux sont financés par un millionnaire juif américain, bailleur de fond de groupes ultra-nationalistes juifs, qui avait acheté le terrain à l'Etat d'Israël en 1985. Celui-ci a déjà financé la construction d'un quartier de colonisation juive de 133 logements au cœur du quartier palestinien de Ras el-Amoud à Jérusalem-Est, réalisée malgré les protestations américaines. Quelque 190 000 Israéliens se sont installés dans une douzaine de quartiers de colonisation à Jérusalem-Est où vivent 270 000 Palestiniens.