lundi 6 juillet 2009

Les services secrets israéliens entrent à Al-Aqsa déguisés en touristes

Jérusalem - 03-07-2009


Par Maan News
Un groupe d’officiers du renseignement israélien, déguisés en touristes, est entré à Haram Ash-Sharif, le site sacré sur lequel se trouvent le Dôme du Rocher et la Mosquée Al-Aqsa ce vendredi matin, ils sont entrés dans la mosquée, et ont pris des photos de divers endroits du site, vient de révéler l’organisation Al-Aqsa pour les Dotations Religieuses (Waqf) et l’Héritage.























L’organisation a documenté l’invasion du lieu saint par une vidéo. Lorsque l’unité des officiers du renseignement s’est rendue compte qu’elle était filmée, leur police a détenu pendant quatre heures le journaliste Mahmoud Abu Ata.

Ata a été interrogé et la carte-mémoire de sa caméra a été confisquée avant sa relaxe.

Selon IMEMC, les Palestiniens tenaient sur le site une cérémonie de remise de prix aux enfants palestiniens qui avaient remporté un concours de photos sur la Mosquée Al-Aqsa.

La police israélienne a d'abord tenté d'empêcher les 300 enfants de participer, mais les organisateurs et les enfants ont continué leur fête en dépit de l'attaque israélienne et de la tentative de sabotage des activités.
Source : Maan News
Traduction : MR pour ISM

Sous le bâton de leur nouveau berger, les moutons arabes se bousculent vers l'abattoir

Monde Arabe - 04-07-2009

Par NA
Dans le cadre de la nouvelle politique que souhaite imposer le camp impérialiste et sioniste avec la dernière formule à la mode : "gel des colonies temporaire contre normalisation totale et reconnaissance de l'entité sioniste par les pays arabes", une délégation officielle de représentants du Bahreïn a récupéré hier vendredi à l'aéroport Ben Gourion des citoyens bahreïnis précédemment arrêtés par les autorités sionistes alors qu'ils se dirigeaient à bord du bateau "L'esprit de l'humanité" chargé d'aide humanitaire, vers la bande de Gaza,

L'agence de presse officielle bahreïni a déclaré que le ministère des Affaires étrangères avait établi des contacts avec de nombreuses parties internationales et associations et "pays frères et amis pour garantir la libération de nos citoyens retenus en Israël, ces contacts ont permis d'obtenir l'accord des autorités israéliennes pour les relâcher et les remettre à des représentants du royaume bahreïni",

Pour rappel, le Bahreïn ne reconnait pas l'État sioniste ; cependant cette opération de normalisation a été précédée en 2000 et en 2003 par la rencontre de l'héritier du trône Salmane ibn Hamad al Khalifah avec des responsables israéliens lors du forum économique mondial, et la rencontre aux Nations Unies du ministre des Affaires étrangères bahreini Khaled ibn Ahmad Al Khalifa avec Tzipi Livni,

Enfin cette opération prouve que même les opérations dites "humanitaires" peuvent être mises à profit pour la cause de la collaboration,

A l'autre extrémité du monde arabe, le roi du Maroc a récemment reçu une lettre de Barak Obama qui y énonce : "J'espère que le Maroc jouera comme il l'a toujours fait son rôle de leader dans l'établissement de ponts entre Israël et le monde arabe", et ajoute : "Comme je l'ai déjà dit au Caire, si nous réussissons, Jérusalem deviendra un havre de paix éternel pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, un lieu où pourront cohabiter en paix tous les enfants d'Abraham".

S'adressant au roi Mohammed VI, Obama poursuit dans sa lettre : "Vous pouvez en votre qualité de président du comité de Jérusalem, contribuer à pousser ses autres membres à œuvrer de façon positive pour réaliser nos objectifs communs. Je suis confiant que nous pourrons travailler ensemble en vue de jeter les bases de négociations fructueuses conduisant à la paix pour l'ensemble des peuples de la région".

Obama a ensuite indiqué que cela "imposait pour Israël le gel des colonies et le démantèlement des postes avancés et des checkpoints et pour les Palestiniens, la poursuite du renforcement de leurs forces de sécurité pour combattre le terrorisme et mettre un terme au discours terroriste, et la réforme de leurs institutions pour l'établissement d'un État palestinien".
ISM

Résistance Palestine

Liban - 05-07-2009

Les tentatives de liquidation s'amplifient au sud-Liban‏. Après l'espace aérien et la normalisation arabes, le désarmement du Hezbollah
Par NA
Ca va de plus en plus vite. Dans le contexte du "réchauffement" entre Damas et Washington, les US et l'Arabie saoudite mettent la pression sur la Syrie pour démarquer ses frontières avec le Liban sur la zone "controversée" des fermes de Shebaa au sud Liban, dans le but de neutraliser la revendication de libération de tout le territoire libanais portée par la résistance libanaise et désarmer le Hezbollah.

L'ensemble du front USA-Europe-sionistes-arabes collabos met tout son poids aujourd'hui pour liquider la notion-même de résistance et faire passer le nouveau plan de liquidation de la cause palestinienne et le Liban est un maillon indispensable de ce nouveau plan de recolonisation de tout le Moyen-Orient, pétrole, terres, peuples et économies,

Mais les Libanais ont démontré qu'ils n'étaient pas prêts à abandonner la résistance, du moins pour un peu plus de la moitie d'entre eux, et la majorité parlementaire reconduite sous la direction de Hariri Junior, a besoin de toute l'aide qu'elle peut obtenir de ses parrains américains, européens et arabes pour désarmer le Hezbollah,

Pour rappel, la zone des fermes de Shebaa, située à la lisière entre le Liban, la Syrie et la Palestine occupée, a été occupée par les sionistes en 1967 et n'a pas été évacuée lors de leur débandade en 2000, suivant la tactique traditionnelle des sionistes de toujours laisser un pied dans la porte des voisins,

Ce qui ajoute à la "confusion", c'est que cette zone, ainsi que des dizaines de villages libanais, syriens et palestiniens, a fait les frais des découpages des puissances coloniales française et britannique qui se sont partagées les dépouilles de l'empire ottoman, fin XIXème et début XXème siècles,

Obama a l'air pressé d'en finir avec la Palestine pour déplacer ses efforts plus à l'est de la région, et aux dernières nouvelles, le roi Abdallah d'Arabie saoudite est attendu à Damas demain et on parle beaucoup d'un mini-sommet qui pourrait réunir les Saoudiens, Syriens, Libanais et Égyptiens à Sharm el Sheikh dans les jours qui suivent,

lien sur Arabs 48 en arabe

lien sur Haaretz en anglais

Pas de base de sous-marins à Eilat, assure Israël


06/07/2009


Israël n'a pas l'intention de baser des sous-marins à Eilat, a déclaré hier un responsable de la Défense sur fond de rumeurs quant à l'utilisation de ce port de la mer Rouge comme base avancée pour des attaques navales contre l'Iran. Un sous-marin israélien a participé ces derniers jours à des manœuvres au large d'Eilat après être venu de Méditerranée via le canal de Suez, ce qui constituait une première, a-t-on appris de source proche de la Défense israélienne. Il a été aperçu hier regagnant la Méditerranée par la même voie.
l'orient le jour

Netanyahu toujours hostile au gel de la colonisation


06/07/2009

PROCHE-ORIENT
Le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, a réitéré son refus d'un gel total de la colonisation juive exigé par Washington pour relancer le processus de paix au Proche-Orient, a affirmé hier un de ses ministres. « Le Premier ministre nous a clairement fait savoir qu'il n'y a pas d'entente ou d'engagements sur la question d'un gel de la construction en Judée-Samarie (Cisjordanie), même pas temporaire », a dit à l'AFP Youli Edelstein, ministre de l'Information et de la Diaspora. « Il ne faut pas qu'une telle situation se produise », a-t-il ajouté en indiquant que M. Netanyahu a tenu ces propos lors d'une rencontre avec les ministres de son parti, le Likoud (droite), avant la réunion hebdomadaire du gouvernement.
Le ministre travailliste de la Défense, Ehud Barak, a de son côté indiqué qu'il allait retrouver l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, afin d'aplanir les divergences entre Israël et les États-Unis sur la colonisation. « Je pars aujourd'hui pour une rencontre demain (lundi) à Londres avec Mitchell et d'autres officiels, dans le but de progresser en vue d'une entente plus large avec les États-Unis sur le processus diplomatique et les initiatives de paix que nous soutenons », a-t-il dit.
l'orient le jour

Les USA n’empêcheront pas Israël d’attaquer l’Iran



06/07/2009

Un sous-marin israélien de classe « Dolphin » a participé ces derniers jours à des manœuvres au large d’Eilat sur fond de rumeurs quant à l’utilisation de ce port de la mer Rouge comme base avancée pour des attaques navales contre l’Iran.Gali Tibbon/AFP
Un sous-marin israélien de classe « Dolphin » a participé ces derniers jours à des manœuvres au large d’Eilat sur fond de rumeurs quant à l’utilisation de ce port de la mer Rouge comme base avancée pour des attaques navales contre l’Iran.Gali Tibbon/AFP
NUCLÉAIRE L'Arabie saoudite aurait donné son accord tacite à l'État hébreu de survoler son territoire pour frapper Téhéran, selon le « Sunday Times ».
« Israël a le droit de mener l'action qu'il juge nécessaire face à la menace nucléaire iranienne sans tenir compte des décisions de l'administration Obama », a déclaré hier le vice-président américain, Joe Biden, dans une entrevue accordée à la chaîne de télévision ABC. En réponse à la question de savoir si le président Barack Obama empêcherait l'armée israélienne de lancer une attaque contre Téhéran, M. Biden a répondu : « Israël est un pays souverain et peut déterminer, selon ses intérêts, quoi faire face à l'Iran ou tout autre pays. » Le journaliste de ABC a répété la question à trois reprises et, à chaque fois, le vice-président américain répondait qu'Israël est libre de ses actions. « Si le gouvernement Netanyahu décide de changer d'attitude, c'est son droit. Ce n'est pas à nous de décider », a encore affirmé M. Biden, tout en soulignant que M. Obama va adopter une attitude plus sévère vis-à-vis du programme nucléaire iranien. Il a indiqué que l'offre de dialogue du président américain est toujours sur la table, mais les États-Unis ne sont pas prêts à faire des concessions pour la tenue d'un dialogue entre les deux pays.
Réagissant aux propos de M. Biden, le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, s'est dit inquiété de la prolifération nucléaire dans la région si Téhéran se dotait de l'arme atomique, alors qu'Israël est pour l'heure le seul État de la région à la posséder. « Je m'inquiète de la prolifération de cette technologie. Je m'inquiète de voir d'autres pays de la région se dire qu'ils devraient se doter de cette technologie », a dit l'amiral à la chaîne CBS, précisant qu'il en discutait régulièrement avec son homologue israélien.

« Je suis préoccupé par une attaque contre l'Iran depuis un certain temps parce que ce serait extrêmement déstabilisant et qu'il est impossible de prédire les conséquences » d'une telle attaque, a-t-il également déclaré. Quand le journaliste lui a demandé ce qui serait le pire, une attaque sur les sites nucléaires iraniens ou le fait que Téhéran se dote de l'arme nucléaire, l'amiral a répondu : « Je pense que les deux seraient de très, très mauvaises choses. » Il a toutefois répété qu'il était « très important de n'écarter aucune option, y compris l'option militaire ». L'amiral Mullen a également insisté sur le fait que, selon lui, le gouvernement iranien continue « de financer des terroristes, continue de développer des armes nucléaires et a été, et demeure, une force déstabilisante en Irak et en Afghanistan ».
Citant une source diplomatique, le Sunday Times d'hier a affirmé que l'Arabie saoudite a donné son accord tacite au gouvernement israélien pour un survol de son territoire dans l'hypothèse de frappes contre l'Iran. Toujours selon le journal, le chef du Mossad, Meïr Dagan, aurait assuré le Premier ministre israélien que l'Arabie saoudite fermerait les yeux sur un survol de son territoire si Israël décidait d'un raid contre les installations nucléaires iraniennes. Le chef du Mossad a eu depuis 2002 des rencontres secrètes régulières avec les Saoudiens à ce sujet, même si les deux pays n'entretiennent pas formellement de relations diplomatiques, assure le journal. À Jérusalem, les services du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont démenti ces informations, les qualifiant de « complètement fausses et sans fondement ».
l'orient le jour

Un arsenal de règles israéliennes empêche les Gazaouis de se rendre en Cisjordanie

publié le dimanche 5 juillet 2009

Michel Bôle-Richard
Selon de nouvelles règles draconiennes édictées par les autorités israéliennes le 8 mars, il est désormais pratiquement impossible pour un habitant de la bande de Gaza de revenir ou de s’installer en Cisjordanie que ce soit pour des raisons humanitaires ou dans le cadre de regroupement de familles.

Après le dépôt de nombreuses pétitions devant la justice par deux organisations non gouvernementales (ONG) israéliennes, Gisha (Centre légal pour la liberté de déplacement) et Hamoked (Centre pour la défense de l’individu), ces dernières ont obtenu de l’administration un document qui expose dans le détail le labyrinthe administratif et les conditions très strictes auxquels les requérants doivent se soumettre pour espérer sortir de la prison à ciel ouvert qu’est devenue la bande de Gaza.

Pour ne citer que quelques-unes des barrières qu’il est nécessaire de franchir : il faut avant tout que le demandeur comme la famille d’accueil n’ait jamais eu maille à partir avec les services de sécurité ; les cas susceptibles d’être examinés ne concernent que les liens de parenté au premier degré et à condition que ce soit pour des raisons médicales ; il faut en outre avoir moins de 16 ans ou plus de 65 ans. Le permis sera accordé pour six mois renouvelable une fois, puis soumis, chaque année suivante et cela pendant sept ans, à un nouvel accord avant que la personne concernée puisse se voir accorder un permis de résidence en Cisjordanie.

"UN DROIT FONDAMENTAL"

Les autorités israéliennes sont officiellement chargées des registres d’état civil de la population palestinienne dans les territoires occupés. Depuis septembre 2000, date du début de la seconde Intifada, la mise à jour des registres n’a pas été effectuée. Ce qui a pour conséquence que nombre de Palestiniens vivant en Cisjordanie mais nés à Gaza sont susceptibles d’être renvoyés dans ce territoire. Quant aux autres, ils sont condamnés à rester sur place s’ils ne remplissent pas les conditions énoncées.

"En bloquant presque complètement la possibilité de se rendre de Gaza en Cisjordanie, Israël sépare les parents de leurs enfants, les maris de leurs femmes et dénie aux Palestiniens le droit fondamental à une vie familiale ainsi que le droit de choisir sa résidence", dénoncent les deux ONG.

Pour Joël Greenberg, de Hamoked, "cette procédure constitue une escalade supplémentaire de la politique israélienne de séparation entre les deux entités et un isolement accru de la bande de Gaza". Comme si un mur de plus en plus infranchissable était érigé entre les deux territoires.

Toutefois, ce constat n’est valable que dans un sens, car cette politique vise à encourager les Gazaouis de Cisjordanie à retourner dans l’enclave pour retrouver leur famille. "C’est un aller simple. Pour Israël, la bande de Gaza est comme un trou noir. On y jette les Palestiniens et on ne s’en occupe plus", fait remarquer Yadin Elam, avocat de Gisha.

Des experts internationaux demandent l'ouverture des points de passage de la bande de Gaza

05 Juil 2009

Doha / Des experts internationaux dans le domaine des conflits armés et des droits de l'Homme ont qualifié aujourd'hui de "punition collective" la fermeture des points de passage de la bande de Gaza et le blocus israélien y imposé, affirmant que la persistance dans ceci constitue une violation des principes du droit international et des accords internationaux ad hoc.


Dans des recommandations prises lors d'une réunion organisée par l'institution arabe de la Démocratie dont le siège est au Qatar, les experts ont affirmé la nécessité de soutenir toute initiative de solidarité humanitaire urgente avec Gaza, dont l'initiative /l'Enseignement au-dessus de tous/ qui consiste à permettre l'acheminement des aides humanitaires urgentes à Gaza et en Cisjordanie.


L'initiative /l'Enseignement au-dessus de tous/ consiste aussi à permettre l'accès des matières de construction, des équipements, des utiles et des exigences de l'éducation à la bande de Gaza en vue de réhabiliter l'infrastructure pédagogique palestinienne et de soutenir les étudiants pour qu'ils soient capables de rentrer à leurs écoles et leurs collèges, ainsi que de ne pas les priver de leur droit stable en l'enseignement.


Les experts internationaux ont, en outre, demandé au secrétaire général de l'ONU, au conseil de sécurité et aux pays membres permanents du conseil d'exercer des pressions sur les autorités d'occupation israéliennes pour lever le siège sans aucun retard, obstacle ou prorogation, soulignant en même temps, les efforts déployés par plusieurs parties arabes et internationales pour inculper, juridiquement, les violations israéliennes flagrantes des droits de l'Homme en Palestine et dans les autres pays de la région.


De même, les participants à la réunion de Doha se sont convenus d'élaborer un programme pour mener une série d'activités de sensibilisation et de mobilisation, visant à faire des pressions sur Israël pour ouvrir les points de passages et lever le blocus.


Les participants à cette réunion se sont aussi convenus d'établir un réseau de coordination des efforts entre les différentes initiatives, notamment dans les deux domaines de la solidarité humaine et juridique, et d'échanger les informations relatives aux activités de solidarité.


N.S. / R.B.

sana.sy

Le “Spirit of Humanity”

dimanche 5 juillet 2009 - 07h:59

Paul Craig Roberts



Le 30 juin, la marine israélienne a commis un acte de piraterie en montant illégalement à bord du « Spirit of Humanity » qui se trouvait dans les eaux internationales.

(JPG)
Spirit of Humanity

La marine israélienne a kidnappé son équipage de 21 personnes, en provenance de 11 pays, notamment l’ancienne membre du congrès étasunien, Cynthia McKinney et Mairead MaGuire, prix Nobel. Elle a également confisqué les fournitures médicales, les oliviers, les matériaux de construction et les jouets d’enfants acheminés vers la côte méditerranéenne de Gaza. Le « Spirit of Humanity » est remorqué vers Israël en ce moment même.

On a décrit Gaza comme « le plus grand camp de concentration du monde ». Un million et demi de Palestiniens y ont été poussés par la force, au moyen des armes israéliennes fournies par les USA, après avoir été expulsés de leur maison, de leur ferme et de leur village pour qu’Israël puisse voler leurs terres pour le compte des colons israéliens.

Depuis plus de 60 ans, nous assistons à la répétition de la dépossession des terres amérindiennes par les colons étasuniens aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles - bien que les Nations unies et le droit interdisent strictement le vol de la Palestine par Israël. Un porte-parole du gouvernement israélien a récemment réprimandé le Président des USA pour s’être plaint du vol des terres palestiniennes par Israël ; les USA, a dit l’Israélien, ont volé toutes leurs terres aux Indiens.

J’ai tout de suite su que le « Spirit of Humanity » serait victimes des pirates israéliens lorsque que j’ai reçu, le 25 juin, d’un membre d’une organisation israélienne militant pour la paix, un « avertissement public » selon lequel le gouvernement cypriote n’avait pas autorisé l’embarcation à partir pour Gaza. Le département d’État US avait fait savoir que « le ministère des Affaires étrangères israélien avait informé les officiels étasuniens de l’ambassade US de Tel-Aviv qu’Israël considère toujours Gaza comme une zone de conflit et que tout bateau essayant d’atteindre Gaza ne serait pas autorisé à arriver à destination.

Le « Spirit of Humanity » a obtenu l’autorisation de quitter Chypre lorsque tous les passagers ont signé une décharge de responsabilité à l’égard de Chypre concernant la sécurité de l’équipage aux mains des Israéliens.

Étant donné que le président Obama a demandé qu’une aide humanitaire soit envoyée à Gaza et que la Croix-Rouge internationale a condamné le caractère inhumain du blocus de Gaza par Israël, nous sommes en droit de nous demander pourquoi les États-Unis n’ont pas envoyé une escorte de la force navale étasunienne pour accompagner en toute sécurité le « Spirit of Humanity » à travers les eaux internationales jusqu’à Gaza.

Nous connaissons tous la réponse. Les USA parlent avec éloquence des « droits humains », mais ne font jamais rien de concret pour les faire respecter, surtout lorsque c’est Israël qui les viole. Après tout, le congrès des USA et le président Obama sont entre les mains d’Israël ; le secrétaire général de la Maison-Blanche d’Obama est citoyen israélien, ancien membre des FDI. Israël a à son service des millions de « sionistes chrétiens » étasuniens et des « évangélistes charismatiques ». Par rapport à Israël, le gouvernement étasunien est un fantoche. Il fait ce qu’on lui dit.

Les machos étasuniens roulent peut-être des mécaniques, mais pas quand Israël claque des doigts.

Bien entendu, Israël n’a rien à craindre d’un simple acte de piraterie. Après tout, il se tire de crimes de guerre et de violations du droit international depuis 60 ans. Si les Nations unies essayaient de faire quoi que ce soit, les USA opposeraient leur veto comme ils le font depuis des décennies.

Qu’arrivera-t-il aux ressortissants étrangers kidnappés ? Il est très probable qu’ils seront relâchés et renvoyés dans leurs pays respectifs. Bien entendu, Israël gardera le « Spirit of Humanity » confisqué pour empêcher que des militants des droits humains refassent une tentative pour briser son blocus inhumain de Gaza.

En revanche, Israël pourrait déclarer que ses captifs sont des terroristes étant donné que les Gazaouis ont élu un gouvernement Hamas lors d’élections libres. Le département d’État US fantoche de Washington a déclaré que le Hamas, contrairement à Israël, est une organisation terroriste. Par conséquent, les militants des droits humains à bord du « Spirit of Humanity » fournissent aide et complicité aux terroristes en leur livrant des marchandises. Le département de la Justice (sic) US poursuit en justice les citoyens et les organisations charitables étasuniens qui envoient de l’aide aux Palestiniens au motif que si ceux-ci ne sont pas tous des terroristes, ils sont néanmoins gouvernés par des terroristes.

Je ne serais pas surpris si une lauréate du prix Nobel et une ancienne membre de la Chambre des représentants étasunienne, étaient livrées, avec le reste de l’équipage, aux Etasuniens pour être torturés à l’eau et détenus indéfiniment dans les installations de torture étasuniennes de Bagram. Je suis certain que le « Homeland Security » et le gouvernement étasunien ont désespérément envie de se débarrasser de tous ceux qui les critiquent. La liquidation d’une prix Nobel et d’une membre de la Chambre des représentants serait un précédent pour se débarrasser de nous tous.

Entre-temps, la Californie est devenue un État failli auquel Washington a refusé des fonds de secours. Israël, qui est un État en faillite depuis 60 ans, peut, contrairement à l’État US de Californie, toujours compter sur Washington pour lui fournir les fonds et les armes nécessaires pour continuer à fonctionner.

Pendant que « notre » gouvernement de Washington disait au gouverneur de la Californie qu’il n’aurait pas « un centime », le président Barack Obama remettait la même semaine 2,775 milliards de dollars à Israël.

Le Online Journal (29 juin) a annoncé que l’argent des chômeurs étasuniens a été livré à Israël dans une « petite pièce du Capitole », interdite aux membres de la presse. Franchement, qui voudrait que les médias parlent de l’envoi des dollars des contribuables étasuniens pour le financement des armes nucléaires israéliennes au moment même où ils se font jeter de leurs maisons. Ce n’est pas évidemment que les partisans « chrétiens » d’Israël auraient des objections.

À l’inverse de tous les autres bénéficiaires des largesses militaires étasuniennes, Israël peut très bien contourner le Pentagone et traiter directement avec les fournisseurs étasuniens. Le lobby israélien multiplie ainsi son influence, car les fournisseurs militaires défendent Israël dans les comités du congrès afin d’obtenir les contrats israéliens. Ceci permet à Israël de serrer la vis à l’Iran. Selon Grant F. Smith qui écrit dans le Online journal, Marc Stevdes, représentant de l’Illinois au congrès, a reçu des comités d’action politique israéliens (PAC), 221 000 $ pour sa campagne. Il allait de soi qu’il proposerait une législation empêchant la banque Import-Export d’accorder des garanties de prêts aux pays ayant des relations commerciales avec l’Iran.

Les USA s’imaginent être une superpuissance mais ils sont en fait en pleine torpeur. Pour tout dire un État fantoche.

Même Time magazine publie les preuves des brutalités israéliennes à l’encontre des enfants. Le « peuple élu de Dieu » a pour coutume de brutaliser les enfants palestiniens qu’il capture. Les Israéliens ont aussi pour habitude de tirer sur les enfants dans les rues.

Ne me croyez pas sur parole. L’organisation de Genève, Defense for Children International, révèle, selon Time Magazine, que « les mauvais traitements et la torture des enfants palestiniens prisonniers sont très répandus, systématiques et institutionnalisés, ce qui laisse entendre qu’il y a complicité à tous les niveaux de la chaîne de commande politique et militaire ».

Selon Time Magazine, « les enfants gardent souvent des traumatismes durables subis en prison". Selon Saleh Nazzal, du ministère palestinien des affaires des prisonniers, « lorsque les soldats envahissent une maison et enlèvent un enfant, celui-ci ne se sent plus protégé par sa famille. Il revient de prison, étranger à sa famille et à ses amis. Ces enfants n’aiment pas retourner à l’école ni quitter la maison. Ils souffrent d’incontinence » dit Mona Zaghrout, conseillère à l’YMCA, qui aide les enfants sortant de prison : « quand ils sortent de prison, il pensent et ils se comportent comme des hommes. Leur enfance est finie. » Et ils se tournent souvent vers une autre figure du père - les groupes militants armés se battant contre l’occupation israélienne ».

Voilà où on en est. Il n’y a pas d’argent pour la Californie, ni pour les soins de santé des Étasuniens, ni pour les millions de citoyens qui ont perdu leur maison et n’ont plus de toit, parce qu’Israël a besoin de cet argent. Israël a besoin de l’argent des contribuables étasuniens pour pouvoir se faire encore plus d’ennemis et aura donc besoin de plus d’argent étasunien à dépenser dans les industries d’armement US afin d’opprimer encore davantage les Palestiniens et de se faire plus d’ennemis, ce qui exigera plus d’argent US pour protéger Israël contre sa folie et sa malfaisance.

Et, année après année, le public étasunien endoctriné avale tout ça.

(JPG)Paul Craig Roberts a été secrétaire adjoint au Trésor dans l’administration Reagan. Il est co-auteur du livre la Tyrannie des bonnes intentions. Il peut être contacté à l’adresse :PaulCraigRoberts@yahoo.com


Cet article peut être consulté ici : http://informationclearinghouse.inf... - Traduction : Anne-Marie Goossens




Des médecins israéliens accusés de violer l’éthique

dimanche 5 juillet 2009 - 08h:00

Jonathan Cook
The National



Au cours de cette période, le Dr Blanchard a étonné de nombreux confrères en exprimant son soutien à l’usage, par les interrogateurs israéliens, de « pressions physiques modérées »,...

L’organisme israélien chargé de surveiller le respect de l’éthique médicale n’a pas enquêté sur les médecins qui travaillent dans les centres de détention et qui ferment les yeux dans les cas de torture, affirment des organisations israéliennes pour les droits humains.

L’’Association médicale israélienne’ (AMI) a ignoré les requêtes successives lui demandant d’enquêter sur de tels témoignages, indiquent les organisations, bien qu’il lui ait été présenté des cas de médecins israéliens qui n’avaient pas respecté leur devoir légal et éthique s’agissant des soins aux Palestiniens.

Les accusations vont alimenter la campagne soutenue par des centaines de médecins à travers le monde pour obliger Yoram Blachar, qui dirige l’AMI, à renoncer à sa récente nomination à la présidence de l’’Association médicale mondiale’ (AMM).

Plus de 700 médecins ont signé une pétition affirmant que le Dr Blachar s’était lui-même disqualifié poure la direction de l’AMM - un organisme qui régit l’éthique de la profession médicale - en tolérant de façon efficace la torture en Israël.

La campagne contre le Dr Blanchard a rapidement gagné du terrain depuis la désignation de celui-ci à la présidence en novembre dernier. Les critiques ont déclaré que sa complicité alléguée dans l’usage de la torture dans les centres de détention israéliens pouvait remonter à 1995, quand il a été nommé président de l’AMI.

Jusqu’en 1999, où une décision de la Cour suprême d’Israël a limité l’usage de la torture, les médecins israéliens supervisaient régulièrement le traitement médical des détenus maltraités, la plupart du temps des Palestiniens des Territoires occupés.

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(AlterInfo)

Au cours de cette période, le Dr Blanchard a étonné nombre de ses confrères en exprimant son soutien à l’usage, par les interrogateurs israéliens, de « pressions physiques modérées », dans une lettre adressée au Lancet, une revue médicale britannique. L’expression recouvre un large éventail de pratiques qui vont depuis les coups et l’enchaînement des prisonniers dans des positions douloureuses jusqu’à la privation de sommeil. Elle est considérée par les organisations des droits humains comme un euphémisme pour le mot torture.

En dépit de la décision de la Cour de 1999, une union de 14 groupes israéliens de défense des droits humains, connue sous le nom de ’Unis contre la Torture’, a fait le constat dans son dernier rapport annuel, en novembre, que les centres de détention israéliens employaient toujours systématiquement la torture. Et qu’on y comptait aussi sur les médecins israéliens pour traiter les blessures résultant de la torture.

La semaine dernière, les organisations ’Médecins pour les droits humains’ et ’Comité public contre la Torture en Israël’ ont publié un rapport commun examinant des centaines de cas d’arrestations où les Palestiniens ont été attachés dans des positions « contorsionnées et non naturelles » dans le but d’infliger « une douleur et une humiliation », ce qui est assimilable à la torture.

Le rapport note des cas où les prisonniers, dont une femme enceinte et un homme à l’agonie, ont été mis aux fers pendant que des médecins appliquaient les procédures des urgences dans un hôpital.

Selon le rapport, les médecins violaient la Déclaration de Tokyo, code de l’éthique médicale adopté par l’AMM en 1975, qui interdit aux médecins d’avoir recours à des traitements cruels, humiliants ou inhumains.

Ishai Menuchin, responsable du ’Comité public contre la Torture en Israël’, a déclaré que son groupe avait vigoureusement fait pression contre la complicité des médecins israéliens dans l’usage de la torture depuis la publication de son rapport, Ticking Bombs, arguant que la torture était courante en Israël.

Le ’Comité public’ a mis en avant les témoignages de neuf Palestiniens qui ont été torturés par des interrogateurs. Le rapport note aussi que dans la plupart des cas, des médecins israéliens qui traitaient les détenus « rendaient leurs malades pour de nouvelles séances de torture, et gardaient le silence ».

En juin de l’année dernière, ’Médecins pour les droits humains’ a attiré l’attention de l’AMI sur deux cas de médecins qui n’avaient pas signalé les traces de torture sur un Palestinien qu’ils suivaient.

Anat Litvin, de ’Médecins pour les droits humains’, a déclaré à l’AMI : « Nous pensons que les médecins sont utilisés par les tortionnaires comme un filet de sécurité - en les retirant du système, il serait beaucoup plus difficile de décider la torture. »

Les groupes ont accentué leur pression en février, en écrivant à Avinoam Reches, président du comité d’éthique de l’AMI. Ils ont exigé que son association enquête sur six cas de médecins qui n’avaient pas déclaré des traces de torture.

Dans l’un de ces cas, un médecin pénitentiaire, sous la pression des interrogateurs, a accepté de retirer une recommandation écrite pour qu’un détenu soit immédiatement hospitalisé pour être soigné.

Le Professeur Reches avait promis de mener une enquête. Cependant, le mois dernier, les deux organisations pour les droits humains lui ont reproché de ne pas avoir enquêté sur leurs allégations, l’accusant de n’avoir eu que des conversations « amicales et non officielles » au téléphone avec quelques-uns des médecins concernés.

« Nous avons envoyé à l’AMI de nombreux témoignages de victimes de torture qui avaient été dirigées vers des médecins pour être traitées, » indique le Dr Menuchin.

« Mais l’AMI n’a encore rien fait à ce sujet.

« Un nombre important de médecins en Israël, dans les centres de détentions et dans les hôpitaux publics, savent que la torture est pratiquée, mais ils préfèrent détourner les yeux. »

Ce mois-ci, ’Defence for Children International’ a publié un rapport sur la torture sur les enfants palestiniens, notant que dans plusieurs des cas cités par le groupe, les médecins israéliens ont fermé les yeux. Un garçon de 14 ans qui a été frappé à maintes reprises sur son bras cassé l’a signalé à un médecin qui, dit l’enfant, lui a seulement répondu : « Je n’ai rien à voir avec ça. »

Le rapport indique que le groupe « n’a pas rencontré un seul cas où un adulte en position d’autorité, tel qu’un soldat, un médecin, un officier de justice ou du personnel pénitentiaire, est intervenu au nom d’un enfant qui avait été maltraité. »

Ceux qui mènent campagne contre la nomination du Dr Blachar au poste de directeur de la AMM disent que l’inaction de son association/sœur israélienne (AMI) à propos de la torture n’est pas surprenante étant donné la position publique de son président.

Derek Summerfield, de l’’Institut de psychiatrie’ au Royal Collège de Londres, a déclaré : « L’AMI sous le Dr Blachar est de connivence avec la politique de torture de l’Etat israélien. Son rôle est d’adoucir le visage de l’occupation. »

Le Dr Blachar a déclaré au site israélien Ynet, la semaine dernière, que de telles critiques étaient « diffamatoires », disant que lui et l’AMI avaient dénoncé toutes les formes de torture.

L’AMM, avec neuf millions de membres dans plus de 80 pays, a été créée en 1947 en réaction aux mauvais traitements autorisés par les médecins allemands et japonais durant la Seconde Guerre mondiale.

En 2007, l’assemblée générale de l’AMM a appelé les médecins à apporter des informations sur tous les cas où l’on soupçonne l’usage de la torture et à les signaler.


(JPG)Jonathan Cook est écrivain et journaliste basé à Nazareth, Israël. Ses derniers livres sont : Israel and the Clash of Civilisations : Iraq, Iran and the Plan to Remake the Middle East (Pluto Press) et Disappearing Palestine : Israel’s Experiments in Human Despair (Zed Books).

Son site : http://www.jkcook.net/


Nazareth, Israël, le 29 juin 2009 - J. Cook - traduction : JPP

Le ministre de l’Habitat : il faut mettre un terme à la dissémination de la population arabe

dimanche 5 juillet 2009 - 08h:00

Guy Lieberman - Ha’aretz



Le ministre de l’Habitat, Ariel, a émis, jeudi 02/07/09, une mise en garde mis en garde, contre la dissémination de population Arabe dans diverses parties de la Zone Sioniste, en déclarant que la prévention de ce phénomène n’est rien moins qu’une responsabilité nationale.

« Je considère que c’est un devoir national d’empêcher la dissémination d’une population qui, pour dire le moins, n’est pas amoureuse de l’Etat sioniste, » a déclaré Atias au cours d’une conférence de l’Association des avocats sionistes, consacrée à la réforme de l’Administration des Terres du régime sioniste.

Le ministre, qui appartient au parti Shas faisait référence à Harish, un projet d’habitation construit pour la communauté Haredi dans le nord de la zone sioniste, et a déclaré que la population arabe venant de la région voisine de Wadi Ara se répandait dans la zone Harish.

Atias a continué en évoquant la question de la Galilée, et déclaré que « si nous continuons comme nous l’avons fait jusqu’ici, nous allons perdre la Galilée. Des populations qui ne devraient pas se mélanger son en train de s’y répandre. Je ne pense pas qu’il soit convenable que ces populations vivent ensemble. »

« Voyez ce qui s’est passé à Acre, » a poursuivi Atias, faisant allusion aux protestations violentes qui ont éclaté à la veille de Yom Kippour l’an dernier, suscitées par des tensions arabo-juives dans cette ville mixte.

« Le maire d’Acre m’a rendu visite hier pendant trois heures et m’a demandé comment cette ville pouvait être sauvée, » a déclaré Atias. « Il m’a dit "apportez un paquet de Haredis et nous sauverons la ville, même si j’y laisse ma position politique." Il m’a dit que des Arabes vivent dans des bâtiments juifs, et les en chassent. »

Atias a proposé que les terres soient destinées à chaque secteur [de population - NdT] séparément, de façon à créer la ségrégation, pas seulement entre les juifs et les Arabes, mais également entre d’autres secteurs, comme les juifs ultra-orthodoxes et les juifs séculiers ; « Il y a une grave crise du logement chez les jeunes couples ultra-orthodoxes, et aussi dans la population générale ; moi-même, qui suis un juif ultra-orthodoxe, je ne pense pas que les juifs religieux devraient vivre dans le même quartier que les couples séculiers, afin d’éviter les frictions inutiles. Et puisque quelque 5 000 ou 6 000 couples religieux se marient chaque année, il y a un problème parce qu’ils ont besoin d’un certain type de vie communautaire qui correspond à leur style de vie. »

Le ministre de l’Habitat a poursuivi et déclaré que l’origine du problème était la mauvaise politique d’attribution des terres suivie par l’Administration des Terres et le ministère de l’Habitat, parmi d’autres raisons. « Aujourd’hui, il y a une grave crise du logement à laquelle sont confrontés les jeunes couples en zone sioniste, en partie en raison de l’affectation restreinte de terrains, au cours des dernières années, par l’Administration des Terres, et aussi en raison du processus de décisions inadéquat provoqué par le changement fréquent de ministre au cours de la dernière décennie. La charge du ministère a été confiée à 8 ministres au cours des dix dernières années, et l’Administration des Terres est restée bien souvent en dehors de l’autorité du ministre ».

Selon Atias, la solution qu’il préconise est d’inonder le marché avec les terrain disponibles pour la construction d’habitation. Atias a expliqué qu’une équipe de planificateurs était déjà au travail sur le projet. « J’ai l’intention de mettre en vente de grandes quantités de terre pour la population arabe en Galilée afin de résoudre leurs problèmes, de même que pour les juifs séculiers et religieux. », a-t-il déclaré.

texte original sur : Coordination de l’Appel de Strasbourg

Israël pratique l’apartheid et le colonialisme : une étude sud-africaine

publié le dimanche 5 juillet 2009

Les 7 du Québec
Le Conseil pour la Recherches en Sciences Humaines (HSRC) d’Afrique du Sud a publié un rapport confirmant qu’Israël pratique le colonialisme et l’apartheid dans les territoires palestiniens occupés.

Le HSRC a commandé une étude à une équipe internationale d’universitaires et praticiens de droit international de l’Afrique du Sud, d’Israël, de l’Angleterre et de la Cisjordanie. Le rapport de 300 pages résultant intitulé “Occupation, Colonialisme, Apartheid ? : Une réévaluation des pratiques d’Israël dans les territoires palestiniens occupés sous la loi internationale”, représente un travail de recherche de 15 mois et constitue une revue exhaustive des pratiques d’Israël dans les territoires palestiniens occupés selon les définitions du colonialisme et d’apartheid tel que défini par la loi internationale.

La directrice du projet, Dr. Virginia Tilley, explique en citant le rapport que les trois piliers de l’apartheid sud-africain sont tous pratiqués par Israël. En Afrique du Sud, le premier pilier était de démarquer la population du pays en différents groupes raciaux et d’accorder des droits supérieurs, privilèges et services au groupe racial blanc. Le second pilier était d’opérer une ségrégation de la population en différents endroits géographiques qui étaient alloués par la loi à différents groupes raciaux et de restreindre le passage de membres de n’importe quel groupe vers d’autres endroits alloués à d’autres groupes. Le troisième pilier est la “matrice de lois et de politiques de “sécurité” draconiennes qui était employée pour réprimer quelconque opposition au régime en place et pour renforcer le système de domination raciale en fournissant des outils de détention administrative, torture, censure, d’interdictions et assassinats.”

Le rapport conclut que les pratiques d’Israël dans les territoires palestiniens occupés démontrent ces trois mêmes “piliers” d’apartheid :

Le premier pilier dérive des lois et politiques israéliennes qui établissent une identité Juive dans le but d’établir légalement un statut juridique préférentiel et matériel aux Juifs plutôt qu’aux non-Juifs.

Le deuxième pilier se reflète dans la grande politique d’Israël de fragmenter les territoires palestiniens occupés pour s’assurer que les Palestiniens soient confinés à des réserves désignées pour eux alors que les Juifs israéliens sont interdits d’y pénétrer, mais pouvant tout de même être libres de mouvement à travers le reste des territoires palestiniens. Cette politique est mise en évidence par les larges appropriations de terres palestiniennes qui continuent de faire diminuer l’espace disponibles pour les Palestiniens ; des points de fermetures hermétiques et l’isolation de la bande de Gaza du reste des territoires occupés ; de la coupure et détachement délibéré de Jérusalem-Est du reste de la Cisjordanie ; et du morcèlement du territoire palestiniens en de petites enclaves assiégées et non-contigües pour les Palestiniens, ressemblant à un archipel d’iles déconnectées.

Le troisième pilier est “l’invocation de prétexte de la sécurité de la part d’Israël pour valider des restrictions sur la liberté d’opinions, d’expression, de réunion et de mouvement des Palestiniens pour masquer l’intention sous-jacente de réprimer la dissidence envers son système de domination et ainsi, maintenir le contrôle sur les Palestiniens comme groupe.”

Et personne ne connait les conditions d’apartheid mieux que l’Afrique du Sud.

publié par Mondialisation le 30 juin 2009

http://www.mondialisation.ca/index....


L’ÉQUIPE CHIRURGICALE DU PR OBERLIN ARRÊTÉE DEVANT GAZA PAR LA SOLDATESQUE ISRAÉLIENNE

Publié le 5-07-2009


Une équipe médicale de huit membres, conduite par le chirurgien Christophe Oberlin, était bloquée dimanche au poste militaire israélien d’Erez, à l’entrée nord de la bande de Gaza, où elle devait effectuer une mission dans le territoire martyre.

La mission médicale Oberlin est l’une des très rares équipes de secours a avoir pu, jusqu’à présent, continuer d’aller à Gaza. Son travail consiste, d’une part, à apporter des soins aux blessés ; d’autre part, à assurer la formation et le perfectionnement de praticiens palestiniens à la spécialité originale développée par l’équipe du Pr Oberlin : en l’occurrence, des techniques de micro-chirurgie de réparation des lésions nerveuses aux membres, notamment celles causées par les blessures d’origine balistique (blessures par balles, par éclats d’obus, etc.)

Ces déplacements se font sous l’égide du ministère français des Affaires étrangères, qui demande aux Israéliens les permissions nécessaires pour entrer dans Gaza. Dans le cas de cette mission-ci, le dossier diplomatique français avait été transmis à l’armée d’occupation le 23 juin dernier.

Mais en arrivant sur les lieux, les médecins se sont vu opposer une fin de non recevoir, et dimanche, ils campaient devant le poste, en plein soleil.

« Les soldats nous ont ordonné de reprendre nos passeports, et de dégager. Nous avons refusé, et indiqué que nous restions sur place. Alors ils nous ont dit que si nous persistions, eh bien, la famille palestinienne avec femmes et enfants, qui attendait en plein soleil de pouvoir rentrer chez elle à Gaza, ferait les frais de notre obstination », nous a déclaré Christophe, joint au téléphone dimanche à mi-journée.

Comme chaque lecteur peut aisément l’imaginer, un tel déni de droit, s’il s’agissait d’un autre pays qu’Israël, aurait depuis des heures déclenché de vives protestations, aussi bien politiques que médiatiques.

Mais pas avec Kouchner, ni la presse aux ordres, quand il s’agit d’Israël. Au demeurant, pour ne pas déplaire à son homologue et ami le fasciste Lieberman, Kouchner ne lève même pas le petit doigt quand les voyous de l’Etat sioniste attaquent ses propres diplomates.

Sous le titre « La France humiliée par Tsahal », le quotidien Libération a ainsi relevé la quinzaine dernière les dernières exactions israéliennes contre des diplomates français restées sans réponse :
le 22 juin, la directrice du Centre culturel français de Naplouse, rouée de coups par des policiers israéliens
le 23 juin, le directeur du Centre culturel français de Jérusalem-Ouest, Olivier Debray, molesté et insulté par des policiers israéliens
pendant l’assaut sur Gaza, alors que les autorités françaises avaient dûment signalé à l’armée israélienne l’emplacement de sa représentation consulaire dans la bande de Gaza, où flotte le drapeau national français, les soudards ont quand même envahi la maison, et l’ont souillée d’excréments
le 11 juin 2008, la diplomate française Catherine Hyver avait été contrainte par des brutes de l’armée israélienne de rester 17 heures à Erez, sans recevoir une goutte d’eau ni une miette de pain.

Israël assassins, Sarkouchner complices !

CAPJPO-EuroPalestine