vendredi 31 juillet 2009

Normalisation après cessation des constructions

Par JPOST.COM

30.07.09
D'après un rapport du quotidien arabe Asharq Al-awsat jeudi, les pays arabes seraient peu disposés à répondre aux demandes d'Obama concernant une normalisation possible de leurs relations avec Israël.

George Mitchell et Bashar Assad.
PHOTO: AP , JPOST

Un haut officiel arabe cité dans le journal rapporte que même si le monde arabe "ne rejettera pas les demandes américaines", il prévoit de poser certaines conditions.

D'abord, les pays arabes entendent attendre de voir si les efforts américains, en particulier au sujet d'un gel des implantations vont porter leurs fruits. Il réaffirme qu'une normalisation ne serait mise sur la table des négociations qu'une fois que les constructions s'arrêteront en Cisjordanie.

En outre, l'officiel appelle Israël à améliorer les conditions de vie des Palestiniens résidant dans les Territoires sous autorité palestinienne. Il rappelle de plus que depuis les quinze dernières années, plusieurs pays arabes ont fait avancer le commerce et les relations semi-diplomatiques l'État hébreu.

La position arabe, d'après ce même officiel, ne constituera pas un front uni. Les états individuels seront libres de répondre aux demandes américaines comme bon leur semblera. En d'autres termes, aucune décision collective ne sera prise par la Ligue arabe.

Israël : un des états les moins pacifiques au monde

Par JPOST.FR

30.07.09
Pour la troisième année de suite, Israël n'obtient qu'une très mauvaise place dans l'Indice mondial de la paix. 141 ème au sein d'un classement qui compte 144 pays, Israël n'est uniquement considéré plus pacifique que l'Irak, l'Afghanistan et la Somalie.

Des soldats israéliens à la frontière de Gaza. Illustration.
PHOTO: AP , JPOST

Cet indice essaie de classer les pays du monde selon leur degré de pacifisme. Il est réalisé par le magazine The Economist ainsi que par une équipe d'experts faisant partie d'Instituts de recherches.

Le groupe se réfère à 23 indicateurs différents qui prennent en compte plusieurs variables afin d'établir un classement final des pays les plus pacifiques. Parmi les facteurs utilisés pour le classement on trouve les niveaux de violence et crime internes et des facteurs concernant les relations internationales des pays, comme les dépenses sur les forces armées et les guerres.

Au vu du résultat israélien, basé sur des indicateurs émanant des cinq dernières années, Israël est perçu comme l'un des états étant touché par le plus grand nombre de conflits et ne respectant que très peu les droits de l'Homme.

Au niveau intérieur, Israël obtient de mauvaises notes en ce qui concerne sa stabilité militaire et son taux de criminalité. Toutefois, de bons scores sont obtenus pour les libertés dont jouissent les habitants israéliens et l'hospitalité du pays témoignée aux étrangers.

Quelques pays considérés comme plus pacifiques qu'Israël : Le Soudan (140ème), le Pakistan (137ème), le Liban (132ème), et l'Iran (99ème).

L'idée d'un tel classement, à l'origine d'un Australien est depuis appuyée par plusieurs leaders internationaux tels que le Dalaï Lama, l'archevêque Desmond Tutu ou encore l'ancien président américain, Jimmy Carter.

Nouveau contrat de fourniture du gaz égyptien aux sionistes‏

Egypte - 30-07-2009
Par Al Quds Al Arabi
Un contrat pour une durée de 22 ans, à un prix inférieur au prix du marché mondial, pour une société exportatrice sioniste dirigée par le général Yaron, qui a participé aux massacres de Sabra et Chatila en 1982. Telles sont les nouvelles modalités de fourniture du gaz naturel égyptien à l'ennemi sioniste, selon un article de Khaled el Chami et Zouheir Andraos paru ce jour 30/07/09 sur le site internet de Al Quds Al Arabi.

L'ex-ambassadeur d'Egypte, Ibrahim Yousri, qui a introduit une action en justice pour annuler l'exportation du gaz égyptien à Israël, a révélé les nouvelles modalités de fourniture du gaz égyptien pour une durée de 22 ans, transformant l'Egypte en "une concession privée aux mains d'un nombre de personnes placées au-dessus de tout contrôle".

Monsieur Yousri, qui est un diplomate chevronné et un expert en droit international, a ajouté que "ce nouveau contrat de fourniture dont nous avons appris la teneur par la presse israélienne illustre le mépris total de nos dirigeants pour l'intérêt national et le pillage de nos ressources", d'autant que l'Egypte ne dispose pas de surplus en matière de gaz naturel qui justifie son exportation, et qu'elle a, au contraire, besoin de chaque mètre cube de cette ressource. Il se demande la raison pour laquelle l'Egypte fournit à Israël son gaz à un prix inferieur de 12 dollars au prix du marché mondial.

Il ajoute que toutes les forces politiques égyptiennes sont actuellement unies et déterminées à stopper l'exportation du gaz à Israël, et a rappelé l'action unitaire récente de l'ensemble des composantes politiques égyptiennes, parmi lesquelles les Frères musulmans et le Parti du rassemblement.

C'est The Marker, le supplément économique du quotidien israélien Haaretz, qui a révélé que le consortium privé égypto-israélien EMG, chargé d'importer le gaz naturel égyptien, avait conclu il y a deux jours ce nouveau contrat pour importer des quantités massives de gaz pendant une durée de 17 ans renouvelables pour 5 années supplémentaires.

Le journaliste Avi Bar Eli précise que la société EMG, détenue par l'homme d'affaires israélien Yossi Miman (propriétaire de la chaine 10 de télévision israélienne) et associé du gouvernement égyptien, a décidé, en partenariat avec la société israélienne Dorad de production d'électricité, d'importer 12,5 milliards de mètres cubes de gaz égyptien dans le cadre d'un nouveau contrat de fourniture, pour un montant qui se situe entre 2,1 et 2,5 milliards de dollars.

On se rappelle que l’Egypte avait commencé en février 2008 à livrer du gaz naturel à l'Etat sioniste à un prix de 0,75 dollar par million d’unités thermiques, tandis que le prix sur le marché mondial atteint les 10 dollars par million d’unités thermiques...

Il est également utile de préciser que le directeur de la société Dorad n'est autre que le général Amos Yaron, mis en cause par un tribunal belge en 2003 pour sa participation aux massacres de Sabra et Chatila en 1982 au Liban, aux motifs de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Monsieur Yousri a précisé que ce nouveau contrat a été conclu par le biais de ce partenariat sous couverture de contrat de droit privé pour le soustraire à l'obligation d'une décision prise en conseil des Ministres… Il a ajouté qu'il était déterminé à poursuivre son recours pour annulation contre cette "décision administrative qui touche un bien public".

Il a également ajouté que dans sa bataille juridique, il avait perdu le recours en référé, mais que la cause serait plaidée en septembre devant le tribunal administratif et qu'il était certain de gagner.
Source : Al Quds Al Arabi
Traduction : NA

Manifestation massive à l'intérieur de la Mosquée d'al-Aqsa pour repousser les extrémistes israéliens tentant d'envahir la Mosquée

30 Juil 2009

Al-Qods occupée / Des centaines de Palestiniens stationnés à l'intérieur de la Mosquée d'al-Aqsa ont participé à l'imposante manifestation qui a défilés dans les esplanades de la Mosquée scandant des slogans réclamant la sortie des groupes d'extrémistes israéliens qui avaient envahi ce matin la Mosquée "sous protection des forces d'occupation déployées intensivement depuis la porte d'al-Maghariba", selon des témoins oculaires parlant au site al-Qassam, qui ont également affirmé pourtant que le mouvement des extrémistes à l'intérieur de la Mosquée était limité en raison de la présence intensive des prieurs venus d'al-Qods et des autres territoires palestiniens occupés en 1948.

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Les témoins ont ajouté que l'exercice par les extrémistes de leurs rites talmudiques sur les esplanades de la Mosquée avait provoqué les prieurs musulmans qui s'étaient lancés en cette manifestation jusqu'à la porte d'al-Maghariba, obligeant les forces d'occupation s'y trouvant à en sortir.

En effet, la police de l'occupant israélien avait encerclé depuis les premières heures du jour l'alentour de la Mosquée d'al-Aqsa, notamment ses portes ouest, interdisant les Maqdisis de circuler dans la vieille ville d'al-Qods sous prétexte que des groupes israéliens exerçaient des rites talmudiques nocturnes à 3 mètres de la Mosquée d'al-Aqsa.

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Pour le porte-parole du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés, M. Zahi Njeidat, le stationnement des Palestiniens devant Bab al-Maghariba a avorté l'invasion préparée par les extrémistes juifs, tandis que le Mufti d'al-Qods et des territoires palestiniens, Cheikh Mohammad Hussein, a proclamé qu'al-Aqsa est un droit inaliénable des Palestiniens qui n'épargneraient rien pour le protéger et le sauvegarder.

Les palestiniens stationnés à l'intérieur de la Mosquée ont affirmé de leur côté qu'ils maintiendraient leur sit-in jusqu'à ce qu'ils soient rassurés que la tentative d'invasion des extrémistes est entièrement avortée.

Le membre du Conseil législatif palestinien, la députée Jihad Abou Zneid, avait appelé aujourd'hui le peuple palestinien à la mobilisation générale pour avorter les tentatives des extrémistes sionistes d'envahir la Mosquée d'al-Aqsa, tout en avertissant l'occupant de la colère populaire des Palestiniens et des répercussions des agissements des colons contre les Palestiniens d'al-Qods.

Dans un point de presse publié par l'agence palestinienne d'informations Maann, Mme Abou Zneid a proclamé le droit des Palestiniens à défendre al-Aqsa contre les tentatives des colons sionistes et assuré qu'al-Qods restera la capitale éternelle de l'Etat palestinien indépendant.

Elle a par ailleurs appelé les Nations Unies et tous les milieux internationaux à prendre des mesures sévères contre l'occupant israélien pour l'obliger à mettre fin aux agissements des extrémistes qui sévissent dans al-Qods, et les pays arabes et islamiques à réagir pour sauver la ville sainte, ses habitants et ses lieux sacrés.Gh.H.

le ministère israélien de la construction et de la colonisation cherche à établir une nouvelle colonie dans la région de Galilée à l'Est de Nazareth

Le centre arabe de la planification suppléante dans les territoires palestiniens occupés en /1948/ indique que le ministère israélien de la construction et de la colonisation cherche à établir une nouvelle colonie dans la région de Galilée à l'Est de Nazareth.

Dans un communiqué rapporté par la chaîne de télévision al-Aqsa, le centre arabe de la planification suppléante souligne l'existence d'un mouvement israélien pour renforcer l'extension de la colonisation sioniste dans les régions arabes.

Le communiqué indique que le plan adopté par les deux ministères de la construction et de la colonisation, et de l'intérieur du gouvernement israélien sera établi sur une superficie de /6/ mille dunums des terres des localités arabes et stipule l'établissement à /Beit al-Kichit/ d'une colonie propre aux Israéliens laquelle comprendra /10/ mille unités d'habitation pour /50/ mille colons israéliens.

Le communiqué précise que ces plans sont des prétextes du gouvernement de la droite extrémiste présidé par /Benyamin Netanyahou/ pour accélérer les pas afin d'imposer des réalités futures sur le terrain concernant le sort d'al-Qods, faisant noter que ces agissements sont assortis des pratiques des organisations israéliennes visant à profaner la ville d'al-Qods et al-Haram al-Ibrahimi, notamment après l'invasion des groupes israéliens extrémistes des esplanades de la mosquée d'al-Aqsa pour y faire des prières talmudiques.

Le communiqué conclut que la colonisation et l'extension dans la ville d'al-Qods et les tentatives permanentes d'envahir la mosquée d'al-Aqsa visent à occuper la terre palestinienne, à déplacer par la force ses habitants et à judaïser les lieux saints.
A. Chatta / Gh.H.

sana.sy

Proche-Orient. Washington redéploie ses efforts

publié le jeudi 30 juillet 2009

Abir Taleb
Washington a dépêché cette semaine plusieurs émissaires dans la région dans le but de relancer le processus de paix. La colonisation reste cependant en toile de fond des désaccords israélo-américains.

Damas, Tel-Aviv, Le Caire, les Territoires palestiniens, Amman. George Mitchell, l’émissaire américain pour le Proche-Orient, Robert Gates, le secrétaire américain à la Défense et le général Jim Jones, conseiller présidentiel à la Sécurité nationale étaient tous les trois cette semaine dans la région. Des efforts diplomatiques intenses. Le président américain, Barack Obama, semble déterminé à obtenir une paix durable au Proche-Orient. Or, l’Administration américaine semble aussi pencher pour le point de vue israélien, comme elle l’a toujours fait, depuis la création de l’Etat hébreu. Après les prises de position moins radicales que celles de l’ancien président Georges Bush, Washington parle maintenant de concessions. Lundi, l’émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, a appelé les parties au Proche-Orient à faire des concessions en vue de parvenir à la paix, demandant particulièrement aux Etats arabes de normaliser leurs relations avec Israël. Après des visites en Syrie, en Israël et en Egypte, M. Mitchell est revenu en Israël où il s’est entretenu avec le président Shimon Pérès avant de se rendre à Ramallah en Cisjordanie pour rencontrer le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbass. Mais Mitchell s’est voulu clair : l’engagement des Etats-Unis envers la sécurité d’Israël est inébranlable, a-t-il répété, ajoutant que « cette sécurité pouvait être assurée et protégée à travers une paix globale dans la région ». « Pour les Etats arabes, cela signifie des mesures constructives en vue d’une normalisation des relations avec Israël. Pour les Palestiniens, cela signifie développer et améliorer (l’état) de leurs forces de sécurité et agir contre l’incitation (anti-israélienne). Pour Israël, cela signifie rendre possible pour les Palestiniens une meilleure (liberté) de mouvement et la croissance économique (...), et traiter les questions difficiles, comme les colonies et les positions militaires », a dit M. Mitchell.

Auparavant, au Caire, M. Mitchell avait exhorté les pays arabes à faire des gestes positifs envers Israël pour créer un « environnement » propice à des négociations de paix générales avec l’Etat hébreu. « En disant générales, je veux parler de paix entre Israël et les Palestiniens, Israël et la Syrie, Israël et le Liban, et la normalisation totale des relations entre Israël et les pays de la région », a-t-il déclaré aux journalistes après une rencontre avec le président Hosni Moubarak. « Nous ne demandons à personne une normalisation complète à ce stade. Nous reconnaissons qu’elle interviendra plus tard dans ce processus », a-t-il ajouté, précisant que les Etats-Unis souhaitaient des « mesures significatives de certains pays ». A ce stade donc, il s’agit plus de pressions sur les Arabes que sur les Israéliens.

Pas d’entente sur la colonisation

Les Etats-Unis ne sont toujours pas parvenus à obtenir quoi que soit sur la colonisation dans les Territoires palestiniens. Les Etats-Unis poursuivent, jusqu’ici sans succès, les discussions avec Israël pour que cessent les activités de colonisation juive en Cisjordanie. « Nous discutons de la question, mais nous n’avons toujours pas conclu d’accord avec les Israéliens », a dit l’émissaire américain lors d’un dîner de travail avec le président palestinien Mahmoud Abbass. « Il y a toujours un fossé entre nous et les Israéliens sur la question des implantations », a-t-il reconnu. Côté palestinien cependant, l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbass a exclu de reprendre les négociations sans interruption totale des activités de colonisation. Le négociateur en chef palestinien, Saëb Ereqat, a aussi souligné que « le respect par chacun de ses engagements est le seul moyen de rendre une crédibilité au processus de paix ». Il a ajouté que le Quartette des médiateurs pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et Nations-Unies) devrait « jouer un rôle constructif en faisant en sorte que toutes les parties honorent leurs engagements ». « Israël ne montre aucune intention de mettre fin à ses activités illégales de colonisation, notamment à Jérusalem-Est, occupée, et dans ses environs », a déploré Ereqat.

publié par al Ahram hebdo en français

http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahra...

Obama face à Netanyahu

publié le jeudi 30 juillet 2009

Makram M. Ahmad
Je pense qu’il est du droit des Arabes de demander à Obama s’il croit réellement que Netanyahu est sérieux dans son acceptation de l’instauration de l’Etat palestinien.

Je pense que les Arabes ont le droit de demander au président américain s’il pense toujours qu’ils sont incapables de prendre des décisions. Cet avis de la part d’Obama reviendrait au fait que les Arabes n’entreprennent aucun pas positif sur la voie de la normalisation avec Israël, et cela après que le premier ministre israélien Netanyahu eut annoncé son refus total de répondre à la demande d’Obama d’interrompre la construction de colonies juives dans la région de Jérusalem-Est, qui est une partie des territoires occupés. Le prétexte de Netanyahu est que la souveraineté israélienne sur Jérusalem est indiscutable et que les Israéliens ont le droit de vivre et de posséder des maisons à Jérusalem-Est. Netanyahu avait préalablement refusé de geler la colonialisation en Cisjordanie malgré les accords signés par Israël à Oslo et malgré la Feuille de route et la Déclaration d’Annapolis.

Selon le premier ministre israélien, il faut que les colonies connaissent un développement continu afin d’assimiler tous ces habitants. Et ce, alors que tout le monde sait que la plupart des élargissements effectués dans les colonies de la Cisjordanie sont consacrés à de nouveaux colons.

Je pense aussi qu’il est du droit des Arabes de demander à Obama s’il croit réellement que Netanyahu est sérieux dans son acceptation de l’instauration de l’Etat palestinien. Alors qu’en même temps, son père Bension Netanyahu, ainsi que la plupart des faucons du Likoud, ont annoncé que Netanyahu fils avait imposé aux Palestiniens des conditions préalables qu’ils n’accepteront jamais et ce parce qu’il ne veut pas que cet Etat soit instauré.

La première de ces conditions est que les Palestiniens doivent reconnaître Israël en tant qu’Etat juif, ce qui signifie renoncer au droit du retour, sans négociations.

En acceptant cette condition, c’est comme si les Palestiniens présentaient un document juridique permettant à Israël d’expulser les Palestiniens de 1948 à l’extérieur d’Israël.

Avec tout notre respect au président américain, il faut tout de même dire que la question n’est pas une simple crise de confiance chez les Israéliens à laquelle les Arabes doivent remédier en présentant encore plus de concessions.

En réalité, c’est une cause d’occupation où l’occupant ne respecte par les décisions de la légitimité internationale et insiste à violer et usurper la terre des Palestiniens.

Ce qu’Obama doit savoir, et il est certain qu’il le sait déjà, c’est que le premier objectif de Netanyahu est de détruire sa volonté et de faire échouer le projet de règlement basé sur la nécessité du respect par toutes les parties des engagements échangés. Netanyahu veut donner des coups fatals aux efforts d’Obama visant à relancer le processus de paix qui constitue en soi un intérêt stratégique américain.

publié par al-Ahram hebdo en français

http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahra...

Nouvelle ville pour les Juifs orthodoxes en Galilée

Ecrit par Leyla Jad
Thursday, 30 July 2009
TEL-AVIV – Israël envisage de construire une nouvelle ville avec des logements pour 50.000 juifs ultra-orthodoxes, près de Nazareth, menaçant les villages arabes de la zone.
Le mois dernier, le ministre israélien du Logement avait appelé les juifs religieux à «sauver» le nord d'Israël d'une «repries» par la majorité de population arabe.

La ville s’étendra sur près de six mille hectares, y compris sur des zones qui appartenaient à des villages arabes avant 1948.

Le Arab Centre for Alternative Planning a averti que le projet entourera complètement le village de Ein Mahl, en créant un «ghetto arabe». Il a déclaré que cela fait partie d'un grand plan israélien de «judaïsation» de la Galilée, afin de marginaliser les Arabes locaux .

Le Ministre du logement d'Israël, Ariel Atias, avait déclaré lors d'une conférence au début de ce mois que sa priorité aurait été d'empêcher la «propagation» des citoyens arabes.

«Je pense que juifs et Arabes devraient s’abstenir de cohabiter», a affirmé, au début du mois de juillet à Tel-Aviv, Ariel Attias, devant l’Association des juristes israéliens.

Le maire de Saint-Jean d’Acre a aussi appelé à un afflux de Juifs orthodoxes pour affaiblir la présence arabe dans la ville.

Le colonel israélien Mikhael Mikhael a admis que l'un des buts de la construction de la nouvelle ville serait de «avaler» la ville arabe de Nazareth à proximité et de «transférer le centre de gravité de la vie de Nazareth au quartier juif». (PNN)

Israël autorise la première livraison de ciment à Gaza depuis l’opération Plomb Durci

Ecrit par Leyla Jad
Thursday, 30 July 2009
GAZA – Les autorités israéliennes ont autorisé une livraison de ciment pour la première fois depuis l’offensive militaire contre la bande de Gaza, l’hiver dernier.
Raed Fattouh, un fonctionnaire du ministère palestinien d’Economie, a confirmé le mercredi 29 juillet que le ciment, acheminé par l'UNRWA, devrait passer par le points de passage de Kerem Shalom.

Un responsable du ministère de la Défense a déclaré que cette livraison exceptionnelle, qui comprend aussi de l’acier, devrait être acheminée «dans les prochaines semaines». Les 310 tonnes de ciment seront destinées à la reconstruction d'un centre de traitement des eaux usées, d'un moulin et du cimetière britannique, détruits durant l’attaque israélienne.

Israël a interdit l’acheminement de ciment et d’autres matériaux absolument nécessaires à la reconstruction du territoire palestinien, durement attaqué. Des quartiers entiers ont été rasés par les forces israéliennes et plus de 1500 Palestiniens tués.

Les Gazaouis ont recommencé à réparer leurs habitations avec du matériel trouvé dans les bâtiments bombardés, mais aucun réel processus de reconstruction n’a pu commencer.

La bande de Gaza est soumise à un strict blocus de la part d’Israël depuis que la prise du contrôle du Hamas en 2007. (PNN)

DATTES ISRAÉLIENNES POUR LE RAMADAN ? CERTAINEMENT PAS !

Publié le 30-07-2009


La plupart des dattes israéliennes, qui envahissent actuellement les marchés à la veille du ramadan, sont produites dans des colonies de la vallée du Jourdain, en Cisjordanie, sur les terres des Palestiniens, avec leur eau et leur sueur. Ceux qui en consomment encouragent la colonisation israélienne.

A cette époque de Ramadan, Israël cible spécifiquement les petits commerçants qui fournissent les dattes à la communauté musulmane.

Ces dattes, plus grosses et plus foncées que la plupart des autres peuvent se présenter sous différentes marques et avec des provenances diverses.

Les variétés "Medjoul" et "Deglet Nour", sont connues sous les marques Bat Sheva, Carmel, Jordan Plains ou Jordan Valley. Les variétés "Hayani" et "Bahri" sont le plus souvent étiquetées King Solomon et Jordan River.

On les trouve aussi bien dans des supermarchés que chez des détaillants.

A nous d’être vigilants, car ces dattes proviennent de colonies de la vallée du Jourdain, après que la majorité de la population palestinienne a été chassée de la région et que ceux qui restent sont souvent contraints de se faire exploiter par les entreprises israéliennes, Carmel, Agrexco, Hadiklaim qui maintiennent l’apartheid.

Ainsi, le mois dernier, l’armée israélienne a démoli les villages de Ras al-Ahmar et Hadidiya dans la vallée du Jourdain. Elle a détruit ou confisqué les moyens d’accès à l’eau dont les villageois dépendent pour survivre en travaillant le peu de terres qui leur restent.

Du coup, beaucoup sont obligés d’aller travailler et d’envoyer leur enfants dans les colonies.

Là, ils passent plusieurs heures sur des palmiers de 10 à 12 mètres de haut sans pouvoir descendre pour aller aux toilettes. Sous le soleil ou secoués par le vent, dérangés par des insectes ou des scorpions, et parfois des serpents, ils doivent rester accrochés par un bras et travailler de l’autre sans interruption pour remplir leurs quotas. S’ils se plaignent ou ne respectent pas leurs quotas, ils perdent leur travail et les ressources de leur famille.

Les Israéliens préfèrent employer des enfants, plus lestes pour monter aux arbres. Plus faciles à mater, ils sont moins payés et souvent escroqués. L’extrême pauvreté des Palestiniens les oblige à enlever leurs enfants de l’école pour les louer aux colons.

Près de 80 % des dattes israéliennes sont exportées, principalement en Europe (environ 1 000 tonnes en France).

Et comme vous le savez, nos gouvernements ferment les yeux, malgré les résolutions de l’ONU, les conventions de Genève, tout comme le jugement de 2004 de la Cour Internationale de Justice, qui a déclaré illégales ces colonies installées sur les territoires palestiniens occupés. Et malgré les appels au boycott de la société palestinienne, comme ceux des militants israéliens contre la colonisation.

Mais nous ne sommes pas prêts à manger de ce pain là. Vous non plus, n’est-ce pas ? Il y a suffisamment de dattes produites par d’autres pays pour faire au moins ce geste de refus, et en expliquer le sens à tous les commerçants. Aucune excuse pour ceux qui fermeront les yeux. Ils ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas.

CAPJPO-EuroPalestine


jeudi 30 juillet 2009

Jérusalem veut du concret

Par HERB KEINON JPOST

29.07.09

L'envoyé américain au Proche-Orient, George Mitchell, a pris congé de ses interlocuteurs israéliens avec le sentiment, mardi, qu'il serait dans la capacité de soutirer quelques gestes de la part du monde arabe vers Israël en l'espace d'un mois.

Mitchell et Netanyahou à Jérusalem, mardi.
Photo: AP , JPost

Mitchell, actuellement en voyage dans la région, s'est rendu aux Émirats arabes unis, en Syrie, en Égypte, en Israël et dans les territoires sous autorité palestinienne. Il s'est entretenu mardi avec le Premier ministre Netanyahou pendant plus de deux heures et demi, à Jérusalem.

Bien qu'aucun accord ne soit annoncé concernant la demande américaine d'un gel des implantations, des Officiels israéliens ont déclaré que les "deux parties en présence se rapprochaient pour trouver un terreau commun à notre progrès".

Des sources gouvernementales ont annoncé que Mitchell reviendrait dans la région en août.

Les estimations à Jérusalem tendent à dire que les négociations avec les Palestiniens ne pourront débuter que lorsque les Américains et les Israéliens se seront mis d'accord sur un gel des constructions dans les implantations. Ce gel ne pourra être entrepris que lorsque les Américains auront l'assurance de gestes de bonne volonté de la part du monde arabe.

Israël a clairement déclaré qu'un gel des implantations ne se ferait qu'à la suite de témoignages de réciprocité par le monde arabe. Il revient donc à Mitchell d'obtenir une main tendue de la part du monde arabe à Israël -ce qui ne semble pas être tâche aisée pour le moment.

Lundi, la Maison Blanche confirmait l'existence de lettres écrites à la main par le président Obama exhortaient les Etats du Golfe et les Etats arabes à trouver des mesures constructives envers Israël.

Parmi les pays qui ont reçu une lettre du président américain : Bahreïn, l'Egypte, la Jordanie, l'Arabie saoudite, et les Emirats arabes unis.

De plus, Obama a envoyé une lettre, plus tôt dans le mois, au Roi du Maroc, Mohammed VI, lui demandant d'être "celui qui permettra de construire des ponts entre Israël et le monde arabe".

Parmi les gestes attendus, la garantie des droits de survol pour Israël, des coopérations économiques, et des échanges culturels et universitaires.
Netanyahou est sorti satisfait de sa réunion avec Mitchell. "Nos discussions ont été très fructueuses et nous allons continuer nos efforts avec succès pour avancer vers la paix, ensemble".

Comme pour témoigner de sa bonne volonté à Mitchell, Netanyahou s'est envolé en hélicoptère jusqu'au Pont Allenby dans la vallée du Jourdain, peu de temps après leur entretien, afin de se rendre compte de l'application d'une récente décision gouvernementale qui avait augmenté le nombre d'heures où le pont (reliant la Judée-Samarie à la Jordanie) était opérationnel.

Il était accompagné pour ce faire du vice-premier ministre Silvan Shalom et du ministre des Transports, Israël Katz. Ce dernier a annoncé hier que les postes à la frontière avec la Jordanie seraient ouverts 24h sur 24 pour une période d'essai de deux mois.

Mercredi, Netanyahou doit rencontrer le Conseiller américain chargé de la sécurité nationale, Jim Jones.

Netanyahu appelle les habitants de Gaza à renverser le Hamas

29/07/2009 Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé mardi les habitants de la bande de Gaza à renverser le régime du Hamas qui contrôle le territoire palestinien.
"S'ils le pouvaient, ils le renverseraient, et je leur dis qu'ils en sont capables", a ajouté Netanyahu, dont les déclarations sont rapportées par le journal en ligne Y-Net.
S'exprimant devant une promotion d'officiers du Conseil national de sécurité, il a prétendu qu'"en fin de compte, le soi-disant "Islam radical" sera vaincu par la révolution scientifique à travers le monde, la liberté des idées et la technologie".
"Cela prendra du temps, mais c'est inéluctable, et le seul élément qui puisse permettre à cet Islam de s'enraciner serait qu'il se dote de l'arme nucléaire", a-t-il estimé.

almanar.com

Tel Aviv propose la réactivation de la Commission d’Armistice de 1949

G.H

29/07/2009

L’entité sioniste envisage de réactiver la commission d'armistice avec le Liban établie en 1949 après la première guerre israélo-arabe, pour favoriser des pourparlers de paix entre les deux pays, a indiqué le quotidien Haaretz.

Cette proposition aurait été formulée par le premier ministre Israélien Benjamin Netanyahou au ministère des affaires étrangères et présentée aux représentants des États-Unis, les Nations unies et de l'Union Européenne a rapporté le quotidien.

A noter que la commission d'armistice avec le Liban était formée de deux représentants, un libanais et un autre israélien sous la présidence d'un représentant des Nations unies. Elle se réunissait alternativement des deux côtés de la frontière israélo-libanaise jusqu'en 1967 quand l’entité sioniste a demandé son démantèlement.


L’entité sioniste a depuis lors déclenché deux guerres majeures contre Liban, en 1982 et en 2006, communément connue sous le nom de la guerre des 33 jours et dans laquelle l’armée israélienne a subi un sérieux échec face à la résistance islamique libanaise.

La nouvelle commission, toujours selon la presse Israélienne, pourrait comprendre à la fois un représentant diplomatique et un responsable militaire, alors que le processus décisionnaire serait soumis à un vote majoritaire. La commission pourrait alors servir de voies de communication entre les deux états avant la reprise formelle des négociations de paix. Elle pourrait ainsi résoudre le cas des hameaux de Chebaa et du village de Ghajar.

Les négociations de paix avec Beyrouth sont gelées depuis l'échec du processus de Madrid lancé en 1994.

A noter que les autorités libanaises rappelle que différentes zone dont les fermes de Chebaa, le village de Ghajar et les collines de Kfarchouba sont toujours sous occupation israélienne.

Mais encore, l’entité sioniste poursuit ses survols quotidiens du Liban, violant ainsi sa souveraineté, et constituant selon les Nations Unies une infraction à la résolution 1701, et donc au droit international.

Cela dit, l'émissaire américain pour la région, George Mitchell, a indiqué mardi à Jérusalem que le président Barack Obama souhaite instaurer "une paix globale au Proche-Orient qui inclue la paix entre Israël et les Palestiniens, entre la Syrie et Israël et entre Israël et le Liban, ainsi qu'une normalisation complète des relations entre Israël et tous ses voisins dans la région".
almanar.com

Les forces occupantes envahissent l'Est de Karara et rasent des terres agricoles

Les forces occupantes envahissent l'Est de Karara et rasent des terres agricoles
[ 29/07/2009 - 17:34 ]
Khan Younès – CPI

Les forces de l'occupation israélienne appuyées par plusieurs blindés militaires ont envahi, ce mercredi 29/7, l'est de Karara au nord de khan Younès dans la bande de Gaza et ont rasé des grandes surfaces des terres agricoles dans la région en ouvrant le feu de façon hasardeuse.

Des sources locales ont affirmé qu'une force sioniste appuyée par plusieurs chars et bulldozers militaires est entrée dans les terres agricoles à l'est de Karara à travers la porte de Kissoufim.

Les sources ont ajouté que les bulldozers militaires de l'armée de l'occupation israléienne ont rasé des grandes surfaces des terres agricoles des Palestiniens dans la région.

Il est à noter que les forces occupantes ont augmenté leurs incursions limitées à l'est des villes et camps de la bande de Gaza, où elles ont effectué 5 incursions durant la semaine dernière en démolissant 4 maisons, rasant des grandes surfaces des terres agricoles et blessant 2 palestiniens au minimum.

Les déclarations d’Al-Qaddoumi exigent une enquête pour connaître le véritable assassin d’Arafat

[ 29/07/2009 - 21:16 ]
Gaza – CPI

Farouq Qaddoumi est un des principaux fondateurs du mouvement du Fatah. Et actuellement, il en est le secrétaire général. Il vient de lever le voile sur une conspiration tramée pour tuer le président défunt Arafat et pour liquider totalement la résistance palestinienne. Le scoop est que c’était le président actuel de l’autorité qui avait conspiré avec les Israéliens pour cette liquidation.

Face à cette révélation, les réactions sont mitigées. Certains la confirment et l’adoptent. D’autres la nient. Mais beaucoup veulent une enquête professionnelle et neutre. Il faut mettre fin à cet état de confusion qui entoure toujours le départ du président Arafat. Ce sont seulement les grosses têtes qui entourent Abbas à Ramallah qui ont piqué une colère sans pour autant donner d’explications utiles.

Notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a glané quelques-unes de ces réactions laissées par la bombe explosive larguée par Qaddoumi. Une explosion qui a laissé incertain l’avenir du Fatah.

Le Hamas exige une enquête

Le mouvement de la résistance islamique Hamas condamnait depuis toujours l’énigme non élucidée de la mort d’Arafat. Il demandait et demande maintenant encore une enquête sérieuse.

Dr. Ismaël Radouan, leader dans le mouvement du Hamas, exige que les résultats soient publiés pour que le peuple palestinien connaisse enfin la vérité.

Un jugement équitable

De son côté, Khidir Habib, leader dans le mouvement du Djihad Islamique, appelle à rouvrir l’enquête concernant le départ du président Arafat.

Les déclarations sont très révélatrices, venant d’une personnalité importante du mouvement du Fatah, dit Anouar Raja, responsable d’informations du Front Populaire. Il y a certainement des problèmes sérieux, à l’intérieur du Fatah. Est-il normal de fermer le dossier d’Arafat au moment où il y a un grand doute qui règne sur cette mort ? Beaucoup d’indications laissent croire qu’il est mort empoisonné ! Beaucoup croient qu’on veut cacher quelque chose !

Les chefs du Fatah

Khaled Hilal, secrétaire général de l’organisation Ahrar et personnalité du Fatah, voit dans l’ouverture d’une enquête une nécessité nationale. Il se montre sûr qu’un bon nombre de leaders du Fatah connaissent le tueur d’Arafat.

Tomber à un bon moment

Djihad Jaara, un éminent chef des brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, branche militaire du Fatah, trouve, de son côté, que les déclarations de Qaddoumi sont tombées à un moment bien propice.

L’autre camp

De leur côté, le Front Populaire et le Front Démocratique n’ont pas approuvé les déclarations de Qaddoumi.

Mais les hommes de l’autorité palestinienne, non seulement ils n’ont pas accepté les déclarations de Qaddoumi, mais ils ont de plus mené une campagne d’insultes hystériques contre lui. Pour l’universitaire Abdou As-Satlar Qassemi, ces agissements représentent des preuves supplémentaires de l’implication d’Abbas dans cette affaire louche.

En fait, les éléphants du Fatah et de l’OLP ont traité Qaddoumi de tous les noms. Il a perdu la tête, il est devenu hystérique, disent-ils à tout venant.

Zahalka: l’extension de l’interdiction du regroupement des familles palestiniennes est un racisme sans précédent

Palestine - 29-07-2009
Par Palestine Info
Le leader de l’assemblée démocratique nationale au parlement israélien Jamal Zahalka a dénoncé l’extension israélienne d’interdiction du regroupement des familles palestiniennes jusqu’à juillet 2010.

Dans une déclaration hier, Zahalka (photo ci-contre) a décrit le gouvernement de Benjamin Netanyahu comme « éhonté » qui ne trouve rien à redire à séparer les mères de leurs fils ou les maris de leurs femmes, et qui ensuite se targue devant le monde d’être «démocratique ».

Apparemment, le droit israélien ne considère pas les Palestiniens comme des êtres humains, a-t-il dit, se demandant : « N’y a-t-il donc aucune limite à une telle insolence raciste ? »

Lundi très tard, le parlement israélien a voté à 47 voix contre 12 l’extension d’une loi qui empêche les familles palestiniennes de se réunir à l’intérieur de la Ligne Verte, ou terre palestinienne occupée en 1948, pour la 6ème fois consécutive.

Le membre arabe du parlement a dit que toutes les organisations pour les droits de l’homme dans le monde avaient condamné cette loi, la qualifiant de « raciste ».
Source : Palestine Info
Traduction : MR pour ISM
Il a précisé que même la haute cour israélienne a demandé au gouvernement de prendre en compte les cas humanitaires, mais que le gouvernement de Netanyahu a choisi d’ignorer cette décision.

Hamas : les fonctionnaires du Fatah seront autorisés à quitter Gaza quand les prisonniers du Hamas en Cisjordanie seront libérés

Gaza - 29-07-2009
Par Palestine Info
Le Mouvement Hamas a dénoncé avec force aujourd’hui la faction Fatah qui nie toute responsabilité pour les crimes commis par les milices de l’Autorité Palestinienne en Cisjordanie et qui essaie de dire que ces milices sont seulement sous le contrôle de Salam Fayyad, premier ministre du gouvernement illégitime de Ramallah, et non sous celui du Fatah.

Dans un communiqué de presse, le Hamas tient le Fatah, dans sa capacité en tant que cadre organisationnel de ces milices, ainsi que Mahmoud Abbas, ex-chef de l’AP, et son aide Salam Fayyad, pleinement responsables des pratiques odieuses de leurs miliciens, disant que leurs tentatives d’échapper à leur responsabilité à ce sujet sont des ruses ridicules qui ne trompent personne.

Dans le même contexte, le vice-chef du bloc parlementaire Hamas, Ismail Al-Ashqar, s’est étonné que le Fatah demande au Hamas d’autoriser ses leaders à quitter Gaza pour la Cisjordanie pour participer à sa 6ème Conférence, qualifiant la demande de « naïveté politique ».

Ashqar a souligné que le Fatah faisait semblant d’être naïf lorsqu’il fait de telles demandes et qu’il ferme les yeux sur les crimes commis contre le peuple palestinien dans ses geôles de Cisjordanie, dont le dernier est la mort de Sheikh Kamal Abu Ta’iyma, des suites de graves tortures infligées par les milices du Fatah.

« Le Fatah a dévié de sa voie nationale et est devenu indifférent aux intérêts du peuple palestinien et à ses problèmes. Sa seule préoccupation est de servir les intérêts personnels de quelques-uns de ses cadres puissants et de mettre en œuvre son programme défaitiste basé sur une politique de coordination sécuritaire et sur l’abandon des intérêts palestiniens, » a souligné le député.

Pour sa part, l’éminent responsable du Hamas, Salah Al-Bardawil, a affirmé que son Mouvement avait écrit au Caire pour dire qu’il n’autoriserait les responsables Fatah à quitter Gaza pour aller en Cisjordanie que lorsque le Fatah libèrerait tous les prisonniers de ses geôles et fournirait des passeports à Gaza.
Source : Palestine Info
Traduction : MR pour ISM

La Norvège réexamine l’éthique de ses investissements en Israël

Europe - 29-07-2009
Par Amira Hass
La Norvège réexamine ses investissements dans plusieurs compagnies israéliennes, en particulier dans les Systèmes Elbit. Deux représentants du Conseil de l'Éthique du ministère des Finances norvégien se sont rendu en Israël début juin, suite à une augmentation des critiques d'Israël en Norvège après l'offensive israélienne de l'hiver dernier à Gaza.

Les représentants ont rencontré, entre autres, des groupes de Palestiniens et d'Israéliens qui affirment que la Norvège investit dans des entreprises directement impliquées dans l'occupation israélienne, qui, selon eux, contredit son engagement dans le respect des lois internationales et pour une solution juste dans la région.

Le Conseil d'Éthique a été établi pour garantir que les investissements étrangers du Fonds de Pension gouvernemental norvégien, Global, respecte ses directives étiques. Fin 2008, le fonds a investi dans environ 8.000 entreprises internationales, pour un montant de 2.275 milliards de Couronnes, soit environ 365 milliards de dollars, selon le taux de change de cette semaine.

Sur cette somme, l'investissement norvégien dans les compagnies israéliennes s’élevait à environ 2.67 milliards de Couronnes, soit environ 428 millions de dollars, ainsi que 627 millions de couronnes dans des obligations, soit environ 100 millions de couronnes.

Selon la Banque centrale de Norvège, l'investissement dans les Systèmes Elbit, qui fabriquent l'équipement électronique utilisé par les militaires et d'autres organes de sécurité, s’élevait à 35 millions de couronnes fin 2008, soit environ 5.75 millions de dollars, un peu moins d'un tiers de 1% du capital de la société. En 2008, le fonds de pension norvégien a augmenté de façon significative ses investissements dans les sociétés israéliennes, passant de 8 en janvier à 41 en décembre.

Près des deux tiers des 41 entreprises sont impliquées dans le développement et la construction dans les territoires occupés, y compris dans des parties qui ont été ajoutées à Jérusalem après la guerre de 1967. 11 autres entreprises internationales dans lesquelles les Norvégiens ont investi sont aussi impliquées dans les activités d’entreprises israéliennes basées de l'autre côté de la Ligne Verte, selon "Qui Profite de l'Occupation", le projet de laCoalition de Femmes pour la Paix.


Un précédent appel au Boycott

Le Conseil de l'Éthique ne confirme pas d'habitude ni ne nie les rapports sur les chèques qu'il émet. Mais l'examen des investissements israéliens a été rendu public parce que des représentants du conseil ont rencontré l'ambassadeur d’Israël en Norvège à Oslo avant leur visite en Israël. Selon les rapports de presse, le Ministre norvégien des Finances, Kristin Halverson, avait annoncé pendant l’Opération Plomb Durci à Gaza l'hiver dernier, que le Fonds de pension avait été obligé d’examiner ses investissements en Israël.

La présidente du fonds de pension, Gro Nystuen, a déclaré à Haaretz que le ministère des Finances norvégien avait lui-même annoncé publiquement que les investissements dans Elbit étaient sérieusement étudiés, des informations que les membres du conseil ne sont pas autorisés à fournir. Le ministre des Finances Halverson est membre du Parti de la Gauche Socialiste, un partenaire des partis du Centre et des Travaillistes dans le gouvernement de coalition.

En 2005, quand son parti se trouvait dans l’opposition, Halverson avait demandé le boycott d'Israël. Mais après avoir exprimé une déclaration semblable en tant que membre de la coalition du gouvernement au pouvoir, elle s'était alors rétractée, quand le gouvernement avait expliqué que ce n'était pas la politique officielle norvégienne vis-à-vis d'Israël. Le Parti de la Gauche Socialiste fait partie des forces politiques qui demandent avec le plus d’insistance l’application de directives étiques pour les investissements gouvernementaux.

La visite en Israël des représentants en juin n’était pas non plus une visite de routine. Selon Nystuen, en prenant en considération que la Norvège investit dans 8.000 sociétés dans le monde sur 80.000 offres, il n'est pas possible de visiter chaque pays. Elle a déclaré que de toute façon, l'un des représentants avait prévu de participer à une conférence en Israël et donc que l'étude, basée sur le matériel existant sous forme écrite, avait été associée à une visite sur-site.

Les personnes qui ont rencontré les représentants du conseil pendant leur visite dans le pays ont déclaré que deux produits importants d’Elbit - les systèmes de surveillance pour la barrière de séparation et les véhicules aériens sans pilotes (drones), deux produits qui ont causé cette ré-étude - étaient sous surveillance spéciale approfondie, bien que les drones ne fassent pas partie de la catégorie des armes interdites en Norvège.

Erik Hagen, qui travaille pour l'agence de presse indépendante Norwatch, suppose que d'autres entreprises israéliennes sont aussi sous surveillance approfondie. Norwatch surveille si les investissements de la Norvège dans les entreprises étrangères correspondent à ses critères pour les droits de l'homme, les droits des ouvriers et la protection de l'environnement. Les précédents reportages d'Hagen dans Norwatch avaient mené à la première exclusion recommandée par le Conseil de l'Éthique – celle de la société américaine de prospection pétrolière Kerr-McGee, qui opérait dans le Sahara, dans un territoire occupé par le Maroc.

Le Fonds de Pension gouvernemental, Globale, à l'origine le Fonds Pétrolier Gouvernemental, a pour but de s'assurer que les revenus du pétrole de la Norvège seront disponibles pour le bien-être des générations futures ; il a commencé à fonctionner pendant les années 1990.

Le Conseil de l'Éthique a été établi en 2004, quand on a appris que le fonds de pension avait investi dans une entreprise à Singapour qui fabriquait des mines - bien que la Norvège fasse partie de l’appel international pour une interdiction des mines terrestres - et le sujet est devenu un débat public en Norvège.

Le Conseil comprend deux avocats, un économiste, un biologiste et un philosophe. Les directives étiques du Conseil n'excluent pas les investissements dans des compagnies qui produisent des armes. Cependant, il existe une interdiction qui concerne les producteurs d'armes chimiques ou nucléaires, de bombes à fragmentation, de mines terrestres et les armes incendiaires de tous types, comme le napalm.

Selon les directives, le fonds de pension ne peut pas investir dans des entreprises qui "constituent un risque inacceptable pour le Fonds de pension contribuant à des violations graves ou systématiques des droits de l'homme, comme le meurtre, la torture, la privation de liberté, le travail forcé, les pires formes de travail d'enfant et d'autres formes d'exploitation d'enfants, les violations graves des droits des individus dans les situations de guerre ou de conflit, les dommages sévères à l'environnement, la corruption ou autres violations particulièrement sérieuses des normes étiques de base."

Le Conseil inspecte la nature des produits des entreprises et n'examine pas la politique des gouvernements dans les pays où le Fonds investit. Depuis sa création, le Conseil a recommandé l’exclusion d’environ 30 entreprises et le ministère des Finances norvégien a adopté la majorité de ces recommandations.

Le Conseil a déjà examiné ses participations en Israël à deux reprises : en 2006, quand le fonds de pension avait investi dans seulement cinq entreprises israéliennes, et en 2008 et 2009, quand les investissements en obligations de la Compagnie d’Electricité israélienne se sont retrouvés sous surveillance.

A cette époque-là, le conseil avait décidé qu'il n'y avait aucune raison de retirer ses investissements, car il n'avait trouvé aucune preuve que la Compagnie d’Electricité était impliquée dans la suspension de la fourniture d’électricité à la Bande de Gaza.

Le processus d’examen et de recommandation prendra probablement de nombreux mois ; parfois cela peut prendre un an. Si la recommandation est d’exclure une entreprise et que le ministère des Finances norvégien l'adopte, la décision ne sera communiquée qu’après la vente des obligations.
Source : http://www.haaretz.com/
Traduction : MG pour ISM

Des mouvements internationaux pour briser le siège de Gaza

Gaza - 29-07-2009
Par Suzanne Morrison > suzanne_m@aucegypt.edu.
Suzanne Morrison a vécu à Gaza en 2005-2006 et prépare actuellement un Master à l’université américaine du Caire. Sa thèse a pour thème le rôle des institutions internationales dans la création d’un Etat palestinien.
Plus le siège dure, et plus se renforce la résistance populaire contre lui. Plus de deux ans après sa mise en œuvre, les mouvements pour mettre fin au siège sont plus importants et plus forts que jamais. Ce qui est clair, par toutes ces actions de résistance populaire, c’est que les populations du monde sont prêtes à faire ce que les Etats sont réticents ou trop ineptes pour faire – briser le siège de Gaza !























Rafah, côté Egypte, juillet 2009. La foule s'entasse devant la frontière en espérant entrer dans Gaza (photo IntMorb)


Depuis juin 2007, le gouvernement israélien impose une fermeture presque totale de la Bande de Gaza. Le siège empêche pratiquement toute circulation des personnes et des marchandises à l’entrée et à la sortie de la région côtière, avec seulement des quantités minimes d’approvisionnement humanitaire autorisées à entrer, de façon incohérente. A l’exception de petites quantités d’œillets autorisées à sortir cette année, il y a une interdiction virtuelle de toutes les exportations de Gaza depuis 2007. (
1)

Un coup d’œil socio-économique rapide de Gaza montre des pertes agricoles s’élevant à 30 millions de $ US et de plus de 40.000 emplois pour la saison 2007/2008, la suspension de 98% des opérations industrielles, et plus de 80% de la population de Gaza dépend maintenant de l’aide humanitaire des agences internationales. (
2)

Des fermetures de Gaza et de la Cisjordanie ont été imposées par intermittence depuis 1991. Tandis qu’Israël empêche la circulation et l’accès au nom de mesures sécuritaires temporaires, la régularité et l’étendue de ces mécanismes, en particulier depuis le processus d’Oslo, représente une politique de bouclage institutionnalisée. Le siège actuel d’Israël sur Gaza reflète une application sans précédent et grave de la politique de fermeture.

Au cours de l’année passée, des internationaux ont tenté de briser le siège en apportant des fournitures médicales vitales et autres produits humanitaires à Gaza.

Tandis que les Etats les plus puissants et les plus influents se tiennent en retrait et observent l’effondrement total de l’économie de Gaza et des conditions de vie de sa population, des citoyens du monde entier se joignent aux Palestiniens sous des formes diverses, pour briser le siège.

En août 2008, le
Mouvement Free Gaza a envoyé dans le port de Gaza le premier bateau depuis 41 ans. Depuis que ce premier bateau a fait la traversée, le Mouvement Free Gaza a envoyé sept autres bateaux à Gaza, transportant des marchandises vitales, des équipes médicales, des journalistes et des personnalités comme Lauren Booth, belle-sœur de Tony Blair, Mairead Corrigan-Maguire, prix Nobel de la Paix 1976 ou Mustafa Barghouti, membre du Conseil Législatif Palestinien. Le Mouvement Free Gaza envisage d’envoyer d’autres bateaux à Gaza.

Depuis 30 jours, le
Mouvement International pour Ouvrir la Frontière de Rafah maintient une présence continue à la frontière de l’Egypte et de Gaza pour demander l’ouverture de la frontière et la fin du siège. Ils appellent toute personne ou groupe à les rejoindre « jusqu’à l’ouverture définitive de la frontière entre Gaza et l’Egypte. »

Viva Palestina est un convoi d’aide lancé par George Galloway, membre du parlement du Royaume-Uni. En mars de cette année, Viva Palestina a emmené, du Royaume-Uni à Gaza, 100 véhicules chargés de marchandises humanitaires. Galloway et Ron Kovic, vétéran du Vietnam et militant pour la paix, ont récemment organisé un convoi Viva Palestina venant des USA. Le convoi est entré à Gaza par le carrefour de Rafah avec 200 américains, dont Cynthia McKinney, ancienne congressiste, et Charles Barron, membre du conseil de New-York. Viva Palestina envisage l’envoi d’un autre convoi, depuis le Royaume-Uni, en octobre 2009.

Après une délégation couronnée de succès en Mars, qui a coïncidé avec la Journée Internationale de la Femme,
Code Pink a envoyé deux délégations à Gaza au début de l’été – une par le carrefour de Rafah, au sud, et l’autre par le carrefour d’Erez, au nord, qui ont apporté des marchandises vitales à la population de Gaza.

La
Coalition pour Mettre fin au Siège illégal de Gaza, coordonnée par Norman Finkelstein et d’autres universitaires/militants, organise une Marche sur Gaza pour le 1er janvier 2010. Selon un site en ligne promouvant la marche, «lorsque les nations échouent à faire appliquer la loi, lorsque les dirigeants du monde la violent, le peuple doit agir ! »

En plus des actions importantes de la résistance populaire internationale contre le siège israélien sur Gaza, il existe une foule d’initiatives plus modestes conduites par des Palestiniens, des Israéliens et des Internationaux qui ne ménagent pas leurs efforts dans le même sens.

Le succès total de chacun de ces groupes est chose difficile, étant donné l’immense opposition des gouvernements israélien et égyptien (et des Etats puissants qui les soutiennent). Les membres de tous ces groupes ont subi, de diverses façons, les obstacles administratifs, l’arrestation, la détention, l’expulsion, etc., car les Etats égyptien et israélien espèrent étouffer ou du moins intimider les gens de conscience. Parce que briser le siège de Gaza requiert plus que la livraison d’aide humanitaire, collectivement, les mouvements populaires internationaux représentent une menace très réelle à la politique israélienne de fermeture.

Plus le siège dure, et plus se renforce la résistance populaire contre lui. Plus de deux ans après sa mise en œuvre, les mouvements pour mettre fin au siège sont plus importants et plus forts que jamais. Ce qui est clair, par toutes ces actions de résistance populaire, c’est que les populations du monde sont prêtes à faire ce que les Etats sont réticents ou trop ineptes pour faire –
briser le siège de Gaza !


1. PALTRADE, "Gaza Strip Crossings Monitoring Report," Monthly Report (June 2009).

2. World Bank, "Moving Beyond the ‘Movement and Access' Approach" West Bank and Gaza Update (October 2008),
et
OCHA Special Focus, "
The Closure of the Gaza Strip: The Economic and Humanitarian Consequences" (December 2007).
Source : Common Dreams
Traduction : MR pour ISM

Des colons israéliens profanent la mosquée al-Aqsa en envahissant ses esplanades

29 Juil 2009

al-Quds occupé / Cent cinquante colons israéliens ont envahi ce matin les esplanades de la mosquée al-Aqsa au su et vu de la police de l'occupation israélienne, dans une tentative provocatrice comme l'a qualifiée le porte-parole médiatique du gouvernement palestinien limogé, Taher al-Nounou.

L'agence d'information palestinienne /Wafa/ a rapporté que les colons sionistes ont profané la mosquée al-Aqsa en envahissant l'esplanade de la mosquée du Rochet et la porte d'al-Rahmé.

"L'envahissement et la profanation de la mosquée al-Aqsa par des colons israéliens constitue une provocation des sentiments des Musulmans partout dans le monde et un facteur susceptible de faire exploser la région", a martelé M. al-Nounou, d'après l'agence d'information palestinienne /Palestine aujourd'hui/, qui indique que M. al-Nounou a appelé les pays arabes et islamiques, et les institutions internationales à intervenir d'urgence pour arrêter les violations continues de la sainteté de la mosquée al-Aqsa.

N.S. / Gh.H.

sana.sy